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  • L’art de parler de la Bible en public
    La Tour de Garde 1962 | 15 mai
    • DANS VOS DÉCLARATIONS, SOYEZ EXACT CENT POUR CENT

      Jésus était précis 100 pour cent dans ses déclarations. Il faut donc que ses imitateurs actuels s’efforcent aussi de l’être. L’exactitude des déclarations est un facteur qu’il ne faut pas prendre à la légère. Si vos conférences publiques sur la Bible étaient enregistrées et jouées plus tard, ou sténographiées et publiées ensuite, rougiriez-​vous de vos déclarations erronées ? Si vous avancez des dates, bibliques ou profanes, il faut qu’elles soient rigoureusement exactes. S’il s’agit de noms, ils devraient être justes. Mieux encore, un orateur public devrait toujours pouvoir citer l’autorité à l’appui de ses déclarations, si on lui demande de le faire.

      Les faits tirés des Écritures tout particulièrement, devraient être établis avec exactitude. Ils devraient être contrôlés au préalable — par exemple, combien de personnes furent impliquées lorsqu’Abraham intercéda auprès de Jéhovah concernant Sodome et Gomorrhe ? — etc. Cette remarque s’applique aux citations scripturales ; prenez également soin de ne pas confondre les chiffres. Mettez-​vous à la place de votre compagnon dans le ministère qui, ayant amené un étranger pour entendre votre discours, cherche en vain un verset dans I Pierre parce que vous auriez dû dire II Pierre ! Imaginez son embarras ! Efforcez-​vous donc de faire des déclarations exactes.

      ENVISAGEZ LES CHOSES DU POINT DE VUE CONVENABLE ET INSISTEZ QUAND IL LE FAUT

      Un troisième facteur pour lequel Jésus donna le bon exemple est celui qui consiste à envisager les choses du point de vue convenable et à appuyer quand il le faut. Bien que, parfois, Jésus dénonçât l’hypocrisie et dévoilât les faux enseignements, il consacra la majeure partie de son ministère et de son énergie aux choses constructives. À l’instar de Jérémie, l’orateur public des temps modernes doit à la fois arracher et bâtir, cette dernière partie de son œuvre étant de loin la plus importante. — Jér. 1:10.

      Nous ne nous attarderons donc pas sur les aspects négatifs de notre sujet au point d’en négliger ou mésestimer les aspects positifs. Un quart ou un tiers du discours suffit généralement à démontrer les erreurs et à expliquer pourquoi ce sont des erreurs. Édifions ensuite en démontrant ce qui est juste et en prouvant pourquoi nous le qualifions de juste. Autrement l’étranger se fera une mauvaise impression quant au but de notre discours biblique et même s’en ira, appauvri, ses fausses croyances démolies mais insuffisamment remplacées par l’enseignement véridique.

      Pour garder le point de vue convenable et insister d’une façon appropriée, il faut que nous donnions à la Parole de Jéhovah la place qui lui revient. Il est certain que Jésus le fit. Il eut continuellement recours à l’autorité de la Parole de son Père. Bien que la raison, la logique, les faits profanes et autres choses de ce genre aient leur place dans un entretien sur la Bible, on ne doit pas s’en servir pour soutenir le plus fort de l’attaque ou leur attribuer la part du lion dans la charge des preuves ou le poids de l’argumentation. Tout au plus sont-​ils d’ordre secondaire. Même dans le cas où il faut établir l’authenticité de la Bible, l’accomplissement de la prophétie biblique constitue une preuve bien plus puissante de son inspiration que le témoignage de l’archéologie, celle-ci attestant seulement l’exactitude de la Bible en tant qu’histoire. Donnez à la Bible la première place et vos remarques seront, non seulement plus efficaces et convaincantes, mais encore plus édifiantes.

