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  • Ce qui fait les délices de Jéhovah réussira
    La Tour de Garde 1972 | 1er juillet
    • celles qui allaitent.” — És. 40:1, 2, 9-11, NW.

      13. a) Comment le serviteur de Dieu est-​il encore identifié ? b) Sous quels noms parallèles sont désignés d’une part le serviteur de Dieu et d’autre part la ville de Dieu ?

      13 Ensuite, Jéhovah identifie et encourage son serviteur en ces termes : “Mais toi, ô Israël, tu es mon serviteur, toi, ô Jacob, que j’ai choisi, postérité d’Abraham, mon ami (...). N’aie pas peur, car je suis avec toi. (...) Je t’affermirai. Je t’aiderai vraiment. Je te tiendrai vraiment ferme par ma droite de justice.” (És. 41:8-10, NW). Remarquez en passant que le peuple de Dieu et sa capitale sont souvent désignés par deux noms parallèles, savoir : Jacob et Israël d’une part, et Sion et Jérusalem d’autre part, comme dans Ésaïe 41:14, 27. Rappelez-​vous que 1) le nom de Jacob a été changé en celui d’Israël (Gen. 32:28) et 2) que Sion, où se trouvaient le trône et plus tard l’arche, en vint à désigner souvent la ville entière de Jérusalem. — Ps. 2:6 ; És. 8:18.

      14. a) Quels sont les trois accomplissements que connaissent bien souvent les prophéties ? b) Quel accomplissement d’ordre spirituel voyons-​nous, et pourquoi est-​il important ?

      14 Nous nous rappellerons également dans quel ordre général de nombreuses prophéties se sont réalisées. En premier lieu, elles ont eu un accomplissement littéral à l’époque même où elles furent prononcées. Deuxièmement, elles eurent une autre réalisation lorsque Jésus vint sur la terre, avec des événements tels que sa naissance miraculeuse et l’œuvre de Jean-Baptiste, Jésus citant lui-​même certains textes concernant sa mission de prédicateur (És. 7:14 ; 40:3 ; 61:1, 2 ; Mat. 1:18-23 ; 3:1-3 ; Luc 4:17-21). En outre, Paul et d’autres chrétiens montrent que certaines prophéties se sont réalisées sur la congrégation chrétienne en tant qu’Israël spirituel, la véritable “postérité d’Abraham, mon ami”. Paul déclara : “Les enfants dans la chair ne sont pas réellement les enfants de Dieu, mais les enfants de la promesse [comme Isaac] sont comptés comme la postérité.” Il ajouta : “Si vous [chrétiens] appartenez à Christ, vous êtes vraiment la postérité d’Abraham.” (Rom. 9:8 ; Gal. 3:29). Quand nous considérons la réalisation finale et principale de ces prophéties, dès maintenant ou dans un avenir proche, il est indispensable d’accepter cette direction inspirée. Ce n’est qu’en agissant ainsi que vous pourrez répondre à l’invitation de Jéhovah de collaborer avec lui et son Fils. Ce faisant, vous pouvez ‘devenir ferme, inébranlable, ayant toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain relativement au Seigneur’. — I Cor. 15:58.

      15. Comment Jéhovah révèle-​t-​il toute l’étendue de ses fonctions ?

      15 Voyez comment, dans la dernière partie de la prophétie d’Ésaïe, Jéhovah révèle toute l’étendue de ses fonctions. Pour ce qui est de la procréation humaine, c’est l’homme qui transmet la vie. Il lui en donne le départ, mais c’est la mère qui fournit et nourrit le corps nécessaire à cette nouvelle vie, le formant durant la période de grossesse. Après la naissance, c’est à elle que revient principalement la responsabilité de prendre soin et de nourrir cette nouvelle vie. Jéhovah, par contre, n’est pas seulement le Créateur originel de son serviteur. S’adressant à celui-ci, il se désigne par sept titres différents, savoir : “Ton Créateur, (...) Celui qui t’a formé, (...) ton Dieu, (...) ton Sauveur (...), votre Racheteur, (...) votre Saint, (...) votre Roi.” Soulignant le fait qu’il est Celui qui forme, il dit : “Voici ce qu’a dit Jéhovah, Celui qui t’a fait et Celui qui t’a formé, qui t’a aidé dès le ventre.” — És. 43:1, 3, 14, 15 ; 44:2 ; NW ; voir aussi Ésaïe 44:21, 24.

