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En Afrique, les “Hommes de bonne volonté” restent fermement attachés à la véritéLa Tour de Garde 1971 | 1er juillet
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rencontrent les chrétiens du Kenya. Jusqu’à ce jour, dans les congrégations de témoins de Jéhovah, 306 cas de polygamie ont été réglés conformément au principe biblique qui prescrit la monogamie. Les membres du gouvernement ont été impressionnés de voir que les témoins de Jéhovah n’admettent au baptême que ceux qui suivent ce principe moral élevé.
Au cours de l’assemblée de Nairobi une femme a posé la question suivante à un témoin qui lui rendait visite : “Votre religion rend-elle vraiment les gens différents ?”
“Venez donc au stade municipal et constatez vous-même”, répondit aimablement le témoin.
Quelle surprise ce fut pour elle ! En effet, l’Africain mange souvent seul et ne se soucie pas de savoir s’il y a assez de nourriture pour les autres membres de la famille, qui attendent qu’il ait fini son repas pour manger. C’est sa femme qui accomplit tous les durs travaux et qui s’occupe également des enfants. Par contre, les témoins assemblés à Nairobi ne se conforment plus à ce mode de vie. Les hommes n’étaient pas séparés des femmes, comme c’est souvent le cas dans les églises d’Afrique, mais les membres de chaque famille étaient assis ensemble. Le mari et la femme assumaient tous deux la responsabilité de veiller sur leurs enfants. Le père, la mère et les enfants mangeaient ensemble. Grâce à la vérité de la Bible ces familles sont unies et connaissent une vie nouvelle.
Les 101 baptisés à cette assemblée représentaient quatre pays différents. La conférence publique, prononcée par le président de la Société, a été traduite en souahéli et entendue par 2 503 personnes, ce qui représente le chiffre d’assistance le plus élevé jamais atteint au Kenya.
Le dernier jour de l’assemblée de Nairobi, dans ses remarques finales, le président Knorr a encouragé tous les assistants à poursuivre leur œuvre de prédication et à aider d’autres personnes à se conformer aux principes élevés de la Bible. Il a également annoncé que les dix assemblées des “Hommes de bonne volonté” tenues en Afrique avaient réuni 175 218 personnes. Quant au nombre de nouveaux ministres qui se sont fait baptiser et se sont joints aux témoins dans leur œuvre d’enseignement, il a été de 5 115. Sans aucun doute, un nombre sans cesse croissant d’Africains s’identifient aux “hommes de bonne volonté” de Dieu et restent fermement attachés à la vérité de la Bible.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1971 | 1er juillet
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Questions de lecteurs
● Étant donné que les païens faisaient des offrandes de fleurs pour les morts, est-il bien qu’un chrétien envoie des fleurs à l’occasion d’un enterrement ou qu’il en dépose sur une tombe ?
Il est vrai que les païens de l’Antiquité faisaient des offrandes de fleurs aux morts. Le livre intitulé Comment cela a-t-il commencé ? (angl.), de R. Brasch, déclare : “L’envoi d’un bouquet de fleurs pour une cérémonie funèbre ou le dépôt d’une gerbe sur le cercueil ou sur la tombe sont des vestiges d’une antique superstition et d’un culte idolâtrique.”
Quel était le but de ces actions ? L’auteur de ce livre ajoute : “Le bouquet de fleurs est une survivance de la croyance selon laquelle il était nécessaire de réconforter les trépassés. Les fleurs étaient également considérées comme une véritable offrande, un sacrifice en faveur des morts. Elles étaient censées les rendre heureux de peur que, mécontents, ils ne viennent hanter les affligés.” C’est pourquoi les païens, qui croyaient faussement que les morts avaient une âme immortelle, honoraient ceux-ci en leur offrant des fleurs.
Mais les païens sont-ils à l’origine des fleurs ? Devrions-nous conclure que l’emploi des fleurs en pareilles circonstances est mauvais pour la seule raison que les païens les utilisaient comme un sacrifice pour leurs morts ? Il est intéressant de considérer une autre déclaration de Brasch ; il dit : “On ne pense plus à aucune de ces idées primitives. Il ne subsiste plus rien de magique dans le bouquet, et une coutume est maintenant bien établie dans le monde occidental : celle qui consiste à ‘le dire avec des fleurs’.”
