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  • Prochain, voisin
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • un champ de signification très vaste. C’est ce qui ressort des principaux privilèges et devoirs du voisin ou du prochain tels qu’ils sont énoncés dans l’Écriture, savoir: a) obligeance, ex.: (...) Luc 10:36; b) intimité, ex.: Luc 15:6, 9 (...); Héb. 8:11; c) sincérité et sainteté, ex.: (...) Rom. 13:10; 15:2; Éph. 4:25; Jacq. 4:12.” — Éd. 1962, vol. III, p. 107.

      L’AMOUR DU PROCHAIN

      Du début à la fin, la Bible engage l’homme à faire preuve d’amour, de bienveillance, de générosité et de serviabilité envers son prochain, qu’il s’agisse d’un simple voisin, d’un associé, d’un compagnon, d’un ami ou d’un intime. La Loi renfermait cet ordre: “Avec justice tu devras juger ton compagnon [forme du mot ʽâmith] (...). Tu ne devras pas haïr ton frère en ton cœur. Tu devras absolument reprendre ton compagnon, afin de ne pas porter de péché avec lui (...); et tu devras aimer ton prochain [forme de réaʽ] comme toi-​même.” (Lév. 19:15-18). (Dans la Septante, le terme réaʽ est ici traduit par l’expression grecque ho plêsion.) David, de son côté, fait l’éloge de l’homme qui “n’a pas calomnié avec sa langue. À son compagnon [forme de réaʽ] il n’a rien fait de mauvais, et il n’a pas proféré d’outrage contre son intime [forme de qârôv]”. (Ps. 15:3.) À maintes reprises le lecteur est exhorté à ne pas faire de tort à son “semblable” (réaʽ), à ne pas même le mépriser et à ne rien désirer de ce qui lui appartient. — Ex. 20:16; Deut. 5:21; 27:24; Prov. 14:21.

      L’apôtre Paul a écrit: “Celui qui aime son semblable a accompli la loi.” Après avoir cité quelques commandements de la Loi il conclut: ‘Tout commandement qu’il puisse y avoir se résume en cette parole, à savoir: “Tu devras aimer ton prochain [plêsion] comme toi-​même.” L’amour ne fait point de mal au prochain [plêsion]; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.’ (Rom. 13:8-10; voir Galates 5:14). Jacques qualifie de “loi royale” le commandement qui enjoint d’aimer son prochain comme soi-​même. — Jacq. 2:8.

      Le second commandement

      À un Juif qui lui avait demandé: “Que dois-​je faire de bon pour acquérir la vie éternelle?” et qui voulait connaître les commandements qu’il lui fallait suivre, Jésus a cité cinq des Dix Commandements et leur a associé l’injonction de Lévitique 19:18, en ajoutant: “Tu dois aimer ton prochain [plêsion] comme toi-​même.” (Mat. 19:16-19). Il a également présenté ce précepte comme le second de la Loi par ordre d’importance et comme l’une des deux prescriptions auxquelles toute la Loi et les Prophètes étaient suspendus. — Mat. 22:35-40; Marc 12:28-31; Luc 10:25-28.

      Qui est mon prochain?

      Jésus a encore aidé ses auditeurs à se faire une idée du mot prochain [plêsion] lorsque le même homme, désireux de se montrer juste, a posé cette autre question: “Et qui est mon prochain [plêsion]?” Par l’illustration du Samaritain compatissant, il a insisté sur le fait que le véritable prochain est celui qui exerce envers son semblable l’amour et la bienveillance recommandés par les Écritures, même si le semblable en question n’habite pas dans le voisinage, s’il n’appartient pas à sa famille ou s’il n’est pas du nombre de ses compagnons. — Luc 10:29-37.

      DANS LES PROVERBES

      Bien que l’on doive aimer son prochain et lui venir en aide, il ne faut pas tenter à tout prix de devenir son compagnon le plus intime. En d’autres termes, il convient de veiller à ne pas lui imposer sa présence ni abuser de sa bonté. Un proverbe exprime cette idée comme suit: “Fais que ton pied soit rare dans la maison de ton semblable [forme de réaʽ], pour qu’il n’ait pas son content de toi et ne te haïsse point.” — Prov. 25:17.

      Néanmoins, les Proverbes engagent aussi les compagnons à se montrer fidèles et dignes de confiance, et ils soulignent combien il est judicieux d’avoir recours à de telles personnes en cas de besoin. Nous lisons en effet: “Ne quitte pas ton compagnon, ni le compagnon de ton père, et n’entre pas dans la maison de ton frère au jour de ton désastre. Mieux vaut un voisin [shakhén] proche qu’un frère qui est au loin.” (Prov. 27:10). Le rédacteur semble vouloir dire qu’on doit attacher du prix aux amis intimes de sa famille, et qu’on doit rechercher leur aide plutôt que celle d’un parent, même d’un frère, s’il se trouve que ce parent habite loin. Dans ce cas, en effet, ce dernier ne sera peut-être pas aussi disponible ou aussi bien placé que l’ami de la famille pour nous secourir.