      16. a) Comment dans le passé Dieu a-​t-​il formé et racheté son peuple d’Israël ? b) Sous ce rapport, quelle était la situation aux jours d’Ésaïe ?

      16 Cela commença avec l’ancien peuple de Dieu. À partir des douze fils de Jacob, Dieu se mit à former un peuple qu’il protégea durant son long séjour en Égypte. Cette période, qui peut être comparée à une grossesse, précéda la naissance de la nation au mont Sinaï, lorsque les Israélites reçurent un code de lois nationales, inclus dans l’alliance de la Loi. Dieu était aussi leur Racheteur, puisqu’il les délivra par la force quand le pharaon refusa de les laisser partir. En réalité, le pharaon dut en payer le prix par la mort de son fils premier-né, et l’Égypte, par la perte de son armée dans la mer Rouge (Ex. 4:23 ; És. 43:3). Aux jours d’Ésaïe, soit sept siècles plus tard, la situation qui s’était développée donna une nouvelle signification aux autres titres de Jéhovah. Les deux royaumes d’Israël et de Juda s’étaient rendus coupables d’idolâtrie grossière et d’iniquité. Les habitants de Juda furent emmenés en captivité à Babylone qui comptait bien les garder esclaves indéfiniment. Dans son amour, Jéhovah promit d’effacer les transgressions de son peuple et il déclara qu’il serait pour Juda “ton Racheteur et Celui qui t’a formé dès le ventre”. Il annonça même longtemps à l’avance comment et par qui cela se réaliserait. Il était “Celui qui dit de Cyrus : ‘Il est mon berger, et il exécutera intégralement tout ce à quoi je prends plaisir’ ; oui, quand je dis de Jérusalem : ‘Elle sera rebâtie’, et du temple : ‘Tes fondements seront posés.’” (És. 44:21-28, NW). Le reste des Israélites qui, en temps voulu, revinrent de Babylone participèrent à cette grande œuvre, et, bien qu’un grand nombre d’entre eux aient manqué de foi, des serviteurs fidèles tels que Zacharie et bien d’autres offrirent joyeusement leur aide pour mener à bien cette œuvre. — Zach. 4:9, 10.

      17. Quelles choses semblables eurent lieu en rapport avec la congrégation chrétienne primitive ?

      17 Des choses semblables eurent lieu en rapport avec la congrégation chrétienne du premier siècle. D’abord avec les disciples de Jean-Baptiste, puis avec le ministère de Jésus, Dieu prépara et forma un groupe d’hommes pour qu’ils deviennent une “nation sainte”, l’Israël spirituel (I Pierre 2:9 ; Gal. 6:16). La naissance de cette nation eut lieu à la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, quand ces hommes furent admis dans une nouvelle alliance et reçurent l’esprit saint. Écrivant aux Romains, Paul expliqua que ces premiers convertis au christianisme constituaient un nouvel accomplissement de la prophétie d’Ésaïe relative au “reste”. Il cita aussi un passage de la prophétie d’Ésaïe pour montrer que d’autres hommes que des Juifs allaient être ajoutés, de sorte que “tout Israël [spirituel] sera sauvé”. — Rom. 9:27-29 ; 11:5, 25, 26.

      18. Comment Jéhovah a-​t-​il montré à notre époque qu’il est Celui qui forme et qui rachète son peuple ?

      18 Comme nous l’avons déjà vu, nous avons maintenant le privilège d’être témoins de l’activité intense qui accompagne la réalisation finale de ces prophéties et d’y participer. À notre époque, le “reste” s’identifie aux membres encore sur la terre de la congrégation chrétienne. Jéhovah, Celui qui les a formés, a commencé un rassemblement préliminaire de ces chrétiens de nombreuses années avant 1914. Il a également été leur Racheteur. Non seulement il les a ‘acquis avec le sang de son propre Fils’, mais il les a rachetés lorsqu’une nouvelle délivrance est devenue nécessaire durant la Première Guerre mondiale. Ces chrétiens étaient captifs de “Babylone la Grande”. Ils avaient abandonné dans une large mesure les Églises de la chrétienté ; cependant, ils avaient gardé certains traits babyloniens, tels que la crainte de l’homme et le culte de la créature. Cela leur attira le courroux de Dieu et exigea qu’ils soient disciplinés et purifiés. Ceux qui avaient le cœur bien disposé ont reconnu ce fait et, après avoir été délivrés par Jésus-Christ, le Grand Cyrus, ils ont participé avec joie et sans crainte à la glorification du nom de Dieu et à la proclamation du message du Royaume. Leur expérience et leurs sentiments avaient été annoncés de façon appropriée en ces termes : “Je te rends grâce, ô Jéhovah, car bien que tu te sois courroucé contre moi, ta colère a fini par s’en retourner, et tu t’es mis à me consoler. Voici, Dieu est mon salut. (...) Rendez grâce à Jéhovah. Invoquez son nom. Faites connaître parmi les peuples ses manières d’agir. Faites mention de ceci : que son nom est mis en haut. Exécutez des mélodies pour Jéhovah, car il a agi d’une manière extraordinaire. On fait connaître cela par toute la terre.” — Actes 20:28 ; Rév. 17:5 ; És. 12:1-5, NW.