En Occident, en général les fleurs ne sont pas offertes pour apaiser les morts ; elles le sont habituellement dans un geste de bienveillance envers la famille du défunt. De plus, les fleurs, qui ont été créées par Jéhovah pour le plaisir de l’homme, ont un effet décoratif.
Si quelqu’un pense qu’il honore la personne décédée en envoyant des fleurs, alors il imite les païens. Du point de vue chrétien, ce serait un mauvais mobile. En revanche, s’il envoie des fleurs pour réconforter les survivants, pour rendre cette triste circonstance un peu plus agréable, dans ce cas il n’y a certainement aucune objection à agir ainsi. Toutefois, il faut bien dire que s’il est courant d’envoyer des fleurs par égard pour la famille du défunt, ce n’est certainement pas une obligation. En effet, on peut faire d’autres choses qui auront peut-être même plus de valeur aux yeux des parents du défunt. Au lieu de leur envoyer des fleurs, on peut décider de les aider en préparant un repas, car ils peuvent être accaparés par un grand nombre de détails. On peut également se proposer aimablement de garder les enfants jusqu’à la fin de l’enterrement. Après celui-ci, les parents proches du défunt, sa veuve par exemple, se sentiront très seuls. Pourquoi ne pas faire preuve de bienveillance en les invitant à prendre un repas ou pour une sortie. Ils pourront ainsi se rendre compte qu’on les aime et qu’ils ont des amis qui désirent partager leurs activités avec eux. Dans Jacques 1:27, nous lisons : “La forme de culte qui est pure et sans souillure au point de vue de notre Dieu et Père, la voici : s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation, et se garder de toute tache du monde.”
Ainsi, s’il n’y a aucune objection à envoyer des fleurs avec un bon mobile et sans qu’il y ait à la base la moindre croyance païenne, on se rend compte néanmoins que d’autres choses plus utiles peuvent être faites. Elles seront peut-être plus appréciées qu’un simple envoi de fleurs accompagné d’aucune offre d’aide personnelle.
Il arrive souvent que les fleurs qui ont été envoyées pour le service funèbre soient ensuite déposées sur la tombe du défunt. Mais là encore certains préféreront les utiliser d’une autre manière. Ils décideront de les donner ou de les porter à des personnes qui reçoivent rarement des fleurs : des malades ou des vieillards. Ils penseront qu’elles seront plus agréables aux vivants, alors qu’elles ne serviraient qu’à peu de chose sur une tombe puisque le défunt ne peut les apprécier. — Eccl. 9:5.
Évidemment, d’autres décideront de déposer les fleurs sur la tombe uniquement pour l’embellir et non pas pour honorer le mort. Cela est également une question personnelle.
En conséquence, lorsque quelqu’un a d’excellents mobiles et une bonne intelligence du sort des morts, son emploi des fleurs est une question d’ordre personnel. Toutefois, on peut se rendre compte qu’il est possible de faire d’autres choses plus utiles en faveur de la famille du défunt.
● Le texte d’Ézéchiel 29:1-16 déclare que l’Égypte devait être désolée pendant quarante ans. Cela s’est-il vraiment réalisé ?
Cette désolation de l’Égypte a pu avoir lieu après sa conquête par Nébucadnetsar. La chute de l’Égypte avait déjà été annoncée par Jérémie, prophète de Jéhovah (Jér. 25:17-19). Elle commença avec la défaite décisive de l’Égypte à Carkémisch, sur l’Euphrate, devant les Babyloniens conduits par Nébucadnetsar au début de l’an 625 avant notre ère. Cet événement est rapporté dans Jérémie 46:2-10 ainsi que dans les Chroniques babyloniennes.
Nébucadnetsar envahit ensuite la Syrie et la Palestine, et Juda fut soumis à Babylone (II Rois 24:1). L’Égypte fit une dernière tentative pour demeurer une puissance en Asie. Le pharaon de l’époque (on pense qu’il s’agissait d’Hophra) vint en Canaan en réponse à la requête du roi Sédécias qui demandait une aide militaire dans sa rébellion contre Babylone en 609-607 avant notre ère. Ne réussissant qu’à faire lever temporairement le siège des Babyloniens, les armées égyptiennes furent obligées de se retirer, et Jérusalem fut livrée à la destruction. — Jér. 37:5-7 ; Ézéch. 17:15-18.
Malgré le puissant avertissement de Jérémie (Jér. 42:7-22), le reste des habitants de Juda s’enfuit plus tard en Égypte pour y
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