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AbîmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de l’“abîme” que sortent les sauterelles symboliques conduites par leur roi Abaddon ou Apollyon, “l’ange de l’abîme”. (Rév. 9:1-3, 11.) L’Écriture dit aussi que la “bête sauvage”, qui fait la guerre aux “deux témoins” de Dieu et les tue, monte également de “l’abîme”. (Rév. 11:3, 7.) Nous lisons encore que Satan sera lancé dans l’abîme pour mille ans (Rév. 20:1-3) et qu’en une certaine occasion une légion d’anges supplièrent Jésus de ne pas leur faire subir le même sort. — Luc 8:31.
À propos du sens premier “insondable”, qui convient bien à l’“abîme”, il est intéressant de noter ce qu’écrit Hastings (dans son Encyclopædia of Religion and Ethics, 1913, t. I, p. 54) concernant Romains 10:6, 7: “Le langage de saint Paul évoque l’idée d’un domaine immense, domaine que nous tenterions vainement d’explorer.” Paul établit ici un contraste entre, d’une part, l’inaccessibilité du “ciel” et de l’“abîme” et, d’autre part, l’accessibilité à la justice grâce à la foi. Il illustra très bien cela en utilisant le terme dérivé [bathos] en Romains 11:33, où nous lisons: “Ô profondeur [bathos] de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont inscrutables et introuvables ses voies!” (Voir aussi I Corinthiens 2:10; Éphésiens 3:18, 19). Par conséquent, en harmonie avec Romains 10:6, 7, le lieu représenté sous l’image de l’“abîme” emporte l’idée d’un lieu inaccessible à tous, sauf à Dieu ou à l’ange qu’il a établi et qui détient “la clé de l’abîme”. (Rév. 20:1.) Le Lexique grec-anglais de Liddell et Scott donne, entre autres sens du mot abussos, celui de “vide infini”.
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AbimélechAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIMÉLECH
(mon père est Mélek [roi]).
Nom propre ou titre officiel que portèrent plusieurs rois philistins, comparable à “Pharaon”, chez les Égyptiens, et à “César”, chez les Romains. — Gen. 20:1-18; 21:22-34; Psaume 34, :suscription.
C’est aussi le nom du fils que le juge Gédéon eut de sa concubine, à Sichem. Après la mort de son père, Abimélech eut l’impudence et la présomption de chercher à se faire établir roi. Avec habileté, il fit appel aux propriétaires terriens de Sichem par l’intermédiaire de la famille très influente de sa mère. Dès qu’il eut reçu leur soutien financier, il loua les services de malfaiteurs avec qui il se rendit à la maison de son père à Ophrah et, là, il massacra ses demi-frères sur une même pierre. Un seul des soixante-dix hommes échappa au carnage: le plus jeune, Jotham.
Abimélech fut alors proclamé roi. Mais Jéhovah laissa se développer un esprit mauvais entre les Sichémites et leur nouveau “roi”, afin de venger la dette de sang contractée par tous ceux qui étaient mêlés à la conspiration. Un homme du nom de Gaal fomenta une révolte qu’Abimélech écrasa rapidement. Il s’empara de la ville de Sichem, la démolit et y sema du sel. Puis il s’attaqua à la crypte de la maison ou sanctuaire d’El-Bérith en y mettant le feu, de sorte qu’environ un millier de ses anciens collaborateurs, les propriétaires terriens de la tour de Sichem qui y avaient trouvé refuge, périrent dans l’incendie. Aussitôt après cette victoire, Abimélech monta contre la ville de Thébez, au nord, mais une femme qui se trouvait sur la tour de la ville lui lança une meule sur la tête. Le “règne” de trois ans d’Abimélech prit fin lorsque, conformément à son ultime requête, celui qui portait ses armes le transperça de son épée afin qu’on ne puisse pas dire qu’il avait été tué par une femme. — Juges 8:30, 31; 9:1-57; II Sam. 11:21.
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AbinadabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABINADAB
{Article non traduit.}
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AbinoamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABINOAM
{Article non traduit.}
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AbiramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIRAM
(père de l’élévation ou de l’orgueil; orgueilleux).
Rubénite, fils d’Éliab et frère de Dathan et de Némuel. C’était un chef de famille et l’un des hommes principaux d’Israël à l’époque de la sortie d’Égypte. — Nomb. 26:5-9.