      Naturellement, les citations bibliques en elles-​mêmes ne signifient rien pour ce qui est de prouver un point. Tout au moins faut-​il se référer à leur contenu et, pareillement, la lecture des passages bibliques sans les situer n’a guère de poids. Pour donner plus d’efficacité à ce qu’on dit, il faut lire le texte dans la Bible : “ Le voici ! ” Et, soit avant, soit pendant, soit après la lecture du verset, l’orateur en donnera l’explication, montrera pourquoi il est lu et ce qu’il prouve. Autrement les auditeurs croiront peut-être mais ne comprendront pas. La méthode d’enseignement, si efficace et employée dans les sermons de porte en porte, doit être utilisée sur l’estrade. Si la seule citation d’un verset suffisait, alors serait-​il nécessaire d’expliquer ce pour quoi les gens prient quand ils disent : “ Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ” ? À l’instar d’Apollos, orateur éloquent, il nous faut être capable de démontrer publiquement, par les Écritures, la véracité de nos déclarations. — Mat. 6:9, 10 ; Actes 18:28.

      EMPLOYEZ DES ILLUSTRATIONS — AVEC BEAUCOUP D’EFFET

      Venons au quatrième point. Aucun orateur public n’a jamais employé d’illustrations ayant produit de meilleur effet que Jésus. Si nous nous rappelons si bien ses enseignements, n’est-​ce pas à cause de ses illustrations appropriées, puissantes et vigoureuses ? Les brebis et les boucs, l’homme riche et Lazare, la vigne et ses sarments, la paille dans l’œil du voisin et la poutre dans notre œil, l’enfant prodigue, la brebis perdue, le bon Samaritain, le pharisien et le collecteur d’impôts, pour n’en citer que quelques-unes. Les apôtres et les premiers disciples de Jésus l’imitèrent sous ce rapport, ainsi qu’on le voit dans leurs écrits.

      L’épître de Jacques est particulièrement remarquable sous ce rapport. Si courte qu’elle soit, elle contient de nombreuses illustrations : la vague de la mer, la fleur de l’herbe, le miroir, la bride du cheval, le gouvernail du navire, le figuier, les olives, la vigne, l’eau douce et l’eau salée, le fermier, tous exemples tirés de la vie courante. De même l’orateur biblique de notre temps devrait choisir des illustrations bien connues de tous, simples et appropriées, se rappelant qu’une illustration susceptible de faire comprendre un point à des fermiers peut ne produire aucun effet sur des citadins, et vice versa.

      Les illustrations contribuent à retenir l’intérêt, à élucider, simplifier et faire comprendre des idées. Il est certain que, grâce à l’illustration sur la maison bâtie sur le sable dont Jésus se servit, ses auditeurs comprirent nettement qu’il leur fallait agir conformément à ce qu’il leur disait. L’emploi d’une illustration frappante dans l’introduction s’avère particulièrement efficace, quand on la suit dans le reste du discours. Elle contribue non seulement à rendre celui-ci plus intéressant et plus facile à suivre, mais elle confère au discours public une plus grande cohésion, à condition que l’illustration soit bien choisie.

      N’oubliez pas que, lorsqu’il s’agit d’illustrations, aucune n’est plus appropriée et plus puissante que celles dont parle la Bible. Jésus en fit un usage fréquent ; ses imitateurs des temps modernes devraient agir de même, eux aussi. C’est ainsi que dans son épître, le disciple Jacques illustra son raisonnement par des références à Abraham, Rahab, Job et Élie. Oui, toutes “ ces choses arrivaient comme des exemples, et elles furent écrites comme un avertissement pour nous sur qui les fins définitives des systèmes de choses sont arrivées ”. — I Cor. 10:11, NW.

      PARLEZ AVEC ÉLOQUENCE — DU FOND DU CŒUR !

