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  • Ne sous-estimez pas le besoin de détente
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • Ne sous-estimez pas le besoin de détente

      L’EXCÈS EN TOUT EST NUISIBLE

      AUTREFOIS, lorsque le travail était tenu en haute estime, on considérait souvent le jeu comme une perte de temps. Par contre, aujourd’hui, beaucoup de nos contemporains ont fait du plaisir le but de leur vie.

      Il est vrai qu’un travail agréable donne un sens et un but à la vie. Quant au jeu, s’il est sain, il permet de chasser la fatigue et de retrouver de l’ardeur à l’ouvrage. Mais un travail soutenu trop longtemps épuise l’organisme et déprime le moral. De même, on finit par ne plus prendre aucun plaisir à des vacances prolongées au delà du repos nécessaire. Dans un sens comme dans l’autre, il faut rester équilibré.

      Il y a quelques siècles, les puritains commirent l’erreur de considérer tout amusement comme un mal. Mais ce n’est pas parce que la gloutonnerie existe qu’il est interdit de manger, ni parce que certains s’enivrent que l’on n’a pas le droit de boire. De même, il n’y a pas à sourciller quand quelqu’un s’amuse, sous prétexte qu’il y a eu des abus. Plutôt que de s’attacher à éliminer toute distraction, il vaudrait mieux faire le choix de celles qui conviennent et déterminer combien de temps il est souhaitable de leur consacrer.

      Les activités de plein air

      Quand les vacanciers arrivent, le surpeuplement devient parfois un problème sur les plages, en montagne ou dans les parcs naturels. Ces régions offrent pourtant quantité de distractions, telles que la marche, la natation, le footing, les excursions, le camping, les pique-niques et l’observation de la nature.

      Mais il n’est pas nécessaire de voyager bien loin pour cela. Beaucoup de gens habitent à proximité d’une forêt. Même dans une arrière-cour, on peut très bien dresser un abri ou une mangeoire pour les oiseaux. Mieux encore: allongez-​vous à plat ventre dans l’herbe et examinez ce qui se passe dans les quelques centimètres carrés que vous avez sous les yeux; vous serez étonné de l’activité déployée par les scarabées, les fourmis et les araignées. Et si vous habitez la jungle de béton d’une grande ville, rien ne vous empêche de visiter un zoo ou un parc ni de trouver du plaisir à vous instruire dans un musée ou dans un planétarium.

      C’est aux parents qu’il incombe de prévoir de telles activités pour leurs enfants et de leur fournir les renseignements et les motivations qui leur révéleront tout ce qu’ils peuvent faire. Par exemple, vous pourriez expliquer la métamorphose du papillon ou les différents stades de transformation de la fourmi. Tout ce qui se passe dans la Nature captive vos enfants. Satisfaire cette curiosité est une façon attrayante de les intéresser à la création terrestre et à son Auteur, Jéhovah Dieu, et de les instruire du dessein qu’il nourrit à l’égard de la terre et de ceux qui, comme eux, seront appelés à s’en occuper. Suivez ce bon conseil donné en Job 12:7-10: “Interroge, s’il te plaît, les animaux domestiques, et ils t’instruiront et aussi les créatures ailées des cieux, et elles te renseigneront. Ou bien montre à la terre ta préoccupation, et elle t’instruira, et les poissons de la mer te le feront savoir.”

      Même le travail peut constituer une détente. Après une dure semaine passée au bureau ou à étudier des documents, bêcher son jardin devient un véritable plaisir. Et un carré de jardin, cela se trouve même dans les grandes villes! Un simple bac posé sur le rebord de la fenêtre permettra de faire pousser des fleurs et des plantes aromatiques. Nombreuses aussi sont les personnes qui embellissent leur appartement avec quelques plantes d’intérieur ou qui l’égaient par la présence d’un canari ou d’un autre oiseau chanteur. Une dernière suggestion: pourquoi ne pas vous monter un aquarium?

      Il y a bien des façons de profiter à domicile de la Nature pour l’étudier tout en se distrayant. Ce n’est qu’une question d’imagination. Il faut aussi que les parents prennent la peine de guider leurs enfants vers les différentes activités qui s’offrent à eux.