  • Prochore
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    • PROCHORE

      {Article non traduit.}

  • Proconsul
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    • PROCONSUL

      En l’an 27 avant notre ère, l’empereur romain Auguste se réserva l’administration de toutes les provinces exigeant la présence de forces militaires, dix autres restant provinces sénatoriales. L’administration de ces dernières étaient confiées à des proconsuls (Actes 13:7, 12; 18:12). Il y avait deux classes de proconsuls: Les ex-consuls (ayant déjà atteint le rang de consul) qui étaient envoyés dans les provinces d’Asie et d’Afrique (où stationnaient des légions) et les ex-préteurs envoyés dans les autres provinces sénatoriales.

      Le proconsul avait la responsabilité de diriger les affaires civiles de la province, de prendre les décisions judiciaires et de maintenir l’ordre public. Il exerçait la juridiction suprême dans sa province, même si le sénat romain avait droit de regard sur ses actions. Un questeur était chargé de l’encaissement des impôts. Le proconsul ne portait pas de vêtement militaire et n’avait pas d’épée.

  • Progéniture
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    • PROGÉNITURE

      Voir POSTÉRITÉ.

  • Prophète
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    • PROPHÈTE

      Truchement par lequel Dieu révèle sa volonté et son dessein (Luc 1:70; Actes 3:18-21). Certains biblistes estiment que le terme hébreu traduit par “prophète”, nâviʼ, dérive d’une racine hébraïque inusitée qui s’apparenterait aux termes arabes et akkadiens signifiant “appeler” ou “annoncer”. En revanche, d’autres lexicographes, dont Gesenius, pensent que le verbe-racine correspondant (nâvâʼ) est une forme affaiblie de nâvaʽ, lequel a le sens de “jaillir, faire jaillir ou répandre”. (Voir Psaumes 78:2; 119:171; Proverbes 1:23; 18:4.) Selon cette dernière étymologie, le nâviʼ serait celui dont les paroles jaillissent sous l’impulsion ou la pression du message que Dieu lui donne. Quelle que soit l’origine du mot, son emploi atteste que les vrais prophètes n’étaient pas de simples orateurs, mais des porte-parole, des ‘hommes de Dieu’ chargés de transmettre des messages divinement inspirés (I Rois 12:22; II Rois 4:9; 23:17). Ils se tenaient “dans le groupe intime de Jéhovah”, et celui-ci leur révélait sa “chose confidentielle”. — Jér. 23:18; Amos 3:7; I Rois 17:1.

      Le terme français “prophète” vient du grec prophêtês. Ce vocable signifie littéralement “proclamateur” (de la préposition pro, “devant”, et du verbe “phêmi”, “dire, parler”). Il désigne donc une personne qui parle pour divulguer des messages auxquels on attribue une origine divine (voir Tite 1:12). Bien que le terme français ait eu originellement la même signification, pour beaucoup de gens aujourd’hui il évoque uniquement une personne qui prédit l’avenir. Toutefois, comme nous l’avons montré plus haut, le sens premier du terme ne suppose pas nécessairement une prédiction (voir Juges 6:7-10). Bien sûr, pour vivre en harmonie avec la volonté divine il est aussi utile de connaître les desseins que Jéhovah a conçus pour l’avenir, de façon à régler ses voies, ses désirs et ses objectifs sur la volonté divine. Voilà pourquoi, dans la grande majorité des cas, les prophètes de la Bible ont transmis des messages qui avaient un rapport plus ou moins lointain avec l’avenir.

      LE PROPHÉTISME DANS LES ÉCRITURES HÉBRAÏQUES

      Le premier porte-parole humain de Dieu fut évidemment Adam. Celui-ci a communiqué les instructions divines à sa femme, Ève, jouant ainsi le rôle d’un prophète. Ces instructions ne portaient pas seulement sur leur vie présente, mais aussi sur l’avenir, puisqu’elles exposaient dans les grandes lignes le dessein que Dieu avait formé à l’égard de la terre et de l’homme et la voie que ce dernier devait suivre pour connaître le bonheur (Gen. 1:26-30; 2:15-17, 23, 24; 3:1-3). Selon le récit biblique, le premier prophète humain qui sut rester fidèle fut Hénoch, et son message renfermait une prédiction manifeste (Jude 14, 15). Quant à Lamech et à son fils Noé, ils ont tous deux proclamé des révélations inspirées de la volonté et du dessein de Dieu. — Gen. 5:28, 29; 9:24-27; II Pierre 2:5.

