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La sécurité spirituelle qui vient de DieuLa Tour de Garde 1975 | 1er mars
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La sécurité spirituelle qui vient de Dieu
“Je dirai à Jéhovah : ‘Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confierai.’” — Ps. 91:2.
1, 2. a) Qu’aurait déclaré Bonaparte à propos de l’esprit et de l’épée ? b) Face à quels chrétiens Hitler a-t-il pu apprendre la véracité de ces paroles ?
NAPOLÉON Bonaparte aurait dit : ‘Il y a deux pouvoirs dans le monde : l’épée et l’esprit. Mais à la longue, l’esprit l’emporte toujours.’
2 Le dictateur Adolf Hitler ne croyait manifestement pas à cette remarque d’un militaire endurci. Se servant du pouvoir de l’“épée”, la guerre sanguinaire, il se lança à la conquête du monde. Dans les pays qu’il occupa par la force, Hitler chercha à détruire l’esprit de ceux qui restaient attachés à la neutralité chrétienne dans les conflits mondiaux. En 1945, le pouvoir de son “épée” l’abandonna et, avouant sa défaite, il se donna la mort. Son corps fut ensuite détruit par le feu. En revanche, bien qu’étant réduits à quelques milliers, les témoins chrétiens de Jéhovah qu’il avait persécutés sortirent victorieux avec un courage intact, et ils reprirent ouvertement leur prédication du Royaume de Dieu dans les pays qu’avait envahis Hitler. Après douze ans de régime hitlérien, l’esprit de Dieu qui les animait était victorieux.
3. a) Dans quel genre de sécurité ces deux militaires avaient-ils placé leur confiance, et avec quel résultat ? b) Dans quel genre de sécurité les témoins de Jéhovah mettent-ils leur confiance, et pourquoi ?
3 Bonaparte et Hitler cherchèrent la sécurité dans une organisation militaire puissante appuyée par une influence et un pouvoir politiques dictatoriaux très solides. Ce genre de sécurité selon la sagesse du monde se révéla décevant et trompeur. Les témoins de Jéhovah, qui semblaient sans protection et faibles, s’intéressaient à un autre genre de sécurité, spirituelle celle-là. C’est en effet ce genre de sécurité qui permet à quelqu’un de rester dans une condition telle qu’il sera digne de la vie éternelle dans la paix et le bonheur qu’offrira le nouveau système de choses maintenant proche. Les témoins d’Europe qui survécurent se sont efforcés jusqu’à ce jour de rester dans cette sécurité spirituelle. En effet, lors de la “grande tribulation” imminente, les moyens de sécurité humains, qu’ils soient matériels, financiers ou militaires, seront inefficaces pour préserver la vie de quelqu’un et lui permettre d’entrer dans l’ordre nouveau promis par Dieu. “Les trésors du méchant ne seront d’aucun profit, mais c’est la justice qui délivrera de la mort.” — Prov. 10:2.
4. Pourquoi la sécurité spirituelle est-elle préférable à la sécurité physique, et laquelle des deux est décrite dans les Psaumes ?
4 Par sécurité spirituelle il faut entendre que notre vie spirituelle est protégée par Dieu parce qu’elle est conforme à ses exigences pour la vie éternelle. Dieu approuve ceux qui bénéficient de cette sécurité spirituelle, bien qu’il puisse permettre que certains soient mis à mort par leurs ennemis en raison de leur fidélité. Il récompensera leur bonne condition spirituelle qu’ils auront préservée jusqu’à la mort en les ressuscitant, afin qu’ils reçoivent sa bénédiction et la possibilité de vivre dans l’ordre nouveau et juste. Nous devons préférer la sécurité spirituelle à la sécurité physique que les hommes matérialistes s’efforcent d’offrir. C’est surtout ce genre de sécurité que nous devons désirer. C’est elle que décrit pour nous le très beau Psaume 91.
5. Que peut-on dire du rédacteur du Psaume 91, et sur quoi ce Psaume attire-t-il notre attention ?
5 Ce Psaume a probablement été composé par le même rédacteur inspiré que le Psaume 90. Ils ne sont séparés par aucune suscription pour en indiquer l’auteur. S’il en est bien ainsi, son rédacteur serait Moïse, dont le nom est indiqué dans l’introduction du Psaume 90. Toutefois, si tout semble démontrer qu’il en est bien ainsi, nous n’en avons pas la certitude. Quoi qu’il en soit, le Psaume 91 fait partie des écrits inspirés qui constituent la sainte Parole de Dieu. C’est cela qui compte et qui nous donne l’assurance que ce Psaume est vrai et digne de foi. Écrit au moins 460 ans avant notre ère, le Psaume 91 ne mentionne pas directement le Messie attendu depuis longtemps, c’est-à-dire l’Oint de Dieu, le Christ. Il dirige notre attention sur la source divine de la sécurité spirituelle du Messie ou Christ lui-même.
6, 7. Comment Satan a-t-il utilisé le Psaume 91:11, 12 quand il a tenté Jésus Christ, et pourquoi a-t-il échoué ?
6 Par exemple, en 29 de notre ère, le grand adversaire de Dieu appliqua les Ps 91 versets onze et douze à un homme du Proche-Orient. Le Tentateur, Satan le Diable, voulait détruire la spiritualité de cet homme en utilisant la Parole inspirée de Dieu d’une manière trompeuse. Il cita ces versets en pensant à la sécurité physique. Il prétendait qu’un “fils de Dieu” bénéficierait tout particulièrement d’une protection physique. Pour prouver cela au Diable et aux Juifs, l’homme devait se jeter du parapet du temple de Jérusalem et laisser les anges le porter et le déposer doucement sur le sol au mépris des lois de la pesanteur. Cela aurait été comme un “signe du ciel”.
7 Cet homme était entre tous celui à qui devait s’appliquer le Psaume 91, car il venait d’être oint de l’esprit de Dieu pour être le Messie ou Christ. C’est pourquoi le Diable prépara ce qu’il pensait être une véritable tentation pour cet homme oint par Dieu. Mais Jésus Christ, l’homme en question, déjoua le piège en discernant l’interprétation erronée donnée au Psaume 91:11, 12. Il refusa de renoncer à sa sécurité spirituelle.
8. Comment Jésus repoussa-t-il la tentation de Satan, et avec quel bienfait pour lui-même ?
8 Pour cela, il cita un commandement inspiré donné par l’intermédiaire du prophète Moïse. Nous lisons dans la Bible : “Jésus lui dit [au Diable] : ‘Il est encore écrit : “Tu ne devras pas mettre à l’épreuve Jéhovah, ton Dieu.”’” (Mat. 4:7 ; Deut. 6:16). Jésus croyait aux anges, évidemment. Mais il ne croyait pas que ceux-ci le protégeraient contre lui-même s’il cherchait à tort à défier la loi divine connue de la pesanteur dans l’intention égoïste et téméraire de se montrer en spectacle aux Juifs qui se trouvaient au temple. En veillant avec sagesse à sa sécurité spirituelle, Jésus préserva en cette circonstance sa sécurité physique. Il ne s’exposa pas à une mort prématurée qui n’aurait accompli aucune partie des Écritures. Il resta en vie “dans l’endroit secret du Très-haut”. — Ps. 91:1.
