pendant que nous dormions.’ Et si la chose vient aux oreilles du gouverneur, nous le persuaderons et nous vous épargnerons tout ennui.” — Mat. 28:11-14.

Caïphe s’efforça en vain d’empêcher les disciples de Jésus de prêcher et d’enseigner. Après qu’ils eurent guéri un boiteux de naissance, Pierre et Jean furent emprisonnés et le lendemain ils comparurent devant Caïphe et le reste du Sanhédrin. Cette fois, ils leur demandèrent de cesser de parler au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean étaient déterminés à persévérer malgré l’opposition de Caïphe (Actes 4:1-20). Une autre fois, ce dernier interrogea tous les apôtres et attira leur attention sur le fait que le Sanhédrin leur avait ordonné de ne pas prêcher au nom de Jésus. Mais ils exprimèrent leur ferme résolution ‘d’obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes’. — Actes 5:27-29.

Quelque temps plus tard, Caïphe participa à la lapidation d’Étienne, fidèle serviteur de Dieu (Actes 6:11 à 7:60). Il donna aussi à Saul (qui devint plus tard un fidèle apôtre de Jésus Christ) l’autorisation de se saisir des disciples de Damas et de les amener liés à Jérusalem pour y être jugés. — Actes 9:1, 2.

Cependant, sa carrière fut bientôt interrompue. En 36 ou 37, Vitellius, officier romain, le destitua de ses fonctions. Humilié et incapable de supporter cet affront, il se serait suicidé.

En fait, ses efforts contre le vrai culte furent un échec. Il recherchait avant tout une haute position, le pouvoir et le prestige qui s’y rattache. Mais il perdit tout cela. Alors qu’en tant que grand prêtre il aurait dû exercer une bonne influence, il se montra un farouche adversaire de Dieu et il mourut comme tel. — Actes 5:39.

Questions des lecteurs

● Un chrétien peut-​il hisser ou baisser le drapeau sur son lieu de travail ?

Quand une tâche de ce genre ne fait pas partie d’une cérémonie en l’honneur du drapeau, le chrétien est libre de décider de ce qu’il fera en tenant compte des circonstances locales et de sa conscience.

Il est de fait que de nombreuses personnes considèrent le drapeau de leur nation comme un emblème qui mérite d’être vénéré. L’Encyclopédie américaine déclare : “Tout comme la croix, le drapeau est sacré (...). Les règles et les préceptes qui définissent l’attitude des hommes envers les étendards nationaux renferment des mots très forts et expressifs, tels que ‘le service du drapeau’, ‘la vénération du drapeau’, ‘le culte du drapeau’.” Au cours de certaines cérémonies, le drapeau fait l’objet d’un culte spécial.

Chacun est libre de décider s’il doit participer à de telles cérémonies. Pour leur part, les Témoins de Jéhovah sont convaincus qu’il faut tenir compte en la circonstance de ce que la Bible dit à ce propos, c’est-à-dire de ne pas rendre un culte à des objets matériels et sans vie (Ex. 20:4, 5 ; I Jean 5:21). Ainsi, tout en respectant le droit qu’a autrui de faire ce qu’il désire, les Témoins de Jéhovah, quant à eux, ne participeront pas à une cérémonie en l’honneur du drapeau. Toutefois ce sont des citoyens exemplaires qui soutiennent journellement les lois de leur pays. — Rom. 13:1.

Le drapeau est souvent déployé à l’extérieur ou à l’intérieur de lieux publics, tels que les casernes de pompiers, les mairies et les écoles. Comme ils respectent les gouvernements et ce qui les représente, les Témoins de Jéhovah ne refusent pas de se rendre ou de travailler dans des édifices sur lesquels flotte le drapeau de la nation. Pareillement, un drapeau peut figurer sur les timbres, sur les plaques d’immatriculation d’automobiles et sur d’autres choses encore. Cependant si nous voyons une personne utiliser de tels objets sur lesquels apparaît un drapeau, nous n’allons pas aussitôt en conclure que cette personne participe au culte du drapeau. Que faut-​il prendre en considération : la présence du drapeau, ou la façon dont une personne se comporte vis-à-vis de lui ?

Il arrive parfois qu’un employé d’un édifice public soit désigné pour hisser le drapeau le matin et pour le baisser à la fin de la journée. Cela pourrait faire partie d’une cérémonie spéciale au cours de laquelle les personnes présentes se tiendraient au garde-à-vous ou salueraient le drapeau. Dans ce cas, il va de soi que celui qui ne prend pas part aux cérémonies en l’honneur du drapeau ne pourrait alors en toute conscience envoyer ou amener les couleurs, car cela reviendrait à participer à la cérémonie. En effet, ce serait contribuer au déroulement de celle-ci, au même titre qu’un orchestre participerait à la cérémonie en jouant un air patriotique.

Mais, en général, il n’y a pas de cérémonie de ce genre chaque fois qu’on hisse le drapeau sur un édifice public. Il s’agit, par exemple, de le hisser au même titre qu’on prépare le bâtiment en ouvrant les portes, les fenêtres, etc. Dans ce cas, le drapeau est simplement considéré comme un emblème qui représente le gouvernement du pays où se trouve ce bâtiment.

Un chrétien à qui l’on demanderait, entre autres tâches, d’effectuer régulièrement ce travail est libre d’accepter ou non. Certains chrétiens, poussés par leur conscience, demanderont à leur chef de service de se faire remplacer pour ce travail, tandis que d’autres le feront en toute conscience, tant qu’il n’y aura pas de cérémonie particulière. Ainsi, tout chrétien à qui l’on demandera d’effectuer ce travail, devra analyser les circonstances locales et agir selon sa conscience éduquée par la Bible. Sa décision lui laissera alors une conscience nette. — I Pierre 3:16.

La mort est-​elle une porte ouvrant sur un autre monde ?

Que se passe-​t-​il quand nous mourons ? La mort ouvre-​t-​elle une porte vers une autre vie ?

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