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  • Des combattants qui chantent
    La Tour de Garde 1953 | 15 juillet
    • dans une situation identique et ne peut-​il pas être décrit de façon semblable ?

      11. Quelle question se pose par rapport à l’époque où le chant de Moïse doit être entonné ?

      11 Nous entendons quelqu’un dire : Le fait que Moïse entonna ce chant après la destruction des armées égyptiennes dans la mer Rouge ne signifie-​t-​il pas que nous devrions entonner en commun un chant de triomphe à la gloire de Jéhovah seulement après la bataille d’Harmaguédon et après la destruction de tous nos ennemis ? Afin d’avoir une idée adéquate de cette importante question, examinons d’autres textes scripturaux relatifs à ce sujet.

      LA CLEF DE LA SITUATION

      12. a) Où dans l’Écriture et de quelle manière est décrite la naissance du Royaume ? b) Quelle proclamation précise retentit après la guerre dans le ciel ?

      12 Un regard jeté sur l’année 1914, que nous reconnaissons comme le début du jour de Jéhovah, nous rappelle que dans l’Apocalypse, chapitre 12, ce tournant dans l’exécution du dessein divin fut caractérisé par la naissance du Royaume, c’est-à-dire par l’engendrement de l’enfant mâle, par la femme symbolique, que “ l’on vît... dans le ciel ”. Immédiatement après “ il y eut guerre dans le ciel ”. Son résultat : Satan et ses anges en furent expulsés et précipités sur la terre (Apoc. 12:3, 5, 7, Botte). Cela se termina vers 1918, comme nous l’avons expliqué maintes fois d’une manière scripturale dans ces colonnes. Écoutons attentivement la teneur exacte de l’appel triomphal qui retentit en ce temps-​là dans les lieux célestes : “ Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne (le royaume, Buzy) de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. ” — Apoc. 12:10.

      13. Pourquoi cette proclamation est-​elle la clef de la situation ? À quoi aboutit-​elle ?

      13 Nous avons ici la clef nous permettant de comprendre toute la situation. Ce fut la première d’une série de victoires apportant la délivrance de Sion et assurant l’instauration des “ nouveaux cieux ” et de la “ nouvelle terre ”. Nous ne confondons pas cette guerre dans les cieux avec la bataille d’Harmaguédon, mais, nous appuyant sur cette victoire du début et sur notre foi illimitée en Jéhovah et en Jésus-Christ, le Roi intronisé, nous savons sans l’ombre d’un doute que la victoire finale est garantie par ce héros “ fidèle et véritable ” (Apoc. 19:11). Grâce à cette victoire, à notre foi et au don de notre vie fait à Jéhovah, nous avons la joie de constater que les paroles suivantes expriment notre propre expérience heureuse : “ Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leurs âmes en dépit du danger de mort. ” Oui, il en est comme c’est écrit plus loin : “ C’est pourquoi réjouissez-​vous (et chantez), cieux, et vous qui habitez dans les cieux. ” En l’occurrence, qui pourrait ne pas chanter ? — Apoc. 12:11, 12, NW ; voir aussi I Jean 5:4 ; Éph. 2:6.

      14. Y a-​t-​il des preuves convaincantes attestant que la guerre dans les cieux a déjà eu lieu ?

      14 Quelqu’un demandera : Comment pouvez-​vous posséder une telle assurance en ce qui concerne ces choses et affirmer que la guerre dans le ciel a déjà eu lieu ? Nous répondons : L’évidence concrète que nous avons dans la préservation, la prospérité et l’accroissement du peuple de Jéhovah, servant dans l’unité depuis 1918 sous la direction de son organisation, malgré toute la haine et les persécutions subies de la part de ses ennemis, constitue une preuve aussi convaincante de l’issue favorable de cette guerre que la diffusion du saint esprit à la Pentecôte prouvait que le sacrifice de rachat de Jésus fut accepté dans les lieux célestes.

      15. Existe-​t-​il des raisons valables pour conclure que les membres du peuple de Dieu peuvent être désignés comme des combattants qui chantent ?

