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  • Quelles en sont les causes?
    Réveillez-vous ! 1980 | 8 octobre
    • ont été déclarées coupables.” Sur cent personnes coupables d’un viol, deux seulement sont condamnées et se retrouvent en prison, tandis que les autres restent en liberté. La Bible a raison de dire: “Parce que la sentence contre une œuvre mauvaise n’a pas été exécutée rapidement, c’est pour cela que le cœur des fils des hommes est devenu pleinement résolu en eux à faire le mal.” — Eccl. 8:11.

      Même ceux qui ont été jetés en prison sortent rapidement, prêts à commettre de nouveaux viols. Un commissaire de police a fait remarquer que lorsqu’on compare la prison à un moulin, l’image est vraie, même si elle est devenue un cliché.

      Un signe des temps

      Comme d’autres crimes, le viol se multiplie de plus en plus vite, engendrant un monde violent, obsédé par la sexualité et presque trop dangereux pour y vivre. Or, fait intéressant, la Bible avait dit que, ‘dans les derniers jours de ce système de choses, des temps décisifs et durs seraient là, parce que les hommes seraient cruels, sans amour du bien’. Ainsi, l’accroissement sans précèdent des viols n’est qu’une preuve de plus que nous vivons cette époque si particulière que la Bible avait prophétisée. — II Tim. 3:1-5.

      Les auteurs d’un livre sur la prévention du viol ont écrit: “En lisant nos conseils, certains vont dire qu’ils frisent la paranoïa. (...) Mais la paranoïa est une réaction de défense. Quand on examine notre société, on ne doit pas être surpris de rencontrer cette paranoïa. Inutile de la nier ou d’en être honteux; le mieux est de s’en accommoder.”

      Que peut-​on faire? Comment se protéger contre le viol?

  • Comment se protéger
    Réveillez-vous ! 1980 | 8 octobre
    • Comment se protéger

      SI DÉSAGRÉABLE que soit l’évocation du viol, l’acte lui-​même peut constituer une horrible expérience. Comme nous l’avons déjà noté dans l’article précédent, nous vivons “les derniers jours” du présent système de choses, si bien qu’il ne faut pas s’attendre à voir ce délit régresser.

      En clair, cela signifie qu’une femme doit savoir se protéger. Et tout d’abord, il lui faut connaître les circonstances qui contribuent au viol.

      Résistez à votre flirt

      Beaucoup de jeunes filles se font violer par leur flirt. Le couple commence à s’embrasser, peut-être même à se caresser, puis l’homme, les sens éveillés, veut davantage. La jeune fille, elle, souhaite en rester là. Son compagnon se fait pressant, et elle, intimidée, troublée, lui cède. C’est ce qu’a expliqué une jeune fille de 17 ans:

      “J’étais posée, réservée, humble, docile... et vierge. (...) Lors de notre dernier rendez-vous, il m’a poussée à l’arrière de sa voiture et m’a tenue. Je me suis contentée de céder.”

      Pourquoi est-​il souvent si facile de violer une jeune fille? Sa première erreur est d’accepter de sortir avec un homme qui ne tient pas compte des principes moraux de la Bible. La seconde est de se laisser entraîner dans une situation dangereuse. Peut-être ne veut-​elle pas avoir l’air inquiète ou sotte en réagissant dès les premières avances de son partenaire. Mais les auteurs d’un manuel sur la prévention du viol disent au contraire: “Vous devez vous montrer catégorique, ne pas démordre de votre position, même si vous avez l’air sotte. Il est sûr que vous allez perdre un soupirant, mais, en l’occurrence, ce ne sera pas une grosse perte.”

