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Quand faut-il être comme un tout-petit ?La Tour de Garde 1972 | 15 juillet
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tout-petits, qui sont innocents et inexpérimentés dans ces domaines.
En ce qui concerne les distractions, la tendance actuelle est de chercher à être “mûr” quant à la malice. Ce fait est mis en relief dans les films américains où la maturité est peu à peu devenue synonyme d’obscénité et d’impureté sexuelle, pratiques condamnées par la Parole de Dieu. C’est pourquoi les chrétiens désireux d’observer le conseil les exhortant à être des tout-petits quant à la malice, feraient bien de se méfier des films “réservés aux adultes”.
Le conseil nous invitant à ressembler à des tout-petits sous le rapport de la malice est donc très approprié. Comment faire pour rester vertueux ? Nous veillerons sur nos fréquentations, ce qui nous aidera beaucoup. Ne vous abusez pas. Les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles.” (I Cor. 15:33). Cela signifie que nous devons éviter autant que possible la compagnie des fornicateurs, des adultères, des homosexuels et des sadiques. Cela signifie aussi chasser ces personnes de notre esprit en refusant de penser à elles, de lire des écrits les concernant pour le simple plaisir des sens, de les regarder sur les écrans de télévision ou de cinéma. Le cœur de l’homme est traître et prend facilement goût à ces choses ; il peut être tenté d’en jouir, non seulement par la pensée, mais encore par des actes. Il vaut beaucoup mieux éviter toutes ces tentations en restant des tout-petits quant à la malice. — Jér. 17:9 ; Phil. 4:8.
Tout-petits quand à la confiance manifestée par les enfants
Un jour, Jésus pria en ces termes : “Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as soigneusement caché ces choses aux sages et aux intellectuels et que tu les as révélées aux tout-petits.” Jésus prononça cette prière lorsque les soixante-dix évangélisateurs qu’il avait envoyés revinrent, heureux de ce qu’ils avaient accompli et notamment d’avoir pu chasser les démons. — Luc 10:17-21.
Comparés aux Pharisiens et aux Sadducéens très instruits et appartenant “aux sages et aux intellectuels”, les humbles disciples de Jésus étaient comme des tout-petits. Cependant Dieu leur révéla des choses que ne purent comprendre les ennemis religieux très instruits de Jésus, parce que ces disciples étaient semblables à des enfants dans un autre domaine.
Un jour que les disciples lui avaient demandé : “Qui, en fait, est le plus grand dans le royaume des cieux ?”, Jésus attira leur attention sur un certain point. Il semble que dans cette question le Maître ait décelé de l’orgueil et de l’ambition. Aussi, afin de leur donner une leçon, il appela un petit enfant, “le plaça au milieu d’eux et dit : ‘En vérité, je vous le dis, à moins que vous ne vous retourniez pour devenir comme de petits enfants, vous n’entrerez en aucune façon dans le royaume des cieux’”, sans parler d’être le plus grand. “Et quiconque s’humiliera comme ce petit enfant, c’est celui qui est le plus grand dans le royaume des cieux.” (Mat. 18:1-4). En effet, au lieu de manifester de l’orgueil à l’exemple des chefs religieux ‘sages et intellectuels’, les disciples, comme des enfants, devaient se montrer humbles et avoir pleinement confiance en leur Père céleste qui leur révélait ces vérités par l’entremise de son Fils.
La maturité sur les plans physique, mental et affectif est évidemment indispensable et souhaitable ; mais la maturité spirituelle l’est tout autant. Pour l’acquérir, il faut se ‘retourner’ pour devenir comme des tout-petits quant à la malice, à la foi et à la confiance, en étant dépourvu d’orgueil et d’ambition. — I Cor. 14:20.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1972 | 15 juillet
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Questions de lecteurs
● Est-il bien pour des chrétiens de célébrer leur anniversaire de mariage ?
Il n’est pas contraire à la Bible qu’un couple célèbre de façon simple et raisonnable l’anniversaire de son mariage. Mais cela n’est pas indispensable.
Fondamentalement, un anniversaire ramène chaque année le souvenir d’un événement arrivé à pareil jour. Il y a des anniversaires de toutes sortes. Les peuples païens avaient consigné les anniversaires de certains événements particuliers. Les serviteurs de Dieu ont fait de même (Ex. 12:14, 24-27 ; Jean 10:22, 23 ; I Cor. 11:23-26). Évidemment, les anniversaires ou commémorations rapportés dans la Bible concernent directement certains aspects du vrai culte. Nous voyons donc par là que tous les anniversaires ne sont pas à rejeter. Tout cela dépend de ce qu’ils commémorent et de quelle façon ils sont célébrés.