“L’endroit secret du Très-Haut”
9, 10, a) Jésus voulait-il dire que le Psaume 91 ne s’appliquait pas à lui personnellement ? b) À qui ce Psaume s’applique-t-il également, et comment ?
9 Le Psaume 91 concerne une époque caractérisée par les nombreux dangers qu’il mentionne, et il donne de la confiance, du courage et de l’assurance à ceux qui passent par ces moments critiques. Lorsqu’il était sur la terre en tant qu’homme, Jésus Christ pouvait prendre à cœur ce merveilleux Psaume, car il s’appliquait indiscutablement à lui personnellement. Quand il repoussa la proposition du Diable faussement basée sur les Ps 91 versets onze et douze, il ne rejeta pas le Psaume lui-même en niant qu’il eût une application exacte le concernant. Si quelqu’un a mis son affection sur Jéhovah, c’est bien Jésus Christ, en accomplissement du Ps 91 verset quatorze.
10 Ce Psaume s’applique logiquement à tous les disciples baptisés de Jésus qui suivent fidèlement son exemple. Cela ne signifie pas que chacun d’eux peut dire que ce Psaume s’applique à lui personnellement comme il s’est appliqué à Jésus Christ. Non, mais ce Psaume concerne la classe des vrais chrétiens, et quiconque en fait partie peut y puiser une force spirituelle. Le Psaume 91 n’annonçait donc pas un des vrais disciples fidèles du Christ en particulier.
11-13. a) Dans quel texte de la Révélation est-il question du reste des frères spirituels du Christ, et pourquoi doivent-ils être dans l’endroit de sécurité prévu par Dieu ? b) Comment La Tour de Garde de novembre 1927 montra-t-elle qui était dans la “demeure secrète, en sécurité” ?
11 Le livre biblique de la Révélation, au Rév chapitre douze, verset dix-sept, parle d’un “reste” des frères spirituels de Jésus Christ qui seraient sur la terre en proie aux malheurs après la naissance du Royaume messianique de Dieu dans les cieux en 1914.
12 À propos du reste de la “postérité” issue de la mère céleste de ce Royaume, on lit dans Révélation 12:17: “Et le dragon [Satan le Diable] s’est courroucé contre la femme et s’en est allé faire la guerre au reste de sa postérité, ceux qui observent les commandements de Dieu et possèdent l’œuvre consistant à rendre témoignage à Jésus.” Puisque Satan le Diable et ses anges-démons s’attaquent au reste de la postérité de la femme encore sur la terre, ce reste doit nécessairement se trouver dans l’endroit de sécurité spirituelle prévu par le Dieu dont il garde les commandements. En harmonie avec ce fait évident, le premier paragraphe de l’article “Une demeure en sécurité”, paru dans La Tour de Garde de novembre 1927 (édition anglaise du 1er août 1927), citait Révélation 12:17 puis faisait ce commentaire :
13 “Ceux qui font partie de ce ‘reste’ sûrement donc chercheront avec diligence à connaître la demeure secrète, en sécurité, et y étant conduits, s’efforceront d’y rester.”
14, 15. a) Avec cette compréhension, quelle série d’articles a paru en 1927 ? b) Huit ans après, de quelle foule de personnes a-t-il été question dans La Tour de Garde ?
14 C’est donc avec cette compréhension concernant ceux qui demeurent dans “l’endroit secret du Très-Haut” qu’une série d’articles sur le Psaume 91 fut publiée. Il s’agissait des sujets “Une demeure en sécurité”, “Pourquoi en sécurité”, et “Défense et sécurité”, parus dans La Tour de Garde de novembre et du 1er décembre 1927 (éditions anglaises des 1er et 15 août et du 1er septembre 1927)a. Ce commentaire sur le Psaume 91 fut donc publié huit ans avant que la “grande multitude” décrite dans Apocalypse 7:9-17 (Synodale) commence à être rassemblée, soit à partir de 1935 (voir les deux parties de l’article “La grande multitude” parues dans La Tour de Garde des 1er et 15 novembre 1935). Décrivant cette “grande multitude”, l’apôtre Jean déclara, inspiré par Dieu, dans Révélation 7:14, 15 :
15 “Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs longues robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu ; et ils le servent par un service sacré, jour et nuit, dans son temple ; et Celui qui est assis sur le trône étendra sur eux sa tente.”
16. a) Dans quel endroit de sécurité la “grande foule” doit-elle aussi se trouver, et pourquoi ? b) Outre Jésus, quelqu’un en particulier a-t-il été annoncé par le Psaume 91, et depuis quand ce Psaume connaît-il une application particulière ?
16 D’après cette description prophétique, les membres fidèles de la “grande multitude” ou “grande foule” (MN) doivent bénéficier aujourd’hui de la même sécurité spirituelle que le “reste” de la postérité de la femme dans “l’endroit secret du Très-Haut”. Sans cela, le Dieu Très-Haut ne pourrait les protéger durant la “grande tribulation”, afin qu’ils survivent sur la terre et entrent dans l’ordre nouveau qu’il a promis. Dans ce nouveau système juste, les membres de la “grande foule” continueront à servir Dieu par un service sacré, jour et nuit, dans les cours de son temple spirituel. On voit donc qu’à part Jésus Christ, le Psaume 91 n’annonçait aucun disciple du Christ en particulier, mais concernait ses disciples baptisés en tant que classe ou congrégation, et ce jusqu’à maintenant. L’application de ce Psaume est particulièrement nécessaire depuis 1919, après que Satan et ses démons eurent été expulsés du ciel et précipités au voisinage de la terre, expulsion qui fut précédée de la naissance du Royaume messianique de Dieu dans les cieux en 1914. — Rév. 12:1-13.
17. Tout en examinant le Psaume 91, quelle question personnelle pouvons-nous nous poser ?
17 Tandis que nous examinerons le Psaume 91, chacun de nous pourra se poser cette question : Est-ce que je fais partie de cette classe privilégiée à laquelle s’adresse ce Psaume qui affermit la foi ? Si nous sommes en mesure de répondre par l’affirmative, alors nous pourrons être certains de bénéficier de la sécurité spirituelle qu’il décrit. Ce Psaume commence ainsi : “Quiconque habite dans l’endroit secret du Très-Haut, se donnera de loger à l’ombre même du Tout-Puissant.” — Ps. 91:1.
18. Qu’est-ce que “l’endroit secret du Très-Haut”, et pourquoi les gens du monde ne peuvent-ils pas le voir ?
18 “L’endroit secret du Très-haut” n’est pas le lieu où il réside dans les cieux invisibles à l’œil humain, ou même à l’écart des armées angéliques. Ce n’est pas l’endroit céleste représenté par le Très-Saint, la seconde partie de la tente de culte que Moïse construisit au mont Sinaï, dans le désert, en 1513 avant notre ère. Dans ce lieu, la présence invisible de Jéhovah était symbolisée par la Schékinah, lumière miraculeuse qui brillait au-dessus du propitiatoire de l’Arche de l’alliance en or. Le Très-Haut n’a pas besoin d’endroit secret pour lui-même, afin de se protéger des menaces et des dangers décrits dans le Psaume 91. “L’endroit secret” est plutôt le lieu caché, l’abri, qu’il a prévu pour ceux qui satisfont aux exigences indiquées dans ce Psaume. C’est pour eux un lieu de refuge, de protection. Puisqu’il s’agit d’une sécurité spirituelle, les gens du monde ne peuvent voir ce lieu. Étant dépourvus de discernement spirituel, ils ne peuvent voir que ceux qui y habitent se trouvent dans cet “endroit secret”.