      15 Le peuple de Jéhovah, “ qui observe les commandements de Dieu et qui est chargé de rendre témoignage de Jésus ”, est sans nul doute engagé dans un conflit avec le “ dragon ”, même si “ les armes de notre guerre ne sont pas charnelles ”, pas militaires (Apoc. 12:17 ; II Cor. 10:4, NW). Avec l’aide de Jéhovah et des merveilleuses dispositions qu’il a prises par Sion, son organisation, ils prouvent constamment qu’ils sont vainqueurs et se réjouissent de la délivrance de Jéhovah. Qui niera qu’aujourd’hui les membres du peuple de Dieu peuvent être désignés avec raison comme étant des combattants qui chantent ?

      16. Quel personnage biblique est éminent tant en ce qui concerne le chant que le combat ? À qui est attribué l’honneur ?

      16 L’Écriture sainte fournit tant de preuves attestant ce qui précède que nous avons quelque peine à choisir les textes convenant le mieux. Mais dirigeons maintenant notre attention sur ce personnage biblique — qui fut peut-être encore plus éminent que Moïse — connu en qualité d’aimable chanteur et de grand combattant, mais certainement plus illustre que lui en ce qui concerne le chant et le combat pris dans leur sens littéral. Nous pensons à David, naturellement, qui, sous inspiration, s’appela le “ chantre agréable d’Israël ”. En conformité de notre étude, observons qu’il rendit tout honneur à Jéhovah, qui lui apprit à jouer “ avec art ” de la harpe, car il poursuit en disant : “ L’esprit de Jéhovah a parlé par moi, et sa parole est sur mes lèvres. ” Au sujet de son courage de combattant il écrit : “ Béni soit Jéhovah, mon refuge, qui a dressé mes mains au combat, et mes doigts à la guerre. ” — II Sam. 23:1, 2 ; Ps. 33:3 ; 144:1, Cr 1905.

      PSAUME 118

      17. Qui a écrit la plupart des psaumes ? Comme quoi devons-​nous les considérer ?

      17 David écrivit la plupart des psaumes sous inspiration. Ils sont fondés principalement sur ses propres expériences et préfiguraient les expériences de Jésus-Christ et aussi celles de ses disciples en tant que classe. Ce ne sont pas seulement de beaux chants se composant de poèmes riches et sacrés, mais avant tout des prophéties, une partie des choses qui “ ont été écrites pour notre instruction ”. En gardant cette pensée à l’esprit, nous voulons examiner le Psaume 118. Il confirme remarquablement le fait qu’aujourd’hui, avant Harmaguédon, c’est le temps de chanter et de se réjouir, et, par suite de la délivrance dont nous avons été l’objet, de publier “ les œuvres de Jéhovah ”. — Ps. 118:17, Cr 1905.

      18. Quel est le thème du Psaume 118 ? Quel rapport a-​t-​il avec le texte d’Apocalypse 12:10 ?

      18 Le thème dont il est maintes fois question dans ce psaume est ainsi conçu : “ Car sa miséricorde est éternelle. ” Ces mots constituent la base du premier appel du psaume : “ Rendez grâce à Jéhovah. ” (Ps. 118:1, AS). C’est par conséquent un psaume ou un chant d’actions de grâces, adressé non à une créature, pas même à David, utilisé dans une si large mesure pour soumettre les ennemis d’Israël, mais à Jéhovah, le véritable et puissant combattant et sauveur d’Israël. Cette pensée revient sans cesse dans le Psaume, tandis que David relate comment ses nombreux ennemis, “ toutes les nations ”, cherchaient à le vaincre, lui, et le petit royaume d’Israël. Il dit avec tant d’à propos : “ Elles m’environnaient comme des abeilles ” et ajoute ensuite : “ Mais Jéhovah m’a secouru. ” Cela l’incite à prononcer cette parole particulière captivant notre attention : “ Jéhovah est ma force (comme combattant) et l’objet de mes chants ; il a été mon salut. ” (Ps. 118:10-14, Cr 1905). Cet appel correspondant exactement à celui contenu dans l’Apocalypse (12:10).