Abiram et son frère Dathan soutinrent le Lévite Coré dans sa rébellion contre l’autorité de Moïse et d’Aaron. Un troisième Rubénite appelé On est également cité parmi les conspirateurs au tout début de la rébellion, mais ensuite il n’est plus fait mention de lui (Nomb. 16:1). Peut-être n’a-t-il joué qu’un rôle mineur dans cette révolte, à moins qu’il se soit détourné des rebelles après le premier blâme que Moïse leur adressa. Coré et ses complices rassemblèrent donc un groupe de 250 chefs de l’assemblée, des “hommes de renom”, et ensemble ils accusèrent Moïse et Aaron de s’être élevés arbitrairement au-dessus du reste de la congrégation (vv. 16:1-3). D’après les paroles que Moïse adressa à Coré, il est clair que ce dernier et ses partisans d’entre les Lévites convoitaient la prêtrise qui avait été attribuée à Aaron (vv. 16:4-11). Cependant, ce n’était évidemment pas le cas d’Abiram et de Dathan qui étaient Rubénites et que Moïse traita séparément. Quand ils refusèrent de se présenter devant lui, ils lancèrent des accusations qui ne visaient en fait que Moïse et ne firent aucune mention d’Aaron. Ils critiquèrent la façon dont Moïse dirigeait la nation, prétendant qu’il voulait “faire le prince sur eux jusqu’à passer la mesure” et qu’il n’avait pas tenu sa promesse de les mener dans un pays ruisselant de lait et de miel. De même lorsque, pour répondre à ces accusations, Moïse prie Jéhovah, il défend ses actions, mais ne parle pas de celles d’Aaron. — Vv. 16:12-15.
Il apparaît donc que cette rébellion avait un double objectif: elle visait non seulement la prêtrise aaronique, mais aussi Moïse qui agissait en qualité d’exécuteur des instructions divines (Ps. 106:16). Le moment avait pu leur sembler propice pour mobiliser l’émotion populaire en vue d’un changement, car peu de temps auparavant le peuple avait sévèrement critiqué Moïse, parlant même de choisir un autre chef pour ramener la nation en Égypte, et avait menacé de cribler de pierres Josué et Caleb qui avaient soutenu Moïse et Aaron (Nomb. 14:1-10). Ruben était le fils premier-né de Jacob, mais il avait perdu son droit d’aînesse à cause de sa mauvaise conduite (I Chron. 5:1). Peut-être Dathan et Abiram manifestèrent-ils leur ressentiment envers Moïse, un Lévite, qui détenait l’autorité, parce qu’ils désiraient recouvrer la primauté que leur ancêtre avait perdue. Toutefois, Nombres 26:9 montre qu’ils ne s’opposaient pas seulement à Moïse et à Aaron, mais qu’ils entrèrent aussi “en lutte avec Jéhovah” qui avait divinement établi Moïse et Aaron à la tête de la nation.
Étant donné que les Kohathites (dont la famille de Coré faisait partie), comme les Rubénites, campaient au sud du tabernacle, il est possible que la tente de Coré se soit trouvée à proximité de celles de Dathan et d’Abiram (Nomb. 2:10; 3:29). Au moment où Dieu fit connaître son jugement, Dathan et Abiram se tenaient à l’entrée de leurs tentes, alors que Coré et les deux cent cinquante rebelles qui l’avaient suivi étaient rassemblés à l’entrée de la tente de réunion, chacun ayant son porte-feu à la main. Alors, aussitôt que Moïse eut averti le reste des Hébreux de s’écarter des tentes des trois instigateurs de la rébellion, Dieu montra qu’il condamnait leur attitude irrespectueuse en faisant s’ouvrir le sol sous les tentes de ces hommes, engloutissant Dathan, Abiram et leurs maisonnées (Nomb. 16:16-35; Deut. 11:6; Ps. 106:17). La maison de Coré, à l’exception de ses fils, connut le même sort. Quant à Coré lui-même et les deux cent cinquante autres rebelles, ils périrent dévorés par le feu devant le tabernacle (Nomb. 16:35; 26:10, 11). Ainsi, la rébellion contre l’autorité divinement établie connut une fin rapide, et, pour y avoir pris part, Abiram eut son nom effacé d’Israël.
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AbischagAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABISCHAG
(père de l’erreur ou de l’irréflexion).
Jeune fille vierge, originaire de Sunem, ville située au nord de Jizréel et du mont Guilboa, sur le territoire d’Issacar (Josué 19:17-23). Abischag, qui était “extrêmement belle”, fut choisie par les serviteurs de David pour être la garde et la compagne du roi pendant ses derniers jours (I Rois 1:1-4). David avait alors environ soixante-dix ans (II Sam. 5:4, 5). La vie mouvementée et rude qu’il avait menée l’avait laissé tellement affaibli que son corps ne dégageait plus beaucoup de chaleur. Abischag le servait durant le jour, l’égayant sans doute par la beauté et la fraîcheur de sa jeunesse, et, la nuit, ‘elle se couchait sur son sein’ pour le réchauffer, mais “le roi n’eut pas de relations avec elle”. Cependant, l’attitude ultérieure de Salomon à son égard montre bien qu’Abischag était considérée comme la femme ou la concubine de David. En tant que telle, à la mort de David, et selon les coutumes anciennes, elle devait devenir la propriété de l’héritier du roi.