19. a) En rapport avec quelle question ceux qui se trouvent en cet “endroit secret” sont-ils protégés, et quelle indication suggère cela ? b) Quand cette question à trancher fut-elle mise en évidence ?
19 Cependant, la sécurité spirituelle dont bénéficient ceux qui demeurent fidèlement en cet endroit démontre qu’ils s’y trouvent réellement. Les faits indiquent qu’ils sont protégés spirituellement en ce qui concerne la question de première importance qui est actuellement soulevée sur la terre et dans les cieux. Cette question à trancher est révélée par la façon dont est désigné Celui qui pourvoit à cet “endroit secret”, savoir le “Très-Haut”. C’est donc la question de la souveraineté universelle. Elle a été portée à l’attention de l’humanité pendant la Seconde Guerre mondiale, conflit qui opposait les nations à propos de la domination de la terre, et quelques mois avant l’entrée en guerre des États-Unis. En été 1941, lors d’une assemblée internationale organisée par les témoins chrétiens de Jéhovah à Saint Louis (États-Unis), le président de la Société Watch Tower prononça un discours intitulé “Intégrité”. Devant des milliers de congressistes, il montra clairement que la question soulevée devant toute la création était celle de la domination de l’univers. — Voir l’article principal “Intégrité” publié dans l’édition anglaise de La Tour de Garde du 15 août 1941, page 245, paragraphe 19.
20. Quand cette question de première importance doit-elle être tranchée, et quelles personnes prennent position en faveur de Celui qui sera justifié à propos de cette question ?
20 La domination de la terre et les souverainetés nationales sont vivement contestées aujourd’hui. La situation mondiale et la chronologie biblique désignent notre génération comme celle durant laquelle le Très-Haut doit trancher une fois pour toutes la question séculaire de la domination ou souveraineté universelle. Ceux qui demeurent dans “l’endroit secret du Très-Haut” sont ceux qui discernent cette question à trancher et qui se rangent très nettement en faveur de la souveraineté universelle du Très-Haut, gardant par conséquent une position chrétienne de neutralité dans les conflits qui opposent les nations à propos de la domination de la terre. Les personnes qui ne se mêlent pas de politique et qui demeurent dans “l’endroit secret du Très-Haut” ne peuvent entrer en ce lieu et y demeurer à moins de reconnaître la souveraineté universelle du Très-Haut et d’y rester attachées. Elles attendent avec impatience qu’il justifie sa souveraineté universelle au cours de notre génération, lors de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, au lieu symbolique appelé Har-Maguédon. — Rév. 16:13-16.
21. Au vingtième siècle avant notre ère, quel roi se trouvait du bon côté à propos de la question de la souveraineté universelle ? Quel patriarche a-t-il béni, et en quels termes ?
21 Le récit biblique nous montre qu’au vingtième siècle avant notre ère Melchisédek, roi de Salem, au Proche-Orient, s’était rangé du bon côté à propos de la question de la souveraineté universelle. C’est ce que révèlent les quelques lignes écrites à son sujet par le prophète Moïse. Ce roi attribua au Souverain universel la victoire que le patriarche Abram (ou Abraham) remporta sur les quatre rois envahisseurs venus de Mésopotamie. Dans Genèse 14:18-20, nous lisons : “Melchisédek, roi de Salem, apporta du pain et du vin ; et il était prêtre du Dieu Très-Haut. Puis il le bénit et dit : ‘Béni soit Abram du Dieu Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre ! Et béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes oppresseurs en ta main !’ Alors Abram lui donna le dixième de tout.”
22, 23. a) Aussitôt après, comment Abraham a-t-il montré ouvertement qu’il s’était rangé du côté du Souverain universel ? b) Selon Deutéronome 32:8, en vertu de quel droit le Souverain universel agit-il ?
22 En donnant à Melchisédek, le prêtre de Celui qui a produit le ciel et la terre, le dixième de tout le butin que lui avait rapporté sa victoire sur les quatre rois maraudeurs, Abram se rangea avec le roi-prêtre du côté du Souverain universel. En témoignage public de cela, Abram fit un serment au nom du Souverain universel. Il le fit lorsqu’il restitua au roi de Sodome les biens que lui, Abram, avait repris aux maraudeurs. Dans Genèse 14:21-24 il est écrit : “Après cela, le roi de Sodome dit à Abram : ‘Donne-moi les âmes [les personnes délivrées], mais prends pour toi les biens.’ Alors Abram dit au roi de Sodome : ‘Je lève ma main en faisant serment vers Jéhovah, le Dieu Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre, que, d’un fil à une lanière de sandale, non, je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pour que tu ne dises pas : “C’est moi qui ai enrichi Abram.” Rien pour moi !’” Celui au nom de qui Abram avait juré agit en Souverain universel quand il réserva aux Israélites, les descendants d’Abram, le pays du Proche-Orient qu’il avait promis au patriarche. Moïse déclara à ce propos :
23 “Quand le Très-haut donna aux nations un héritage, quand il sépara l’un de l’autre les fils d’Adam, alors il fixa la limite des peuples eu égard au nombre des fils d’Israël.” — Deut. 32:8.
24. Comment, lors de l’annonce faite à Marie, les anges fidèles reconnurent-ils le Souverain universel, et comment Jésus Christ montra-t-il qu’il reconnaissait le Souverain universel dans ses paroles relatives aux prêts ?
24 Même les anges fidèles dans les cieux reconnaissent la souveraineté universelle du Créateur, qui a produit le ciel et la terre. Ainsi, quand l’ange Gabriel expliqua à Marie, vierge juive, qu’elle allait devenir miraculeusement la mère d’un fils premier-né qui serait appelé Jésus, il lui dit : “De l’esprit saint viendra sur toi, et de la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi aussi ce qui naîtra sera appelé saint, Fils de Dieu.” (Luc 1:35). Plus tard, ce Fils devenu adulte reconnut lui aussi qui est le Souverain universel, en disant à ses disciples : “Continuez d’aimer vos ennemis, et de faire du bien, et de prêter sans intérêt, sans rien espérer en retour ; et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et les méchants.” — Luc 6:35.
25. Quelle prière qui concerne cette question de première importance doit être exaucée dans notre génération, et où trouverons-nous donc la sécurité ?
25 Le moment est proche où cette prière inspirée sera exaucée à l’encontre de ceux qui s’opposent à la souveraineté universelle de Celui qui a produit le ciel et la terre, savoir : “Oh ! puissent-ils être honteux et troublés pour tous les temps, et puissent-ils devenir confus et périr ! Pour qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre.” (Ps. 83:17, 18). C’est pourquoi, dans notre génération qui verra la question primordiale de la souveraineté universelle tranchée de façon définitive, pour être en sécurité nous devons habiter dans “l’endroit secret du Très-Haut” en prenant fermement position pour lui. Si nous y demeurons, nous bénéficierons d’une protection qui nous évitera d’être influencés et trompés de façon désastreuse par toute la propagande politique de controverse qui envahit actuellement la terre. — Ps. 27:5.
