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La maturité est indispensable à l’accroissementLa Tour de Garde 1953 | 1er janvier
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d’un génie intelligent et créateur ?) Quel est le secret de cette disposition ? On le trouve dans cette expression : “ Ayant en eux leur semence. ” De là le désir puissant, pour mieux dire l’impulsion ne laissant pas de repos, et qui est implantée par Dieu dans la créature, la poussant à croître et à multiplier. Dans chaque cas Dieu donna le point de départ, la seule plantation, puis il ordonna d’être fécond, de multiplier et de produire abondamment. Abondamment ? “ Surabondamment ” semble mieux convenir, si l’on tient compte de tout ce qu’il a pourvu dans presque chaque cas.
26. Dans un territoire donné, comment peut-on déterminer le centre ou communauté, dont on peut dire à juste titre qu’il a en lui sa semence ?
26 Voyez comment cette image appropriée peut nous servir d’encouragement. La grande majorité de nos lecteurs sont associés à des groupes de témoins de Jéhovah. Votre lieu de réunion est la Salle du Royaume, le home de missionnaires ou le foyer d’un particulier ; dans ces locaux l’on aperçoit, accrochée quelque part, la carte du territoire pour lequel votre groupe est responsable. Représentez-vous ce territoire, que ce soit une ville, la campagne, ou les deux. Il est peut-être situé dans un pays où presque chaque foyer possède une Bible et où s’élèvent certainement des édifices religieux dans lesquels se trouvent la Bible ou d’autres écrits sacrés. Mais peut-on dire qu’ils ont “ en eux leur semence ” ? Vous savez très bien que la possession de la Bible n’indique nullement que la semence de la vérité, le message qui donne la vie, s’est logée dans cette maison ou communauté religieuse, qu’elle y a germé et poussé. En voyant les choses telles qu’elles sont, vous devez, sans vain orgueil, reconnaître que dans ce territoire, comme dans le récit de la création contenu dans la Genèse, il n’y a que la seule plantation de l’organisation de Jéhovah, représentée par votre groupe de témoins de Jéhovah, aussi petit soit-il. Quel privilège inestimable d’appartenir au seul groupe qui dans tout ce territoire a réellement en lui sa semence !
27. Comment cette illustration nous fait-elle comprendre notre grande et joyeuse responsabilité ?
27 Bien entendu, Dieu qui connaît le cœur de ceux qui aiment la justice pourrait facilement se réserver le droit et le privilège de créer et d’éveiller directement de l’intérêt chez les personnes de bonne volonté, en leur donnant, par révélation, une connaissance de la vérité et en les menant dans son organisation. Mais non, il vous a donné, individuellement et collectivement (oui, cela s’adresse aussi à vous qui lisez ce périodique) la responsabilité et la joie inexprimable de vous mettre à l’œuvre pour couvrir maintes fois ce territoire, cherchant des cœurs où l’on peut planter la “ semence ”. Il vous faut ensuite par de nombreuses visites arroser un peu, travailler le sol, chasser les oiseaux nuisibles, aider à extirper les mauvaises herbes sans endommager la plante précieuse. Vous aurez alors la grande joie de trouver un nouvel ami, un compagnon qui apprécie la vérité et la société du Monde Nouveau. Mais ne l’oubliez pas, cela n’est pas fait pour vous glorifier, tout doit s’effectuer conformément aux lois d’opération établies par le Créateur de l’organisation. — És. 43:1.
28, 29. (a) Que dénote l’absence du désir d’être actif dans l’œuvre ? (b) Comment peut-on y remédier et avec quel résultat ?
28 Si vous avez un “ cœur honnête et bon ”, dans lequel a germé la semence de vérité, alors vous aussi vous ressentirez ce grand désir qui vous poussera constamment à participer activement à toutes les parties de l’œuvre du Seigneur qui s’ouvre devant vous, vous efforçant en tout temps d’améliorer la qualité de votre service pour être employé plus efficacement par le “ maître de la moisson ”. — Luc 8:15 ; Mat. 9:38.