      19. a) Quel merveilleux accroissement en a résulté ? b) En quoi pouvons-​nous trouver du plaisir et la réussite ?

      19 Cela a été proclamé par toute la terre. Par suite, de nombreuses autres personnes, qui ne sont pas des Israélites spirituels, ont réagi favorablement à la bonne nouvelle. Toutes ces personnes, membres du reste ou de la “grande foule”, ont été rachetées et réunies en “un seul troupeau, [sous] un seul berger”, Jésus-Christ (Jean 10:16). Tel est le bonheur que connaissent les témoins de Jéhovah. Sous nos yeux, nous pouvons voir le dessein du Créateur s’accomplir et connaître une réussite totale, tout en faisant les délices de Dieu et en procurant de la joie et du réconfort à tous ceux qui se rassemblent autour de Jésus-Christ, le Roi intronisé par Dieu. La promesse suivante de Jéhovah se réalise : “Elle [ma parole] ne retournera pas à moi sans résultats, mais, à coup sûr, elle exécutera ce à quoi j’ai pris plaisir, et assurément elle aura du succès dans ce pour quoi je l’ai envoyée.” — És. 55:11, NW.

      20. Quel problème requiert notre attention ?

      20 Avant de considérer comment vous pouvez faire coïncider le but de votre vie avec le dessein du Créateur et ainsi avoir la même assurance de réussite, nous voulons examiner d’un peu plus près une partie de la prophétie d’Ésaïe qui pose un problème. Parlant des souffrances, elle dit en même temps qu’elles procurent du plaisir.

  • Comment prendre plaisir aux souffrances
    La Tour de Garde 1972 | 1er juillet
    • Comment prendre plaisir aux souffrances

      1. À qui s’applique le És chapitre 53 du livre d’Ésaïe, et comment peut-​on le prouver ?

      ÉSAÏE fut inspiré pour consigner de nombreuses prophéties relatives au serviteur de Jéhovah que fut et qu’est toujours Jésus-Christ, le Messie. Tout le chapitre 53 du livre d’Ésaïe parle des souffrances, de la mort et de l’ensevelissement du Messie. Cette application inspirée de ce chapitre est généralement reconnue en raison des nombreuses citations qu’en font les Écritures grecques. Les premières paroles d’Ésaïe 53:1 sont citées par Jean dans Jean 12:37, 38, et, selon Luc 22:37, Jésus applique à lui-​même l’une des dernières expressions rapportées dans Ésaïe 53:12.

      2. a) Quelle conclusion erronée peut-​on tirer de la première partie d’Ésaïe 53:10 ? b) Quelle règle faut-​il suivre quand on cherche la bonne intelligence d’un texte biblique ?

      2 Dans Ésaïe 53:10 (NW), nous lisons : “Mais Jéhovah lui-​même a pris plaisir à l’écraser ; il l’a rendu malade.” En ne considérant que cette phrase, ce que font souvent les enseignants de la chrétienté, un critique ou un commentateur pourrait s’exclamer : “Ce Dieu doit être sadique pour prendre plaisir à écraser son propre fils !” Cependant, nous devons garder présent à l’esprit que lorsque nous cherchons à comprendre un texte de la Parole de Dieu, il est très important d’examiner attentivement son contexte. Ne considérons pas seulement le contexte immédiat, mais aussi tous les autres passages bibliques parallèles à ce verset, car ils doivent confirmer et non pas contredire la bonne façon de le comprendre. C’est parce que les hommes ne suivent pas généralement ce principe que de nombreuses interprétations sont avancées, ce qui laisse croire que la Bible se contredit.