      19. En relation avec quels événements particuliers David eut-​il du succès comme combattant ?

      19 Remarquons aussi que, d’accord avec l’argumentation déjà présentée, la forte position qu’occupait David, sa supériorité sur tous ses ennemis, ne fut pas acquise par une victoire unique, écrasante, préfigurant celle d’Harmaguédon, mais par une série de succès. Il en est de même de Jésus-Christ, le David plus grand, dont il est dit : “ Il partit en conquérant et pour terminer sa conquête. ” (Apoc. 6:2, NW). David n’attendit pas la victoire finale pour commencer à chanter. Le récit montre que la clef de la situation par rapport à la prospérité de David en qualité de roi d’Israël désigne directement l’époque où il occupa la montagne de Sion, y établit son trône et y amena plus tard l’arche de l’alliance qui constituait le centre de la véritable adoration en Israël (Voir II Samuel, chapitres 5 et 6). Dès ce moment, tout en continuant à combattre, il eut du succès et chanta en même temps que Jéhovah était devenu son salut. Le récit dit : “ David devenait de plus en plus grand, et Jéhovah, le Dieu des armées, était avec lui ” jusqu’à ce que “ Jéhovah lui eut donné du repos en le délivrant de tous ses ennemis à l’entour ”. — II Sam. 5:10 ; 7:1, Cr 1905.

      20. Eu égard à ces événements, comment le Psaume 118 révèle-​t-​il sa signification prophétique pour notre temps ?

      20 Dès cette époque, depuis l’instauration certaine de Sion après une période de détresse, le Psaume 118 se réalise, tant en ce qui concerne les expériences de David que pour ce qui est de la réalisation prophétique de celles-ci. Ce qui dans ce psaume fixe d’une façon sûre le moment où cela se réaliserait de nos jours, c’est la déclaration suivante : “ La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle. ” (Ps. 118:22). En liant ce texte à ceux d’Ésaïe 28:16 et de I Pierre 2:6, 7, La Tour de Garde, dans son édition du 1er mars 1952, a fourni des preuves détaillées que, pour ce qui concerne la réalisation complète de cette prophétie, la pose de la pierre angulaire en Sion eut lieu en 1918, lorsque le Christ fut présenté en qualité de Roi, ce qui correspond à la réalisation en petit lors de sa première venue (Voir Matthieu 21:4-9). Ce fut, en effet, une période toute spéciale ou un “ jour ” particulier. Par opposition à un jour de 24 heures, suivant naturellement celui qui le précède, ce jour prophétique a été créé à dessein par Jéhovah et suscite de grandes réjouissances et des chants, car il est dit : “ Voici le jour que Jéhovah a fait ; livrons-​nous à l’allégresse et à la joie. ” (Ps. 118:24, Cr 1905). Constatons aussi que David ne parle pas uniquement pour lui-​même en disant par exemple : “ Jéhovah est ma force et l’objet de mes chants ”, mais il parle de tous les véritables Israélites comme jouissant des mêmes bienfaits que lui, lorsqu’il poursuit : “ Des cris de triomphe et de délivrance retentissent dans les tentes des justes. ” Soyons donc tous dans l’allégresse et célébrons par des chants la délivrance de Jéhovah, qu’il a opérée en Sion en ce jour, son propre jour. — Ps. 118:14, 15, Cr 1905.

      21. À quoi nous incite l’appréciation de ces vérités ?

      21 Reconnaissant que Jéhovah a laissé briller pour nous la lumière de la vérité sur sa Parole, de sorte que nous pouvons non seulement la comprendre et en distinguer la réalisation en ce jour grandiose mais aussi avoir le privilège de participer à cet accomplissement, nous remercions joyeusement Jéhovah de sa bonté. De plus nous possédons un esprit combatif, nous sommes résolus à garder “ les commandements de Dieu ” dans l’œuvre consistant à rendre “ témoignage de Jésus ”, et cela même “ en dépit du danger de mort ”. Nous nous vouons et nous attachons d’une façon désintéressée à cette manière d’agir. Ces pensées sont bien exprimées en ces termes : “ Jéhovah est Dieu, il fait briller sur nous sa lumière. — Attachez la victime avec des liens, jusqu’aux cornes de l’autel. ” — Apoc. 12:11, 17, NW ; Ps. 118:27, Cr 1905.