“L’ombre même du Tout-Puissant”
26, 27. a) Quelles personnes sont acceptées comme invités dans “l’endroit secret du Très-Haut” ? b) Pourquoi le Très-Haut peut-il imposer sa souveraineté, et qu’est-il donc raisonnable de faire ?
26 Que se donnera “quiconque habite dans l’endroit secret du Très-Haut” ? Le verset un du Psaume 91 répond : “Quiconque habite dans l’endroit secret du Très-Haut, se donnera de loger à l’ombre même du Tout-Puissant.” Cela signifie être traité comme l’invité du Tout-Puissant ou du Très-haut, car il s’agit du même Être qui détient à la fois la suprématie et la toute-puissance.
27 Étant tout-puissant, il peut maintenir sa suprématie, sa souveraineté universelle. Il peut l’imposer en n’importe quel lieu de la création à toute créature vivante et intelligente qui pourrait se rebeller contre lui. Il serait vain pour n’importe quelle créature de s’opposer à la souveraineté du Très-Haut ou de la mépriser, car il est le Tout-Puissant. Il est sage de reconnaître sa souveraineté légitime et de lui rester soumis et fidèle en le considérant toujours comme notre Souverain. Ceux qui agissent ainsi sont admis dans “l’endroit secret du Très-haut” en tant qu’invités du Tout-Puissant.
28. Quand le Très-Haut a-t-il attiré l’attention d’Abraham sur sa toute-puissance, et comment l’a-t-il démontrée ?
28 Pour les centaines de millions de gens qui ne connaissent pas la Sainte Bible, il est difficile de comprendre qu’il y a un Être tout-puissant sans égal parmi tout ce qui a vie. Mais dès le vingtième siècle avant notre ère, le Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre, porta ce fait à l’attention de son ami sur la terre, le patriarche Abram. Dans l’année qui précéda la naissance d’Isaac, fils d’Abram, le Très-haut s’adressa au patriarche par l’intermédiaire de son ange. Il lui parla de lui-même comme du Tout-Puissant. Dans Genèse 17:1, 2, nous lisons : “Lorsque Abram atteignit quatre-vingt-dix-neuf ans, Jéhovah apparut alors à Abram et lui dit : ‘Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant moi et montre-toi sans défaut. Et je mettrai mon alliance entre moi et toi, pour que je te multiplie beaucoup, beaucoup.’” Il prouva que rien ne lui était impossible en donnant miraculeusement à Abram et à sa femme âgée un fils, Isaac, alors qu’ils étaient l’un et l’autre comme morts pour ce qui était de la procréation. À la naissance de leur fils, Abram avait cent ans, et sa femme quatre-vingt-dix (Gen. 17:17 ; 21:1-5 ; Rom. 4:19-21). Ce Tout-Puissant existe toujours.
29. Par l’intermédiaire de qui seulement pouvons-nous rentrer dans “l’endroit secret du Très-Haut”, et pourquoi ?
29 Le Tout-Puissant a été très intime avec Jacob, le petit-fils d’Abraham (Gen. 35:11 ; 43:14 ; 48:3 ; 49:25 ; Ex. 6:3). Il peut l’être aussi avec nous, bien que nous soyons des créatures si faibles par rapport à lui. Pensez un peu ! Être les invités du Tout-puissant dans “l’endroit secret du Très-Haut” ! Toutefois, nous devons nous rappeler que nous ne pouvons être admis dans cette intimité que grâce à la médiation de Jésus Christ, son Fils céleste, avec qui il est le plus intime. La nuit qui précéda le sacrifice de sa vie humaine parfaite à Dieu pour nos péchés, Jésus déclara à ses fidèles apôtres : “Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14:6). C’est donc par son intermédiaire que nous nous approchons de l’Être le plus élevé et que nous le reconnaissons comme le Souverain de l’univers, notre Souverain, à qui nous devons vie, amour, fidélité et attachement. C’est ainsi que nous nous donnerons “de loger à l’ombre même du Tout-Puissant”.
30, 31. Quelle image ce psalmiste avait-il présente à l’esprit quand il parla d’être “à l’ombre même du Tout-Puissant” ?
30 Quelle chose merveilleuse que de bénéficier de l’ombre du Tout-Puissant ! Cela laisse entendre qu’il s’intéresse à nous, que nous sommes l’objet de son attention. Cette image n’est pas celle d’une personne qui se trouverait dans l’ombre d’une autre, plus forte, ou d’une chose inanimée, “l’ombre d’un rocher massif dans une terre épuisée”. (És. 32:2.) La véritable image présente à l’esprit du psalmiste est celle qui est suggérée dans le Psaume 17:8, où David prie le Très-Haut en ces termes : “Garde-moi comme la pupille de l’œil, puisses-tu me cacher à l’ombre de tes ailes.”
31 L’image suggérée est celle d’un oiseau qui vole au-dessus de ses jeunes et les protège de son ombre. Tant que les jeunes voient qu’ils sont à l’ombre de leur père ou de leur mère, ils savent qu’ils sont l’objet de son attention, qu’ils sont protégés des oiseaux prédateurs. Que ce genre de vol soit un gage d’attention et de protection, c’est ce que confirme Ésaïe 31:4, 5, qui dit : “Ainsi Jéhovah des armées descendra pour faire la guerre au sujet du mont Sion et au sujet de sa colline. Comme des oiseaux qui volent, ainsi Jéhovah des armées défendra Jérusalem. La défendant, il la délivrera également, à coup sûr. L’épargnant, il devra également la faire réchapper.”
32. a) À quoi peut-on comparer le Tout-Puissant et nous qui sommes sous son ombre ? b) Étant le Très-Haut, que peut-il faire en tant qu’Hôte fidèle ?
32 Le Tout-Puissant est donc comparé à un oiseau puissant, et ceux qui se trouvent dans “l’endroit secret” de la sécurité spirituelle, à sa progéniture. Puisqu’ils sont “à l’ombre même du Tout-Puissant”, cet “endroit secret” est particulièrement sûr pour eux. Puisqu’il est le Très-Haut, tout est en dessous de lui et rien ne peut échapper à sa vue toute-puissante. Il peut donc détecter sur-le-champ toute action de quoi que ce soit ou de qui que ce soit qui s’attaquerait à ceux qui sont sous son “ombre même”. Il peut instantanément défendre ou protéger ceux qui logent ainsi avec lui parce qu’ils sont ses invités spirituels. Étant leur Hôte, il se fait un honneur d’assumer fidèlement ses responsabilités envers ceux qu’il traite en invités. Que cette pensée est réconfortante ! Pourrait-on trouver ailleurs une sécurité spirituelle aussi réelle ?
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Affranchis de la crainte des dangers spirituelsLa Tour de Garde 1975 | 1er mars
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Affranchis de la crainte des dangers spirituels
1. Quelle voie faut-il suivre pour être affranchi de la crainte ?
POUR être affranchis de la crainte des dangers spirituels énumérés dans le Psaume 91, nous devons suivre la voie qui y est prescrite. À ce propos, ce psalmiste ajoute : “Je dirai à Jéhovah : ‘Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confierai.’” — Ps. 91:2.