      3. a) Qu’est-​ce qui doit d’abord être fait pour que réussisse ce qui fait les délices de Jéhovah ? b) Pourquoi Jéhovah put-​il prendre plaisir à écraser son serviteur ?

      3 Dans le cas présent, remarquez qu’en lisant le texte dans son entier, nous obtenons un éclaircissement intéressant ; il y est dit : “Mais Jéhovah lui-​même a pris plaisir à l’écraser ; il l’a rendu malade. Si tu mets son âme comme offrande de culpabilité, il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et en sa main réussira ce qui fait les délices de Jéhovah.” (És. 53:10, NW). Avez-​vous remarqué la relation entre les mots “plaisir” et “délices” ? On ne peut les dissocier. Les “délices de Jéhovah” dépendent de son Royaume. C’est ce qui permettra à sa volonté ou son bon plaisir de s’accomplir avec succès. Toutefois, la culpabilité de l’homme, résultant du péché héréditaire, devait d’abord être enlevée conformément aux exigences de la justice divine. Cela allait ouvrir la voie permettant de rétablir à une position de justes devant Dieu ceux qui accepteraient avec gratitude une telle disposition miséricordieuse. Aucun des fils d’Adam ne pouvait prendre une telle disposition. Jéhovah fit donc en sorte que son serviteur, son Fils, vienne sur la terre et s’offre lui-​même en “rançon correspondante pour tous”. Oui, “Christ également a été offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup”. En outre, le bon plaisir de Jéhovah était de susciter un serviteur fidèle et éprouvé qui serait pleinement qualifié pour réaliser tous les excellents objectifs du Royaume de Dieu. Cela incluait les tâches et les devoirs d’un roi et aussi d’un grand prêtre qui pourrait intervenir en faveur de l’homme déchu. Y a-​t-​il quelqu’un de mieux placé que celui qui ‘est devenu un sacrifice propitiatoire pour nos péchés et pour ceux du monde entier’ ? Pour qu’il fût “rendu parfait” afin d’occuper cette position lourde de responsabilités, il fallait qu’il soit éprouvé à l’extrême. “Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes.” La perspective glorieuse et agréable qui était réservée à son serviteur Jésus nous aide à comprendre pourquoi Jéhovah ‘a pris plaisir à l’écraser’. Il n’était pas question de dire que la fin justifiait les moyens. Bien que douloureux, les moyens utilisés étaient appropriés, comme nous le verrons plus pleinement. — I Tim. 2:6 ; Héb. 9:28 ; I Jean 2:2 ; Héb. 5:8-10 ; Rom. 3:25, 26.

      4. Comment le contexte confirme-​t-​il ce point de vue ?

      4 Cependant, voyons tout de suite comment la lecture du contexte confirme les textes et les commentaires précédents, montrant aussi que le serviteur de Jéhovah allait être satisfait par l’issue finale. “À cause du tourment de son âme, il verra, il sera rassasié. Par le moyen de sa connaissance, le juste, mon serviteur, fera que beaucoup de personnes tiendront une position de juste ; et lui-​même portera leurs fautes. (...) Lui-​même s’est chargé du péché de beaucoup de personnes, et (...) il s’est mis à intervenir pour les transgresseurs.” — És. 53:11, 12, NW.

      5. Quelles questions se posent quant à la façon dont Jésus considérait ses souffrances ?

      5 Nous reconnaissons que Jéhovah inspira le texte prophétique parlant du plaisir qu’il prit à déterminer la course et les souffrances de son serviteur ; mais on peut se demander comment le serviteur lui-​même considérait cela. Les souffrances étaient-​elles inévitables pour lui ? Jésus, le serviteur de Dieu, savait-​il dès le début de son ministère quel genre de souffrances l’attendaient ? Connaissait-​il à l’avance l’épreuve terrible par laquelle il achèverait sa course terrestre ? Si oui, a-​t-​il exprimé ses sentiments profonds, son attitude mentale à ce sujet ?

