-
Qui ressuscitera, et pourquoi ?La Tour de Garde 1965 | 15 juillet
-
-
Le Nouveau Testament d’Oltramare (1879) rend ce passage comme suit : “Néanmoins la femme sera sauvée en devenant mère, pourvu qu’elle demeure dans la foi, dans la charité et dans la sainteté unies à la modestie.” Cette même version, revue et publiée en 1944 par la Compagnie des pasteurs de Genève, traduit le texte précité en ces mots : “Néanmoins, la femme sera sauvée par la maternité, si elle demeure dans la foi, dans la charité et dans la sainteté unies à la modestie.” — Cf. aussi les traductions anglaises de Goodspeed et de Moffatt.
37 La Revised Standard Version tourne ainsi la phrase en question : “Pourtant la femme sera sauvée par l’enfantement, si elle continue dans la foi et l’amour et la sainteté, avec modestie.” La Sainte Bible d’après la version de J.-F. Ostervald (1872) porte : “Cependant la femme sera sauvée en devenant mère, si elle demeure dans la foi, dans la charité, dans la sainteté et dans la modestie.” Citons encore le Nouveau Testament traduit dans la langue du peuple (angl. The New Testament A Translation in the Language of the People) de Charles E. Williams : “Mais les femmes seront sauvées par la maternité, si elles continuent de vivre dans la foi, l’amour et la pureté mêlée de bon sens.” Enfin, le Nouveau Testament en anglais simple (angl. The New Testament in Plain English) de Charles Kingsley Williams traduit ce verset comme suit : “Mais la femme sera sauvée par l’enfantement, si elle continue dans la foi et l’amour et la sainteté, avec modestie.” — I Tim. 2:15.
LA RANÇON A-T-ELLE ÉTÉ PAYÉE POUR EUX ?
38. À propos d’Adam et Ève quelle question est soulevée par I Timothée 2:5, 6 ?
38 De ce qui précède il ressort clairement que les textes bibliques que certains ont appliqués en faveur d’Ève, prétendant qu’elle sera sauvée sous le Royaume de Dieu, ne constituent pas une preuve décisive que la première femme recevra une nouvelle occasion d’obtenir la vie éternelle. Par suite, Adam ne tirera aucun avantage des arguments avancés en faveur d’Ève. Est-ce à dire que les bienfaits du sacrifice rédempteur du Seigneur Jésus-Christ, “le dernier Adam”, ne seront pas appliqués à Adam et Ève ? L’apôtre Paul n’a-t-il pas écrit dans I Timothée 2:5, 6 (MN) : “Un homme, Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon correspondante pour tous.” Ne s’ensuit-il pas qu’Adam et Ève, mentionnés par Paul aux 1Ti 2 versets 13 et 14 du même chapitre, auront le droit de bénéficier de cette “rançon correspondante” ? Nombreux sont ceux qui répondront par l’affirmative.
39, 40. a) Qu’est-ce qu’une rançon, et qu’affirma Jésus dans Matthieu 20:28 ? b) Quelle loi relative aux rançons Jésus connaissait-il ?
39 Une rançon est un prix ou un objet de valeur exigé par une personne ou une organisation pour délivrer quelqu’un qu’elle tient captif ou assujetti. En ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, par sa mort sacrificielle, il fournit une “rançon correspondante” ou objet de valeur qui était l’équivalent exact de ce qu’il s’agissait de racheter ou délivrer. Selon Matthieu 20:28 (MN), Jésus affirma : “Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup.” Jésus connaissait parfaitement cette loi que Dieu avait communiquée à la nation d’Israël par son médiateur Moïse :
40 “Si elle meurt, tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure, plaie pour plaie. (...) Ce taureau [non surveillé], s’il cause la mort d’un homme ou d’une femme, sera lapidé. Son propriétaire également [qui n’a pas écouté l’avertissement] sera mis à mort. Si on lui impose une rançon, il devra donner, pour le rachat de sa vie, tout ce qu’on exige de lui.” — Ex. 21:23-30, Jé.
