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  • Jéhovah, un refuge pour des millions d’humains
    La Tour de Garde 1976 | 15 avril
    • Jéhovah, un refuge pour des millions d’humains

      EN CETTE ère de la science, les nations en guerre ont utilisé des armes très meurtrières comme les gaz et la bombe atomique ou au napalm, qui provoquent la mort de milliers de personnes. C’est pourquoi les hommes craignent que les nations utilisent maintenant des armes encore plus terribles, telles que les gaz qui agissent sur les nerfs, les armes biologiques, les bombes à hydrogène et d’autres engins encore plus destructeurs. Selon les experts militaires, une guerre au cours de laquelle les participants emploieraient de telles armes n’aurait pas de vainqueur, mais uniquement des vaincus.

      Pourtant, certains de ceux qui justifient le stockage d’armes de plus en plus meurtrières prétendent que Dieu est cruel quand il parle de détruire les nations. Le fait est que toutes les nations continuent à s’armer, afin de rompre l’équilibre des forces à leur avantage, et cela au mépris des principes divins. La seule véritable solution consistera donc à faire disparaître le présent système humain et à le remplacer, non pas par quelque autre forme de gouvernement humain, mais par la domination de Dieu.

      La paix sur la terre doit être établie au prix de la destruction des hommes méchants et égoïstes qui font passer leur gloire et leurs intérêts personnels avant le bonheur des autres. La Bible dit : “Le méchant est une rançon pour le juste ; et celui qui agit avec traîtrise prend la place des hommes droits.” — Prov. 21:18.

      DES EXEMPLES BIBLIQUES

      Des exemples bibliques nous montrent que si Dieu intervient et fait disparaître les méchants, c’est pour le bien des justes. Ce fut le cas avec le déluge du temps de Noé. “La terre se remplit de violence. (...) Elle était dégradée, car toute chair avait dégradé sa voie sur la terre.” (Gen. 6:11, 12). Mais Noé “marchait avec le vrai Dieu” et ‘trouvait faveur aux yeux de Jéhovah’. Quand il détruisit le monde d’alors, Jéhovah sauva Noé et sa famille. — Gen. 6:8, 9 ; 8:18.

      Plus tard, les villes de Sodome et de Gomorrhe s’enfoncèrent dans l’immoralité la plus honteuse. La corruption de leurs habitants était choquante et nuisait à la paix des autres hommes. C’est pourquoi la réprobation était générale. “Alors Jéhovah dit : ‘Le cri réprobateur au sujet de Sodome et de Gomorrhe, oui, il est très grand, et leur péché, oui, il est très lourd.’” (Gen. 18:20). Ces villes furent détruites afin de débarrasser la région de l’extrême méchanceté des habitants de ces villes et de permettre à ceux qui désiraient mener une vie moralement pure de vivre dans la paix et la sécurité. — Gen. 19:1, 12, 13, 24, 25.

      Une destruction de la part de Jéhovah n’est donc pas injuste. Elle est même inévitable, car les nations en général ont tendance à s’obstiner dans leurs voies qui mènent à la destruction, comme l’ont fait les habitants de la terre avant le déluge. Toutefois, sur le plan individuel, des hommes peuvent échapper à la destruction. Il est encore temps pour quiconque le désire d’apprendre à connaître Dieu, afin de bénéficier de sa bienveillance et de trouver un refuge pour éviter la destruction.

      LA GUERRE FINALE

      Mais dans quelle mesure ceux qui se rangent du côté de Jéhovah et du seul gouvernement pour un seul monde sous sa souveraineté peuvent-​ils demeurer confiants et avoir l’assurance d’être protégés ? Le livre biblique de Zacharie, dans son quatorzième chapitre Za 14, nous montre prophétiquement que ceux qui se rangent du côté de Jéhovah seront en sécurité quand le système de choses actuel sera complètement anéanti. Cette prophétie parle d’événements qui auront lieu après que toute la fausse religion aura été détruite par les forces politiques (la destruction de la fausse religion, représentée par une “prostituée”, est décrite dans Révélation 17:16). Alors les rois (chefs) de la terre et leurs armées combattront contre l’“Agneau”, Jésus Christ, qui les vaincra.