      6. Qu’apprenons-​nous en examinant la vie de Jésus ?

      6 Avant de considérer ce que Jésus déclara lui-​même à ce propos, nous savons déjà que, comme à Timothée, on lui avait enseigné dès sa tendre enfance les Saintes Écritures et qu’en plus il les avait retenues avec une mémoire parfaite. On lui rapporta ce que l’ange Gabriel avait déclaré à sa mère au moment de sa conception ainsi que les paroles inspirées de Siméon qui avait annoncé que Marie serait transpercée par une longue épée à cause de son fils. Les paroles que Jésus prononça à l’âge de douze ans indiquent que son esprit et son cœur étaient dirigés vers son véritable Père et sur la maison de celui-ci (II Tim. 3:15 ; Luc 1:30-35 ; 2:34, 35, 49). Lorsqu’il s’est présenté à Jean pour être baptisé, et peut-être même longtemps avant, il était conscient d’être venu sur la terre pour fournir l’offrande de culpabilité nécessaire, accomplissant ainsi l’image typique des sacrifices d’animaux prévus sous la Loi. Comme annoncé, il allait dire : “Ta loi est au-dedans de mes parties internes.” (Ps. 40:6-8, NW ; voir aussi Hébreux 10:5-9). Il allait comprendre le sens des paroles de Jean-Baptiste qui le présenta en ces termes : “Voyez l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.” Dès le début de son ministère, lorsqu’il purifia pour la première fois la maison de son Père, il annonça sa mort violente ainsi que sa résurrection. Vers la fin de son ministère, il répondit très clairement aux questions précédentes, et ses paroles méritent notre attention. — Jean 1:29 ; 2:18-22.

      L’attitude mentale de Jésus

      7. Comment Jésus a-​t-​il répondu à la requête de certains Grecs qui voulaient le voir, et pourquoi ?

      7 Avec ces renseignements présents à l’esprit, nous pouvons comprendre la signification profonde des paroles que Jésus adressa à André et à Philippe. Ce fut peu après l’entrée de Jésus à Jérusalem à la manière des rois, ce qui attira l’attention des Pharisiens et leur causa aussi une grande contrariété ; il y avait là quelques Grecs qui étaient venus pour la fête de la Pâque et qui demandèrent à voir Jésus (Jean 12:20-22). Mais celui-ci savait qu’à l’occasion de cette Pâque, quelques jours plus tard, il allait devoir affronter et endurer toutes les terribles souffrances qui avaient été annoncées à son sujet et qui se termineraient par sa mort atroce sur le poteau de torture. Ce n’était donc pas le moment de rechercher la popularité ni de satisfaire quelque intérêt passager. En quelques mots, Jésus révéla plutôt à André et à Philippe ce qui l’attendait exactement, comment il considérait cela et quels étaient ses sentiments ; il mentionna aussi quelques principes fondamentaux qui affectent chacun de nous. Il leur dit :

      8. Quelle explication Jésus a-​t-​il donnée à André et à Philippe ?

      8 “‘L’heure est venue pour que le Fils de l’homme soit glorifié. En toute vérité je vous le dis : à moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il reste un seul grain ; mais s’il meurt, alors il porte beaucoup de fruit. Celui qui est épris de son âme la détruit, mais celui qui hait son âme en ce monde la sauvegardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon ministre. Si quelqu’un veut me servir, le Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée, et que dois-​je dire ? Père, sauve-​moi de cette heure. Cependant c’est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, glorifie ton nom.’ Une voix vint donc du ciel : ‘Et je l’ai glorifié et je le glorifierai de nouveau.’” — Jean 12:23-28.

      9. Comment Jésus a-​t-​il montré qu’il était en parfait accord avec le dessein divin le concernant ?

      9 Il ne fait aucun doute que Jésus était parfaitement conscient de ce qui l’attendait. Cela lui donnait un avant-goût des paroles prophétiques très claires rapportées au Psaume 116:3 (NW) en ces termes : “Les cordes de la mort m’environnaient, et elles m’avaient trouvé, les choses angoissantes du Schéol. Je trouvais la détresse et le chagrin.” Si seulement cela pouvait être évité ! Mais non, comme il le déclara : “C’est pour cela que je suis venu à cette heure.” Il était en parfait accord avec cette disposition, avec chacune de ses parties. C’est ce que montrent clairement ses premières et ses dernières paroles ; il mentionne d’abord sa propre glorification pour finalement parler de celle du nom de son Père. Jésus a dû être fortifié et réconforté en entendant aussitôt après et d’une façon audible les paroles de son Père confirmant ce point, le plus important, en ces termes : “Je l’ai glorifié [mon nom] et je le glorifierai de nouveau.” Du début à la fin de son ministère, Jésus était décidé à suivre la voie qui lui avait été tracée. Au début, il surmonta la résistance de Jean-Baptiste qui ne voulait pas le baptiser ; puis, vers la fin, “il durcit son visage dans sa résolution d’aller à Jérusalem”. À cet égard, il eut de nouveau des preuves directes et merveilleuses de l’approbation de son Père. Il démontra que son attitude mentale était tout à fait conforme à ce qui avait été annoncé au Psaume 116 en ces termes : “Je m’acquitterai de mes vœux envers Jéhovah, oui, devant tout son peuple.” — Mat. 3:13-17 ; Luc 9:28-35, 51 ; Ps. 116:14, 18, NW.