      Avez-​vous un violon d’Ingres?

      Bien que cela n’amuse pas autant leur mère, les tout jeunes enfants s’amusent beaucoup à faire des gâteaux de boue. Mais, après tout, ce n’est que de la terre, et elle s’en va à l’eau. Par contre, quand l’enfant a vieilli, le même plaisir peut devenir un véritable passe-temps si l’on remplace la boue par de l’argile, et qu’on lui apprenne la poterie, cet artisanat si intéressant que les guêpes pratiquent d’instinct avec un art consommé, particulièrement les “maçonnes”. On prendra tout autant de plaisir avec le macramé (en faisant des supports pour pots de fleurs), la couture, le tricot, la fine cuisine, la maroquinerie (cuir tressé, repoussé, etc.) et à bien d’autres activités du même genre.

      Il est toutefois un passe-temps devant lequel reculent les hommes les plus valeureux, mais dont les femmes et les jeunes filles raffolent, c’est le “lèche-vitrines”. Une mère saura le rendre instructif si elle en profite pour parler des prix, de la qualité des articles, des soldes et des principes de l’économie. Ajoutons que ce genre de promenade ne coûte pas cher... si l’on prend la précaution de sortir quand les magasins sont fermés!

      Une autre forme de distraction aussi intéressante qu’instructive consiste à visiter une usine en famille. Ainsi, on apprend comment fonctionne une imprimerie ou un journal, comment se font les tissus, le chocolat ou les automobiles, et comment on extrait le charbon dans une mine. Beaucoup de sociétés organisent des visites guidées de leurs locaux, et, tout en se détendant, on peut s’instruire sur le mode de fabrication de quantité d’objets de consommation courante, La visite d’une aciérie, par exemple, constitue un excellent sujet d’exposé en classe.

      Le plaisir de jouer

      Une distraction ne répond pas forcément à un but éducatif. On peut s’y adonner simplement pour s’amuser. Le jeu est en effet une activité précieuse qui distrait jeunes et vieux de leurs soucis en leur offrant une détente salutaire.

      Mais tout le monde ne s’amuse pas des mêmes choses, et l’on peut très bien rester froid devant ce qui passionne une tierce personne. L’intérêt que l’on prend à une activité est fonction de l’âge, du sexe, etc. Une personne âgée ne croira pas que les jeunes vont se contenter de rester assis à parler, à lire ou à jouer aux dames, simplement parce que c’est ce qui plaît à des gens plus vieux. Les adolescents ont de l’énergie à revendre et ils auraient plutôt envie de faire une partie de football, de volley-ball, de badminton ou de handball, ou bien de se livrer à une autre activité récréative du même genre.

      Deux familles ou plus peuvent très bien aller pique-niquer au bois. Ensuite, ceux qui le désirent peuvent rester à “tailler une bavette”, tandis que ceux qui ont de l’énergie à dépenser iront jouer à l’un des jeux cités plus haut. Tant que le match ne dégénère pas, il n’y a rien à redire. C’est lorsque quelqu’un veut gagner à tout prix que les disputes apparaissent. Tout le plaisir du jeu est alors gâché.

      Avec les plus jeunes, une balançoire ou un bac à sable suffisent pour s’amuser. Entre leurs mains, quelques cubes ou un vulgaire carton deviendront successivement maison, grotte, avion, voiture, etc., tout ce que leur imagination fertile d’enfant leur suggérera. Combien de fois un jouet coûteux est resté par terre, alors que l’enfant passait des heures sur un tas de sable ou à jouer avec une boîte en carton que son imagination transformait au gré de sa fantaisie! Effectivement, une voiture de pompiers, même si elle coûte très cher, restera toujours une voiture de pompiers. Tandis qu’avec une grande boîte en carton, que de possibilités!