      Le terme nâviʼ apparaît pour la première fois au sujet d’Abraham (Gen. 20:7). Celui-ci n’est pas connu pour avoir annoncé l’avenir, surtout en public. Cependant, Dieu lui avait donné un message, une promesse prophétique. Abraham a donc dû se sentir agité, poussé à en parler, notamment à sa famille, quand il a expliqué pourquoi il quittait Ur et en quoi consistait la promesse que Dieu lui avait faite (Gen. 12:1-3; 13:14-17; 22:15-18). D’une manière analogue, Isaac et Jacob, les héritiers de la promesse, étaient des “prophètes” qui jouissaient d’une communication intime avec Dieu (Ps. 105:9-15). Qui plus est, chacun d’eux a prononcé sur ses fils une bénédiction qui avait trait à l’avenir (Gen. 27:27-29, 39, 40; 49:1-28). À l’exception de Job et d’Élihu, qui ont été utilisés par Dieu (selon toute vraisemblance avant l’exode) pour dévoiler des vérités divines, tous les vrais prophètes qui ont paru jusqu’au Ier siècle de notre ère étaient des descendants de Jacob, des Israélites.

      Avec Moïse, le rôle de porte-parole que joue le prophète se définit plus nettement. Jéhovah l’illustre quand il fait d’Aaron le “prophète” ou la “bouche” de Moïse, lequel lui ‘sert de Dieu’. (Ex. 4:16; 7:1, 2.) Moïse a annoncé plusieurs événements qui se sont réalisés peu après, les dix plaies par exemple. Cependant, il s’est comporté en prophète ou en porte-parole de Dieu d’une manière plus impressionnante encore lorsqu’il a publié l’alliance de la Loi et enseigné la volonté divine à la nation au mont Sinaï. Bien que cette alliance ait eu une grande utilité immédiate pour les Israélites en ce qu’elle leur fournissait un code moral, elle annonçait aussi l’avenir, ‘les choses meilleures’ à venir (Gal. 3:23-25; Héb. 8:6; 9:23, 24; 10:1). La communication intime, souvent réciproque, dont Moïse jouissait avec Dieu, ainsi que l’intelligence remarquablement accrue de la volonté et du dessein divins qu’il a transmise au peuple, tout cela faisait de lui un prophète hors du commun (Ex. 6:2-8; Deut. 34:10). Son frère Aaron et sa sœur Miriam ont aussi fait fonction de prophètes en proclamant des messages ou des conseils divins (pas forcément des prédictions). Tel a aussi été le cas de 70 anciens de la nation. — Ex. 15:20; Nomb. 11:25; 12:1-8.

      Hormis l’homme dont il est question en Juges 6:8, la seule personne qui soit expressément mentionnée dans le livre des Juges comme assumant une tâche de prophète est Déborah (Juges 4:4-7; 5:7). Toutefois, l’absence du terme nâviʼ ne signifie pas nécessairement que nul autre n’a rempli cette fonction pendant la même période. À l’époque de Samuel, la “parole de Jéhovah s’était faite rare (...); aucune vision ne se répandait”. Depuis son enfance, Samuel a servi de porte-parole à Dieu, et l’accomplissement des messages divins dont il était porteur a amené tout son entourage à reconnaître en lui un homme “accrédité pour la fonction de prophète de Jéhovah”. — I Sam. 3:1-14, 18-21.

      Avec l’établissement de la monarchie apparaît une liste de prophètes quasiment ininterrompue (voir Actes 3:24). Gad a commencé à prophétiser dès avant la mort de Samuel (I Sam. 22:5; 25:1). Avec Nathan, il a occupé le devant de la scène prophétique au cours du règne de David (II Sam. 7:2-17; 12:7-15; 24:11-14, 18). Comme d’autres prophètes l’ont fait par la suite, ces deux hommes ont également assumé les fonctions d’historiens et de conseillers du roi (I Chron. 29:29; II Chron. 9:29; 29:25; 12:15; 25:15, 16). David lui-​même a été employé pour transmettre certaines révélations divines, et l’apôtre Pierre le qualifie de “prophète”. (Actes 2:25-31, 34.) À l’époque de la scission du royaume, de fidèles prophètes s’activaient tant dans le royaume du Nord que dans celui du Sud.

      Les prophètes contribuaient pour beaucoup à la préservation du vrai culte. Ils exerçaient une surveillance sur les rois d’Israël et de Juda, n’hésitant pas à les reprendre courageusement quand ils commettaient des fautes (II Sam. 12:1-12) et à proclamer les jugements prononcés par Dieu contre ceux qui pratiquaient le mal (I Rois 14:1-16; 16:1-7, 12). Quand la prêtrise a dévié au point de sombrer dans la corruption, Jéhovah a utilisé les prophètes pour affermir la foi d’un reste d’Israélites justes et pour montrer à ceux qui s’étaient détournés la voie qui pouvait les ramener à la faveur divine. À l’instar de Moïse, les prophètes ont souvent intercédé auprès de Dieu en faveur du roi et du peuple (Deut. 9:18-29; I Rois 13:6; II Rois 19:1-4; voir Jérémie 7:16; 14:11, 12). Ils étaient particulièrement actifs en temps de crise ou de grand besoin. Ils communiquaient l’espérance, et parfois leurs messages annonçaient même les bénédictions qui résulteraient du règne du Messie. Sous ce rapport, ils ont été utiles non seulement pour leurs contemporains, mais aussi pour les générations futures, y compris la nôtre (I Pierre 1:10-12). Dans le même

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