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Les psychiatres possèdent-ils la solution ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
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Une enquête faite en 1970 l’a montré. Selon 55 pour cent des psychiatres interrogés, la croyance en Dieu est “enfantine” et “incompatible avec la réalité”.
Voilà certes une conclusion déraisonnable et illogique ! Comment expliquer l’origine de la vie si l’on exclut l’existence d’un Dieu suprême ? Et d’où vient cette merveilleuse qualité qu’est l’amour, si nécessaire à la santé mentale ? Seule la Bible nous fournit une explication à la fois raisonnable et logique, puisqu’elle montre qu’à l’origine de toutes choses il y a un Créateur plein d’amour (Ps. 36:9 ; I Jean 4:8-11). D’éminents hommes de science, qui n’avaient rien d’“enfantin”, ont exprimé leur croyance en un tel Dieu.
Science Digest dit à propos de l’un d’eux : “La plupart des auteurs d’ouvrages scientifiques déclareront sans hésitation qu’Isaac Newton était le plus grand esprit scientifique que le monde ait connu.” Or, dans son chef-d’œuvre Principes mathématiques de philosophie naturelle, Newton écrivit : “D’après sa juste domination, il s’ensuit que le vrai Dieu est un Être vivant, intelligent et puissant ; et ses autres perfections montrent qu’il est suprême, ou le plus parfait. Il est éternel et infini, tout-puissant et omniscient.”
Les psychiatres commettent généralement l’erreur fondamentale de ne pas chercher la sagesse et la direction de ce vrai Dieu quand ils soignent leurs patients. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles, de tous les médecins spécialistes, c’est parmi les psychiatres qu’on enregistre le taux le plus élevé de suicides. L’un d’eux disait à ce sujet : “Tant que les psychiatres n’auront pas le taux de suicides le plus bas, tous leurs enseignements seront sujets à caution.” — Journal of the American Medical Association.
Autres conséquences de cette erreur
Du fait qu’ils rejettent les sages conseils de la Parole de Dieu, les psychiatres manifestent rarement un amour équilibré. On rapporte le cas d’un père qui, incapable d’empêcher son fils adolescent de se droguer, l’envoya chez un psychiatre. Le résultat ? Le père dépensa 2 000 dollars et le fils resta toxicomane.
Ce père voulait aider son fils. Cependant, ni lui ni le psychiatre n’appréciaient les enseignements de la Parole de Dieu qui montre que la discipline est un élément essentiel de l’amour (Héb. 12:6-9 ; Prov. 23:13, 14). Finalement, écoutant un conseil avisé, le père ordonna à son fils de quitter la maison jusqu’à ce qu’il accepte d’entrer dans un centre de désintoxication. Plus tard, le fils dit à son père : “Tu sais, quand toi et Maman m’avez mis à la porte, c’est alors que j’ai compris que vous vouliez vraiment m’aider.” Le fils est à présent guéri.
Du fait qu’ils méconnaissent généralement les principes divins relatifs à la moralité, les psychiatres causent parfois beaucoup de tort. On pouvait lire, par exemple, dans le Press de Long Island, la manchette suivante : “Un cercle de sodomie supprimé. Un groupe accusé de débauche de mineurs.” L’article disait : “Quatre hommes, y compris un psychiatre pour enfants, mondialement connu, (...) ont été inculpés hier de sodomie, de viols et d’entente délictueuse impliquant des adolescents.”
Il s’agit peut-être là d’un cas isolé, mais il n’est pas rare qu’un psychiatre ait des relations intimes avec ses patientes. Une femme chrétienne qui était allée trouver un psychiatre à la suite de difficultés conjugales, s’entendit dire qu’elle avait le choix entre trois solutions : Obtenir de son mari qu’il aille voir un psychiatre, demander le divorce ou prendre un amant. Et le médecin s’offrit aussitôt.
Un autre psychiatre fut traduit en justice parce que, rapporte le Daily News de New York, “il prescrivit comme thérapeutique des relations sexuelles avec lui et fit ensuite payer le ‘traitement’”. Un autre encore a été condamné à 1 250 000 dollars de dommages-intérêts par la Cour suprême de l’État de New York pour avoir forcé sa patiente à avoir des rapports sexuels avec lui en guise de traitement psychiatrique. En fait, un psychiatre a écrit un livre dans lequel il recommande à ses confrères d’être “sexuellement disponibles mais pas ‘pressants’”. Il a appelé son livre Le traitement par l’amour.
Selon deux médecins qui dirigent une importante clinique de sexologie, une grande proportion de leurs huit cents patientes admettent qu’elles ont eu des relations sexuelles avec leur psychiatre. Certaines de ces déclarations ne sont peut-être que pure fantaisie ou vantardise, néanmoins un médecin déclara : “Même si 25 pour cent seulement de ces affirmations sont exactes, c’est là une charge accablante pour les membres de cette profession.”
Manifestement, la prudence s’impose en ce qui concerne les psychiatres. Si l’on peut en recevoir une certaine aide, on risque aussi d’être entraîné à violer les justes principes de Dieu. Quoi qu’il en soit, les psychiatres en général ne savent pas comment appliquer convenablement le meilleur remède pour les maladies mentales — la qualité divine de l’amour. Aussi leur traitement est-il souvent inefficace.
N’existe-t-il donc aucune psychothérapie digne de confiance qui permette au malade de résoudre ses problèmes ? Heureusement cette thérapeutique existe et, grâce à elle, beaucoup de personnes jouissent de la santé mentale dans ce monde bouleversé.
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Comment la santé mentale peut être rétablieRéveillez-vous ! 1975 | 8 août
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Comment la santé mentale peut être rétablie
LA MALADIE mentale est une pénible épreuve. La famille du malade ne devrait cependant éprouver aucune honte, pas plus qu’on n’éprouve de honte lorsqu’on contracte la grippe ou une affection cardiaque. Même si les troubles mentaux ne sont pas principalement d’origine physique, il y a des raisons de garder espoir et d’adopter une attitude positive. La question suivante se pose donc : Quelle est la meilleure chose à faire ?
Le mieux est souvent de combiner plusieurs traitements. Mais il est surtout important que la famille et les amis du malade se montrent encourageants et pleins de compréhension. Pour ces derniers il est réconfortant de penser que fréquemment une maladie mentale guérit spontanément, car, avec le temps, l’organisme prend le dessus. Même si cela ne se produit pas, on peut aider le malade de maintes façons.
Celui-ci a surtout besoin de se sentir aimé. C’est là une nécessité sur laquelle les ouvrages médicaux insistent énormément. Autrement dit, les parents et amis doivent faire preuve de patience quand le malade agit de façon bizarre, irréfléchie ou déraisonnable. En réalité, ce n’est pas dans un hôpital psychiatrique qu’un patient trouvera cette aide indispensable. Un livre écrit par quatre médecins dit notamment : “Un des principaux objectifs est de garder les malades hors de l’hôpital chaque fois que c’est possible. Parfois cela seul est déjà une victoire, car, étant donné
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