2. Selon Exode 6:2, 3, qui est identifié par ce nom unique ?
2 Notons tous que ce psalmiste (ou celui qu’il représente) s’adresse à Jéhovah quand il dit : “Tu es mon refuge et ma forteresse.” Il identifie ainsi le Très-Haut et Tout-Puissant à Celui qui porte le nom unique de Jéhovah. Cela est conforme à ce que le Très-Haut déclara à Moïse après le retour de celui-ci en Égypte ; il lui dit : “Je suis Jéhovah, et j’apparaissais à Abraham, à Isaac et à Jacob comme Dieu Tout-puissant, mais, en ce qui concerne mon nom de Jéhovah, je ne me suis pas fait connaître à eux.” — Ex. 6:2, 3.
3. Quand il étendit la signification de son nom, quelle expression hébraïque le Tout-Puissant employa-t-il, et que signifie-t-elle selon certaines traductions ?
3 Quand il étendit la signification de son nom, le Tout-Puissant dit à Moïse : “ʼÈhyèh ʼAshèr ʼÈhyèh.” Cette expression qui apparaît ainsi dans le texte hébreu d’Exode 3:14 signifie : “JE SERAI CE QUE JE SERAI.” (Traduction anglaise du rabbin Leeser). Ou : “Je deviendrai ce qu’il me plaira.” (Traduction anglaise de Rotherham). Ou encore : “JE ME RÉVÉLERAI ÊTRE CE QUE JE ME RÉVÉLERAI ÊTRE.” (Traduction du monde nouveau). Cela signifiait que le Tout-Puissant pouvait s’adapter à la situation de son peuple et qu’il était capable de devenir ou de se révéler être tout ce qu’il devait devenir ou se révéler être dans l’intérêt de son peuple et en conformité avec son dessein. Il pouvait, et il le désirait, faire face à toute situation avec succès. Ainsi, par cette expression hébraïque, le Tout-puissant ne parlait pas de son existence propre ni de son éternité.
4. a) D’après sa racine hébraïque, que signifie le nom Jéhovah, et par rapport à qui ou à quoi ? b) Que peut-on dire de l’emploi de ce nom en rapport avec le Christ ?
4 Le nom divin est lié à cette expression. Le nom de Jéhovah est devenu son nom-“mémorial”, son “mémorial de génération en génération”. (Ex. 3:15.) D’après sa racine hébraïque, le nom de Jéhovah signifie “Il fait devenir” (ou “se révéler être”), c’est-à-dire relativement à lui-même et à ce qu’il se révélera être ou ce qu’il deviendra, et non par rapport à ces actions créatrices. Dans tout l’univers de la vie intelligente, qui d’autre que le Très-Haut et Tout-Puissant pouvait se donner à juste titre un nom comme celui-là ? Même Jésus Christ, le Fils de Dieu, ne s’est pas donné un nom pareil. Il pouvait recevoir un nom combiné avec celui de Dieu, tel Yeschoua ou Jésus, qui signifie “Jéhovah est salut”, mais en aucun cas le nom de Jéhovah. — Jér. 23:6 ; 33:16.
5. Pourquoi convient-il de parler de Jéhovah comme d’un “refuge” ou d’une “forteresse”, et que dit avec sagesse Proverbes 18:10 ?
5 Ceux qui sont représentés par celui qui parle dans le Psaume 91:2 peuvent donc dire à juste titre à Jéhovah : “Tu es mon refuge et ma forteresse.” C’est ce qu’il est devenu pour eux, plus particulièrement depuis 1919, mais bien sûr dans un sens spirituel. Étant donné que Jéhovah est invisible, il faut une foi solide pour lui adresser ces paroles, y croire vraiment et agir en accord avec elles. Mais vers qui d’autre que Jéhovah, le Très-haut, pourrait-on s’enfuir pour trouver le salut, comme dans un refuge ? Quelle forteresse pourrait être plus solide et plus difficilement prenable que le Tout-Puissant lui-même ? C’est avec une sagesse vraiment inspirée par Dieu que le roi Salomon écrivit : “Le nom de Jéhovah est une tour forte. Le juste y court et reçoit protection.” — Prov. 18:10.
6. Bien que le Christ y ait maintenant une part, quel nom doit cependant être invoqué pour que nous soyons sauvés, et qui est le “refuge” ou la “forteresse” des chrétiens ?
6 En dernière analyse, bien que cela doive maintenant se faire par l’intermédiaire de Jésus Christ, le Fils de Dieu, c’est néanmoins le nom de Jéhovah que les créatures humaines déchues et imparfaites doivent invoquer pour obtenir le salut éternel. Joël, prophète préchrétien, n’est pas le seul à avoir affirmé cela (Joël 2:32). C’est aussi ce qu’a déclaré l’apôtre Pierre le jour de la Pentecôte de l’an 33, quand fut fondée la congrégation chrétienne (Actes 2:21). C’est ce qu’écrivit également l’apôtre Paul des années plus tard, dans Romains 10:13. Bien que l’on ne puisse s’approcher du Très-Haut et Tout-Puissant que par Jésus Christ, son Médiateur, c’est toujours Jéhovah qui est notre forteresse imprenable et en qui nous devons chercher refuge. — Soph. 3:12.
Le Dieu en qui se confier
7-9. a) Pourquoi le Psaume 91 s’applique-t-il à Jésus Christ, bien qu’on y trouve l’expression “mon Dieu” ? b) Comment faut-il comprendre l’exclamation de Thomas devant Jésus ressuscité, et qu’a prouvé Jean en rapportant cet incident dans son Évangile ?
7 Pour le rédacteur du Psaume 91, Jéhovah était plus qu’un refuge et une forteresse. Voici sa déclaration complète adressée à Jéhovah : “Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confierai.” — Ps. 91:2.
8 En appelant Jéhovah “mon Dieu”, il voulait dire qu’il devait adorer Jéhovah en tant qu’Être divin. C’est une expression que Jésus Christ pouvait fort bien employer en s’adressant à Jéhovah, et le fait qu’elle se trouve dans le Psaume 91 ne nous empêche pas d’appliquer celui-ci à Jésus Christ. Quand il était près de mourir, cloué au poteau hors de Jérusalem, Jésus cita le Psaume 22:1 et s’écria à l’adresse de son Père céleste : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Mat. 27:46 ; Marc 15:34). Certes, quand après sa résurrection Jésus permit à l’apôtre Thomas d’examiner les traces des clous sur ses mains et sur ses pieds, celui-ci lui dit, stupéfait : “Mon Seigneur et mon Dieu !” Mais Jésus comprit le sens exact de l’exclamation de Thomas. Jean aussi. Quand il rapporta cet incident dans son Évangile, Jean ne chercha pas à faire croire que Jésus était Jéhovah Dieu ou “Dieu le Fils”, membre d’une trinité. Non, mais il indiqua la raison pour laquelle il avait consigné l’exclamation de Thomas. En effet, après avoir rapporté la réponse de Jésus à Thomas, Jean ajouta :
9 “Jésus opéra, devant les disciples, encore bien d’autres signes qui ne sont pas écrits dans ce rouleau. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu [et non pas Dieu le Fils].” — Jean 20:26-31 ; Mat. 16:16.