      10. Comment Jésus s’est-​il appliqué sa comparaison du grain de blé ?

      10 Remarquez ensuite, dans Jean 12:24, 25, l’excellent raisonnement et l’illustration appropriée montrant la nécessité d’une mort sacrificielle. Un grain de blé ne peut être fécond et produire d’autres graines à moins d’être mis en terre et de mourir. Cela s’applique particulièrement au cas de Jésus. S’il avait gardé égoïstement sa vie humaine, agissant ainsi contrairement à la volonté de son Père, il aurait échoué. De plus, il n’aurait pu que procurer des bienfaits éphémères aux hommes. En revanche, en se montrant disposé à offrir son âme, sa vie, “en ce monde”, comme le lui avait ordonné le grand Semeur, Jéhovah, non seulement il allait ‘la sauvegarder pour la vie éternelle’ dans le nouvel ordre promis par Dieu, mais il allait pouvoir devenir le “Père éternel” pour d’innombrables humains. Paul déclara : “Car c’est pour cela que Christ est mort et qu’il est revenu à la vie, afin qu’il soit Seigneur et des morts et des vivants.” — És. 9:5 9:6, NW ; Rom. 14:9.

      11. À ce propos, comment savons-​nous que Jésus ne pensait pas seulement à lui ?

      11 En considérant ce que Jésus déclara ensuite dans Jean 12:26, à propos de ceux qui le serviraient, il est évident qu’il ne pensait pas uniquement à lui. Bien sûr, il savait qu’il allait connaître une mort sacrificielle sur un poteau de torture, sacrifice auquel était attachée une valeur unique. Mais il n’ignorait pas non plus que le bon plaisir de son Père était qu’il ait des disciples qui suivraient étroitement ses traces. Ceux-ci allaient être invités à adopter la même voie d’abnégation en prenant leur poteau de torture et en suivant Jésus continuellement. C’est ce qu’avaient confirmé les paroles de Jésus prononcées un peu plus tôt, juste avant sa transfiguration, et rapportées en termes pratiquement identiques par chacun des évangélistes : “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-​même et qu’il prenne son poteau de torture et me suive continuellement. Car quiconque veut sauver son âme la perdra ; mais quiconque perd son âme à cause de moi la trouvera.” — Mat. 16:24-27 ; Marc 8:34-38 ; Luc 9:23-26.

      12. a) Comment Paul décrit-​il l’attitude mentale de Jésus ? b) Quel résultat heureux pour Jésus Paul souligne-​t-​il ensuite ?

      12 Remarquez comment Paul, en lançant un puissant appel aux disciples de Jésus, fait une excellente description de l’attitude mentale du Christ. Remarquez aussi comment il montre qu’en conséquence directe des souffrances du Christ, “en sa main [celle du Christ] réussira ce qui fait les délices de Jéhovah”. (És. 53:10, NW.) Paul écrivit : “Gardez cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus qui, bien qu’existant en forme de Dieu, ne songea pas à une usurpation, à savoir qu’il fût égal à Dieu. Non, mais il se vida de lui-​même et, prenant la forme d’un esclave, il devint selon la ressemblance des hommes. De plus, quand il se trouva en figure d’homme, il s’humilia lui-​même et devint obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de torture. C’est pour cette raison aussi que Dieu l’a élevé à une position supérieure et lui a donné avec bonté le nom qui est au-dessus de tout autre nom, pour qu’au nom de Jésus fléchisse tout genou de ceux qui sont dans les cieux, de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.” — Phil. 2:5-11.

