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    • indiquent la traduction dans la marge. Par ailleurs, ce préfixe pouvait parfois se joindre au nom de l’enfant à cause des circonstances qui avaient entouré sa naissance. Tel était le cas de Ben-Ammi, dont le nom signifie “fils de mon peuple”, c’est-à-dire ‘fils de mes parents et non fils d’un étranger’, ou encore de Ben-Oni, “fils de ma douleur”, nom que Rachel, mourante, avait donné à Benjamin, son fils. — Gen. 19:38; 35:18.

      VALEUR DESCRIPTIVE DU TERME

      En outre, le mot “fils” a souvent un sens descriptif, comme, par exemple, dans les expressions ou termes suivants: Orientaux (littéralement “fils de l’est” [I Rois 4:30; Job 1:3; NW, éd. de 1957, notes en bas de page]); “oints” (littéralement “fils de l’huile” [Zach. 4:14, NW, éd. de 1960, note en bas de page]). Il pouvait désigner ceux qui exerçaient une profession, comme les “fils des prophètes” (I Rois 20:35) ou “membre [“fils”] des préparateurs des mélanges d’onguents” (Néh. 3:8); des rapatriés (“fils de l’exil”) (Esdras 10:7, 16; NW, éd. de 1955, notes en bas de page); des vauriens ou des “hommes qui ne valent rien” (“fils de Bélial”) (Juges 19:22; 20:13; NW, éd. de 1953, notes en bas de page). Ceux qui adoptent une ligne de conduite particulière ou qui manifestent certains traits de personnalité sont décrits par des expressions comme “fils du Très-Haut”, “fils de la lumière et fils du jour”, “fils du royaume”, “fils du méchant”, “fils du Diable” ou “fils de la désobéissance”. (Luc 6:35; I Thess. 5:5; Mat. 13:38; Actes 13:10; Éph. 2:2.) Le jugement qu’ils encourent ou l’issue de leur conduite peuvent être évoqués de la même manière, comme dans les expressions “passible de la Géhenne” (littéralement “fils de la Géhenne”) et “fils de la destruction”. (Mat. 23:15; Jean 17:12; II Thess. 2:3.) Le prophète Ésaïe, qui avait annoncé le châtiment que Dieu infligerait aux Israélites, les appelle “mes soumis au battage et le fils de mon aire de battage”. — És. 21:10.

  • Fils de Dieu
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    • FILS DE DIEU

      L’expression “Fils de Dieu” désigne premièrement Jésus Christ. — Voir JÉSUS CHRIST; PAROLE (LA); UNIQUE.

      Parce que Jésus présentait Dieu comme son Père, certains Juifs hostiles l’accusèrent de blasphème, disant: “Toi, bien que tu sois homme, tu te fais dieu.” (Jean 10:33). Dans le texte grec, Jean n’emploie pas l’article défini et ne désigne donc pas précisément “Dieu” (c’est-à-dire “le Dieu” en personne. Au contraire, ce mot est ici privé d’article, car il n’existe pas d’article indéfini (correspondant à “un” ou “une”) en grec koïnê. Dans ce passage, la plupart des traductions mettent “Dieu”. Néanmoins, la version de Grosjean et Léturmy traduit ce terme par “dieu”, en minuscule, tandis qu’une traduction interlinéaire anglaise (The Emphatic Diaglott) met, littéralement, “un dieu”. En fait, dans sa réponse, Jésus lui-​même corrobore cette option en citant Psaume 82:1-7. En effet, ce texte ne désignait pas des personnes appelées “Dieu”, mais “des dieux” et “des fils du Très Haut”.

      Comme le contexte de ce psaume l’indique, Jéhovah appelait “dieux” et fils du Très-Haut” les juges israélites qui pratiquaient l’injustice. La situation allait l’amener à juger personnellement ‘au milieu de ces dieux’. (Ps. 82:1-6, 8.) Puisque Jéhovah avait appliqué de tels titres à ces hommes, Jésus ne se rendait assurément coupable de nul blasphème en disant: “Je suis Fils de Dieu.” Tandis que les œuvres de ces “dieux”-magistrats opposaient un démenti à leur prétention d’être “fils du Très-Haut”, les œuvres de Jésus, elles constituaient une preuve irréfutable qu’il était en union avec son Père, qu’il entretenait des relations harmonieuses avec lui, l’un et l’autre étant en parfait accord. — Jean 10:34-38.