29 Priez sans cesse pour recevoir l’esprit de Jéhovah, efforcez-vous en tout temps d’honorer sa Parole et associez-vous étroitement à son organisation. Chaque fois que Dieu donna le mandat divin : “ Soyez féconds, multipliez ”, les paroles suivantes furent ajoutées : “ Dieu les bénit. ” Puisse cette bénédiction être également votre lot, lorsque vous participez au glorieux accroissement qui sert à la gloire de Jéhovah. “ (Tendez) à la maturité ”, et il “ vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice ”. (II Cor. 9:10.) “ L’Éternel te bénira de Sion. ” — Ps. 128:5.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1953 | 1er janvier
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Questions de lecteurs
● Est-ce que les versets de Matthieu 19:30 ; 20:16 ; Marc 10:31 et Luc 13:30 à propos des premiers qui seront les derniers et des derniers qui seront les premiers s’appliquent à l’ordre dans lequel aura lieu la résurrection ? — H. E., Michigan.
Non, la résurrection n’est pas le thème de la discussion. Deux classes de personnes entrent ici en ligne de compte. Une classe que l’on croyait être la première dans la faveur divine se trouva être la dernière, ou entièrement exclue, et la classe que l’on croyait être la dernière, ou exclue, vint occuper la première position de faveur. Les conducteurs religieux d’Israël, élevés à leurs propres yeux, étaient non seulement bien pourvus sur le plan matériel mais ils étaient également riches en privilèges et en occasions sur le plan spirituel, les premiers à recevoir la bénédiction divine, du moins ils le croyaient. À leurs yeux, les pauvres, les gens du commun peuple, étaient méprisables. Ils les appelaient am ha-arets ou “ gens de la terre ”, et les considéraient comme étant sous leurs pieds, les dernières personnes dignes de recevoir l’attention de Dieu. Cependant Jésus dit à ces personnages éminents que le temps viendrait où ils seraient exclus de la disposition du royaume de Dieu, préfigurée par Abraham, Isaac, Jacob et les prophètes et qu’à leur place viendraient ces gens méprisés qui s’étendraient à la table dans le royaume de Dieu. En disant que ces gens-là viendraient de l’orient, de l’occident, du septentrion et du midi, Jésus montra qu’il ne s’agissait pas seulement du commun peuple de la nation juive mais également des pauvres de toutes les nations. Ces Juifs opprimés et ces gentils méprisés étaient les derniers en ce qui concerne une occasion d’entrer dans le royaume de Dieu ; du moins c’est ainsi que raisonnaient les conducteurs religieux infatués d’eux-mêmes qui se mettaient au premier rang pour recevoir la bénédiction divine. C’était donc en ayant à l’esprit ces classes et leurs relations que Jésus conclut par ces paroles : “ Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers. ” — Luc 13:23-30 ; 16:14-31.
Ceux qui désirent être riches en commodités, que ce soit sur le plan matériel ou dans le domaine de l’estime publique et de la réputation, trouveront extrêmement difficile d’entrer dans le Royaume ; tandis que ceux qui sont disposés à se dépouiller de leurs biens et de la bonne réputation mondaine pour servir Dieu dans la persécution seront bénis. Dans son évaluation le monde reléguera peut-être ces humbles au dernier rang pour ce qui est d’obtenir la faveur divine tandis qu’il fera figurer les hautains au premier rang. Cependant c’est après avoir opposé cette classe de riches à celles de pauvres que Jésus déclara : “ Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers. ” (Mat. 19:24-30 ; Marc 10:23-31). Cette déclaration telle qu’elle est employée dans Matthieu et dans Marc a un contexte différent de celui qui se trouve dans Luc, mais le principe établi reste le même, à savoir : ceux qui sont riches en occasions et en privilèges sur le plan spirituel et qui apparemment sont les premiers à recevoir la bénédiction divine, tels la classe du clergé, se trouvent être les derniers, tandis que les humbles que le clergé vaniteux croyait être les derniers à mériter une faveur divine quelconque sont mis au premier rang par Dieu.