      22. Quelle relation y a-​t-​il entre les textes d’Ésaïe 12:1-6 et notre étude ?

      22 Avez-​vous retenu spécialement la remarque relative à l’instauration de Sion “ après une période de détresse ” (§ 20) ? Il en est question dans le Psaume 118, verset 18 : “ Jéhovah m’a durement châtié, mais il ne m’a pas livré à la mort. ” Mais consultons maintenant le És chapitre 12 d’Ésaïe et voyons comment chaque parole de cette brève prophétie confirme abondamment les points essentiels de notre étude. Comme il a déjà été expliqué souvent dans La Tour de Garde, la colère de Jéhovah s’abattit au début de “ ce jour ” sur son peuple parce qu’il ne s’était pas acquitté de sa mission de combattants qui chantent. Jéhovah, dans sa bienveillance et sa bonté, améliora la situation et consola son peuple en délivrant Sion. “ Car il a fait des choses magnifiques : qu’elles soient connues par toute la terre ! ” (És. 12:5). Ainsi retentit à nouveau le refrain : “ Car Jéhovah, Jéhovah est ma force et l’objet de mes louanges ; il a été mon salut. Vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. ” Oui, comme l’a indiqué Jésus dans son entretien avec la Samaritaine, auprès d’une fontaine littérale, l’eau de la vérité, source de vie, peut être puisée gratuitement et avec joie pour les assoiffés désirant offrir un service sacré dans l’esprit de la vraie adoration. C’est pourquoi nous constatons aujourd’hui dans le monde entier une magnifique réaction devant cet ordre impérieux : “ Poussez des cris, tressaillez d’allégresse, habitante de Sion, car le Saint d’Israël est grand au milieu de toi ! ” — És. 12:2, 3, 6, Cr 1905 ; Jean 4:14, 23 ; Apoc. 22:17.

      23. Dans quel livre de l’Écriture est-​il parlé de Jéhovah comme chantant ? Pour quelle raison chante-​t-​il ? Quel encouragement cela constitue-​t-​il pour nous ?

      23 Vous vous rappelez enfin qu’au début il a été fait mention d’un texte des Écritures qui dit que Jéhovah lui-​même chante. Ce texte se trouve dans Sophonie 3:14-17, Darby. Pour nous encourager en notre qualité de chanteurs l’ordre nous est donné de chanter, de pousser des cris de joie, de nous réjouir et d’être dans l’allégresse. Pourquoi ? Parce que “ Jéhovah a retiré les jugements portés contre toi, il a détourné ton ennemi (les oppresseurs babyloniens et ceux semblables à Pharaon) ; le Roi d’Israël, Jéhovah, est au milieu de toi ; tu ne verras plus le malheur. ” Puis pour nous encourager en tant que combattants, il nous est donné ce commandement émouvant : “ En ce jour-​là, on dira à Jérusalem : Ne crains point, Sion, que tes mains ne s’affaissent point ! Jéhovah, ton Dieu, est au milieu de toi, un vaillant Sauveur ; il fera éclater sa joie à cause de toi ; il se taira dans son amour ; il tressaillira à cause de toi avec des cris de joie (avec chant de triomphe, Da). ” (Cr 1905). Pourrions-​nous terminer cette étude avec des accents plus stimulants, plus élevés ? — Comparez avec le Psaume 132:13-18, Jé.

  • Une leçon de chant
    La Tour de Garde 1953 | 15 juillet
    • Une leçon de chant

      1. Quelle est au fond notre responsabilité et comment cela doit-​il être considéré ?

      DÉJÀ maintes fois, et pourtant pas une seule fois de trop, le thème dominant de La Tour de Garde a été un appel invitant à louer Jéhovah. Dans notre étude précédente nous avons considéré les motifs de cet appel, en liaison avec la notion du combat, du point de vue de la collectivité. Maintenant nous scruterons la chose plutôt du point de vue de chacun en particulier afin de voir ce que vous personnellement pouvez tirer comme encouragement et directives de cette leçon de chant.

      2. Paul fit quelle citation révélant le dessein de Dieu par rapport à Pharaon ?

      2 Laissez-​nous choisir comme note principale un point de départ se rapprochant de celui de l’article précédent, c’est-à-dire le dessein révélé de Dieu tel que son serviteur Moïse dut le communiquer à Pharaon et tel que le cite l’apôtre Paul : “ Car je t’ai laissé subsister à seule fin que par toi, je puisse démontrer ma puissance et que mon nom puisse être publié par toute la terre. ” (Rom. 9:17, NW). Cette fois nous voulons examiner cette expression du point de vue de l’apôtre et comprendre pourquoi il exprima ces paroles et pourquoi son argumentation constitue une excellente matière pour notre leçon de chant.

