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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1968 | 15 août
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Lorsqu’on se trouve dans l’obligation de décider de ce qu’on fera de son corps ou de celui d’une personne chère qui vient de mourir et dont on est responsable, on ferait bien de considérer les paroles de l’apôtre Paul consignées dans Romains 12:1, où nous lisons : “Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec votre faculté de raisonner.” Les chrétiens baptisés ont voué leur vie, y compris leur corps, à faire la volonté de Jéhovah leur Créateur. Étant donné ce fait, une telle personne a-t-elle le droit de livrer son corps ou une partie de son corps aux médecins ou à d’autres personnes pour qu’ils en disposent sans restriction ? L’homme a-t-il reçu de Dieu le droit d’offrir les organes de son corps pour qu’on se livre sur eux à des expériences scientifiques ? Est-il convenable qu’il autorise un tel usage du corps d’une des personnes qui lui sont chères ? Voilà des questions qui méritent un examen sérieux.
Il faut aussi songer à l’emploi que les médecins peuvent faire d’un cadavre. Un chrétien qui, de son vivant, refuse de donner son sang pour des transfusions sanguines, permettra-t-il la remise de son corps à une personne ou à un organisme qui prélèvera son sang pour faire des transfusions, comme cela s’est déjà produit pour certains cadavres (Voyez par exemple Réveillez-vous ! du 22 novembre 1962, page 30) ? Le chrétien pourrait penser qu’il lui suffit de faire un papier interdisant un tel usage de son corps ; mais si plusieurs des personnes exerçant l’autorité refusent, de son vivant, de respecter sa volonté touchant l’emploi du sang, quelle raison a-t-il de croire qu’après sa mort elles se conformeront davantage à ses désirs ? Ne disposeront-elles pas de ses organes pour faire des expériences ayant quelque rapport avec le cannibalisme ?
Notre corps est une création de Jéhovah Dieu (Ps. 100:3 ; 95:6 ; Job 10:8). Il est évident qu’il est permis aux chrétiens de subir une intervention chirurgicale devenue nécessaire, telle l’amputation d’un membre, mais ils ne mutilent pas inutilement leur corps créé par Jéhovah. Montrerait-on du respect ou de la considération pour l’œuvre de Dieu si l’on permettait la mutilation du corps après la mort ? Il est vrai que dans certains cas les chrétiens sont obligés de se soumettre aux exigences légales, par exemple lorsque la loi ordonne une autopsie afin de déterminer la cause de la mort (Rom. 13:1, 7 ; Marc 12:17). En pareille circonstance, la famille demande généralement que les organes ne soient pas enlevés pour être transplantés ou utilisés. De cette façon, en cas d’autopsie obligatoire, le chrétien empêchera qu’on fasse un mauvais usage du corps de celui qu’il aime. Lorsque l’autopsie n’est pas requise, le chrétien pourra prendre une décision afin d’empêcher la mutilation inutile du corps et tout mauvais usage de celui-ci. Il pourra ainsi avoir une conscience nette aux yeux de Dieu. — I Pierre 3:16.
Il ressort de cette discussion que les chrétiens qui sont éclairés par la Parole de Dieu n’ont pas besoin de faire reposer leurs décisions relatives à ces questions sur des caprices ou des sentiments personnels. Ils considèrent les principes divins qui sont rapportés dans les Écritures et y conforment leurs décisions tout en se tournant vers Dieu pour recevoir sa direction, en se confiant en lui et en mettant leur espoir dans l’avenir qu’il tient en réserve pour ceux qui l’aiment. — Prov. 3:5, 6 ; Ps. 119:105.
● Pourquoi dans Genèse 14:7 la Bible fait-elle mention des “Amalécites sur tout leur territoire” à l’époque d’Abraham, avant la naissance d’Amalek lui-même ? — Gen. 36:15-19.
Comme l’indique Genèse 36:12, 15-19, Amalek, petit-fils d’Ésaü, figurait parmi les quatorze cheiks d’Édom. En outre, le nom “Amalek” désignait les descendants de sa tribu (Deut. 25:17 ; Juges 7:12). Certains croient que les Amalécites avaient une origine beaucoup plus ancienne et qu’ils ne descendaient pas d’Amalek, le petit-fils d’Ésaü, mais cette hypothèse n’est pas réellement fondée. Il en est, par exemple, qui ont identifié les Amalécites aux habitants de Meloukhkha, pays dont le nom apparaît dans des inscriptions cunéiformes remontant à environ 2000 avant notre ère. Toutefois, les découvertes archéologiques ont révélé que le pays de Meloukhkha n’était pas, comme on l’avait supposé, la péninsule du Sinaï et l’Arabie occidentale, mais une région de l’Inde.
