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Mon service avec l’organisation progressive de Jéhovah a été un honneur pour moiLa Tour de Garde 1969 | 15 avril
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mais la présence de la police, en contraignant les énergumènes à rester sur la route, les a empêchés de mettre à exécution leur projet de destruction des locaux. Cette nuit-là a été pour nous tous, les habitants de la Ferme, une nuit extrêmement agitée, mais nous gardions présente à la pensée la promesse suivante que Jésus avait faite à ses disciples : “Vous serez des objets de haine pour tous à cause de mon nom. Et cependant pas un cheveu de votre tête ne périra en aucune façon.” — Luc 21:17, 18.
NOUS ALLONS TOUJOURS DE L’AVANT
L’organisation progressive de Jéhovah continue d’avancer. Le 1er février 1943, Galaad, l’École biblique de la Watchtower organisée pour la formation de missionnaires en vue du service dans les champs étrangers, ouvrait ses portes. À la suite de quelques changements, il advint que nous étions parmi ceux que la Société assignait de nouveau à un service à son siège de Brooklyn. Quel privilège ! C’est là que nous servons encore aujourd’hui, heureux d’avoir assisté aux progrès de l’organisation qui, à partir de petits commencements, s’est à ce point agrandie que son personnel permanent compte maintenant plus de huit cents membres, ce qui me rappelle les paroles du prophète de Dieu, qui a dit : “Le plus petit deviendra un millier, et le moindre une nation puissante. Moi, Jéhovah, je hâterai ces choses en leur temps.” — Is. 60:22 AC.
Je suis sûr que le plus gros des comptes en banque ne pourrait nous donner la satisfaction que nous a procurée et nous procure encore le glorieux trésor de service que Dieu nous a confié. À la vue de l’organisation active et heureuse que Jéhovah a rassemblée en ces “derniers jours”, la promesse suivante de Dieu, dont cette expansion est précisément la réalisation, nous revient à l’esprit : “Le juste croîtra comme le palmier, il s’élèvera comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de Jéhovah, ils fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront encore des fruits dans la vieillesse ; ils seront pleins de sève et verdoyants, pour proclamer que Jéhovah est juste ; il est mon rocher, et il n’y a pas en lui d’injustice.” (Ps. 92:12-15, AC). Notre association avec l’organisation progressive de Dieu nous a permis de rester jeunes d’esprit et de cœur. Que Jéhovah en soit loué !
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 15 avril
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Questions de lecteurs
● Je m’attends à trouver la réponse à ma lettre dans la rubrique “Questions de lecteurs” de La Tour de Garde.
Le fait que ce périodique présente une rubrique intitulée “Questions de lecteurs” indique que nous recevons régulièrement des lettres dans lesquelles les lecteurs des ouvrages de la Société Watch Tower posent des questions sur différents sujets. Les uns demandent des explications sur des points doctrinaux ou des pensées émises dans des publications de la Société, d’autres, des conseils sur des problèmes qui les concernent personnellement.
Bien que nous n’ayons pas toutes facilités pour entretenir une correspondance illimitée avec nos lecteurs, nous sommes généralement en mesure d’aider la personne qui, voulant une réponse biblique à une question, ne peut l’obtenir là où elle se trouve. Quand on nous pose une question, nous y répondons par une lettre personnelle. Cependant, dans la rubrique citée plus haut, nous ne publions pas toutes les questions qui nous sont posées. La correspondance revêt parfois un caractère personnel ; dans ce cas elle ne présente pas d’intérêt pour l’ensemble de nos lecteurs. D’autres réponses ne sont pas publiées, parce que la question à laquelle elles se rattachent a déjà été traitée dans les publications de la Société. En pareil cas, nous nous bornons souvent à indiquer au lecteur les références qui lui permettront de consulter les matières déjà publiées sur ce sujet.
Toutefois, nous ne répondons pas aux lettres qui ne sont pas signées ou dont la signature se limite à de simples initiales. Par ailleurs, il est évident qu’il nous est impossible de répondre à une personne qui ne donne pas son adresse. Celui qui tient absolument à être aidé et à recevoir une réponse devrait faire en sorte qu’on puisse la lui faire parvenir, en indiquant son nom et son adresse. Les lettres qui sont laissées sans réponse parce que leur auteur n’a pas fourni ces renseignements ne paraîtront pas dans la rubrique “Questions de lecteurs”.