      Un adulte prend plaisir à voir un enfant jouer ou à le regarder courir après une balle, et, s’il se sent en forme, il n’hésitera pas à se joindre à lui. C’est tout bénéfice pour une famille quand elle est réunie par ce biais. L’union profonde ainsi créée évitera qu’un fossé se creuse entre les générations. En outre, cela permettra d’avoir l’œil sur sa progéniture. Le fait de pratiquer un même culte envers le Créateur permet d’éviter que de mauvaises compagnies gâtent les saines habitudes (I Cor. 15:33). Quand les familles ne se contentent pas d’étudier et de prêcher ensemble, mais qu’elles trouvent également plaisir à se distraire à plusieurs, cela donne des congrégations où règne plus d’affection fraternelle et dont les membres se comprennent mieux.

      La musique et la danse

      Dans certains foyers il y a des mélomanes. Peut-être n’est-​il pas toujours facile d’apprendre à jouer d’un instrument, mais c’est un divertissement aussi agréable pour celui qui s’y livre que pour ses auditeurs. Si deux ou trois familles s’associent pour jouer en groupe, là encore, ce sera pour la plus grande joie des exécutants comme de l’auditoire. Il se peut même que certains désirent danser pendant que les autres jouent.

      La musique vocale ou instrumentale ainsi que la danse n’ont rien de mal en soi. En Israël, le culte de Jéhovah faisait appel à des instrumentistes et à des chœurs. Jeunes et moins jeunes dansaient au son de la musique, parfois seuls, parfois en groupes (Ex. 15:20; Juges 11:34; Ps. 87:7; 149:3; 150:4; Jér. 31:13; Mat. 11:17; Luc 15:25). Lors d’une telle occasion, quelqu’un trouva un jour à redire à ce que l’un des danseurs se démenât avec entrain. Mais la suite montra que Jéhovah n’approuvait pas cette critique. — II Sam. 6:20.

      Il en va de la danse comme de la nourriture et de la boisson dont nous avons parlé plus haut. La danse est bonne ou néfaste suivant qu’on en reste maître ou non. Peu importe que l’on joue une musique langoureuse ou très rythmée, ce qui compte c’est qu’elle n’agresse pas les facultés auditives et qu’elle ne dégénère pas en tintamarre pour les voisins. De même, il importe peu qu’un pas de danse soit lent ou rapide, du moment qu’il n’a rien de lascif ou de suggestif; autrement on sortirait du cadre de la simple détente.

      La voie de l’expérience dicte de placer ces réunions sous bonne surveillance. Il ne s’agit évidemment pas de censurer les amusements innocents et décents, mais plutôt d’éviter les excès qui pourraient nuire à la morale chrétienne. Même la valse, en certaines circonstances, peut devenir une incitation à la débauche. En résumé, on peut très bien prendre plaisir à exécuter des danses folkloriques, des quadrilles ou des danses modernes, mais, là où les choses se gâtent, c’est quand la compagnie est malsaine.

      La lecture et les discussions

      Il existe d’excellents livres ainsi que des articles de journaux très agréables à lire, mais il y en a aussi qui attentent à la morale. Ce genre de lectures ‘ne devrait même pas être mentionné’ parmi les chrétiens, pour qui le critère d’un bon ouvrage est qu’il soit vrai, vertueux et digne de louanges. — Éph. 5:3; Phil. 4:8.

      Il en va de même avec la télévision et le cinéma. Certes, on voit encore de bons films, propres et distrayants, mais ils ont tendance à devenir l’exception plutôt que la règle. Beaucoup d’émissions télévisées sont distrayantes et éducatives. Grâce aux documentaires, on aborde des sujets scientifiques ou d’histoire naturelle ainsi que des questions d’actualité et quantité d’autres domaines intéressants. Un bon livre nous offre également de quoi converser agréablement avec autrui.

      Qui a dit que la conversation est un art qui se perd? Pour se rendre compte du contraire, il suffit de voir la vogue des débats télévisés. Malheureusement, de plus en plus de gens semblent incapables de tenir une conversation intéressante. Certes, ils parlent, mais leurs idées et leurs réflexions montrent qu’ils n’ont rien à dire. Toutefois, même ce genre de personnes sont riches de faits intéressants à raconter sur elles-​mêmes, sur leur enfance ou sur leur premier emploi, sur les raisons qui les ont motivées à embrasser une carrière plutôt qu’une autre ou à adopter une certaine religion. Entraînée sur de tels sujets, la conversation prend rapidement un tour dont l’intérêt vous surprendra.