La déclaration proverbiale de Balaam consignée dans Nombres 24:20 est parfois employée pour soutenir l’opinion selon laquelle les Amalécites étaient venus avant Amalek : “Amalek est la première des nations, mais un jour il sera détruit.” Pourtant ce passage ne soutient pas cette opinion, car Balaam ne parlait nullement de l’Histoire en général et de l’origine des nations sept siècles et demi plus tôt. Il parlait seulement de l’histoire touchant les Israélites qu’il avait été chargé de maudire pour un salaire et qui étaient sur le point d’entrer en Terre promise. Ainsi donc, après avoir cité successivement Moab, Édom et Séir comme ennemis d’Israël, Balaam déclara que les Amalécites étaient en fait “la première des nations” à s’être levée contre les Israélites lorsque ceux-ci, après leur sortie d’Égypte, se dirigeaient vers la Terre promise, et c’est pourquoi Amalek ‘un jour serait détruit’. Jéhovah décida donc l’extermination complète des Amalécites. — Ex. 17:8-16 ; Deut. 25:17-19.
Mais alors, qu’en est-il des paroles rapportées dans Genèse 14:7 relativement à Kédorlaomer, roi d’Élam, et aux autres rois, ses alliés, qui “s’en retournèrent, vinrent à En-Mischpath, qui est Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire” ? Ici, Moïse relatait des événements datant de l’époque d’Abraham avant la naissance d’Amalek, mais il décrivait la région où ils avaient eu lieu en des termes que les gens de son époque pouvaient comprendre, sans pour autant laisser entendre que les Amalécites existaient avant Amalek. Genèse 14:7 se rapporte donc au pays qui devint plus tard la possession de ses célèbres habitants, les Amalécites.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1968 | 15 août
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Communications
LE MINISTÈRE
Les témoins de Jéhovah savent que ce que Dieu a fait écrire dans sa Parole est véridique et, par leur ministère, ils s’efforcent d’aider leurs semblables à avoir la même conviction (Rom. 3:4). Pendant le mois d’août ils se rendront au domicile des gens pour leur parler de la Bible et, pour les aider à étudier la Parole de Dieu, ils leur offriront en Belgique : le livre relié La religion a-t-elle... ? ou le livre relié “De nouveaux cieux...” avec une brochure ; au Canada : le livre relié Paradis et une brochure ; en Suisse : le livre relié ‘Impossible’ et une brochure.
TEXTES QUOTIDIENS POUR SEPTEMBRE
16 Ces villes vous serviront de refuge contre le vengeur du sang. — Nomb. 35:12. wF 1/12/67 9, 10a
17 Ils (...) encerclèrent le camp des saints (...). Mais du feu descendit du ciel et les dévora. — Rév. 20:9. wF 15/4/67 21-23a
18 Pourquoi regardez-vous avec envie, montagnes aux cimes élevées, la montagne que Dieu a voulue pour séjour ? Oui, Jéhovah y habitera à jamais ! — Ps. 68:17, AC 68:16, NW. wF 15/2/68 1a
19 Sous aucun rapport nous ne fournissons de cause d’achoppement, afin qu’on ne trouve rien à redire à notre ministère ; mais sous tous les rapports, nous nous recommandons nous-mêmes comme ministres de Dieu, (...) par la bonté. — II Cor. 6:3, 4, 6. wF 1/7/67 19, 20a
20 Il est plus facile, en fait, à un chameau de passer par le trou d’une aiguille à coudre que pour un homme riche d’entrer dans le royaume de Dieu. — Luc 18:25. wF 1/6/67 10
21 Appelle les ouvriers et paie leur salaire. — Mat. 20:8. wF 15/5/67 30
22 Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur. — Mat. 11:29. wF 1/9/67 3-5a
23 La sagesse est avec les humbles. — Prov. 11:2. wF 15/8/67 20-23a
24 Si ton frère commet un péché, va exposer sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. — Mat. 18:15. wF 15/11/67 23, 24, 26
25 Jusqu’à ce que les villes soient dévastées (...) qu’il n’y ait plus personne dans les maisons, (...) ; jusqu’à ce que Jéhovah ait éloigné les hommes et que la solitude soit grande dans le pays. — Is. 6:11, 12, AC. wF 1/5/67 24, 23a
26 Il faut que le surveillant soit (...) continent [maître de lui, NW]. — Tite 1:7, 8, Da. wF 15/10/67 5, 6a
27 Quand elle est pleine, on la tire sur le rivage et, s’étant assis, on recueille ceux qui sont de qualité dans des récipients, mais ceux qui ne conviennent pas, on les jette. — Mat. 13:48. wF 1/3/68 11, 12
28 Il y demeurera jusqu’à la mort du souverain sacrificateur qu’on a oint de l’huile sainte. — Nomb. 35:25. wF 1/12/67 18a
29 Je ne fais pas cas de mon âme, comme si elle m’était chère, si seulement je finis ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, de rendre un témoignage complet à la bonne nouvelle de la bonté imméritée de Dieu. — Actes 20:24. wF 1/6/67 13, 14a
30 Dieu ne s’est pas retenu de châtier (...) l’ancien monde, mais a gardé à l’abri Noé, prédicateur de la justice, ainsi que sept autres, quand il a amené un déluge sur un monde d’impies. — II Pierre 2:4, 5. wF 1/1/68 28, 29
ÉTUDES DE “LA TOUR DE GARDE” POUR LES SEMAINES DU
1er septembre : La notion du temps — une aide pour les vrais adorateurs. Page 488. Chantez les cantiques : 73, 12.
8 septembre : Comment utiliser sagement le temps qui reste. Page 494. Chantez les cantiques : 56, 59.
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