      Et les auteurs de poursuivre: “Une fois que vous avez commencé à jouer avec le feu, vous êtes perdue. L’essentiel est donc d’éviter toute difficulté dès le départ.” Il est en effet indispensable que la femme comprenne bien le danger des préliminaires amoureux, tels que le baiser. F. Straska, qui a mené pendant plusieurs années une enquête sur le viol, dit ce qui suit à propos d’une victime qui s’était laissée aller à embrasser son partenaire:

      “Son autre erreur a été de penser que ‘les baisers, ce n’est pas tellement important’. Le baiser est au contraire une activité sexuelle très puissante par elle-​même. La lèvre supérieure est l’un des endroits les plus voluptueux du corps. L’homme comme la femme peuvent sentir des désirs s’éveiller aussi bien à la suite d’un baiser passionné que de caresses intimes. (...)

      “Du point de vue de son partenaire, la victime était en train de l’exciter. Sans doute n’était-​ce pas ce qu’elle pensait, tout au moins on peut le supposer. Mais c’est ce que lui a pensé, et c’est aussi ce qu’aurait compris n’importe quel homme à sa place. En permettant tout ce qu’elle a permis, en ne mettant pas énergiquement terme aux jeux amoureux, la jeune fille a conduit son partenaire à ce qui, pour lui, constituait le point de non-retour.”

      Les parents peuvent beaucoup pour protéger leur fille. Ils devraient commencer par bien connaître ses amis. Ces jeunes gens respectent-​ils les exigences morales de Dieu? Les appliquent-​ils dans leur vie? Si oui, il ne devrait guère y avoir de problèmes. Mais si un jeune homme arrive à dissimuler ses véritables mobiles, la jeune fille doit prendre fermement position en lui faisant comprendre que, de toute façon, elle ne lui cédera pas.

      Pour se défendre, une jeune fille ne manque pas de ressources. Quand les intentions de son compagnon sont devenues évidentes, l’une d’elles a adopté une tactique que d’autres ont également trouvée efficace: elle a détourné la tête, s’est enfoncé un doigt dans la gorge, puis, se retournant, elle a vomi sur son partenaire, ce qui eut le don de refroidir ses ardeurs. Il s’est montré compatissant, s’est inquiété de son état et l’a reconduite chez elle.

      Ne cédez pas aux gens que vous connaissez

      L’agresseur en puissance est peut-être quelqu’un de votre famille, ou de la famille de vos amies, un voisin, etc. Pour vous protéger, il importe donc que vous vous teniez sur vos gardes. Cela ne signifie pas qu’il faudra suspecter tous les parents et amis qui vous montrent leur affection ou leur intérêt d’une façon ou d’une autre. Mais enfin, n’oubliez pas qu’un agresseur a lui aussi de la famille et des amis.

      Alors qu’elle rendait visite à de la famille, une jeune fille de 15 ans a été violée par son cousin, en l’absence des autres. Une autre jeune fille de 17 ans s’est fait violer par le frère de sa belle-sœur, après avoir accepté une invitation dans son appartement. Dans tous les cas, l’agresseur était connu de la jeune fille, quelqu’un en qui, bien souvent, elle avait confiance. Surprises, choquées, ayant perdu tous leurs moyens, les victimes se montrent malheureusement si dociles que leurs parents en arrivent à se demander si elles n’étaient pas consentantes.

      Dans un tel cas, il faut réagir énergiquement. Certaines femmes ont évité un viol en se livrant à divers actes vulgaires et repoussants qui les rendaient dépourvues d’attrait et de féminité. La manière dont on parle peut également refroidir un agresseur.

      C’est ainsi qu’une jeune fille de 14 ans était ramenée chez elle par le père d’une fillette qu’elle venait de garder. À un moment donné, le conducteur engagea son véhicule dans un endroit écarté. Puis il commença à avoir des gestes envers la jeune fille, à la caresser et à lui ôter ses vêtements. Elle cessa alors de lutter et lâcha: “Monsieur! Pensez que dans neuf ou dix ans, c’est ce qui pourrait très bien arriver à votre fille.” Cette réflexion eut le don de le refroidir. Il s’excusa et se mit à pleurer.

      Prenez vos précautions

      “C’est la prévention qui compte le plus”, a dit un commissaire de police. Il a ajouté: “J’affirme que 95 pour cent des viols auraient pu être évités.” En somme, il faut réfléchir aux conséquences de ses actes.

