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Exprimons notre gratitude par nos chantsLa Tour de Garde 1975 | 1er avril
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Alors, nous avons tendance à suivre la voie du moindre effort et à chanter sans y mettre notre cœur. Cependant, si nous y mettons tout notre cœur, nous nous sentirons mieux et nous éprouverons davantage de joie à chanter. Le fait est que la musique passe pour procurer de nombreux bienfaits. Elle restaure l’esprit et le corps et fait renaître les sentiments. Ceux qui ont une bonne voix doivent particulièrement veiller à chanter de tout cœur, de sorte que les autres les imitent. De plus, chacun devrait évidemment écouter attentivement l’accompagnement musical, qu’il vienne d’un disque ou d’un instrument, afin que le chant soit aussi beau que possible.
Les serviteurs de Jéhovah se sont fait une belle réputation en raison de leur bonne conduite. Ils sont également bien connus pour leur connaissance de la Bible et le zèle avec lequel ils prêchent la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et font des disciples de gens de toutes les nations (Mat. 28:19, 20). Leur façon de chanter les cantiques du Royaume dans leurs Salles du Royaume ne devrait-elle pas être, elle aussi, remarquable, comme l’était la façon dont la musique était utilisée dans le culte des adorateurs de Jéhovah dans les temps anciens ? De nombreuses personnes ont été attirées vers le culte de Jéhovah par l’accueil amical qui leur a été réservé la première fois qu’elles sont venues à la Salle du Royaume. Il ne fait aucun doute que la prédication et l’enseignement par des discours, des démonstrations et d’autres moyens encore jouent un rôle important. — I Cor. 14:24, 25.
Mais le chant des cantiques peut aussi amener des personnes à connaître Jéhovah Dieu. C’est ce que démontre le cas d’une femme qui a été baptisée en 1973, à l’occasion de l’assemblée “La victoire divine” organisée au Yankee Stadium de New York. Elle s’était rendue d’elle-même dans une Salle du Royaume où elle a assisté aux deux réunions prévues ce jour-là. Quand la congrégation chanta le cantique no 119, intitulé “Ayons les yeux fixés sur le prix !”, elle fut impressionnée tant par les paroles que par la façon dont les témoins chantaient ce cantique. Elle en conclut que c’était là qu’elle désirait être. Après la réunion, elle s’approcha d’un témoin de Jéhovah pour lui demander une étude biblique. Elle progressa au point de devenir un témoin chrétien de Jéhovah.
Que chaque témoin chrétien voué à Jéhovah prenne donc la résolution de participer au chant des cantiques à la Salle du Royaume en comprenant que c’est pour lui une manière d’exprimer sa gratitude pour les merveilleuses qualités de Jéhovah et pour tout ce qu’il fait pour lui, tant matériellement que spirituellement ! ‘Avec tout ce qui est au-dedans de nous’, ‘exécutons des mélodies pour Jéhovah !’
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1975 | 1er avril
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Questions de lecteurs
● Quelle est l’application de la prophétie consignée dans Ésaïe 21:11, 12, savoir : “La déclaration solennelle contre Dumah : On me crie de Séir : ‘Veilleur, où en est la nuit ? Veilleur, où en est la nuit ?’ Le veilleur a dit : ‘Le matin doit venir, et aussi la nuit. Si vous voulez interroger, interrogez. Revenez encore une fois !’”
Il s’agit de toute évidence d’une prophétie contre Édom. Le mot “Dumah” ne semble se référer à aucune ville ou localité de ce nom. Ce ne peut être la Dumah ismaélite (portant le nom d’un fils d’Ismaël [Gen. 25:14]), située à peu près à mi-distance entre la Palestine et la Babylonie méridionale, ni la ville judéenne de Dumah, qui se trouvait dans une région montagneuse isolée (Josué 15:52). L’allusion à Séir aussitôt après indique également que cette prophétie visait ce pays. Séir fut d’abord occupé par les Horites. Mais les descendants d’Ésaü les en dépossédèrent. On utilisa aussi bien les noms d’Édom et de Séir pour désigner ce pays. — Gen. 14:6 ; Deut. 2:12.
Ésaïe et Jérémie annoncèrent prophétiquement la désolation complète d’Édom (Séir), l’ennemie de Jéhovah et de son peuple (És. 34:5, 9-15 ; Jér. 49:7-22). “Dumah” signifie “silence”. C’est d’ailleurs ainsi que ce mot est traduit dans Psaumes 94:17 ; 115:17. L’emploi de ce terme en rapport avec le pays d’Édom laissait entendre qu’il allait devenir silencieux, du silence de la mort ou de l’inexistence.
Comme dans une vision ou d’une manière symbolique, la prophétie nous montre un habitant d’Édom inquiet du sort de son pays. La question : “Veilleur, où en est la nuit ?” est celle d’un homme qui attend impatiemment que prenne fin une longue nuit de maladie ou de tribulation. C’est comme s’il demandait : ‘À quel moment de la nuit sommes-nous arrivés ? Combien de temps s’est-il déjà écoulé ? Quand viendra le matin ?’ La prophétie semble se référer en premier lieu à la nuit de jugement qu’a connue Édom sous la domination de la Puissance mondiale assyrienne. La réponse du veilleur : “Le matin doit venir, et aussi la nuit” signifie qu’il y aura une faible lueur, comme celle du matin, mais que la nuit tombera de nouveau et rapidement. C’est ce qui se passa quand l’Empire assyrien tomba et que lui succéda l’Empire babylonien qui, comme l’avait annoncé Jérémie, exerça un jugement sévère sur Édom (Jér. 25:17, 21 ; 27:2-8). Puis vinrent successivement les Empires perse, grec et romain qui imposèrent leur domination à Édom.
Il y eut pour Édom une grande lueur, comme celle du “matin”, quand, sous l’Empire romain, les Hérode, des Édomites, exercèrent la royauté. Mais cette clarté s’évanouit, et la nuit retomba. On estime généralement que la fin du règne des Hérode marqua la disparition des Édomites. Le pays d’Édom devint un “Dumah”, c’est-à-dire un lieu de silence, car les Édomites disparurent de l’histoire des peuples.
Certains commentateurs pensent que les paroles du veilleur : “Si vous voulez interroger, interrogez. Revenez encore une fois”, signifient que le prophète ne pouvait voir aucune fin aux nuits d’Édom mais que celui qui le questionnait pourrait l’interroger plus tard, pour le cas où lui, le veilleur, aurait davantage de choses à lui révéler sur la destinée exacte d’Édom. Selon d’autres, ces paroles signifient que s’ils voulaient obtenir une réponse favorable, les Édomites devaient revenir à Dieu en se repentant et en renonçant à leur méchanceté et à leur inimitié contre Jéhovah et son peuple. Ils devaient se détourner de leurs voies méchantes et obéir aux commandements de Dieu, ce que Jéhovah exigea d’ailleurs plus tard des Israélites exilés à Babylone avant d’en ramener un reste repentant à Jérusalem (És. 55:7). En n’agissant pas ainsi, les Édomites n’allaient jamais arriver au terme de leurs nuits et finalement de leur silence comparable à la mort.
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La lecture de la Bible en commun contribue au bonheur du foyerLa Tour de Garde 1975 | 1er avril
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La lecture de la Bible en commun contribue au bonheur du foyer
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