      3. Comment Paul développa-​t-​il l’exorde de son argumentation concernant le peuple d’Israël selon la chair ?

      3 Dans les cinq versets d’introduction du 9ème chapitre de l’épître aux Romains 9:1-5, Paul décrit le grand souci que lui causaient ses parents selon la chair, les Israélites, qui jouissaient de si merveilleux avantages et occasions sous la loi, mais qui les laissèrent échapper, ainsi qu’il le dit plus en avant dans son épître. Le peuple d’Israël selon la chair pensait qu’à cause de sa descendance d’Abraham et de ses œuvres sous la loi, il possédait seul le droit d’hériter la faveur de Dieu. Mais dans les Ro 9 versets 6 à 8 (NW) de ce chapitre Paul déclare que “ tous ceux qui descendent d’Israël (selon la chair) ne sont pas Israël ”, c’est-à-dire le vrai Israël ou le peuple choisi de Dieu comme Jéhovah l’avait prévu dans son dessein et prédit dans sa Parole. Puis, après nous avoir rappelé que la postérité d’Abraham devait venir par la lignée d’Isaac, dont la naissance était la réalisation de la promesse de Dieu et aurait été impossible à vue humaine, l’apôtre dit que “ les enfants selon la chair ne sont pas véritablement les enfants de Dieu, mais (que) les enfants selon la promesse sont tenus pour postérité ”. Par ces “ enfants ” il entend ceux qui deviennent membres de l’Israël spirituel, de la véritable assemblée dirigée par le Christ, la tête, et qui deviennent des enfants de Dieu uniquement grâce à la bonté imméritée et à la promesse de Dieu et non en raison de ce qu’ils ont fait ou hérité. — Veuillez comparer avec Galates 3:16, 29 ; 4:28.

      4. À quelle conclusion l’apôtre arrive-​t-​il concernant un certain principe ? Quel est ce principe ?

      4 Quelle conclusion logique tire l’apôtre de cette argumentation ? Ah ! ici nous avons le premier principe biblique ou une vérité fondamentale qui exige notre profonde attention pour que nous puissions bien apprendre notre leçon. Nous servant des paroles de Paul, nous dirons que Dieu a disposé les choses “ afin que fût maintenu le dessein de Dieu concernant son choix, lequel dépend non des œuvres, mais de Celui qui appelle (c’est-à-dire Dieu)... Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde ”. (Rom. 9:11, 16, NW.) Selon le principe énoncé ici Dieu a le droit absolu et incontestable d’accorder sa faveur à qui il veut.

      5. a) Quelle leçon doit être apprise et pourquoi est-​ce si important ? b) Quelles sont les conditions essentielles à remplir afin d’obtenir la faveur de Dieu ?

      5 La leçon que nous devons en tirer est que nous dépendons totalement de Dieu. Ce n’est naturellement pas faux de manifester le désir d’obtenir la faveur et la miséricorde de Dieu ni de marcher sur le chemin que Dieu a prescrit pour son peuple. Le point, c’est qu’on ne peut pas devenir un membre du peuple de Dieu parce qu’on en a le désir ou qu’on se décide pour cela. Nous ne pouvons pas non plus prétendre au droit à l’approbation divine en poursuivant un certain chemin. Cette erreur, Israël l’a commise. “ Israël, bien que poursuivant une loi de justice, n’était pas parvenu à la loi. Pour quelle raison ? Parce qu’il l’a poursuivie, non par la foi, mais comme si elle venait par les œuvres. ” (Rom. 9:31, 32, NW). Ne décidons pas nous-​mêmes des choses. Examinons-​nous nous-​mêmes en tout temps avec soin afin d’assurer qu’au fond de notre cœur nous gardions toujours une vraie appréciation des dispositions que Dieu a prises et consignées dans sa Parole concernant les exigences auxquelles il faut satisfaire pour obtenir sa faveur. Cela est nécessaire, non seulement pour nous engager de la bonne façon dans la voie chrétienne, mais pour y persévérer, car il est possible de devenir négligent ou de se laisser prendre au piège. (Gal. 5:7). Il est intéressant

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