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    La Tour de Garde 1964 | 15 septembre
    • la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.” Il y a quelques années, un chercheur posa un problème à ce propos, en disant :

      “Ma question concerne la déclaration faite dans Genèse 8:22 : Tant que la terre subsistera, l’hiver ne cessera point. Or, nous savons que l’hiver est une saison rude. Les rues sont couvertes de neige et de verglas, les voitures dérapent, des accidents se produisent, les gens tombent sur le sol glissant, ils ont les pieds trempés et s’enrhument ; l’hiver n’est certainement pas une saison agréable. Considéreriez-​vous cela comme des conditions de vie parfaites ? Affirmeriez-​vous que ce serait vivre comme dans un paradis ?”

      Ces sentiments sont bien compréhensibles. Pourtant, même aujourd’hui, l’hiver est-​il toujours aussi désagréable qu’on le prétend ? Cela dépend du point de vue où l’on se place. Quel plaisir de voir tomber les flocons de neige ! Silencieusement, les collines, les arbres, les champs, et même les rues des villes, se couvrent d’une neige moelleuse et blanche. Quelle joie de contempler un si beau spectacle ! Beaucoup de gens découvrent les beautés de la saison hivernale à proximité de chez eux, s’ils habitent une région qui offre cette possibilité. Bien entendu, on peut équiper convenablement les voitures pour rouler en dépit des conditions difficiles ou bien les laisser au garage tant que les routes sont glissantes. Les personnes qui se vêtent chaudement, sont à l’aise et n’ont pas les pieds mouillés. L’imperfection humaine se manifeste à tout moment de l’année ; c’est ainsi que, par temps de gel ou de neige, certains tomberont et d’autres s’enrhumeront. Mais, même aujourd’hui, dans les conditions actuelles, l’hiver peut être une saison très agréable dans les régions où il pare la terre d’un manteau blanc. Bien entendu, il y a des contrées où les hommes ignorent ce que sont la neige et la glace ainsi que les conditions particulières à l’hiver.

      La déclaration de Genèse 8:22 doit, bien sûr, être considérée conjointement avec les autres promesses relatives aux conditions parfaites qui régneront sous le Royaume de Dieu. Ce que Jéhovah voulait dire, dans Genèse 8:22, c’était que les conditions climatiques qui prévalaient uniformément sur toute la terre avant le déluge, n’existeraient plus. Pourquoi ? Parce que l’immense voûte d’eau qui permettait ce climat uniforme était tombée, et les saisons décrites dans ce passage s’étaient ainsi formées. Toutefois, de même que Dieu produisit, par le déluge de l’époque de Noé, des bouleversements subits dans les conditions de vie sur la terre, qui sont à l’origine des chaleurs et des froids extrêmes que nous connaissons, de même à Harmaguédon, et avec l’introduction de son Royaume messianique, Dieu peut provoquer des changements brusques qui rendront plus agréables les conditions pénibles de l’hiver ou les inconvénients des autres saisons.

      Cela se fera-​t-​il grâce à la restauration de la voûte d’eau ? Le Créateur suspendra-​t-​il de nouveau cette voûte dans l’espace, afin de créer sur la terre des conditions identiques à celles qui existent à l’intérieur d’une serre, et de faire régner la même température sur tout le globe ? La Bible ne nous dit rien à ce sujet, étant donné que la formation de la voûte d’eau antédiluvienne faisait partie des œuvres créatrices de Dieu pendant l’un de ses jours de la création avant qu’il ne se repose le septième jour. Son jour de repos se prolongera encore pendant mille ans ou plus. Il suffit de dire que Jéhovah Dieu, qui sait déjà ce qu’il fera, accomplira les choses à la perfection. Les conditions qu’il fera régner par son Roi Jésus-Christ seront les plus désirables, les plus agréables. Ce changement, qui amènera la disparition des désavantages des saisons, s’adaptera harmonieusement avec la restauration du paradis de Dieu et la suppression de la mort, des cris, des douleurs, des maladies et des larmes. — Apoc. 21:4 ; Deut. 32:4.

      ● Pourquoi, dans Exode 20:13, la Traduction du monde nouveau dit-​elle : “Tu n’assassineras point” tandis que d’autres traductions emploient le mot “tueras”, comme la version Segond par exemple, où nous lisons : “Tu ne tueras point” ? — D. T., États-Unis.

      Un certain nombre de traductions emploient le mot “tueras” dans Exode 20:13, entre autres, celles de Jérusalem, de Liénart, de Lausanne, de Darby et la version Synodale. Toutefois, la Traduction du monde nouveau emploie le mot “assassineras” au lieu de “tueras” parce que, dans ce passage, le mot hébreu est ratsaḥ, qui signifie, selon la Young’s Exhaustive Concordance, “assassiner, transpercer”. À propos de ce même mot hébreu, le dictionnaire des mots hébreux de Strong déclare : “ratsaḥ, rac. primit., exact. briser en morceaux, c’est-à-dire, tuer (un être humain) plus particulièrement assassiner.” Assassiner signifie : “tuer (un être humain) illégalement et avec préméditation ou volontairement, délibérément, et illégalement.” — Third New International Dictionary de Webster.