Le récit concernant Abischag précède immédiatement celui de la tentative d’Adonijah, qui était probablement l’aîné des fils survivants de David, pour s’emparer de la couronne. Il semble avoir été consigné à cet endroit pour expliquer l’initiative ultérieure d’Adonijah, au début du règne de Salomon. Après son accession au trône, Salomon avait gracié Adonijah sous condition. Par la suite, Adonijah persuada Bath-Schéba, la mère de Salomon, de demander à celui-ci qu’il lui donne Abischag pour femme. Convaincu que la requête de son frère n’était pas uniquement due à la beauté d’Abischag, mais qu’elle indiquait plutôt chez celui-ci une manœuvre subtile visant à renforcer sa prétention au trône, Salomon réagit avec colère. Il révoqua la grâce d’Adonijah et le fit mettre à mort (I Rois 2:13-25). Après cela, le récit ne parle plus d’Abischag, mais il est probable qu’elle figura parmi les femmes de Salomon. — Voir ADONIJAH.
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AbischaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABISCHAÏ
(mon père est Jessé, père d’un présent, donc probablement généreux).
Fils de Zéruïah, sœur de David, et frère de Joab et d’Asahel (II Sam. 2:18; I Chron. 2:15, 16). Les exploits d’Abischaï le rendirent plus illustre encore que les trente puissants guerriers dont il était le chef. Sa réputation était presque aussi grande que celle des trois hommes les plus puissants de David, car il abattit à lui seul trois cents de ses ennemis, mais “il n’arriva pas au rang des trois premiers”. — II Sam. 23:18, 19.
Abischaï soutint loyalement son oncle David dans toutes ses campagnes militaires, mais il était d’un tempérament impulsif et brutal, si bien qu’il fallut le retenir à plusieurs reprises. Par exemple, quand David et lui s’introduisirent de nuit dans le camp militaire de Saül, il aurait cloué en terre le roi endormi, “l’oint de Jéhovah”, avec la propre lance de ce dernier, si David ne s’y était pas opposé (I Sam. 26:6-9). Lors de la rébellion d’Absalom, il fallut retenir par deux fois Abischaï qui voulait trancher la tête de Schiméï, un homme qui maudissait le roi. Toutefois, David ne put l’empêcher de participer au meurtre d’Abner. — II Sam. 3:30; 16:9-11; 19:21-23.
Abischaï se signala en prenant la tête d’un groupe armé qui abattit 18 000 Édomites et, une autre fois, en jouant un rôle majeur dans la déroute des Ammonites. Il collabora également à la répression de la révolte fomentée par Schéba, un Benjaminite qui ne valait rien. Au cours du dernier combat de David dont parle la Bible, le roi aurait été tué par un colosse philistin sans l’intervention rapide d’Abischaï. — I Chron. 18:12; 19:11-15; II Sam. 20:1, 6; 21:15-17.
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AbischalomAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABISCHALOM
{Article non traduit.}
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AbischuaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABISCHUA
{Article non traduit.}
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AbischurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABISCHUR
{Article non traduit.}
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AbitalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABITAL
{Article non traduit.}
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AbitubAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABITUB
{Article non traduit.}
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AbiudAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIUD
{Article non traduit.}
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AbnerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABNER
(père de la lumière, qui éclaire).
Fils de Ner, de la tribu de Benjamin. En I Samuel 14:50, 51, c’est de toute évidence Abner qui est présenté comme l’“oncle de Saül”, bien que dans l’hébreu cette expression puisse aussi bien s’appliquer à Abner qu’à Ner, son père. Josèphe parle d’Abner comme du cousin de Saül et de leurs pères, Ner et Kisch, comme de deux frères (Histoire ancienne des Juifs, liv. VI, chap. VI, par. 4). Toutefois, en I Chroniques 8:33 et 9:39, l’histoire divinement inspirée tend nettement à montrer que Kisch était le fils de Ner, donc le frère d’Abner, ce qui ferait de ce dernier l’oncle de Saül. — Voir également le tableau figurant sous l’article SAÜL.
Abner servit comme chef de l’armée de Saül dont l’effectif était considérable. Elle compta jusqu’à 200 000 hommes (I Sam. 15:4). En des occasions spéciales, Abner était assis à table à côté du roi (I Sam. 20:25). Bien qu’il fût certainement fort et vaillant, il ne se sentit pas capable d’affronter le géant philistin Goliath et se contenta d’assister en spectateur à l’incomparable démonstration de courage de David qui vint à bout de ce formidable adversaire (I Sam. 17:48-58). Plus tard, alors qu’il était en fuite dans le désert de Ziph, David reprocha à Abner de n’avoir pas convenablement gardé la personne de Saül, son seigneur et “l’oint de Jéhovah”. — I Sam. 26:14-16.
Après la mort de Saül, lors de la défaite écrasante que lui infligèrent les Philistins, Abner se retira à Mahanaïm, de l’autre côté du Jourdain, en Galaad, emmenant avec lui Isch-Boscheth, fils de Saül. Bien que David eût été proclamé roi à Hébron par la tribu de Juda, Abner établit Isch-Boscheth roi à Mahanaïm, faisant de lui le rival de David. C’était manifestement Abner qui détenait en réalité le pouvoir, et avec le temps il rallia toutes les tribus, sauf celle de Juda, à Isch-Boscheth. — II Sam. 2:8-10.
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