      “LES FILS DU VRAI DIEU”

      La Bible mentionne pour la première fois les “fils du vrai Dieu” en Genèse 6:2-4. D’après ce récit, ces fils “remarquèrent alors [avant le déluge universel] les filles des hommes, qu’elle étaient belles; et ils s mirent à prendre pour eux des femmes, c’est-à-dire toutes celles qu’ils choisirent”. L’expression “fils du vrai Dieu” apparaît ensuite en Job 1:6. Dans ce passage, elle désigne manifestement les fils spirituels de Dieu, assemblés en sa présence, parmi lesquels se présenta Satan, qui venait d’‘errer çà et là sur la terre et d’y circuler”. (Job 1:7; voir aussi 2:1, 2.) De même, en Job 38:4-7, les “fils de Dieu” qui ‘poussaient des acclamations’ lorsque Jéhovah ‘posa la pierre angulaire’ de la terre étaient indiscutablement ses fils angéliques, et non des descendants d’Adam (lequel n’avait pas encore été créé). Pareillement, les “fils de Dieu” dont il est question en Psaume 89:6 sont sans aucun doute des êtres célestes et non terrestres. De toute évidence, il ressort donc que les “fils du vrai Dieu” dont parle le chapitre 6 de la Genèse sont également des anges. Il est raisonnable de penser que cette immixtion des fils angéliques de Dieu dans les affaires humaines apparaît justement dans le récit de la Genèse parce qu’elle explique en grande partie la gravité de la situation qui prévalait sur terre avant le déluge. Cette leçon est encore confirmée par l’apôtre Pierre, qui fait allusion aux “esprits en prison, qui jadis avaient été désobéissants quand la patience de Dieu attendait, aux jours de Noé” (I Pierre 3:19, 20) ainsi qu’aux “anges qui avaient péché”, anges que l’apôtre mentionne à propos du “monde ancien” de l’époque de Noé (II Pierre 2:4, 5). De son côté, Jude parle des “anges qui n’ont pas gardé leur position originelles, mais ont abandonné leur propre demeure”. (Jude 6.) Si l’on nie que les “fils du vrai Dieu” mentionnés en Genèse 6:2-4 étaient des êtres spirituels, alors ces déclarations émanant des rédacteurs chrétiens deviennent énigmatiques, car plus rien n’explique en quoi les anges ont désobéi, ni le rapport qui existe entre leur faute et l’époque de Noé.

      Des anges se sont effectivement matérialisés dans certains cas, allant parfois jusqu’à manger et boire en compagnie des hommes (Gen. 18:1-22; 19:1-3). Lorsque Jésus déclara que les hommes et les femmes ressuscités ne se marient ni ne sont donnés en mariage, mais qu’ils sont comme “les anges dans le ciel”, il montrait que le mariage n’a pas été prévu pour ces créatures célestes, car rien n’indique qu’existe chez eux une distinction entre mâle et femelle (Mat. 22:30). Par contre, cela ne veut pas dire que les créatures angéliques sont incapables de se matérialiser sous forme humaine et d’entretenir des relations conjugales avec des femmes. Fait intéressant, après sa remarque sur les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais qui ont abandonné leur “propre demeure” (décrivant ainsi, sans doute, l’abandon des sphères spirituelles), Jude ajoute: “Pareillement aussi Sodome et Gomorrhe et les villes d’alentour, après qu’elles eurent, de la même manière que ceux-là, commis la fornication jusqu’à l’excès et furent allées après la chair pour en faire un usage contre nature, sont mises devant nous comme un exemple destiné à servir d’avertissement.” (Jude 6, 7). Ainsi, toutes ces preuves bibliques concordantes tendent à montrer qu’aux jours de Noé des anges dévièrent et s’adonnèrent à des actes contraires à leur nature spirituelle. Il ne semble donc y avoir aucune raison valable de douter que les ‘fils de Dieu’ dont il est question en Genèse 6:2-4 soient ses fils angéliques. — Voir ÈLOHIM (Les anges); NÉPHILIM.

      LE PREMIER FILS HUMAIN ET SES DESCENDANTS

      Adam créé par Dieu, fut son premier fils humain (Gen. 2:7; Luc 3:38). Lorsqu’il fut expulsé d’Éden, le sanctuaire de Dieu, et condamné à mort à cause de son péché volontaire, il fut en fait renié par Dieu et perdit le lien filial qui l’unissait à son Père céleste. — Gen. 3:17:24.

      Ses descendants sont nés avec un pendant héréditaires au péché (voir PÉCHÉ). Puisqu’ils sont la progéniture d’un être rejeté par Dieu, ils ne peuvent se prétendre fils de Dieu de par leur naissance. C’est ce que l’apôtre Jean démontre en Jean 1:12, 13. Il montre en effet que ceux qui ont reçu Jésus Christ en exerçant la foi dans son nom se sont vu accorder “le droit de devenir enfant de Dieu (...) nés, non pas du sang ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme, mais de Dieu”. Ainsi donc, la Bible ne prétend pas que tous les descendants d’Adam deviennent automatiquement fils de Dieu à leur naissance. Comme ce texte et d’autres passages de l’Écritures le montre, pour que des humains soient considérés comme fils de Dieu, depuis le péché d’Adam Dieu a dû montrer d’une manière spéciale qu’il les reconnaissait pour tels. On en a un bon exemple dans la façon dont il a agi à l’égard d’Israël.