● Pourquoi, dans I Corinthiens 1:17, l’apôtre Paul dit-il que le Christ l’a envoyé, “non pour aller baptiser” ? Ne baptisait-il pas les croyants ?
Au milieu de ses remarques sur les difficultés provoquées par les divisions qui existaient au sein de la congrégation de Corinthe, l’apôtre Paul écrivit : “Car Christ m’a envoyé, non pour aller baptiser, mais pour déclarer la bonne nouvelle, non avec la sagesse du langage, pour que le poteau de torture du Christ ne soit pas rendu inutile.” — I Cor. 1:17.
Nous pouvons être certains que Paul savait que Jésus avait ordonné de faire des disciples et de les baptiser (Mat. 28:19, 20). L’apôtre voyagea beaucoup, faisant des disciples et enseignant les gens à observer toutes les choses que Jésus avaient ordonnées. Loin de minimiser l’importance du baptême, il recommandait ce dernier. — Actes 19:1-5.
Pour comprendre la déclaration consignée dans I Corinthiens 1:17, il faut la considérer dans son contexte. Dans les versets précédents, Paul dit qu’il a baptisé Crispus, Gaïus, ainsi que la maison de Stéphanas (I Cor. 1:14-16). S’il baptisait, ce n’était pas sans l’autorisation du Christ, mais bien plutôt conformément à l’ordre consigné dans Matthieu 28:19.
Le point que l’apôtre faisait ressortir était le suivant : il ne considérait pas le baptême des individus comme l’unique ou principale mission dont il avait été chargé. Le Christ lui avait ordonné de prêcher, d’être “témoin” auprès des nations. — Actes 26:16 ; 9:15.
Bien qu’il eût le droit de baptiser, et qu’il baptisât en fait, il y a des raisons pour lesquelles l’apôtre ne baptisa qu’un petit nombre de personnes. Le contexte indique que des divisions pouvaient surgir. Si les apôtres s’étaient spécialisés dans le baptême, ils auraient contribué à la création de groupes ou de clans revendiquant le privilège d’avoir été baptisés par des hommes particuliers.
Ainsi donc, lors de son séjour à Corinthe, quelques années avant la rédaction de sa première épître à la congrégation établie dans cette ville, Paul baptisa effectivement quelques personnes. Mais le baptême n’était pas un rite particulier que les apôtres, seuls, avaient le droit d’accomplir ; sa valeur ne dépendait pas de celui qui l’administrait, qu’il fût apôtre ou tout autre membre masculin de la congrégation chrétienne.
● À quel Zacharie Jésus fait-il allusion quand il parle de “Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel” ?
Jésus parlait contre les chefs religieux de son époque quand il dit : “Pour que retombe sur vous tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel.” (Mat. 23:35). Dans son récit, Luc omet les mots “fils de Barachie”. (Luc 11:50, 51.) On ne les trouve pas non plus dans le récit de Matthieu, tel qu’il apparaît dans le codex Sinaiticus. Toutefois, les preuves fournies par les manuscrits nous permettent d’affirmer que Jésus parlait bien de “Zacharie, fils de Barachie”.
Il est compréhensible que l’on se demande de qui Jésus voulait parler, car les Écritures hébraïques font mention de plus de vingt hommes portant le nom de Zacharie. Bien que certains commentateurs pensent qu’il s’agit de “Zacharie, fils de Bérékia”, rédacteur du livre de Zacharie, rien ne prouve que ce prophète ait été assassiné. — Zach. 1:1, LXX ; AC.
Il est généralement admis que Jésus parlait de Zacharie “fils du prêtre Joïada [ou Jéhojada, Sg]”, puisque ce Zacharie a été lapidé à l’époque du roi Joas (II Chron. 24:20-22, AC). À l’appui de cette conclusion, citons le fait que le livre des Chroniques est le dernier des livres inscrits dans le canon juif traditionnel, ce qui fait d’Abel le premier homme, et de Zacharie le dernier dont les Écritures hébraïques parlent comme ayant été assassinés. Par ailleurs, le lieu de la mort de ce Zacharie, “le parvis de la maison de Jéhovah”, correspond au lieu où, selon Jésus, le meurtre aurait été commis, soit “entre le sanctuaire et l’autel”.
Dans le cas d’Abel comme dans celui de Zacharie, il fut prédit qu’il y aurait un règlement de comptes pour le sang répandu
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