41. Que devait faire le Fils de Dieu pour être à même de se donner “en rançon correspondante” ?
41 Pour se donner “en rançon correspondante” pour les hommes, le Fils de Dieu devait descendre du ciel et devenir un homme parfait, l’équivalent exact de l’homme parfait Adam dans le jardin d’Éden. À cet effet, il naquit enfant humain de Marie, une jeune vierge juive, tout en conservant Jéhovah Dieu comme Père. Ainsi, par un miracle, il vint au monde parfait et sans péché ; le péché d’Adam ne lui fut pas transmis. À l’âge de trente ans, quand il se fit immerger dans l’eau par Jean-Baptiste pour symboliser son vœu d’accomplir la volonté de Dieu, Jésus correspondait exactement à Adam, parfait et sans péché, dans le jardin d’Éden. De ce fait, il fut à même d’offrir sa vie ou âme humaine comme une “rançon correspondante” pour délivrer les hommes du péché et du châtiment de la mort.
42. Les nombreux descendants d’Adam et Ève peuvent-ils bénéficier de la “rançon correspondante” payée par Jésus, et cette dernière ne s’applique-t-elle pas d’abord à Adam et Ève ?
42 Que les nombreux descendants d’Adam et Ève doivent bénéficier de cette “rançon correspondante” fournie par Jésus-Christ, et ressusciter du Schéol ou Hadès pour recevoir l’occasion de parvenir à la perfection humaine dans le Paradis terrestre, la Bible elle-même l’enseigne on ne peut plus clairement. Mais qu’en est-il d’Adam et Ève ? Étant donné que l’âme et le corps humains de Jésus correspondaient exactement à ceux d’Adam, homme parfait en Éden, la “rançon correspondante” payée par Jésus ne devrait-elle pas être appliquée d’abord en faveur d’Adam puis au bénéfice de sa femme Ève ? Pas obligatoirement !
43, 44. a) À l’intention de qui fonda-t-on en Israël des villes de refuge, et que devait faire le meurtrier involontaire ? b) Au sujet du meurtrier volontaire, que déclare la loi de Dieu dans Nombres 35:18-21, 30-32 ?
43 Citons un exemple : Dans sa loi transmise à la nation d’Israël par l’intermédiaire du prophète Moïse, Jéhovah ordonna la création de six “villes de refuge” situées à des endroits accessibles d’un bout à l’autre du pays. Ces lieux d’asile étaient prévus à l’intention de celui qui se rendrait coupable d’homicide accidentel. Le meurtrier involontaire pouvait échapper à la peine de mort en gagnant de vitesse le vengeur du sang, c’est-à-dire en arrivant avant lui à la ville de refuge la plus proche et en y demeurant jusqu’à la mort du Lévite remplissant à l’époque les fonctions de grand prêtre de Jéhovah (Nomb. 35:9-29). Mais en était-il de même du meurtrier volontaire, de l’assassin ? À ce propos, la loi divine relative aux cités de refuge spécifiait ce qui suit :
44 “Le meurtrier sera puni de mort. Le vengeur du sang fera lui-même mourir le meurtrier ; quand il le rencontrera, il le tuera. S’il a renversé un homme par haine, ou s’il lui a jeté quelque chose en guet-apens, et que la mort s’en suive, ou s’il l’a frappé de sa main par inimitié, et que la mort s’en suive, celui qui a frappé sera puni de mort, c’est un meurtrier : le vengeur du sang le tuera quand il le rencontrera.” “Quand un homme en a tué un autre, c’est sur la déposition de témoins qu’on ôtera la vie au meurtrier ; mais un seul témoin ne peut déposer pour faire condamner une personne à mort. VOUS N’ACCEPTEREZ POINT DE RANÇON POUR LA VIE D’UN MEURTRIER DONT LE CRIME MÉRITE LA MORT, mais il doit être mis à mort. Vous n’accepterez point de rançon qui permette à celui [meurtrier involontaire] qui s’est enfui dans sa ville de refuge de revenir habiter dans son pays avant la mort du grand prêtre.” — Nomb 35:18-21, 30-32, AC.
