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Puissance, œuvres de puissanceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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pour que Jésus fasse un miracle. C’est ce qu’on peut déduire du fait qu’il a guéri l’oreille coupée de l’esclave du grand prêtre, lequel faisait pourtant partie de la foule qui était venue l’arrêter. — Luc 22:50, 51.
La résurrection de Jésus Christ à la vie spirituelle a été la plus grande démonstration de la puissance divine. Sans elle, la foi chrétienne serait “vaine”, et les disciples seraient ‘les plus à plaindre de tous les hommes’. (I Cor. 15:12-19.) C’est l’acte dont les disciples ont parlé le plus souvent, celui qui, en lui-même, a le plus contribué à l’affermissement de leur foi. Quand il était sur la terre, Jésus pouvait exercer sa puissance même à distance (Mat. 8:5-13; Jean 4:46-53). Depuis le ciel, il a oint ses disciples de l’esprit de Dieu le jour de la Pentecôte, ce qui leur a permis d’accomplir des œuvres de puissance même en son absence. C’est ainsi qu’il a appuyé leur témoignage relatif à sa résurrection (Actes 4:33; Héb. 2:3, 4). Il a aussi donné des preuves que ses disciples constituaient bien la congrégation de Dieu, le peuple qui jouissait de sa faveur. — Actes 2:1-4, 14-36, 43; 3:11-18.
Bien que son Fils soit mort en tant qu’homme, le pouvoir de Jéhovah n’en était nullement limité, comme en témoignent les nombreux miracles, signes et présages que les apôtres et d’autres disciples ont opérés (Actes 4:29, 30; 6:8; 14:3; 19:11, 12). Les œuvres de puissance qu’ils ont faites ressemblaient à celles de leur Maître. Ainsi, ils guérissaient les boiteux (Actes 3:1-9; 14:8-10) et les malades (Actes 5:12-16; 28:7-9), ressuscitaient les morts (Actes 9:36-41; 20:9-11), expulsaient les démons (Actes 8:6, 7; 16:16-18), et ce sans chercher à en tirer gloire ou profit (Actes 3:12; 8:9-24; 13:15-17). Par leur entremise, Dieu a rendu des jugements contre des transgresseurs, tout comme il l’avait fait par l’entremise des prophètes d’autrefois, montrant ainsi que lui et ses représentants méritaient le respect (Actes 5:1-11; 13:8-12). De nouvelles aptitudes leur ont été données, telle la capacité de parler dans des langues étrangères et de les traduire. Cela aussi servait des “fins utiles”, car leur prédication ne devait pas se limiter à Israël. Il leur faudrait en effet parler des œuvres prodigieuses de Jéhovah parmi les nations. — I Cor. 12:4-11; Ps. 96:3, 7.
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PuitsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUITS
Traduit le mot hébreu beʼér qui désigne généralement une fosse ou un trou creusé dans le sol afin d’exploiter une réserve d’eau naturelle. On retrouve le terme beʼér dans des noms de lieux tels que Béer-Lahaï-Roï (Gen. 16:14), Béer-Schéba (Gen. 21:14), Béer (Nomb. 21:16-18) et Béer-Élim (És. 15:8). Ce mot désigne aussi un puits (de mine) (Gen. 14:10), et en Psaumes 55:23 (“fosse”) et 69:15 (“puits”) il semble faire allusion à la tombe. Il est aussi utilisé de façon imagée pour représenter une épouse ou une femme aimée (Prov. 5:15 [“citerne”]; Cant. 4:15 [“puits”]). En Proverbes 23:27, la femme étrangère est comparée à un puits étroit en raison, semble-t-il, du fait qu’il est souvent difficile de tirer de l’eau d’un tel puits et que les jarres de terre se brisent facilement sur ses parois. — Voir SOURCE.
Dans les régions qui connaissent une longue saison sèche, particulièrement dans les zones désertiques, les puits ont toujours été d’une très grande importance. Dans l’Antiquité, l’utilisation non autorisée des puits semble avoir été considérée comme une violation des droits de propriété (Nomb. 20:17, 19; 21:22). Les puits étaient des biens précieux, car l’eau était rare et creuser un puits exigeait un travail considérable. Il était assez fréquent que la possession de puits soit la cause de violentes disputes et de luttes. C’est pour cela qu’à une certaine occasion le patriarche Abraham a tenu à établir officiellement son droit de propriété sur un puits à Béer-Schéba (Gen. 21:25-31; 26:20, 21). Cependant, après sa mort, les Philistins n’ont pas tenu compte des droits de son fils et héritier Isaac et ont bouché les puits que les serviteurs d’Abraham avaient creusés. — Gen. 26:15, 18.