      Il suffit d’un peu de finesse, de courtoisie, de tact et de compliments sincères pour que les timides quittent leur réserve et parlent sans faire de difficultés. Dès que vous vous intéressez aux gens, ils s’intéressent à vous en retour. Ainsi, au lieu d’une conversation à sens unique, l’échange se fera pour le plus grand plaisir de deux, quatre, voire six personnes qui participent à une même conversation. Lisons d’ailleurs combien les Grecs du premier siècle de notre ère ainsi que leurs visiteurs raffolaient de telles discussions: “Tous les Athéniens, en effet, et les étrangers séjournant chez eux ne passaient leur temps de loisir à rien d’autre qu’à dire ou à écouter du nouveau.” — Actes 17:21.

      Aussi, lisez, écoutez, réfléchissez et observez, et vous aurez une foule de pensées intéressantes à partager lors de conversations détendues. Veillez seulement à ne pas vous échauffer dans la discussion et à ne pas exiger que tout le monde pense comme vous. Il n’y a rien de tel pour tuer une conversation. Tenez plutôt des propos agréables et de bon goût, et montrez-​vous discret. — Prov. 15:1; 16:21-24; 25:11; Eccl. 12:10; Col. 4:6.

      Bref, ne vous contentez pas de supprimer les distractions douteuses, mais trouvez quelque chose pour les remplacer. Si votre religion condamne sans discrimination tous les divertissements, soyez certain qu’à la première occasion, vos enfants quitteront et cette religion et votre foyer. Ne laissez pas se créer un “état de manque” de distractions en eux (Mat. 12:43-45). D’ailleurs, l’article à la page suivante vous offrira d’autres suggestions pour vous distraire.

  • Quelques jeux d’intérieur pour vous distraire
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • Quelques jeux d’intérieur pour vous distraire

      EN SOIRÉE, particulièrement durant les mois d’hiver, les occasions de s’adonner à des activités de plein air sont rares. Comment se distraire sans sortir de chez soi?

      La télévision est un passe-temps très en faveur, mais qui présente l’inconvénient de réduire la conversation à sa plus simple expression et de restreindre sérieusement les communications. Dès lors, comment les membres de la famille peuvent-​ils passer ensemble un moment agréable?

      Quelques sports de plein air, comme le tennis, autorisent des variantes qui permettent de les transformer en jeux d’intérieur. Ainsi, le tennis de table a ses adeptes dans de nombreux foyers. Certains ont installé une table de ping-pong dans le sous-sol de leur habitation ou dans une pièce inoccupée, pour le plus grand plaisir des membres de leur famille et de leurs visiteurs.

      Le bowling est un autre sport que l’on peut pratiquer chez soi en utilisant des accessoires à l’échelle réduite. On peut choisir des quilles plus petites, peut-être en plastique, et des balles de même matière. De simples balles de tennis feront l’affaire si les quilles sont suffisamment légères.

      Un autre jeu d’intérieur, le billard, jouit d’une popularité bien établie. Toutefois, les salles ouvertes au public ne sont pas toujours très fréquentables. Certaines personnes ont donc installé chez elles leur propre billard et passent ainsi en famille ou entre amis des heures agréables. Quant aux cartes, elles offrent aux amateurs toute une gamme de jeux divers.

      Le marché des jeux de salon est en pleine expansion, comme l’indique le fait qu’au cours d’un exercice récent les industries américaines du jouet ont vu leur chiffre d’affaires grimper de 30 pour cent. Les jeux vidéo figurent en très bonne place, depuis que des millions de gens ont fait l’acquisition de combinés adaptables sur leur récepteur de télévision et qui leur permettent de jouer au tennis, au football, aux échecs, etc.