Dans Matthieu 20:16 le principe est énoncé dans un contexte qui est encore différent. Il s’agit d’une illustration qui nous représente un maître de maison ayant loué des ouvriers pour travailler dans sa vigne, après avoir convenu avec eux de leur donner un denier par jour. Aux troisième, sixième, neuvième et onzième heures, il amena de nouveaux groupes de travailleurs, promettant de leur donner ce qui est juste. Le soir venu, tous reçurent un denier, sans qu’il fût tenu compte du temps qu’ils avaient travaillé. Ceux qui avaient travaillé toute la journée reçurent ce qui avait été convenu avec eux, cependant ils murmurèrent parce que les travailleurs de la dernière heure avaient reçu autant qu’eux. Le maître de la maison leur dit alors qu’il avait été fidèle à l’engagement pris envers eux et qu’il lui était permis de faire de son bien ce que bon lui semblait. Il les renvoya et dit pour conclure que les derniers seront les premiers et les premiers les derniers (Mat. 20:1-16). Cette illustration s’applique depuis la venue du Seigneur à son temple en 1918 et sa conclusion eut lieu en 1931 quand le salaire fut donné sous la forme d’un nouveau nom : témoins de Jéhovah. Certains de ceux qui avaient été dans la vérité depuis très longtemps se scandalisèrent, murmurèrent et partirent. Ils n’étaient pas satisfaits du nouveau nom qui les mettait au même niveau que les autres proclamateurs, et ils ne voulaient pas le porter dignement en participant à l’œuvre de témoignage. Ainsi, ceux qui avaient été autrefois les premiers à cause de leurs années de service furent les derniers, ou exclus, et ceux qui étaient moins anciens dans la vérité et plus humbles prirent leurs places.
En appliquant ainsi aux deux classes cette déclaration, elle devient compréhensible dans tous ses différents contextes, qu’elle se réfère aux situations des Juifs en Israël au temps de Jésus, ou à l’adjonction des gentils à la classe de l’Église ou encore aux conditions dans la chrétienté dans nos derniers jours. Les membres hautains de la classe du clergé que l’on croyait autrefois être les premiers ont été abaissés et sont les derniers, et les humbles regardés comme abaissés ou les derniers sont élevés par Dieu à la première place. — Luc 14:11.
Mais comment pouvons-nous savoir que le fait d’être le dernier signifie être entièrement exclu ? De la même manière que nous savons que ceux qui sont appelés “ le plus petit dans le royaume des cieux ” sont exclus du Royaume. Nous le savons grâce au contexte. On déduit de celui-ci que ceux qui étaient appelés les plus petits dans le royaume représentaient les scribes et les pharisiens et ce même contexte déclare catégoriquement qu’ils n’entreraient jamais dans le Royaume, eux ni aucun de ceux dont la justice ne surpassait pas la leur. C’est des mêmes membres de cette classe du clergé de qui il est dit que de premiers ils sont devenus derniers ; par conséquent les expressions “ le plus petit ” et “ derniers ” doivent représenter le même sort (Mat. 5:17-20). Pour prouver que le fait d’être “ le plus petit dans le royaume ” signifie être dans le royaume, certains citent Matthieu 11:11 où Jésus parlant de Jean déclara : “ Le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. ” Mais dans ce verset l’expression “ le plus petit ” est traduite d’un mot grec différent de celui qu’elle traduit dans Matthieu 5:19 et qui devrait être rendu par “ moindre ” (Da ; NW ; Dy ; AS, m. ; Ro). Tous ceux qui sont dans le royaume céleste sont des personnes moindres en comparaison de Jésus-Christ qui est “ appelé grand dans le royaume des cieux ” car il est le seul qui observe et enseigne parfaitement la Loi. C’est également le contexte qui montre que les premiers devenant les derniers sont jetés dehors, qu’ils n’entrent pas dans la disposition du royaume, qu’ils ne peuvent pas plus y entrer qu’un chameau ne peut passer par le trou d’une aiguille. Nous pouvons même illustrer cela par des expressions modernes. Quand nous disons : “ C’est le dernier de mes soucis ”, nous voulons dire que ce n’est pas un souci du tout ; et quand nous disons : “ C’est la dernière chose à laquelle j’aurais pensé ”, nous entendons par là que nous n’y avons jamais pensé. Par conséquent, les premiers qui deviennent les derniers sont entièrement exclus.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1953 | 1er janvier
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Communications
LA CRAINTE DE JÉHOVAH LE SOUVERAIN
“ Que toute la terre craigne Jéhovah ! ” — Ps. 33:8, Cr 1905.