Les puits étaient souvent entourés de murets et couverts d’une grande pierre, sans doute pour les protéger de la saleté et éviter que des animaux ou des humains ne tombent dedans (Gen. 29:2, 3; Ex. 2:15, 16). Près de certains puits, il y avait des abreuvoirs ou des rigoles pour les animaux domestiques (Gen. 24:20; Ex. 2:16-19). Dans les collines de Palestine, les puits étaient creusés dans la roche calcaire, et des marches faites dans la pierre permettaient de descendre jusqu’au niveau de l’eau. Une fois que l’on était descendu, il suffisait parfois de plonger directement un récipient dans l’eau. Cependant, dans les puits plus profonds, on remontait généralement l’eau à l’aide d’un seau de cuir (Nomb. 24:7) ou d’une jarre en terre (Gen. 24:16) suspendus à une corde. — Voir JACOB (FONTAINE DE).
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PulAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUL
Voir TIGLATH-PILÉSER (III).
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Pullulante (Créature)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PULLULANTE (CRÉATURE)
(héb. shèrèts).
Ce mot vient d’une racine qui signifie “pulluler” ou “grouiller”. Il semble s’appliquer à de petites créatures qui vivent en colonies extrêmement nombreuses (Ex. 8:3; Ps. 105:30; voir Exode 1:7). On le rencontre pour la première fois en Genèse 1:20 où il est question de l’apparition des premières âmes vivantes au cours du cinquième jour de création, quand les eaux commencèrent à pulluler d’âmes vivantes. Le déluge détruisit tout ‘ce qui pullulait’ sur la terre en dehors de l’arche. — Gen. 7:21.
La loi relative aux animaux purs et impurs indique que ce terme pouvait être utilisé pour désigner des créatures aquatiques (Lév. 11:10), des créatures ailées, telles que les chauves-souris et les insectes (Lév. 11:19-23; Deut. 14:19), des créatures terrestres, telles que certains rongeurs, les lézards et les caméléons (Lév. 11:29-31), et des créatures qui se déplacent sur leur “ventre” ou qui ont de nombreuses pattes (vv. 11:41-44). La Loi rangeait un grand nombre de ces créatures pullulantes, mais pas toutes, dans la catégorie des animaux “impurs” impropres à la consommation.
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PunitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUNITES
{Article non traduit.}
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PunitionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUNITION
Voir CRIME ET PUNITION.
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PunonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUNON
{Article non traduit.}
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PupilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUPILLE
Orifice dans l’iris coloré de l’œil. La pupille paraît noire parce que derrière elle se trouve l’intérieur sombre du globe oculaire. La dimension de son ouverture varie au fur et à mesure que l’iris s’adapte à la luminosité. La lumière entre par la cornée transparente et traverse la pupille pour atteindre le cristallin.
Le mot français “pupille” vient du latin pupa qui signifie “petite fille” ou “poupée” et qui, de toute évidence, fait allusion à la minuscule image de soi-même que l’on voit se refléter dans la pupille de l’œil de la personne en face de soi. La langue hébraïque possède des expressions similaires. Accompagnant le mot ʽayin (“œil”), le terme ʼishôn (Deut. 32:10; Prov. 7:2) signifie littéralement le “petit homme de l’œil”. Quant au substantif bath (“fille”), il est utilisé en Lamentations 2:18 pour exprimer l’idée de la “fille de l’œil”. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit de la pupille. Psaume 17:8 combine les deux expressions pour accentuer l’idée (ʼishôn bath ʽayin), soit mot à mot “petit homme, fille de l’œil” (“pupille de l’œil”, MN).
L’œil est un organe extrêmement fragile et sensible. Un cil ou un grain de poussière coincés entre la paupière et le globe oculaire sont immédiatement détectés. Il faut protéger et prendre soin de la pellicule transparente (la cornée) qui recouvre la pupille, car si on l’érafle par accident ou si elle se voile à cause d’une maladie, on risque d’avoir la vue altérée ou même d’être atteint de cécité. Avec force et pourtant avec une grande délicatesse, la Bible utilise l’expression la “pupille de l’œil” pour parler de ce qui doit être gardé avec le plus grand soin, par exemple la loi de Dieu (Prov. 7:2). À propos des soins paternels dont Dieu entoura Israël, Deutéronome 32:10 dit qu’il sauvegarda cette nation “comme la pupille de son œil”. Dans une prière, David demanda à être protégé par Dieu “comme la pupille de l’œil”. (Ps. 17:8.) Il voulait que Jéhovah soit prompt à agir en sa faveur quand il serait attaqué par des ennemis. (Voir Zacharie 2:8 qui utilise le mot hébreu bavah, “prunelle de l’œil”.) — Voir ŒIL.
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PurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUR
Mot étranger (n’appartenant pas à la langue hébraïque) que l’on trouve en Esther 3:7 et 9:24, 26. Il signifie “le sort” (héb. gôral; voir SORT). C’est le singulier de “Purim”. (Esther 9:26, 28-32.) Selon les lexiques, il s’agirait d’un mot perse (en rapport avec le vocable perse pâre, “part, portion”) ou d’un terme akkadien. Il est à l’origine du nom de la fête juive des Purim. — Voir PURIM.