Il est bien entendu qu’un chrétien rejettera toute célébration d’anniversaire qui impliquerait des pratiques non bibliques ou appartenant à la fausse religion (Jean 4:24). Normalement, un anniversaire de mariage n’est pas aujourd’hui une fête religieuse. Mais cette coutume tire-t-elle son origine de la religion païenne de l’Antiquité ? Apparemment non. L’Encyclopédie américaine (édition de 1971) déclare : “La coutume familiale consistant à célébrer les anniversaires de mariage semble s’être développée en Europe occidentale. Les premières allusions qui en sont faites dans la littérature anglaise datent du 17e siècle.” — Tome XXVIII, p. 564.
Dans certains pays, les couples ont maintenant pris l’habitude de noter le jour anniversaire de leur mariage. Certains chrétiens font de même. En toute conscience, ils pensent qu’ils peuvent fortifier les liens de leur union en se rappelant dans le calme et l’intimité de leur foyer le jour heureux de leur mariage. Ce jour-là, ils peuvent considérer leurs progrès pour rendre leur union heureuse et renouveler leur détermination de continuer dans cette voie.
D’autres couples seront peut-être heureux de partager ce jour-là leur joie avec des amis et des parents chrétiens, y compris leurs enfants. Dans ce cas, et pour faire preuve de pondération, ils devront avoir présentes à l’esprit certaines choses.
Pour une réunion entre amis comme pour une fête, il faut veiller à ce que tout se passe avec bienséance. Même la célébration d’un simple anniversaire de mariage pourrait donner lieu à des excès ou à une mauvaise conduite, comme cela fut parfois le cas parmi les Juifs au premier siècle (Jean 2:10). Cela ne serait certainement pas bien de la part de chrétiens (I Pierre 4:3, 4). Il ne conviendrait pas non plus que les participants rendent un honneur excessif à des créatures humaines, comme si le couple qui célèbre son anniversaire de mariage devait être vénéré. La Bible montre clairement qu’il faut vénérer le Créateur et non sa création terrestre ni les créatures animales ou humaines (Rom. 1:24, 25). Si le mariage d’un couple est une réussite, cela est très bien. D’autres peuvent s’en réjouir à juste titre. Mais cela ne devrait-il pas aussi les inciter à rendre grâces et à louer l’Auteur du mariage ? Il ne faut pas l’oublier, et tout ce qui est fait doit lui rendre honneur.
Si nous faisons ces commentaires, ce n’est pas pour conseiller aux couples qui n’ont pas l’habitude de célébrer leur anniversaire de mariage de commencer à le faire maintenant. En réalité, nous n’encourageons ni ne décourageons une telle célébration. Chaque couple doit décider pour lui-même de ce qu’il fera sans que les autres chrétiens puissent les critiquer pour autant. La situation ou la conscience de deux conjoints les amènera peut-être à ne pas accorder une attention spéciale à l’événement. D’autres chrétiens voudront par contre célébrer leur anniversaire de mariage. Si tel est leur désir ils devront déterminer la manière de le célébrer à la lumière du conseil suivant : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu.” — I Cor. 10:31.
● Est-il bien pour un chrétien de porter une alliance ?
De nombreux chrétiens sincères ont soulevé cette question parce qu’ils désirent rejeter toute coutume qui pourrait être désapprouvée par Dieu. Certains d’entre eux connaissent la déclaration du prélat catholique John H. Newman, qui écrivit : “L’usage des temples, celui de les dédier à des saints particuliers, (...) les habillements sacerdotaux, la tonsure, la bague de mariage, l’habitude de se tourner vers l’Est, à une époque plus reculée, les images, peut-être le chant ecclésiastique, et le Kyrie Eleison, sont tous d’origine païenne, et sanctifiés par leur adoption dans l’Église.” (Développement de la doctrine chrétienne, traduction de L. Boyeldieu d’Auvigny, 1846)a. Les faits démontrent qu’un grand nombre des pratiques religieuses courantes énumérées par Newman ont été tirées du culte païen ; mais cela est-il vrai de l’anneau nuptial ?
En réalité, les points de vue sont contradictoires à propos de son origine. Considérons quelques exemples : “À l’origine (...)
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