Aujourd’hui aucune nation n’est affranchie de la crainte. Au contraire, le monde se trouve exactement dans la situation décrite par Jésus, qui prophétisa que de nos jours les hommes rendraient “ l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ”. (Luc 21:26.) Mais il existe une autre crainte qui est saine, qui édifie, incite aux bonnes œuvres et procure la vie. Il s’agit de la crainte de Jéhovah. C’est une crainte pure qui pousse à servir Jéhovah à cause de la bonté qu’il nous manifeste. Jéhovah protège les intérêts éternels de ceux qui le craignent (Ps. 34:7). Des millions d’hommes ont besoin qu’on leur enseigne que la crainte de Dieu est le chemin de la vie, et tel est brièvement exprimé le but de La Tour de Garde. En janvier 1953, les lecteurs de La Tour de Garde pourront abonner leur prochain à ce périodique. On remettra trois brochures à titre gracieux à chaque personne qui s’abonne pour un an.
CALENDRIER ET ANNUAIRE 1953
Le nouveau calendrier et le Yearbook of Jehovah’s Witnesses de 1953 sont disponibles. Chaque année qui passe connaît une progression dans la prédication de la bonne nouvelle dans le monde entier et l’extension du ministère à de nouveaux territoires. L’annuaire qui vient de paraître en anglais consacre une grande partie de ses pages à des rapports très intéressants sur l’activité des témoins de Jéhovah, abordant un pays après l’autre. Il contient aussi pour chaque jour de l’année un texte biblique approprié accompagné d’un commentaire. Le calendrier illustre de manière frappante les différentes manières dont le peuple de Jéhovah adore son Dieu. Il contient le texte annuel ainsi que les thèmes bibliques mensuels. Faites vos commandes maintenant.
TEXTES QUOTIDIENS POUR FÉVRIER
1 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. — Jean 10:16. wF 15/3/52 10a
2 Ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus, mais tes yeux verront ceux qui t’instruisent. — És. 30:20. wF 1/6/52 2
3 Remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs. — Mat. 6:12, NW. wF 1/7/52 1b
4 Me voici, je viens ; dans le rouleau du livre il est question de moi. Mon Dieu, je prends plaisir à faire votre volonté, votre loi est au fond de mon cœur. — Ps. 39:8, 9, Maredsous 40:7, 8, NW. wF 15/9/52 9
5 Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. — Deut. 30:19. wF 15/7/52 1a
6 Sortez du milieu d’elle, mon peuple, et que chacun sauve sa vie, en échappant à la colère ardente de l’Éternel ! — Jér. 51:45. wF 1/10/52 3
7 Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. — Gal. 5:1. wF 15/11/52 23a
8 Car quiconque voudra sauver son âme la perdra ; et quiconque perdra son âme pour l’amour de moi, la trouvera. — Mat. 16:25, Da, note marg. wF 1/8/52 23, 24a
9 Je prêterai d’abord l’oreille à la parabole, — puis je développerai mon enseignement profond au son de la lyre ! — Ps. 49:5, Liénart 49:4, NW. wF 15/8/52 15, 16
10 Le monde entier est sous la puissance du malin. — I Jean 5:19. wF 1/9/52 12, 13
11 Qui a dirigé l’esprit de Jéhovah ? Qui a été son conseiller et lui a appris quelque chose ? Les nations sont à ses yeux comme la goutte suspendue à un seau. — És. 40:13, 15, Cr 1905. wF 15/10/52 9, 10
12 Cherchez Jéhovah,... recherchez la justice, recherchez l’humilité. Peut-être serez-vous mis à couvert de la colère de Jéhovah. — Soph. 2:3, Cr 1905. wF 19/9/52 32
13 Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! — I Cor. 9:16. wF 15/11/52 14a
14 Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. — Mat. 6:10. wF 1/11/52 16, 17a
15 À moi,... cette grâce (bonté imméritée, NW) a été donnée d’annoncer la bonne nouvelle parmi les nations. — Éph. 3:8, Da, note marg. wF 15/2/52 3, 4
Voici qui permettra de trouver le commentaire de chacun de ces textes : Le ou les nombres qui suivent la date de “ La Tour de Garde ” désignent un ou plusieurs paragraphes du premier article d’étude. Lorsque l’indicatif du paragraphe est suivi d’un “ a ”, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; un “ b ” signifie qu’il faut se reporter au troisième article d’étude.
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ”
Semaine du 8 février : Pourquoi la maturité dans le discernement est vitale ;
La maturité est indispensable à l’accroissement, §§ 1-6.
Semaine du 15 février : La maturité est indispensable à l’accroissement, §§ 7-29.
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