10. a) Comme l’indique le message qu’il transmit à ses frères par l’intermédiaire de Marie Madeleine, vers qui Jésus allait-il monter ? b) En adorant Jéhovah comme le seul vrai Dieu vivant, de quelles doctrines nous protégeons-nous ?
10 Une semaine avant cet incident avec Thomas, près du tombeau où son corps avait été déposé, Jésus ressuscité dit à Marie Madeleine : “Va-t’en vers mes frères et dis-leur : ‘Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu.’” (Jean 20:17). Le Père céleste était Dieu aussi bien pour Jésus que pour les disciples de Jésus. Les Écritures inspirées parlent souvent de Jésus Christ comme du “Fils de Dieu”, mais jamais comme de “Dieu le Fils”. (Mat. 14:33 ; 27:40, 43, 54 ; Marc 1:11 ; 5:7 ; 15:39 ; Luc 1:35 ; Jean 1:34, 49 ; 5:25 ; 10:36 ; 11:4, 27 ; Actes 9:20 ; Rév. 2:18 ; etc.) Ainsi, en adorant Jéhovah, le Très-Haut et Tout-puissant, comme le seul vrai Dieu vivant (Jean 17:3), nous nous protégeons du faux culte de la trinité et d’autres formes de culte païennes. Jéhovah est le Dieu en qui nous nous confions.
11. En qui Paul, Jésus et un psalmiste se confiaient-ils ?
11 L’apôtre Paul écrivit : “C’était afin que nous ayons confiance, non pas en nous-mêmes, mais dans le Dieu qui relève les morts. C’est d’une aussi grande chose que la mort qu’il nous a délivrés et nous délivrera.” (II Cor. 1:9, 10). D’autre part, le rédacteur d’Hébreux 2:13 met dans la bouche de Jésus Christ les paroles d’Ésaïe 8:17, 18, savoir : “Et encore : ‘J’aurai confiance en lui.’ Et encore : ‘Voici, moi et les petits enfants que Jéhovah m’a donnés.’” Nous n’oserons pas nous confier en nous-mêmes ni dans les hommes mortels : “Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’homme terrestre, à qui n’appartient point le salut (...). Heureux celui qui a pour son secours le Dieu de Jacob, et dont l’espoir est en Jéhovah, son Dieu.” (Ps. 146:3-5). L’homme sage Salomon a défini la même règle de conduite sûre par ces mots : “Confie-toi en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence.” — Prov. 3:5.
12. Que signifie se confier en Jéhovah Dieu pour ce qui est de sa Parole, de ses commandements et de son culte ?
12 Se confier au Dieu dont le nom est Jéhovah signifie donc adhérer à toujours à son culte, sans faire de compromis avec Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion (Rév. 17:1 à 18:24). Se confier en Jéhovah signifie croire à toutes les Saintes Écritures qu’il a inspirées par son esprit saint et, à l’exemple de Jésus Christ, obéir à tous ses commandements. Cela veut dire aussi protéger jalousement son culte en le gardant exempt des traditions humaines et des pratiques du monde.
13. a) Dans les deux premiers versets du Psaume 91:1, 2, quels sont les quatre facteurs qui se combinent pour notre sécurité ? b) Quand ces quatre éléments sont-ils particulièrement intervenus en notre faveur, et où trouvons-nous une illustration des dangers dont nous sommes ainsi protégés ?
13 Arrêtons-nous un instant et remarquons que rien que dans les deux premiers versets du Psaume 91:1, 2 nous trouvons quatre titres donnés à Celui que nous adorons ainsi que quatre choses essentielles liées à ces titres : 1) Le Très-Haut avec son “endroit secret” où nous demeurons ; 2) le Tout-Puissant et son “ombre même” où nous logeons ; 3) Jéhovah avec son refuge et sa forteresse ; 4) Dieu en qui l’on peut se confier. C’est vraiment une combinaison inébranlable de facteurs qui opèrent ensemble en vue de la sécurité et de la préservation des vrais adorateurs qui remplissent les conditions requises pour jouir de ces bienfaits. Cette combinaison incomparable de qualités divines est entrée en action au cours des dizaines d’années écoulées du “temps de la fin” du présent système de choses, et c’est grâce à cela que nous bénéficions jusqu’à maintenant d’une merveilleuse sécurité spirituelle. Le psalmiste montre ensuite dans quelle mesure cela a contribué à notre sécurité spirituelle, ce qui nous rend plus conscients des dangers dont nous sommes protégés.
Le “piège” menaçant de “l’oiseleur”
14, 15. a) Quel genre de langage trouvons-nous dans le Psaume 91:3, et pourquoi ? b) Quelle illustration semblable David donne-t-il au Psaume 124, et à qui s’applique-t-elle ?
14 Expliquant dans le détail que les choses mentionnées dans les deux premiers versets du Psaume 91:1, 2 sont vraies et réelles, le rédacteur ajoute : “Car il te délivrera lui-même du piège de l’oiseleur, de la peste qui provoque des adversités.” — Ps. 91:3.
15 Il s’agit d’un langage symbolique ou imagé, car nous ne sommes pas des oiseaux qui risquent d’être pris au piège de “l’oiseleur”. Mais l’image des oiseaux “à l’ombre même du Tout-Puissant” est reprise ici. Le psalmiste David compara ses compagnons et lui-même à des oiseaux qui, après avoir été effectivement pris au piège, en sont délivrés ensuite. Dans le Psaume 124:1-8, nous lisons : “Qu’Israël dise bien : ‘Si Jéhovah n’avait été pour nous, quand les hommes se levèrent contre nous, alors ils nous auraient engloutis vivants (...). Béni soit Jéhovah qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents ! Notre âme est comme un oiseau qui s’est échappé du piège de ceux qui utilisent l’appât. Le piège s’est brisé, et nous, nous nous sommes échappés. Notre secours est dans le nom de Jéhovah, l’Auteur du ciel et de la terre.’” Ici “ceux qui utilisent l’appât” n’étaient pas des “oiseleurs” au sens propre du terme, et l’“oiseau” qui s’était échappé de leur piège brisé n’était pas un volatile en chair et en os, mais “notre âme”, c’est-à-dire l’âme ou la vie de la nation d’Israël.
16. De quelle façon le Psaume 124 s’est-il réalisé à notre époque, et le danger d’un autre “piège” existe-t-il ?
16 Accomplissant ce psaume prophétique, Jéhovah Dieu a effectivement brisé le piège dans lequel était pris le reste oint de l’Israël spirituel. Ce piège avait été posé par Babylone la Grande et ses complices des systèmes politique, judiciaire et militaire. Au printemps de 1919, Jéhovah brisa ce piège qui retenait le reste repentant et il ne permit pas que “ceux qui utilisent l’appât”, les oiseleurs symboliques, enfoncent leurs dents dans la chair de l’“oiseau” pris au piège. Ensuite, le reste de l’Israël spirituel ainsi libéré fut emporté dans “l’endroit secret du Très-Haut” et “à l’ombre même du Tout-puissant”. Toutefois, il y a encore un “piège” qui est tendu pour le reste par un “oiseleur”, et Jéhovah doit protéger ce reste pour qu’il ne soit pas pris.