      Zacharie écrivit : “Et voici quel sera le fléau dont Jéhovah frappera tous les peuples qui feront du service militaire contre Jérusalem : la chair de chacun pourrira, alors qu’il se tiendra debout sur ses pieds ; et ses yeux pourriront dans leurs orbites, et sa langue pourrira dans sa bouche.” — Zach. 14:12.

      Aucun récit n’indique que les événements décrits dans cette partie de la prophétie de Zacharie se sont déjà réalisés dans le passé à Jérusalem ou dans ses environs. Cette prophétie doit donc s’accomplir plus tard, mais pas sur la ville de Jérusalem proprement dite. Elle n’est plus la “ville sainte” de Dieu. La “Jérusalem céleste” est le lieu où se rassemblent les chrétiens et qu’ils considèrent comme saint (Héb. 12:22). Évidemment, les nations ne peuvent atteindre les cieux pour s’attaquer à cette ville. Mais ils peuvent combattre ceux qui la représentent sur la terre. C’est ce qu’ils feront d’après la prophétie de Zacharie. Quand les nations s’attaquent aux représentants terrestres de cette ville céleste, c’est comme si elles s’attaquaient à la ville elle-​même.

      CONFIANCE ET SÉCURITÉ

      Les chrétiens qui espèrent devenir finalement membres de la ville céleste, — les frères spirituels de l’“Agneau”, Jésus Christ, — doivent-​ils avoir peur ? Leurs compagnons, qui se sont joints à eux pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, doivent-​ils être effrayés à la perspective de cette attaque méchante à venir ? Non. Ils ont fait de Jéhovah leur refuge, refuge qui ne fera pas défaut. Aux jours du roi Josaphat, le royaume de Juda a été attaqué par des armées plus puissantes que les siennes. Mais Dieu dit à Josaphat : “N’ayez pas peur et ne soyez pas terrifiés à cause de cette grande multitude, car la bataille n’est pas la vôtre, mais celle de Dieu. (...) Vous n’aurez pas à combattre dans cette circonstance.” (II Chron. 20:15-17). Finalement, Dieu provoqua la confusion dans les armées des ennemis de Juda, si bien que ceux-ci s’entretuèrent. Le roi Josaphat et son peuple trouvèrent tous leurs ennemis morts. — II Chron. 20:22-24.

      Plus tard, les armées victorieuses du roi assyrien Sennachérib, qui renversaient tout sur leur passage, envahirent le pays de Juda. Devant les murs de Jérusalem, Rabschaké, un des généraux assyriens, menaça et provoqua Ézéchias, roi de Jérusalem, et Jéhovah, son Dieu. Mais Jéhovah rassura le roi en lui disant : “[Le roi d’Assyrie] n’entrera pas dans cette ville, et il n’y lancera pas de flèche, et il ne se présentera pas devant elle avec un bouclier, et il n’élèvera pas contre elle un rempart de siège.” (II Rois 19:32). Cette nuit-​là, Jéhovah envoya un ange qui fit périr 185 000 hommes forts de Sennachérib ainsi que leurs chefs. Vaincus, les survivants de l’armée assyrienne retournèrent dans leur pays sans avoir touché aux habitants de Jérusalem. — II Rois 19:35 ; II Chron. 32:21.

      Il en ira de même quand les nations attaqueront le peuple de Dieu dans la situation mondiale appelée “Har-Maguédon”. (Rév. 16:16.) Conformément aux paroles de Zacharie citées plus haut, et que le “fléau” soit littéral ou non, la bouche de ceux qui hurleront des commandements, des cris de guerre ou des menaces, sera réduite au silence. Soit que leur langue pourrira, physiquement parlant, soit qu’elle leur fera défaut, comme s’ils n’en avaient pas. Ils perdront brusquement la vue. Bien que doués d’une grande force physique et soumis à un entraînement intensif, les soldats verront s’affaiblir leurs muscles et leurs nerfs et seront incapables de se déplacer. Leurs stocks d’armes, y compris leurs systèmes de téléguidage pour missiles à tête nucléaire, seront détériorés. Utilisant symboliquement les moyens militaires de l’époque, la prophétie ajoute :

      “Et ainsi sera le fléau du cheval, du mulet, du chameau, et de l’âne, et de toute sorte d’animaux domestiques qui se trouveront dans ces camps-​là : il sera pareil à ce fléau-​là.” — Zach. 14:15.