      Sous ses diverses formes, le mot ratsaḥ se rencontre environ quarante fois dans les Écritures hébraïques. Il se rapporte invariablement à la prise d’une vie humaine bien que le meurtre ne soit pas toujours injuste ou illégal. Par conséquent, qu’est-​ce qui devrait déterminer la traduction du mot par “tueras (mettras à mort)” ou par “assassineras” ? Le choix du mot doit être fondé sur le contexte et grâce à la lumière que le reste de la Parole de Dieu donne sur la question. Sous ce rapport, il faut noter que même la version du roi Jacques et celle de Segond rendent parfois ce mot hébreu par “assassiner” ou “assassin”. Par exemple, “ils égorgent la veuve et l’étranger, ils assassinent les orphelins”. “L’assassin se lève au point du jour, tue le pauvre et l’indigent.” (Ps. 94:6 ; Job 24:14, Sg). D’autre part, la version du roi Jacques et celle de Darby distinguent entre assassinat ou meurtre et homicide accidentel, dans Nombres 35:6-31 ; elles font cette distinction en tenant compte du contexte ; pourtant, le mot hébreu, dans ce passage, est encore ratsaḥ : “Et ce seront pour vous des villes de refuge de devant le vengeur, afin que l’homicide (ratsaḥ) ne meure point.” “Et s’il l’a frappée avec un instrument de fer, et qu’elle meure, il est meurtrier : le meurtrier (ratsaḥ) sera certainement mis à mort.” — Nomb. 35:12, 16, Da.

      À la lumière du reste de la Parole de Dieu, il est évident que le passage d’Exode 20:13 n’interdit pas tout meurtre car les Israélites reçurent de Dieu l’autorisation, et même l’ordre de mettre à mort les assassins, les adorateurs d’idoles, les transgresseurs du sabbat, etc. L’exécution d’un assassin n’était donc pas illégale aux yeux de Dieu et ne pouvait donc pas être considérée comme un “assassinat” ; cet acte ne violait pas le commandement contenu dans Exode 20:13 (Gen. 9:6). Pareillement, les païens, adorateurs des démons, qui habitaient le pays que Jéhovah avait promis de donner à son peuple, tombèrent sous le coup du jugement d’exécution de Jéhovah, à cause de leurs péchés, et Dieu se servit de son peuple, les Israélites, pour exécuter ce jugement. L’obéissance des Israélites à cet ordre ne violait donc pas le commandement divin donné dans Exode 20:13 (NW) et ne pouvait être jugée comme un assassinat.

      À proprement parler, c’est le meurtre (massacre) illégal d’un homme, l’assassinat, que Dieu interdit. C’est donc avec de solides raisons scripturales que, non seulement la Traduction du monde nouveau, mais encore les versions de Robert Young, de James Moffatt, de Knox, de Soncino et An American Translation rendent ratsaḥ dans Exode 20:13 par “assassinat” ; celle de Crampon (révisée par Bonsirven) emploie “meurtre”.

  • Une visite chez les morts
    La Tour de Garde 1964 | 15 septembre
    • Une visite chez les morts

      Des touristes qui visitèrent, en 1962, la chapelle de Kudowa Czermna en Pologne, y vécurent quelques minutes effrayantes. Cette chapelle est célèbre pour les nombreux crânes qui y sont conservés. Tandis que le guide, Richard Makowski, expliquait aux visiteurs l’histoire de la chapelle, des milliers de crânes (des victimes de la peste et de la guerre de Trente ans) se décrochèrent des murs et tombèrent sur les touristes épouvantés. Il y eut de l’affolement, mais peu de blessés graves. Un des murs du bâtiment, déjeté, décelait le besoin urgent de réparations. Toutefois, vu la saison touristique, la chapelle resta ouverte au public et les travaux de réparation furent ajournés. Les crânes, eux, n’attendirent pas et tombèrent par terre. En 1772, un prêtre de Kudowa Czermna érigea cette Chapelle des crânes, véritable maison des morts. Il rassembla les crânes et les os des victimes de la guerre de Trente ans et de la peste, éparpillés dans les champs de Klodyn en Pologne, et les plaça ensuite dans la chapelle. Il y a d’autres chapelles de ce genre — de vrais lieux de réunion de crânes humains — dans le voisinage de Klody, ainsi qu’à Rome et à Prague, en Tchécoslovaquie. — Express Wieczorny, 2 septembre 1962.

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