      “ISRAËL EST MON FILS”

      S’adressant à Pharaon, qui se prenait pour un dieu, le fils du dieu égyptien Râ, Jéhovah appela Israël “mon fils, mon premier-né”, et somma le monarque de ‘renvoyer son fils pour qu’il le serve’. (Ex. 4:22, 23.) Dès lors, Dieu considérait toute la nation d’Israël comme son “fils”, parce que c’était son peuple choisi, “une propriété spéciale, parmi tous les peuples”. (Deut. 14:1, 2.) Jéhovah était le “Créateur” d’Israël, ‘Celui qui l’avait formé’, son “Père”, celui dont il portait le nom, et ce, non seulement parce qu’il est la Source de toute vie, mais plus précisément parce que, conformément aux termes de l’alliance qu’il avait conclue avec Abraham, il avait produit ce peuple (comparez avec Psaumes 95:6, 7; 100:3; Ésaïe 43:1-7, 15; 45:11, 12, 18, 19; 63:16). Il avait aidé Israël “dès le ventre”, c’est-à-dire, de toute évidence, dès le commencement de son histoire. Il l’avait ‘formé’ par ses manières d’agir envers lui et par l’alliance de la Loi, donnant ainsi forme aux caractéristiques et aux structures de la nation (És. 44:1, 2, 21; comparez avec la façon dont Dieu s’adressa à Jérusalem, en Ézéchiel 16:1-14 et avec les paroles de Paul en Galates 4:19 et I Thessaloniciens 2:11, 12). Jéhovah avait protégé, porté et corrigé les Israélites, il avait subvenu à leurs besoins, ainsi qu’un père le fait pour son fils (Deut. 1:30, 31; 8:5-9; comparez avec Ésaïe 49:14, 15). Comme un fils, Israël devait contribuer à la louange de son Père (És. 43:21; Mal. 1:6), sans quoi il l’aurait renié (Deut. 32:4-6, 18-20; És. 1:2, 3; 30:1, 2, 9). C’est ainsi que certains Israélites qui adoptèrent une conduite honteuse furent appelés littéralement ‘fils de Bélial’ (locution hébraïque traduite par l’expression “hommes qui ne valent rien” en Deutéronome 13:13 [MN] et dans d’autres textes; comparez avec II Corinthiens 6:15). En fait, ils devinrent des “fils renégats”. — Jér. 3:14, 22; comparez avec 4:22.

      Dieu ne traitait les Israélites comme des fils qu’en considérant l’ensemble de leur nation, en raison des relations d’alliance qui l’unissaient à elle. En effet, Dieu ne se présente pas seulement comme leur “Auteur”, mais aussi comme leur “Racheteur”, voire comme leur “propriétaire et époux”, montrant par cette dernière expression qu’il considérait Israël comme son épouse (És. 54:5, 6; comparez avec 63:8; Jérémie 3:14). Selon toute apparence, c’est en ayant présentes à l’esprit les relations d’alliance qui les unissaient à Dieu, et en reconnaissant devoir à Dieu la formation de leur nation que les Israélites s’adressaient à Jéhovah en l’appelant “notre Père”. — És. 63:16-19; comparez avec Jérémie 3:18-20; Osée 1:10, 11.

      Éphraïm devint la tribu la plus influente du royaume septentrional des dix tribus. Son nom représentait même souvent l’ensemble du royaume. Jéhovah avait décidé qu’Éphraïm recevrait de Jacob, son grand-père, la bénédiction du fils aîné, à la place de Manassé, le véritable premier-né de Joseph. C’est pourquoi Dieu pouvait, à juste titre, appeler la tribu issue d’Éphraïm “mon premier-né”. — Jér. 31:9, 20; Osée 11:1-8, 12; comparez avec Genèse 48:13-20.

      Des ‘fils’ israélites

      Dieu appela aussi ‘fils’, dans un sens particulier, certains membres de la nation d’Israël. Lorsque le Psaume second Ps 2, attribue à David en Actes 4:24-26, parle du “fils” de Dieu, il désigne d’abord, selon toute vraisemblance, le roi lui-​même (Ps. 2:1, 2, 7-12). Cependant, comme l’indique le contexte du livre des Actes, ce psaume s’accomplit plus tard en la personne de Jésus Christ. Puisque, d’après ce psaume, les paroles suivantes: “Tu es mon fils; moi, aujourd’hui, je suis devenu ton père” s’adressant, non pas à un nourrisson, mais à un homme adulte, cette filiation résultait de la fonction royale que Dieu avait conférée à David et de l’attention paternelle qu’il portait (comparez avec Psaume 89:3, 19-27). D’une manière semblable, Jéhovah parla de Salomon, fils de David, en ces termes: “Moi, je deviendrai son père et lui, il deviendra mon fils.” — II Sam. 7:12-14; I Chron. 22:10; 28:6.

      Déchéance de la position de fils

      Lorsque Jésus était sur la terre, les Juifs prétendaient encore avoir Dieu pour “Père”. Pourtant, Jésus déclara sans ménagement à certains opposants qu’ils venaient ‘de leur père, le Diable’, car ils écoutaient l’adversaire

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