      Jésus fut sans aucun doute l’orateur le plus éloquent que l’homme ait jamais entendu sur la terre. Rien d’étonnant que les huissiers envoyés pour l’arrêter fussent de retour sans avoir mis la main sur lui ! Notre dernier aspect de l’art de parler de la Bible en public sera considéré maintenant ; il exige le plus grand sérieux, la plus grande sincérité. Il ne permet pas qu’on plaisante, qu’on raconte des histoires stupides, qu’on fasse des réflexions humoristiques simplement pour faire rire. Le but du discours public est d’instruire et d’édifier. Comme on l’a fort bien dit, Paul ne s’abaissa pas à gagner par des badinages ceux auxquels la pure et sobre vérité s’adressait en vain ; c’est pourquoi aucun de ceux qui veulent être ses imitateurs, comme il le fut lui-​même du Christ, ne devrait le faire. — I Cor. 11:1.

      Le sérieux, la conviction, la confiance, la chaleur, l’émotion et l’enthousiasme sont le fond même de tout bon discours biblique. Apollos “ était fervent d’esprit ”, plein d’enthousiasme. Il parlait “ avec une grande force ”, il était donc fort bien dépeint comme un “ homme éloquent ”. En réalité, tous les chrétiens devraient être “ fervents d’esprit ”, l’orateur public en particulier. — Actes 18:24, 25, 28, Da ; Rom. 12:11.

      Rappelez-​vous comme nous étions animés lors de la dernière assemblée de district ou de l’une des grandes assemblées internationales. Pourquoi nous plaît-​il d’avoir enregistré sur disques les discours qui y furent prononcés et aimons-​nous les entendre de temps à autre ? Non seulement pour ce qu’ils disaient et à cause de celui qui parlait, mais à cause de la flamme, de l’enthousiasme, de l’éloquence qui s’en dégageaient. Ce que les orateurs avaient clairement inculqué dans leur esprit, ils l’exprimaient du fond de leur cœur rempli d’amour et d’appréciation. Ils pensaient comme Élihu et nous devrions éprouver les mêmes sentiments : “ Je montrerai moi aussi mon savoir. Car je suis plein de mots (...) Parler me soulagera, j’ouvrirai les lèvres et je répondrai. ” — Job 32:17-20, Jé.

      Si quelqu’un a sujet de parler du fond du cœur, de parler avec sérieux, conviction, confiance, chaleur, émotion et enthousiasme, c’est assurément l’orateur biblique chrétien, qui parle par amour pour Dieu et pour son prochain et qui a un message si important et si urgent à communiquer dans ces mauvais jours. Si une œuvre mérite d’être faite “ avec sincérité de cœur ” et “ de toute son âme comme pour Jéhovah ”, c’est le discours public sur la Bible. — Col. 3:22, 23, NW.

      Il n’y a aucun doute à ce sujet : la conférence publique implique de nombreux facteurs, et Jésus-Christ établit le parfait exemple sous tous les rapports. L’orateur doit retenir l’intérêt de l’étranger comme celui de son compagnon chrétien. Il doit faire des déclarations exactes et donner à la Bible la première place. Il lui faut subordonner les aspects négatifs aux aspects positifs, tout en veillant à ne pas surcharger de matières son discours. Il doit avoir recours, fréquemment mais judicieusement, aux illustrations et, par-dessus tout, parler d’un cœur rempli d’amour pour Jéhovah, pour ses auditeurs et pour son sujet. Ce faisant, il honorera certainement le nom de Jéhovah et édifiera ses auditeurs tout en s’édifiant lui-​même. En reconnaissant le modèle élevé que Jésus posa devant lui, il ne cessera de se montrer humble et modeste.

      Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos. — Prov. 25:11.

  • Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1962 des Témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1962 | 15 mai
    • Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1962 des Témoins de Jéhovah

      HAÏTI Nombre d’habitants : 3 348 000

      Maximum de procl. : 895 Rapport : 1 pour 3 781

      À Haïti, les surveillants qui sont passés par l’École du ministère du Royaume se sentent maintenant beaucoup plus proches de Jéhovah, disent-​ils, et ont une meilleure appréciation de la façon dont Jéhovah dirige son organisation visible par son saint esprit. Comme les autres surveillants du monde entier, ils prennent garde au sage conseil de la Parole de Dieu où il est dit : “ Fils, écoutez l’instruction (...) et soyez attentifs pour connaître l’intelligence (la compréhension, NW). ” (Prov. 4:1, Da). Non seulement les surveillants prennent plaisir à acquérir la connaissance et l’instruction mais tous les membres voués du peuple de Dieu veulent être renseignés ; certaines des expériences que nous relate le serviteur de filiale nous montrent qu’il en est bien ainsi.

