Regard sur l’actualité
LA BARRIÈRE TOMBE-T-ELLE ?
En mars 1974, une commission mixte de théologiens catholiques et luthériens des États-Unis publia une déclaration selon laquelle la ‘primauté du pape’ n’est plus une “barrière à la réconciliation” de leurs Églises respectives.
Aujourd’hui, beaucoup ne comprennent pas que le schisme du seizième siècle était plus une protestation contre le gouvernement de l’Église qu’un refus des doctrines. Dès le cinquième siècle, Léon “Le Grand”, évêque de Rome, avait revendiqué la supériorité sur tous les autres évêques. Appuyant cette prétention, au quinzième siècle, le concile de Florence déclara officiellement que l’évêque de Rome était “le vrai vicaire [représentant administratif] du Christ”, ayant “le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l’Église tout entière”. Les protestants du siècle suivant rejetèrent cette domination papale comme étant contraire aux Écritures. Tout espoir de réconciliation s’évanouit lorsque, en juillet 1870, le premier concile du Vatican fit un nouveau pas en proclamant l’“infaillibilité” du pape en matière de doctrine de foi et de morale.
Alors, que propose cent ans plus tard cette commission de théologiens catholiques et luthériens pour sortir de l’impasse ? En premier lieu, il serait demandé aux Luthériens de reconnaître la primauté du pape dans le sens qu’il est un ‘ministre spécial’, chargé d’une ‘responsabilité spéciale’, et un symbole de l’unité chrétienne universelle. Ensuite, il serait demandé à l’Église catholique d’accepter l’Église luthérienne comme une “Église sœur” autonome dans une “plus grande communion”. Et la question de l’infaillibilité du pape ? Eh bien, les théologiens la laisseraient en suspens pour une ‘décision future.’
L’unité des vrais chrétiens est à la fois biblique et désirable. Toutefois, elle s’obtient non par des compromis et des échappatoires, mais par l’attachement à l’enseignement très clair de la Parole de Dieu. La Bible fait de Jésus Christ seulement, et non d’un homme, le Chef de la congrégation ou Église chrétienne. — I Cor. 3:11 ; Éph. 5:23.
VISIONS SPATIALES
Dernièrement, par des livres, des comptes rendus dans les journaux et des films, on a tenté de faire un rapport entre la Bible et une “visite [imaginaire] d’extraterrestres” sur la terre il y a quelques milliers d’années. On s’appuie sur le chapitre un du livre d’Ézéchiel Éz 1, qui contient la vision d’un char céleste, afin d’essayer de prouver l’existence de vaisseaux spatiaux il y a des millénaires. À la suite de cela, on a publié des croquis “scientifiques” de ces engins.
La comparaison entre les déclarations et les faits révèle l’absurdité de l’idée dans son ensemble. Dans un cas, les “quatre créatures vivantes” décrites par Ézéchiel deviennent, dans l’esprit du “savant”, quatre moteurs à propulsion pour le vaisseau spatial. Le chapitre dix d’Ézéchiel Éz 10 montre qu’il s’agissait non de moteurs à propulsion, mais de “chérubins”, messagers angéliques de Dieu. La vision prophétique symbolise clairement, non pas une aventure spatiale, mais la destruction alors imminente par Dieu de la Jérusalem apostate.
Pareillement, de nombreuses énigmes du passé, de très grandes constructions trouvées dans les anciennes civilisations, leur remarquable travail des métaux, leurs calculs astronomiques, — sont associées les unes aux autres pour essayer d’étayer l’idée d’une visite de créatures supra-intelligentes venant de l’espace intersidéral. Mais notre ignorance des capacités des hommes de l’Antiquité ne prouve pas la théorie avancée dans des livres et des films lucratifs. Le problème est dans une large mesure créé par l’idée fausse selon laquelle l’homme aurait “évolué”, théorie qui refuse d’accorder aux hommes du passé l’intelligence que leur attribue la Bible. — Gen. 4:21, 22.
Tout cela démontre que ce qui est lucratif n’est pas nécessairement digne de foi.
CHANGEMENT DANS LES VALEURS
La manière dont les gens emploient leurs moments de loisir révèle leur sens des valeurs. Il fut un temps où les gens passaient leurs soirées à se réunir et à se distraire en famille ; la lecture, y compris celle de la Bible, y tenait une grande place. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Au cours d’un sondage d’opinion effectué récemment par l’Institut Gallup aux États-Unis, la question suivante fut posée : “Comment préférez-vous passer vos soirées ?” Près de la moitié des personnes interviewées ont répondu : “À regarder la télévision.” Moins d’une personne sur sept préférait la lecture, et seulement une sur dix incluait ‘la participation à des activités familiales à la maison’. D’autre part, on se demande à quel genre de lecture s’adonnent ceux qui préfèrent ce genre de distraction. Il est peu probable que leur lecture tienne compte de la Parole de Dieu puisque moins d’une personne sur trente préfère passer ses soirées à des ‘réunions religieuses’. La règle : “Quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera” s’applique également à l’emploi des loisirs. — Gal. 6:7.