      Les jeux de société

      Pour les fabricants, ces jeux représentent une part importante de leur chiffre d’affaires. Le Monopoly, basé sur l’achat et la vente de propriétés foncières et d’installations ferroviaires, est le roi de ces jeux. Depuis 1934, date où il fut commercialisé pour la première fois aux États-Unis, il s’en est vendu plus de 80 millions de coffrets dans le monde entier. En 1975, rien qu’aux États-Unis, on a imprimé 40 milliards de “dollars” en billets de Monopoly, soit environ deux fois plus que le véritable papier-monnaie émis dans le même temps par le gouvernement américain. On joue au Monopoly dans 46 pays, les dollars se transformant selon le cas en francs, en marks, en pesetas, en yens, etc.

      Le jacquet, sans doute le plus ancien des jeux de ce genre, revient à la mode. Dans les ruines de l’antique ville chaldéenne d’Ur, les archéologues ont exhumé un jeu de jacquet encore utilisable. Les habitants de l’Égypte et de la Rome antiques le connaissaient également. La vogue du jacquet tient à ce que, si les règles en sont faciles à apprendre, la maîtrise du jeu reste très difficile à acquérir. Citons également le jeu d’échecs, qui depuis longtemps procure bien du plaisir à de nombreux amateurs.

      Les jeux de lettres sont également très distrayants et très utiles pour qui veut enrichir son vocabulaire. L’un des plus appréciés est le Scrabble, inspiré des mots croisés. Créé durant les années 30, il ne gagna vraiment la faveur du public que vers 1953. Aujourd’hui, ces jeux de société se vendent par millions chaque année.

      Inventez vos propres jeux

      Au lieu de recourir, pour vous distraire, à des jeux inventés par d’autres, vous pouvez très bien créer les vôtres. C’est ce que montra un homme d’âge mûr qui racontait un spectacle imaginé par des membres de sa famille, spectacle qui, sans être un jeu à proprement parler, lui avait procuré un grand plaisir. “Mes quatre neveux et nièces, âgés de 10 à 15 ans, nous avaient prévenus qu’ils donneraient le lendemain soir une petite représentation. Ils mirent au point tout un programme de chants et de danses, le plus jeune des enfants faisant office de présentateur. Nous nous sommes ainsi amusés plus d’une heure en leur compagnie.”

      Dans le nord de l’Allemagne, un mari et sa femme décidèrent d’inventer un jeu pour aider leurs enfants à mieux connaître les habitants des autres pays. Ils simulèrent donc des voyages à destination de diverses régions. Le clou de la fête était le dîner, où l’on savourait des plats typiques du pays choisi. On passait ensuite la soirée à parler de ce pays et à regarder des photos, les parents décrivant aux enfants les caractéristiques et les coutumes propres à chaque région.

      Un soir, la famille avait prévu de “s’envoler” au Japon. Il fallut donc apprendre aux enfants à s’asseoir sur le sol à la manière japonaise et à manger avec des baguettes. Quiconque a eu l’occasion de manger, ou plutôt d’essayer de manger avec des baguettes, sait que les débuts ne sont pas faciles. À tel point que la petite Andréa, âgée de quatre ans, finit par implorer son père d’un ton suppliant: “Papa, reprenons l’avion pour l’Allemagne!” Même si la plupart des familles n’en voient pas l’intérêt, n’êtes-​vous pas d’avis qu’il y a là des possibilités de distractions qui peuvent s’avérer tout à fait intéressantes?

      Un jeu très apprécié dans de nombreux pays consiste à mimer des scènes bibliques, en laissant aux autres membres du groupe le soin de deviner de quel personnage ou de quel événement il s’agit. Certaines scènes sont faciles à mimer en peu de temps, comme la construction de l’arche par Noé, le combat de David et Goliath, Ruth en train de glaner dans le champ de Boaz, etc. Le premier qui trouve la bonne réponse présente lui-​même la scène suivante, mais personne ne peut mimer une seconde fois avant que chacun des assistants ait eu son tour.