17. Qui est “l’oiseleur” symbolique selon La Tour de Garde anglaise de 1904 et 1927 ?
17 Qui est donc cet “oiseleur” et en quoi consiste son “piège” ? On a compris depuis longtemps que l’“oiseleur” symbolique est Satan le Diable. Dans un article intitulé “Sous ses ailes”, La Tour de Garde, dans l’édition anglaise du 1er mars 1904, commentait le Psaume 91:3 et identifiait le “piège de l’oiseleur” aux “tromperies de Satan qui feront trébucher tous ceux qui ne sont pas protégés”. (Page 74.) Une édition plus récente confirmait cette pensée, disant : “Il paraît certain que ‘l’oiseleur’ ici mentionné par le prophète est le diable et que son piège est représenté par les méthodes auxquelles il a recours, par son organisation qui travaille par tant de moyens différents et décevants pour attraper ceux qui se prétendent serviteurs du Dieu Très-Haut.” (Édition française de novembre 1927, page 221, paragraphe 37, dans le premier d’une série de trois articles sur le Psaume 91). De tous les “oiseleurs” dont parle la Bible, Satan le Diable est le plus important.
18. Qui Jérémie et Osée comparent-ils à des oiseleurs, et quelles étaient les méthodes de ceux-ci ?
18 Décrivant la méthode de l’oiseleur symbolique, Jérémie 5:26 dit : “Car parmi mon peuple il s’est trouvé des méchants. Ils scrutent sans cesse du regard, comme lorsque s’accroupissent des oiseleurs. Ils ont tendu un piège ravageur. Ce sont des hommes qu’ils capturent.” Le texte d’Osée 9:8 nous montre comment les faux prophètes, qui agissaient tels des oiseleurs, s’y prenaient dans la nation apostate d’Éphraïm (le royaume des dix tribus d’Israël) ; nous lisons : “Quant au prophète, il a un piège d’oiseleur sur tous ses chemins.” Satan le Diable, le grand “oiseleur”, cherche à capturer des hommes, ceux qui logent “à l’ombre du Tout-puissant”.
19. En quoi consiste le “piège” symbolique du grand “oiseleur” ?
19 En quoi consiste son “piège” symbolique duquel Jéhovah Dieu délivre ceux qui continuent à demeurer “dans l’endroit secret du Très-Haut” et qu’il garde en sécurité ? Le “piège” symbolique que Satan le Diable a posé pour prendre ceux qui se confient en Jéhovah Dieu, leur “refuge” et leur “forteresse”, est l’organisation terrestre qui s’oppose à celle de Dieu, autrement dit l’organisation visible de Satan. C’est dans celle-ci que le grand adversaire de Dieu cherche à capturer les adorateurs de Jéhovah et à les maintenir pour leur ruine spirituelle et leur destruction finale.
20. a) À partir de quand a-t-il été montré plus particulièrement que Dieu a une organisation, et quiconque n’en fait pas partie appartient à quelle autre organisation ? b) À quelle organisation Jésus et ses disciples appartenaient-ils ?
20 C’est depuis 1922 en particulier qu’il a été révélé à l’aide des Écritures inspirées que Jéhovah Dieu a une organisation, dont fait partie son “reste” organisé sur la terre, et qu’elle a en face d’elle une organisation ennemie, celle de Satan, qui est constituée de deux parties : l’une invisible et démoniaque, l’autre terrestre. On a montré que quiconque n’appartient pas à l’organisation visible de Jéhovah fait partie de l’organisation de son adversaire. Jésus Christ, à qui s’applique en premier lieu le Psaume 91, était dans l’organisation de Jéhovah Dieu. Ses fidèles disciples appartenaient à la même organisation divine. C’est pourquoi, alors qu’il priait Dieu, il dit à propos de ses onze apôtres fidèles : “Ils ne font pas partie du monde comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:14, 16). C’est pourquoi, selon Jésus, le monde les haïssait. — Jean 15:18-20.
21, 22. a) Qu’est-ce qui est généralement utilisé comme appât dans un piège, et quel genre d’appât est utilisé par le grand oiseleur ? b) Qu’a écrit Jean, inspiré par Dieu, pour nous mettre en garde contre cet appât trompeur ?
21 En général, une personne ou une créature se fait prendre à un piège sans s’en rendre compte. Dans un piège, il y a habituellement un appât qui attire la créature confiante et qu’elle mord, ce qui déclenche le piège. Satan le Diable, le grand oiseleur, est un spécialiste des appâts. Quel genre d’appât utilise-t-il pour attirer les gens dans son organisation visible, pour en faire des victimes, comme s’ils étaient pris dans un piège ? Il se sert des attraits charnels du présent monde, de ses promesses pour satisfaire le désir égoïste de la richesse, de la gloire, de la position en vue et de la puissance. En guise d’avertissement contre ces appâts trompeurs, Jéhovah Dieu a inspiré l’apôtre Jean pour qu’il écrive à ceux qui logent “à l’ombre même du Tout-Puissant” :
22 “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui, car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde. Et le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” — I Jean 2:15-17.
23. a) Pourquoi ne désirons-nous pas imiter Démas, compagnon de Paul ? b) De quel “piège” avons-nous été délivrés en obéissant à Révélation 18:4, et où sommes-nous allés ?
23 Dix-neuf siècles après que ces paroles ont été écrites par Jean, l’organisation-piège de Satan le Diable est près de sa destruction éternelle. Pourquoi, nous qui sommes sortis de l’organisation visible de Satan pour entrer dans “l’endroit secret du Très-Haut”, nous laisserions-nous entraîner de nouveau dans cette organisation condamnée ? Nous ne désirons pas imiter Démas, un chrétien du premier siècle, à propos de qui Paul écrivit dans sa dernière lettre avant sa mort : “Démas, en effet, m’a abandonné, parce qu’il a aimé le présent système de choses, et il est allé à Thessalonique.” (II Tim. 4:10). Babylone la Grande, la fausse religion qui inclut la chrétienté, a été prise au piège de l’organisation visible de Satan. Elle y est solidement attachée et elle subira très tôt la destruction avec elle. En obéissance au commandement de Dieu consigné dans Révélation 18:4, nous sommes sortis de Babylone la Grande, donc du piège de Satan dans lequel elle est retenue. En n’y retournant pas, nous pouvons continuer à jouir des bienfaits que nous a valus notre délivrance du “piège de l’oiseleur”. “À l’ombre même du Tout-Puissant” nous connaissons la sécurité spirituelle.
“La peste qui provoque des adversités”
24, 25. a) Que mentionne le psalmiste avec le piège de l’oiseleur ? b) Qu’est-ce que cela symbolise, et pourquoi est-ce approprié ?
24 Dans le même verset Ps 91:3, après avoir mentionné le “piège de l’oiseleur”, le rédacteur du Psaume parle d’une autre menace latente pour la sécurité spirituelle : une maladie épidémique mortelle très contagieuse. Il dit : “Car il te délivrera lui-même du piège de l’oiseleur, de la peste qui provoque des adversités.” — Ps. 91:3.