      13. Qu’a dû faire Jésus pour acquérir et garder une bonne attitude d’esprit ?

      13 Comment pouvons-​nous cultiver et garder l’attitude mentale que Jésus manifesta durant tout son ministère ? Comment Jésus lui-​même a-​t-​il pu garder une telle attitude d’esprit et de cœur ? Sans aucun doute parce qu’il veillait à avoir le point de vue convenable sur tout ce qui affectait sa vie et son ministère. Il l’obtint en absorbant sérieusement la Parole de son Père, conformément à ce qui avait été annoncé à son sujet : “Ta loi est au-dedans de mes parties internes.” C’est ce qui lui permit de dire au début de son ministère qui allait lui susciter bien des épreuves : “J’ai pris plaisir, ô mon Dieu, à faire ta volonté.” — Ps. 40:8, NW.

      14. a) En est-​il de même pour nous ? b) Dans le cas d’Ève, comment le mauvais point de vue lui a-​t-​il été présenté, et à quelle mauvaise attitude cela a-​t-​il abouti ?

      14 Il en est de même pour nous. Il est indispensable d’avoir un point de vue convenable pour développer et garder la bonne attitude mentale. Inversement, un mauvais point de vue même sincère nous amènera vraisemblablement à adopter une mauvaise attitude. Ce fut le cas d’Ève. Remarquez les premières paroles de Dieu, mettant en évidence sa générosité, quand il “donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras”. Considérez maintenant les premières paroles de Satan, prononcées par l’intermédiaire du serpent, quand “il dit à la femme : Dieu a-​t-​il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?” Il disait exactement le contraire de Dieu. Par déduction, il apparaît que cette question constituait en réalité le premier mensonge ; elle formulait un point de vue erroné et créait le doute pour aboutir au premier mensonge énoncé directement : “Vous ne mourrez point.” (Gen. 2:16, 17 ; 3:1-5). En se laissant ‘entièrement tromper’, ce qui l’amena rapidement à adopter une mauvaise attitude, Ève “tomba dans la transgression”. Nous devons considérer cela comme un avertissement très net et nous tenir sur nos gardes, conformément à ce que Paul déclara : “J’ai peur que de façon ou d’autre, comme le serpent a séduit Ève par son astuce, votre esprit se corrompe et se détourne de la sincérité et de la chasteté qui sont dues au Christ.” — I Tim. 2:14 ; II Cor. 11:3.

      Joyeux de participer aux souffrances du Christ

      15. Comment le chapitre 53 du livre d’Ésaïe montre-​t-​il les deux points de vue opposés relatifs au serviteur de Dieu ?

      15 Cet avertissement est particulièrement nécessaire en période de souffrances, généralement considérées comme quelque chose à éviter à tout prix. C’est le thème principal du chapitre 53 d’Ésaïe. Un Messie en butte aux souffrances ? Pas pour les Juifs, ni au premier siècle ni à notre époque. “Il était méprisé et était évité des hommes, homme fait pour les douleurs et pour être familier de la maladie. (...) Nous le regardions comme battu, frappé par Dieu, et affligé.” (És. 53:3, 4, NW). Les Juifs considérèrent le Messie selon un point de vue humain égoïste, ce qui les amena à le haïr et même à le mettre à mort. En revanche, nous sommes bénis si nous acceptons le point de vue de Jéhovah et apprenons pourquoi il prit plaisir dans les souffrances et le sacrifice volontaire de son Fils. Avec une profonde gratitude, nous pouvons dire : “Vraiment, c’était de nos maladies qu’il s’était chargé (...). Mais il était percé pour notre transgression ; il était écrasé pour nos fautes.” — És. 53:4-6, NW.

      16. a) Pourquoi les membres de la congrégation chrétienne doivent-​ils participer aux souffrances du Christ ? b) Pourquoi ne devons-​nous pas renoncer lorsque nous sommes disciplinés ?

      16 Toutefois, non seulement les membres de la congrégation chrétienne retirent des bienfaits des souffrances du Christ, mais ils sont invités à y participer. En fait, cela est indispensable. Paul donne cette explication : “Il convenait, (...) en amenant beaucoup de fils à la gloire, [qu’il] rendit parfait par les souffrances le Principal Agent de leur salut.” Il ajouta : “Il lui fallut donc être comme ses ‘frères’ à tous égards, afin de devenir un grand prêtre miséricordieux et fidèle (...) car,

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