      Ceux qui combattront alors contre Dieu seront sans aucun doute terrifiés. Mais à cette terreur s’ajoutera la confusion que le Dieu Tout-Puissant provoquera parmi ses ennemis. Comme aux jours de Josaphat, ceux-ci, devenus fous, s’entretueront. La prophétie de Zacharie dit encore : “Et il adviendra sans faute, en ce jour-​là, que la confusion de par Jéhovah deviendra générale parmi eux ; et ils saisiront chacun la main de son compagnon, et sa main s’élèvera contre la main de son compagnon.” — Zach. 14:13.

      Cette destruction générale des ennemis de Dieu se fera dans toutes les parties de la terre. Une vision parallèle, consignée dans le livre de la Révélation, nous montre la “bête sauvage”, qui représente les gouvernements de la terre, en train de combattre Jésus Christ, le “Roi des rois et Seigneur des seigneurs”. Ces gouvernements jettent toutes leurs forces militaires dans la bataille, mais subissent une défaite humiliante. — Rév. 19:16, 19-21.

      MESURES EN FAVEUR DES SURVIVANTS

      Pareille destruction ne laissera-​t-​elle que confusion sur la terre ? Ceux qui se seront réfugiés en Dieu seront-​ils désorganisés, ne sachant que faire ? Seront-​ils dans le dénuement complet ?

      Non, car la prophétie ajoute : “Et la fortune de toutes les nations alentour sera rassemblée, à coup sûr : de l’or et de l’argent et des vêtements en énorme quantité.” (Zach. 14:14). Tous ceux qui auront compté sur Jéhovah pour être protégés auront sans aucun doute tout ce qui est nécessaire pour vivre jusqu’à ce qu’ils puissent mettre les choses en ordre et s’organiser sur la terre conformément à la volonté de Dieu, volonté qu’il révélera alors. Ils recevront ces renseignements par l’intermédiaire de la “Nouvelle Jérusalem” céleste. — Rév. 21:1-4.

      Ayant anéanti les forces militaires coalisées de la terre et délivré ainsi son peuple qui se confie en lui, Jéhovah n’aura pas de mal à pourvoir aux besoins de ses serviteurs. Nous pouvons en être certains. Les paroles que Jéhovah adressa aux Israélites peu avant leur entrée dans la Terre promise nous donnent un exemple de la manière dont il peut pourvoir aux besoins de son peuple. Par l’intermédiaire de Moïse, il déclara qu’il marcherait devant eux pour les aider à vaincre les nations qui occupaient ce pays et que, lorsqu’ils le posséderaient, ils recevraient ‘des villes grandes et belles qu’ils n’ont pas bâties, et des maisons pleines de toute bonne chose et qu’ils n’ont pas remplies, et des citernes taillées qu’ils n’ont pas taillées, des vignes et des oliviers qu’ils n’ont pas plantés’. Les Israélites reçurent ces choses et ‘mangèrent et se trouvèrent rassasiés’. — Deut. 6:10, 11.

      Les heureux survivants de la guerre de Dieu n’auront donc pas à s’inquiéter des choses matérielles. Ils jugeront beaucoup plus important de pouvoir continuer à pratiquer le vrai culte sans rencontrer d’opposition. Il se peut que des millions d’humains bénéficient de la délivrance qui sera opérée par Jéhovah, car déjà maintenant plus de deux millions de personnes ont fait de Jéhovah et de son Royaume messianique leur refuge. Elles prêchent la bonne nouvelle de ce Royaume dans pratiquement toutes les parties de la terre, et chaque année des centaines de milliers d’autres personnes mettent leur confiance dans ce Royaume et participent à leur tour à cette prédication. Oui, vraiment, Jéhovah devient un refuge pour des millions d’humains !

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1976 | 15 avril
    • Questions des lecteurs

      ● Comment faut-​il comprendre le texte de Genèse 9:5 dans lequel Dieu dit qu’il ‘redemandera’ à l’animal qui tue un homme ‘le sang’ de cet homme ?