45. Jéhovah était-il injuste en refusant d’accepter une rançon pour le meurtrier volontaire ?
45 En refusant d’accepter une rançon pour le meurtrier volontaire et de lui permettre de vivre sous la protection du grand prêtre juif, Jéhovah Dieu, l’Auteur de toute vie, agissait de droit et conformément à la justice.
46, 47. a) Comment la responsabilité d’Adam est-elle soulignée dans Romains 5:12-14 et I Timothée 2:14 ? b) Outre sa propre condamnation, que risquait Adam par son péché ?
46 Il en est de même de la manière dont Dieu agit à l’égard d’Adam et Ève. Au sujet d’Adam, le principal responsable, il est écrit dans Romains 5:12-14 (MN) : “Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce qu’ils ont tous péché —. (...) Cependant la mort a régné d’Adam à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché selon la ressemblance de la transgression d’Adam.”
47 Par Adam, le péché et son châtiment entrèrent dans le monde des hommes. Ainsi, Adam devint responsable de l’état pécheur et de la mort de tous ses descendants, sans parler de l’opprobre dont il a couvert le saint nom de son Créateur, Jéhovah Dieu. Adam n’agit pas involontairement. “Adam ne fut pas trompé.” (I Tim. 2:14, MN). Il savait qu’il transgressait la loi de Dieu lui interdisant de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il savait que sa ligne de conduite entraînerait pour lui la mort par la main de Dieu, et il pouvait s’attendre à être exécuté dans les vingt-quatre heures, donc avant de devenir père. Il risquait de priver tous ses descendants de l’occasion de vivre, de les tuer avant même qu’ils aient commencé à exister. Lorsque, par la bonté imméritée de Dieu, Adam se mit à fonder une famille, il devint le père d’enfants nés dans le péché, condamnés à mort et ne possédant pas le droit à la vie.
48. a) Pourquoi Dieu n’accepterait-il pas une rançon en faveur d’Adam ? b) Qu’en est-il cependant des descendants d’Adam et Ève ?
48 Malgré l’avertissement formel que Dieu lui avait donné, Adam fit venir la mort sur tous ses descendants ; aussi est-il à considérer comme un meurtrier volontaire, et Ève prit part avec lui dans cette transgression volontaire. Par conséquent, en vertu du principe énoncé plus tard dans sa loi sur les “villes de refuge” israélites, Jéhovah refuserait d’accepter une rançon pour Adam et Ève, et ne permettrait pas qu’ils profitent des bons offices de son Grand Prêtre Jésus-Christ. Mais en ce qui concerne leurs descendants, Dieu pouvait à juste titre accepter le sacrifice rédempteur que son Grand Prêtre Jésus-Christ offrit en leur faveur, parce que leur état de péché, bien qu’entraînant la mort, est involontaire, puisqu’ils l’ont hérité d’Adam.
49. Caïn pourra-t-il profiter des bienfaits de la rançon ?
49 Quant à Caïn, fils aîné d’Adam, Jéhovah Dieu lui refuse les bienfaits du sacrifice rédempteur du Christ. C’est justice, car Dieu l’avait prévenu personnellement, mais Caïn passa outre et assassina volontairement son frère pieux Abel. Il nous semble donc raisonnable de penser que ni Caïn, ni ses parents, Adam et Ève, ne ressusciteront d’entre les morts.
-
-
La génération du vingtième siècle et la résurrectionLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
-
-
La génération du vingtième siècle et la résurrection
1, 2. a) Les hommes de la génération actuelle bénéficieront-ils tous de la résurrection que Dieu a prévue ? b) Que révèle la parabole de Jésus au sujet des “boucs” ?
NOMBRE d’humains de la génération présente qui meurent en ce vingtième siècle pourront profiter de la résurrection que Jéhovah Dieu effectuera sous le Royaume de son Fils Jésus-Christ.
2 En revanche, la génération actuelle compte bien des gens qui partageront le sort de Satan le Diable et de ses démons. Il s’agit de ceux que Jésus-Christ compara aux boucs. Il prononça une prophétie sur la clôture du présent système de choses inique, et l’acheva par sa parabole des brebis et des boucs. Cette parabole
-