      On peut aussi enregistrer les bruits de la cuisine, du bureau, de l’atelier ou de tout autre endroit, puis les reproduire en demandant à l’assistance de les identifier. Un autre jeu consiste à tenter de déterminer la nature d’un son produit par une personne dissimulée derrière un rideau, par exemple un papier que l’on déchire, une bouteille que l’on débouche, une coquille de noix que l’on brise, ou autre chose encore.

      Un autre divertissement de qualité consiste à chanter en chœur. Plutôt que de se limiter à apprendre une mélodie, pourquoi ne pas pousser l’expérience en s’initiant au chant à quatre voix? Les avantages de cette forme de distraction vont bien au delà de la simple détente.

      Fabriquez vos jeux de cartes

      Voici quelques jeux qui connaissent un franc succès. Commencez par découper dans une feuille de papier fort ou de bristol une vingtaine de cartes à jouer ou plus, sur lesquelles vous collerez des figures en assortissant les cartes par paires. Vous pouvez composer ainsi une dizaine de paires, voire plus si les joueurs en présence connaissent bien le jeu. Battez ensuite les cartes et étalez le jeu sans le retourner. Quand arrive son tour, chaque joueur prend deux cartes. Si elles présentent la même figure, il les garde; sinon il les repose à l’endroit où il les a prises, et c’est au tour du joueur suivant. Le gagnant est celui qui reconstitue le plus grand nombre de paires. La difficulté consiste donc à se rappeler quelles figures on a eues en main, et où elles étaient placées.

      On peut également inscrire sur des cartes les actions de tel ou tel personnage biblique, ses qualités ou traits de caractère dominants et les événements auxquels il a été mêlé. Certains de ces éléments seront faciles à trouver, d’autres plus difficiles. À tour de rôle, les joueurs lisent, dans l’ordre et à haute voix, toutes les indications qui figurent sur la carte qu’ils détiennent, jusqu’à ce que quelqu’un réussisse à trouver le personnage dont il s’agit.

      Voici encore un autre jeu, que nous pourrions intituler “Trouvons un verset biblique”. Sur chaque carte distribuée est décrite une situation analogue à celles-ci: Un collègue de travail se plaint du coût de la vie; une mère a du mal à tenir son fils indiscipliné; un camarade de classe envisage de faire l’expérience de la drogue, etc. Chacun lit à haute voix la situation exposée sur sa carte, et tout le monde essaie de trouver un texte biblique approprié. Pour éviter que le jeu ne traîne en longueur, on peut fixer un temps limite, passé lequel toutes les suggestions proposées seront discutées en commun.

      Dans les réunions d’amis, on propose souvent un jeu qui pourrait s’intituler “Qui suis-​je?”. On y joue en écrivant des noms de personnages bibliques sur de grandes cartes ou sur des feuilles de papier bristol que l’on épingle dans le dos des joueurs. L’intéressé ne sait pas quel nom est inscrit dans son dos et doit s’efforcer de le deviner en posant des questions, telles que: “Ai-​je vécu avant la naissance de Jésus?”, “Étais-​je roi?”. “Un roi fidèle?”, etc. Les seules réponses autorisées sont: “Oui”, “Non” ou: “Je ne sais pas.”

      Il faut toutefois veiller sur un point. La personne qui reçoit doit s’assurer que ses invités se sentent bien à leur aise. Tous n’ont peut-être pas envie de participer à ces jeux. Peut-être s’amusent-​ils plus comme spectateurs que comme participants. N’insistez donc pas pour faire jouer tout le monde. Choisissez également des jeux qui conviendront aux personnes présentes; ils ne doivent être ni trop compliqués ni trop difficiles. Veillez aussi à ne pas laisser se développer un esprit de rivalité, car ceux qui ne feraient pas aussi bien que les autres risqueraient de se sentir gênés ou déçus. — Gal. 5:26.