      Par exemple l’auto-stop place la femme dans une situation dangereuse. Selon les résultats de questionnaires établis par deux chercheurs, c’est en se livrant à l’auto-stop que la majorité des femmes ont été violées par un inconnu. Il n’est pas prudent non plus de prendre un auto-stoppeur dans sa voiture.

      De même, si vous faites entrer un inconnu chez vous, vous courez le risque de vous faire agresser. Ce peut tout aussi bien être le jardinier qui s’occupe de vos parterres et à qui vous voulez offrir une boisson, qu’un homme qui sonne à votre porte, sous le prétexte de téléphoner pour une “urgence”. Apportez donc à boire à votre jardinier, mais à l’extérieur, et téléphonez vous-​même pour la personne qui réclame de l’aide. Si vous habitez une région où sévit la criminalité, il est impératif de ne pas laisser d’inconnu pénétrer chez vous quand vous êtes seule.

      Contribuez également à la sécurité de votre foyer en installant de bonnes serrures aux portes et aux fenêtres. Comme on court plus de risques en vivant seule, peut-être cherchez-​vous une compagne, si c’est votre cas.

      Et vous, parents, pensez à votre fille qui, après l’école, rentre à la maison avant vous. Veillez à ce qu’elle ne soit pas seule avec un autre garçon que son frère, ou bien qu’elle ne soit pas la seule jeune fille d’un groupe. Parlez avec elle de la prévention du viol et montrez-​lui comment résister en cas d’attaque.

      Il faut également baisser les stores quand on s’habille ou que l’on se déshabille. Ne vous promenez pas sommairement vêtue dans votre appartement si l’on peut vous voir du dehors. Une femme avait pris cette habitude. Son voisin a considéré cela comme une provocation et, un soir, il s’est présenté chez elle. Elle l’a laissé entrer... et a été violée.

      Dans la mesure du possible, évitez de voyager seule la nuit. Toutefois, même si l’agresseur choisit en général une femme âgée de 16 à 24 ans, ne vous croyez pas en sécurité parce que vous êtes plus âgée ou plus jeune. Rappelez-​vous que même des fillettes et des femmes âgées de plus de 80 ans se sont fait agresser. Comme les vêtements suggestifs jouent un rôle dans certains viols, habillez-​vous modestement.

      Mary Keefe, de la police new-yorkaise, donne un aperçu des précautions à prendre. Elle explique comment opère généralement l’agresseur: “Le plus souvent, il choisit une heure tardive (de préférence entre 8 heures du soir et 4 heures du matin) ou un endroit désert, un chemin de traverse, un terrain vague ou une laverie automatique déserte.”

      Supposons que malgré toutes vos précautions, vous soyez attaquée. Que devriez-​vous faire?

      Résistez à l’inconnu

      Oui, en un mot, résistez! Ne vous laissez pas intimider. Redonnons la parole à Mary Keefe: “Une fois que l’agresseur potentiel a accosté une femme sans défense, il l’éprouve, afin de s’assurer qu’il n’aura pas trop de peine à la faire céder.”

      Faites donc clairement comprendre que vous ne céderez pas. Que l’agresseur sache d’emblée qu’il n’aura pas la partie facile. C’est là le conseil que donnent les spécialistes. Citons par exemple le psychologue J. Selkin:

      “Il importe que la femme résiste dès le départ, dès que l’assaillant a fait connaître ses intentions. À ce moment-​là, il n’a pas encore commis un délit grave, et il lui est plus facile de rechercher une victime plus docile que de lutter contre quelqu’un qui a fait fondre tous ses espoirs de conquête sans problème.”

      Quant au professeur G. Abel, il dit:

      “Pour éviter d’être violée, la femme doit signifier à son agresseur, fermement et sans équivoque, d’un ton tranchant et péremptoire, qu’elle n’acceptera sous aucun prétexte d’avoir des rapports sexuels avec lui et que, s’il ne la laisse pas immédiatement, il va avoir des ennuis. L’agresseur doit voir en elle un adversaire difficile et menaçant, non une femme tremblante, passive, sans réaction devant une menace de viol.”