      L’une des remarquables bénédictions de l’année fut la visite de frère Henschel au cours de laquelle l’Assemblée de district de ceux qui recherchent la paix se tint à Port-au-Prince. Les frères apprécièrent vivement les sages conseils et l’encouragement qu’il leur donna à tous. À la fin de l’assemblée, frère Henschel fit vibrer le cœur de tous les assistants quand il annonça que, deux mois plus tard exactement, l’École du ministère du Royaume s’ouvrirait à Haïti. Nos cœurs se réjouirent d’apprendre que les surveillants de notre pays recevraient la même formation supérieure que les frères des autres parties du monde.

      Ce fut ainsi qu’au cours de l’année de service deux classes de vingt étudiants chacune suivirent le cours. En l’espace d’un mois après sa sortie de l’école, un surveillant commença six nouvelles études et une personne intéressée travailla dans le champ ce mois-​là. Un autre surveillant, alors qu’il assistait à l’école, reçut un mot l’informant qu’un voleur avait pénétré par effraction dans sa maison et lui avait dérobé la plus grande partie de ses biens. Une semaine plus tard, il reçut un autre mot lui annonçant que le voleur était revenu et avait emporté ce qu’il avait laissé lors de son premier passage. De plus, on lui avait volé sa vache. Nous nous demandions si le frère allait abandonner le cours pour rentrer chez lui, mais : “ Tous mes biens ”, dit-​il, “ et toutes les vaches du monde ne valent pas l’enseignement que je reçois à l’École du ministère du Royaume. ”

      Une autre bénédiction qui nous fut accordée au cours de l’année fut le don par nos frères américains de plus de 2 tonnes de vêtements. Nous sommes profondément reconnaissants de cette expression de bonté de la part de nos frères des États-Unis.

      Un exemple de fidélité face à l’opposition fut donné par une femme de bonne volonté qui comprit son devoir de participer au ministère. Son mari essaya tout d’abord de la décourager en la rabaissant puis il la combattit ouvertement, lui interdisant d’aller dans le champ. C’était une femme fidèle sous tous rapports ; mais elle savait qu’elle devait rendre à Dieu les choses qui appartiennent à Dieu. Bien qu’elle possédât un commerce dans une autre ville, elle assista à une assemblée de circonscription. Le premier jour, elle reçut un mot de son mari lui disant que, si elle assistait à l’assemblée, elle recevrait une sévère correction à son retour. Elle dit au frère qui conduisait l’étude chez elle : “ Il y a longtemps que je souffre pour la vérité. Jusqu’à présent Jéhovah m’a donné la force de tout supporter avec patience. Je sais qu’il est avec moi. Demain, je serai baptisée. ” Elle le fut en effet. Quand elle rentra chez elle, son mari, au lieu de la battre, l’embrassa et l’interrogea sur l’assemblée. Maintenant il étudie la vérité, et sa femme est l’un des proclamateurs les plus zélés, les plus heureux de l’assemblée.

      L’œuvre de prédication accomplie par les enfants dans la société du monde nouveau est souvent plus efficace que celle des adultes. Dans une ville où, d’ordinaire, les conférences publiques n’étaient que médiocrement suivies, un soir, tous furent surpris de voir la salle comble. Que s’était-​il passé ? Presque tous les étrangers qui étaient présents étaient venus sur l’invitation d’une fillette de huit ans ; celle-ci avait rendu systématiquement visite à tous ses voisins pour les inviter à la conférence.

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