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    La Tour de Garde 1974 | 1er septembre
    • Il est bien également de connaître la différence entre un sérum et un vaccin.

      Au cours de leur vie, les humains entrent en contact avec des virus ou des bactéries qui sont la cause de maladies. Par exemple, quelqu’un peut contracter les oreillons, la rougeole ou la tuberculose. Pour lutter contre les virus ou les bactéries, le corps produit des substances appelées anticorps, qui essaient de neutraliser ou de réduire les dommages causés par ces germes qui l’envahissent. Une personne ayant dans son sang des anticorps qui combattent particulièrement une maladie est temporairement ou définitivement immunisée contre cette maladie.

      Pour prévenir certaines maladies, les médecins ont mis au point des vaccins qui incitent le corps d’une personne à produire des anticorps capables de combattre ces maladies. La variole, la poliomyélite, le tétanos, le choléra, la rage, la fièvre typhoïde et la fièvre jaune sont quelques-unes des maladies pour lesquelles il existe un vaccin. Ces vaccins, qui ont pour but d’immuniser une personne contre une certaine maladie ne sont pas fabriqués à partir du sang (pour de plus amples détails, voir Réveillez-vous ! du 8 décembre 1965, pages 18 et 19). Certains vaccins, qui ne sont pas préparés à partir du sang, sont souvent obligatoires pour les enfants qui vont à l’école ou pour les touristes ou les missionnaires qui se rendent dans des pays étrangers. Le but de ces vaccins est de stimuler la production d’anticorps pour éviter que la personne contracte une certaine maladie, même si elle y est exposée.

      Mais qu’en est-​il si quelqu’un vient d’être exposé à la contamination d’une certaine maladie ou s’il vient de contracter la diphtérie, le tétanos, une hépatite virale, les oreillons ou quelque autre maladie ? Il risque de devenir gravement malade avant que son organisme ait le temps de produire les anticorps indispensables. Des médecins ont donc mis au point un moyen d’introduire immédiatement dans l’organisme malade les anticorps qui l’aideront à résister. Pour cela on utilise des sérums ou antitoxines. Ils sont préparés à partir du sang d’un animal ou d’une personne qui a déjà produit dans son organisme les anticorps nécessaires pour combattre la maladie. En général, ce sang est traité et la fraction (la gammaglobuline) qui renfermé les anticorps en est retirée pour préparer le sérum. Quand celui-ci est injecté dans l’organisme du malade, celui-ci acquiert ainsi une immunité passive temporairea. Elle est temporaire parce que les anticorps ne deviennent pas une partie permanente du sang du malade. Quand il n’y en a plus, le malade n’est plus immunisé. On voit donc que, contrairement aux vaccins, les sérums contiennent une fraction de sang, aussi petite soit-​elle.

      Comme nous l’avons dit plus haut, par respect pour ce que dit la Bible sur le sang, nous ne pouvons approuver l’usage, pour quelque raison que ce soit, du sang d’un animal ou d’une personne à qui il appartient naturellement. Nous croyons que l’utilisation du sang sous forme de transfusion, ou d’un produit à base de sang dans un but semblable, est de toute évidence contraire au commandement biblique ordonnant de “s’abstenir (...) du sang”. (Actes 15:20.) Mais que dire de l’utilisation d’un sérum, qui ne renferme qu’une quantité infime de sang et qui est employé non pas pour entretenir la vie, fonction normalement remplie par le sang, mais pour fournir à l’organisme un moyen de défense complémentaire contre une infection ?

      Nous croyons qu’il appartient alors à chaque chrétien de décider selon sa conscience. Certains peuvent penser qu’en acceptant un sérum ils ne méprisent pas le caractère sacré de la vie ni Dieu, qui en est l’Auteur, et qu’ils ne transgressent pas sa loi, qui interdit d’utiliser le sang pour se nourrir. Par contre, la conscience d’autres chrétiens peut inciter ceux-ci à refuser un sérum. Chacun répondra de ses actes devant Dieu, son Juge, en fonction de la décision qu’il aura prise selon sa conscience. — I Cor. 4:4 ; II Cor. 5:10b.

      Nous pensons que cet examen des principes bibliques aidera chacun à considérer attentivement la question principale et toutes celles qui s’y rattachent. Bien que nous nous abstenions d’approuver ou de condamner quelqu’un à propos d’une décision que nous croyons devoir être prise selon sa conscience, nous exhortons néanmoins chacun à s’efforcer de garder une conscience nette devant Dieu et à ne jamais désobéir volontairement à sa Parole. — I Pierre 3:16 ; I Tim. 1:19.

      ● Est-​il convenable qu’une femme chrétienne se fasse percer les oreilles pour mettre des boucles ?

      Les Écritures ne fournissent pas de renseignements qui permettraient de répondre nettement par oui ou par non à cette question. En réalité, il appartient à chaque chrétienne de décider personnellement selon sa conscience si elle peut ou non se faire percer les oreilles dans ce but.

      On trouve dans Lévitique 19:28 le principe qui interdit de se faire des entailles dans la chair pour une âme décédée. C’était une pratique courante chez ceux qui avaient de fausses croyances religieuses. Certains penseront peut-être que le principe de cette interdiction s’applique dans le cas d’autres entailles non nécessaires.

      On peut aussi se rappeler que lorsque Dieu eut conçu le corps humain à l’origine, il jugea que cela était “très bon”. Il s’ensuit que l’on ne voudra pas déformer ni gravement défigurer son corps. — Gen. 1:27, 31.

      En revanche, la Bible parle des boucles d’oreilles (ainsi que des anneaux au nez) ; mais il n’est pas possible aujourd’hui de savoir si cet usage nécessitait que les oreilles soient percées. — Gen. 24:22, 47 ; Ex. 32:2 ; 35:22 ; Ézéch. 16:12.

      Notons également que la Loi prévoyait que si un esclave hébreu, qui avait achevé sa période d’esclavage, désirait rester l’esclave d’un bon maître, celui-ci devait lui percer l’oreille (Ex. 21:2-6). Comme signe, le maître perçait le lobe d’une oreille de l’esclave avec un poinçon. Évidemment, il n’était pas question de porter un bijou, comme dans le cas où quelqu’un se fait percer les oreilles pour porter des boucles. Mais pour ce qui est de la chair de la personne, l’effet était le même.

      Quand on considère ensemble ces différents facteurs, il est évident qu’on ne peut donner une réponse dogmatique. En cette affaire, chaque femme chrétienne doit suivre sa propre conscience. Certaines appliqueront les principes ci-dessus et ne voudront pas se faire percer les oreilles ; d’autres penseront qu’elles peuvent le faire en toute bonne conscience. Une femme mariée qui désire se faire percer les oreilles doit fort justement consulter son mari au préalable. De même, une chrétienne mineure soumettra cette question à ses parents et se conformera à leur décision, en harmonie avec les principes de Jéhovah concernant la famille. — Col. 3:18, 20 ; Éph. 5:22 à 6:4.

      En tant que chrétiens, nous devons aussi tenir compte de ce que pensent les autres. Nous nous souviendrons des conseils des apôtres selon lesquels la parure extérieure n’est pas ce qui compte le plus ; il est plus important que les chrétiennes se parent “de modestie et de bon sens” et fassent des “œuvres bonnes”. — I Pierre 3:3 ; I Tim. 2:9, 10.

  • Un défi aux personnes réfléchies
    La Tour de Garde 1974 | 1er septembre
    • Un défi aux personnes réfléchies

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