25 Tout comme le “piège” de l’oiseleur, cette “peste” qui provoque des adversités est symbolique. Puisque ce psalmiste associe les deux dangers, la peste symbolique est aujourd’hui quelque chose qui va avec le piège de l’oiseleur, c’est-à-dire avec l’organisation terrestre visible de Satan. En fait, cette “peste” symbolique est engendrée et entretenue au sein de cette organisation égoïste et impure. Cette “peste” contagieuse qui, telle une tempête, fait des ravages sur toute la terre, est le nationalisme.
26. Depuis quand le nationalisme s’est-il emparé de l’esprit des hommes, et qu’a déclaré récemment l’historien Toynbee ?
26 Les historiens ont remarqué que depuis la Première Guerre mondiale l’esprit nationaliste s’est emparé des hommes du monde entier. Cela n’est pas étonnant, car les alliés ont fait cette guerre “pour l’autodétermination des peuples”. Récemment, le 21 novembre 1972, l’historien britannique Arnold Toynbee déclara :
“Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nationalisme a multiplié par deux le nombre des États locaux souverains et indépendants et réduit de moitié leur superficie moyenne. (...) Les problèmes stratégiques et sanitaires de l’humanité sont universels, et ils sont pressants ; ils ne peuvent être résolus par les gouvernements locaux. Ils exigent l’établissement d’une autorité universelle investie d’un pouvoir suprême. La survie du genre humain exige l’unité politique. Pourtant, la tendance actuelle de l’humanité est à la division de plus en plus grande. Sommes-nous devenus fous ?”
27. En quel sens le nationalisme ressemble-t-il à une “peste qui provoque des adversités” ?
27 Satan le Diable, que Jésus Christ appelle le “chef de ce monde”, est responsable de cette vague de nationalisme. Par ce moyen, il espère détruire ceux qui disent à Jéhovah : “Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confierai.” (Ps. 91:2). Cette “peste” politique qu’est le nationalisme a causé de nombreuses et grandes “adversités”. Malgré l’établissement de la Société des Nations en 1920, des dictateurs particulièrement nationalistes sont venus au pouvoir, tels que Mussolini en Italie, Staline en Russie et Hitler en Allemagne, ainsi que le parti politique impérialiste au Japon, etc. Cela a provoqué la Seconde Guerre mondiale, engendré le patriotisme fanatique, donné lieu à des gestes religieux fervents adressés à des emblèmes et entraîné des préparatifs militaires. Ceux-ci se sont accompagnés d’impôts très lourds, de rivalités internationales et d’un attachement excessif à la souveraineté nationale plutôt qu’à la souveraineté universelle de Jéhovah et au Royaume messianique.
28. À qui cette “peste” a-t-elle particulièrement causé des difficultés, mais à propos de quelle question n’ont-ils fait aucun compromis ?
28 Outre les adversités que tout cela a causé à l’humanité en général, il en est résulté des difficultés toutes particulières pour les témoins chrétiens de Jéhovah. Toutefois, le Tout-Puissant n’a pas permis qu’ils soient infectés par la “peste” du nationalisme ni qu’ils soient victimes de ses conséquences mortelles pour la spiritualité chrétienne. Ils n’ont pas cédé aux tentations ou aux pressions qui visaient à les faire adorer la “bête sauvage” politique qui porte le nombre 666 ou son “image” politique, l’Organisation des Nations unies, qui succéda à la Société des Nations (Rév. chap. 13 ; 15:2-4 ; 20:4). Ils n’ont pas transigé avec l’attachement exclusif qu’ils accordent à Dieu et le soutien de sa souveraineté universelle.
29. Malgré la Seconde Guerre mondiale, quelle attitude les témoins de Jéhovah ont-ils adoptée, et avec quelle conséquence pour leur spiritualité ?
29 En 1939, en pleine Seconde Guerre mondiale, dans le monde entier ils ont adopté la même position de neutralité chrétienne absolue envers les conflits internationaux politiques et militaires. (Voir l’article “Neutralité” dans La Tour de Garde anglaise du 1er novembre 1939.) Bien qu’ils aient souffert, et parfois même perdu la vie à cause de leur fidélité, Jéhovah Dieu les a gardés dans la sécurité spirituelle, “dans l’endroit secret du Très-Haut” et “à l’ombre même du Tout-puissant”.
(À suivre)
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Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1975 | 1er mars
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Regard sur l’actualité
À QUEL ÂGE SEVRER UN ENFANT ?
● Les Écritures montrent qu’Isaac, fils d’Abraham, ne fut pas sevré avant l’âge de cinq ansa. Pour certains, c’est difficile à croire. À ce sujet, on trouve un rapport intéressant dans le périodique “Science” (13 septembre 1974) à propos des femmes du peuple !Kung, en Afrique du Sud, qui allaitent leurs enfants (le point d’exclamation représente un claquement de la langue). Selon ce rapport, ce peuple étant nomade et ne disposant pas de nourriture tendre pour les petits enfants, les mères “les allaitent jusqu’à l’âge de 3 ou 4 ans”. Dans le périodique en question, il y a une photographie qui montre une femme en train d’allaiter un enfant qui “a près de 5 ans”. Le récit biblique est véridique, même dans les détails.
UNE CHOSE EN AMÈNE UNE AUTRE
● Il y a quelques dizaines d’années que la transfusion du sang d’une personne dans les veines d’une autre est devenue une pratique courante. Puis est venue la vogue des transplantations d’organes. Où cela allait-il aboutir ? Un article rédigé par le directeur de l’Institut des Sciences de la société, de la vie et des sciences morales, et intitulé “La récolte des morts”, nous en donne une idée.
Selon cet article, beaucoup de “groupes scientifiques et théologiques” sont favorables à une nouvelle définition de la mort. Selon celle-ci, serait “mort” tout individu dont les fonctions cérébrales auraient complètement cessé, provoquant ainsi un état de “coma irréversible”. Que ferait-on alors ? Il a été suggéré que l’on continue de faire respirer et fonctionner les corps légalement “morts” au moyen d’appareils respiratoires dans des hôpitaux spéciaux, cela pendant un certain nombre d’années. On ouvrirait ainsi la voie à des “exploitations de cadavres qu’il faudrait nourrir et entretenir, afin de pouvoir les récolter”. Ces “néo-morts”, c’est-à-dire légalement “morts” bien que les corps soient toujours en vie, pourraient être utilisés pour former des médecins qui procéderaient dessus à des opérations, y compris des amputations. Les organes essentiels pourraient être catalogués et comptés en vue de transplantations ultérieures. Sur ces individus “légalement morts”, on “pomperait périodiquement” du sang qui serait utilisé dans les transfusions.
Disons que l’article en question ne présente cela que comme autant de possibilités éventuelles. Cependant, fait intéressant, l’auteur dit que le précédent initial de tout cela est le “don du sang” et la “commercialisation du sang”. En revanche, la Bible inculque le respect des corps humains, même des corps des individus réellement morts (et pas seulement de ceux qui sont dans un “coma irréversible”). (Gen. 23:1-6 ; 49:29 ; 50:24-26 ; I Sam. 31:8-13.) Cependant, de nos jours les hommes envisagent la “cannibalisation” massive des corps humains. Mais ce terme paraît même bien faible, car les cannibales n’ont jamais organisé d’“exploitations” de corps humains, afin de les “récolter” plus tard. On voit donc
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