      On obtient de bons résultats en résistant d’emblée fermement, comme l’atteste le cas de cette New-Yorkaise:

      “J’étais partie faire mes courses et je rentrais chez moi vers 9 heures du soir. En pénétrant dans l’immeuble, comme à l’accoutumée, j’ai jeté un coup d’œil dans l’ascenseur avant d’y entrer. Il était vide. Mais, arrivée au troisième étage, j’ai vu la porte s’ouvrir. Un homme avait grimpé l’escalier en courant, pour me rattraper au quatrième étage, et je ne l’avais pas repéré. Il entra, s’approcha de moi, me disant qu’il ne me ferait pas de mal si j’acceptais d’avoir des rapports avec lui.

      “Sans le laisser poursuivre, je lui ai dit froidement: ‘Pour me demander une chose pareille, il faut que vous soyez complètement fou. Apprenez que je suis une chrétienne et qu’il est impensable que j’accepte votre proposition. Je me refuse à ce genre de choses. En outre, je rentre chez moi, et ma famille m’attend.’

      “Il répondit alors: ‘Ça va! Ça va! Ne vous fâchez pas. Et, surtout, ne criez pas. Je file.’ Il sortit au cinquième étage et s’enfuit en dévalant les escaliers.”

      On pourrait toutefois se poser cette question: “Que faire si l’agresseur est armé d’un couteau ou d’un revolver? N’est-​il pas dangereux de résister?” Chaque femme doit décider ce qu’elle fera. Mais il ne faut pas se leurrer, comme le montre Suzanne Brownmiller, dans Contre notre volonté (angl.):

      “Malgré le mythe populaire de la violence masculine qui, pour des raisons de sécurité, rendrait la soumission préférable, on n’a jamais démontré que la résistance d’une victime ait ‘incité’ l’assaillant à commettre un meurtre.”

      Par contre, en résistant, bien des femmes ont évité un viol et même la mort. Albert De Salvo, sadique connu comme “L’étrangleur de Boston”, choisissait des femmes qu’il pouvait terroriser. Une serveuse, qui lui avait résisté en lui mordant le doigt jusqu’à l’os et en ne cessant de hurler, ne fut ni violée ni tuée. C’est le sadique qui s’enfuit, furieux et confus.

      Les armes à employer

      Dans quelle mesure une femme peut-​elle résister? Peut-​elle infliger quelque dommage que ce soit à l’adversaire? Certainement, comme l’a fait la serveuse mentionnée plus haut. Si l’agresseur ne cède pas, la victime peut employer tous les moyens à sa disposition. Il serait bien qu’une femme parle avec son mari, son père ou un ami en qui elle a confiance, pour recevoir des conseils en matière de défense. Certaines femmes ont réduit leur agresseur à l’impuissance grâce à un coup bien placé. De toute façon, même si une femme n’est pas bonne lutteuse, elle dispose d’une arme puissante.

      Cette arme, c’est sa voix. Les cris se sont révélés très efficaces. Chose intéressante, jadis, les jeunes Israélites étaient tenues de crier en cas d’agression. — Deut. 22:23-27.

      Une femme qui devait pousser des cris dans une pièce radiophonique a permis de se rendre compte de la puissance d’un hurlement. Jamais elle n’avait encore crié. Finalement, quand elle se déchaîna, tous les assistants, abasourdis, eurent cette réaction: “Je vous en prie, ne faites plus jamais cela!” Elle leur avait vraiment fait peur. Rien que pour vous exercer, essayez de temps à autre de crier de toutes vos forces. N’oubliez pas que vous possédez là une arme très puissante, et n’hésitez pas à vous en servir en cas de besoin.

      Une solution proche

      Qu’il est triste de voir tant de femmes, et même d’hommes, souillés par une agression sexuelle! Dans le présent monde, la violence est un fléau qui ne cesse de se répandre. Faire comme si elle n’existait pas revient à augmenter les risques d’en être victime. Il est donc avisé de

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