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Pur, puretéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PUR, PURETÉ
Plusieurs mots hébreux et grecs définissent ce qui est pur, ainsi que la purification, c’est-à-dire l’acte par lequel on débarrasse quelque chose ou quelqu’un de toute souillure, falsification ou corruption afin qu’il redevienne exempt de tare et de défaut. Ces termes hébreux et grecs apparaissent sous leurs différentes formes plus de deux cents fois dans les Écritures et s’appliquent non seulement à la pureté physique, mais le plus souvent à la pureté morale ou spirituelle. La pureté physique est fréquemment associée aux cérémonies de purification.
LA PURETÉ PHYSIQUE
En raison de leurs habitudes personnelles, les Israélites constituaient un peuple relativement sain, et ce malgré quarante années de pérégrinations dans le désert. Il faut indéniablement attribuer cela aux lois divines qui réglementaient la vie du camp, notamment le diagnostic et le traitement des maladies. La Loi soulignait l’importance d’utiliser de l’eau pure. Tous les animaux n’étaient pas considérés comme purs et propres à la consommation (voir ANIMAUX). Pour manipuler les cadavres et s’en débarrasser, il fallait prendre des précautions en respectant certaines prescriptions. La quarantaine évitait la transmission des maladies contagieuses. Une autre prescription d’ordre sanitaire, très en avance sur son temps, exigeait que l’on enterre les excréments (Deut. 23:12-14). Selon le code de lois de la nation, les Israélites devaient se baigner et laver leurs vêtements souvent, ce qui était également bénéfique. La Bible donne une liste de soixante-dix causes d’impureté physique et de souillure qui exigeaient une purification selon les rites.
Les Écritures se servent souvent de la pureté physique comme d’un symbole ou d’une image de la pureté spirituelle. Par exemple, il est question d’“un fin lin éclatant et pur” qui représente “les actes de justice des saints”. (Rév. 19:8.) Jésus a également fait allusion à un principe de pureté physique pour mettre en évidence l’impureté spirituelle et l’hypocrisie des Pharisiens. Leur conduite trompeuse était comparable à quelqu’un qui nettoierait l’extérieur d’une coupe ou d’un plat, mais pas l’intérieur (Mat. 23:25, 26). Jésus a utilisé une illustration semblable pendant son dernier repas pascal, tandis qu’il s’adressait à ses disciples en présence de Judas Iscariote. Ceux-ci s’étaient baignés et Jésus leur avait lavé les pieds; ils étaient donc ‘entièrement purs’ physiquement. Mais Jésus leur dit, spirituellement parlant: “Vous n’êtes pas tous purs.” — Jean 13:1-11.
LES RITES DE PURIFICATION
Ces rites devaient être observés par les Israélites, sinon ils encouraient la mort. “Et les fils d’Israël, vous devrez les tenir séparés de leur impureté, pour qu’ils ne meurent pas dans leur impureté, en souillant mon tabernacle qui est au milieu d’eux.” (Lév. 15:31). La purification s’effectuait généralement avec de l’eau et les cendres d’une vache rousse; une telle cérémonie avait pour but de purifier une personne, un lieu ou un objet (Nomb. 19:2-9). Trois des causes d’impureté les plus courantes chez les humains sont énumérées en Nombres 5:2. Il s’agit de [1] “toute personne lépreuse, et [2] quiconque a un écoulement, et [3] quiconque est impur de par une âme décédée”.
La lèpre
Il s’agissait de la plus repoussante de toutes les maladies, et elle exigeait de sévères mesures de surveillance, notamment l’isolement prolongé du malade ainsi que des examens attentifs et répétés afin de déterminer le moment de la guérison (Lév. 13:1-46; Deut. 24:8). Le lépreux impur qui a dit à Jésus: “Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur” devait avoir une grande foi. Non seulement Jésus le voulait bien, mais il a montré qu’il avait le pouvoir de guérir cette maladie repoussante, en disant: “Sois rendu pur.” Puis il a ordonné à l’homme guéri: “Va, montre-toi au prêtre et offre le don que Moïse a prescrit.” — Mat. 8:2-4; Marc 1:40-44; voir LÈPRE.
À l’origine, les ordonnances de la Loi exigeaient qu’avant de reprendre une vie normale un lépreux guéri soit purifié selon une cérémonie compliquée qui se déroulait en deux temps. — Lév. 14:1-32.
Les écoulements
Il y avait des lois concernant les écoulements, naturels ou dus à la maladie, de l’homme et de la femme, écoulements provenant des organes génitaux. Si un homme avait une émission involontaire de sperme durant la nuit, il devait se baigner, laver ses vêtements et rester
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