      Les jeux de lettres et de mots

      Voici un jeu très simple. Quelqu’un indique le nom d’un personnage biblique. La personne suivante peut mentionner à son tour le nom d’un autre personnage biblique qui a pour initiale la dernière lettre du nom indiqué précédemment. Par exemple, si le premier joueur dit Adam, le second peut dire Moïse, le troisième Esther et ainsi de suite. Pour augmenter la difficulté, on peut stipuler qu’un même nom ne pourra être cité plus d’une fois. Une variante de ce jeu consiste à utiliser les lettres de l’alphabet, chacun citant à tour de rôle un personnage biblique dont le nom commence par la lettre a, puis b, puis c, etc.

      Si vous avez la possibilité de distribuer du papier et des crayons, vous pouvez également jouer à un jeu appelé en Suède “Carré de mots”. Chaque participant trace quatre lignes horizontales coupées par quatre lignes verticales pour former vingt-cinq cases. Quand vient son tour, chaque joueur annonce une lettre de l’alphabet, et tous les joueurs doivent inscrire cette lettre dans l’une des vingt-cinq cases de leur carré. Une fois inscrites, les lettres ne peuvent plus être déplacées sur d’autres cases. L’objectif est de former le plus grand nombre de mots possibles dans les deux sens, verticalement et horizontalement. Ces jeux qui consistent à former des mots font faire de grands progrès en orthographe.

      Il suffit d’un jeu ou deux pour animer une soirée et entretenir ensuite la conversation. Ne fatiguez pas vos hôtes en les mobilisant trop longtemps ou en proposant toujours le même jeu. La soirée risquerait d’être tout aussi fatigante et ennuyeuse que si on la passait à ne rien faire du tout.

      Oui, en matière de divertissements, il n’y a que l’embarras du choix. Les distractions saines sont une détente pour l’esprit et le cœur; elles procurent du plaisir et permettent de vaincre l’ennui. Ne négligez donc pas ce besoin de détente, mais veillez à ne pas devenir “ami des plaisirs plutôt qu’ami de Dieu”. (II Tim. 3:4.) Sachez assigner aux divertissements des limites raisonnables.

  • Quelques suggestions offertes aux automobilistes de bon sens
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • Quelques suggestions offertes aux automobilistes de bon sens

      Une étude récente fait apparaître que sur cent automobilistes, quatre-vingts reconnaissent que leurs facultés de concentration vont déclinant quand ils conduisent sur de longues distances sans s’arrêter. La sensation de fatigue apparaît pour certains au bout de deux cents kilomètres, et pour d’autres après cinq cents kilomètres. On sait maintenant qu’il existe un rapport étroit entre l’apparition des signes de fatigue, la forme physique et les mauvaises habitudes alimentaires.

      Voici donc quelques recommandations offertes par la Société allemande de nutrition pour améliorer la sécurité des automobilistes:

      ● Prenez un bon repos avant d’entreprendre un long voyage. Ne partez jamais l’estomac vide, mais ne mangez pas trop et évitez les graisses. Choisissez des aliments riches en vitamines.

      ● Faites une pause toutes les deux heures, mais ne restez pas assis dans votre voiture. Marchez un peu et mangez quelque chose: des fruits, des biscuits, du chocolat. Mais sans excès!

      ● Prenez vos repas aux heures habituelles. Mangez légèrement, sans précipitation. Ne reprenez pas la route sitôt sorti de table, mais allez tout d’abord vous dégourdir les jambes.

      ● Au lieu d’absorber beaucoup de liquide en une seule fois, buvez plus souvent, mais en petites quantités (par exemple, du lait, des jus de fruits, de l’eau minérale; vous pouvez aussi boire du café et du thé, mais modérément).

  • L’Orient et l’Occident se rencontrent au Surinam
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 mai
    • L’Orient et l’Occident se rencontrent au Surinam

      De notre correspondant au Surinam

      QUE se passe-​t-​il quand des gens originaires de diverses parties du monde sont appelés à vivre ensemble dans une même région? Les habitants de la plupart des pays à population mixte répondront qu’une telle situation ne crée pas forcément des problèmes. De ce point de vue, le Surinam constitue un remarquable creuset ethnique. Une visite sur place vous permettra de voir que des gens très divers et originaires de nations différentes peuvent cohabiter en paix. Aimeriez-​vous découvrir les habitants et les paysages si pittoresques de notre contrée?

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