      D’une manière fondamentale, cela signifie que si un animal tue un homme, il doit être abattu. Ayant pris une vie humaine, il devra le payer de sa vie.

      Après le déluge, Jéhovah Dieu autorisa pour la première fois les hommes à tuer des animaux pour se nourrir ; mais ils ne devaient pas en manger le sang (Gen. 9:3, 4). Ensuite, Dieu mit l’accent sur la supériorité de la vie humaine sur la vie animale, l’homme ayant été créé à son image. Jéhovah déclara :

      “Votre sang de vos âmes, je le redemanderai. Je le redemanderai de la main de toute créature vivante ; et je redemanderai l’âme de l’homme de la main de l’homme, de la main de chaque homme qui est son frère. Quiconque verse le sang de l’homme, par l’homme son propre sang sera versé, car à l’image de Dieu il a fait l’homme.” — Gen. 9:5, 6.

      Ainsi, on pouvait tuer des animaux pour se nourrir, mais pas des créatures humaines. Si un homme tuait quelqu’un, il prenait une vie alors qu’il n’en avait pas le droit. Il se chargeait d’une dette de sang. Il devait le payer de sa propre vie. Cette règle s’appliquait dans le cas où un animal tuait un homme. Évidemment, une bête n’est pas consciente qu’elle transgresse une loi divine. Toutefois, cette règle allait bien faire comprendre aux hommes toute la valeur de la vie humaine, car même un animal ne pouvait prendre une vie humaine sans être puni.

      Plus tard, dans la Loi qu’il donna à Israël, Jéhovah inclut une réglementation concernant les animaux qui tuaient un homme. D’après Exode 21:28-32, un taureau qui tuait un homme en l’encornant devait être mis à mort par lapidation. Il est généralement admis que cette loi ne concernait pas uniquement les taureaux. Dans la société agricole de l’époque, l’exemple d’un taureau qui encornait un homme était très bien compris et montrait ce qu’il fallait faire de n’importe quel animal qui tuait une créature humaine. Tout animal qui prenait une vie humaine devait le payer de sa propre vie.

      On retrouve cette façon d’agir dans de nombreuses sociétés humaines dont Noé est l’ancêtre. Par exemple, une encyclopédie (The International Wildlife Encyclopedia) fait cette remarque : “Quand, pour une raison ou une autre, un tigre devient un mangeur d’homme ou de bétail, tout le monde s’attaque à lui. Des villages entiers lui feront la chasse et ne s’arrêteront pas tant qu’ils ne l’auront pas tué, même dans des régions où le tigre est protégé par la loi.”

      Il est possible que certains ne voient là qu’une simple réaction d’autodéfense. Mais le texte de Genèse 9:5, 6 devrait nous rendre profondément conscients de la valeur de la vie humaine. On ne peut prendre une vie et rester impuni. Nous devons donc nous efforcer de ne pas commettre d’actes d’effusion de sang et d’utiliser notre vie si précieuse à la gloire de Jéhovah Dieu, car c’est lui qui nous l’a donnée. — Actes 20:26, 27 ; Ps. 36:7, 9.

      ● Le texte de Matthieu 27:52, 53 signifie-​t-​il que lorsque Jésus est mort certaines personnes décédées, qui se trouvaient dans un tombeau, ont été ressuscitées ?

      Beaucoup de commentateurs le pensent. Cependant, les biblistes reconnaissent que l’on rencontre des difficultés inhabituelles pour traduire convenablement ces versets et pour les expliquer. En fait, nous avons des raisons de penser que ces versets signifient que lorsque Jésus mourut, le tremblement de terre qui eut lieu alors fit s’ouvrir des tombeaux près de Jérusalem, exposant ainsi des cadavres à la vue des passants.

      On lit dans Matthieu 27:52, 53: “Les tombeaux s’ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent : ils sortirent des tombeaux après sa résurrection, entrèrent dans la Ville Sainte et se firent voir à bien des gens.” — Bible de Jérusalem.

      Cependant, s’il y a eu une résurrection au moment de la mort de Jésus, comme le laissent entendre cette traduction et d’autres versions, les ressuscités auraient-​ils attendu la résurrection

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