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  • Le besoin de sécurité
    La Tour de Garde 1967 | 1er décembre
    • troublé parvienne à la paix et à la sécurité. Pourquoi cela ? Parce qu’il les recherche dans une fausse direction et d’une mauvaise manière. Les hommes en général n’ont pas retenu la leçon selon laquelle ni eux ni leurs organisations ne peuvent procurer la véritable sécurité. Ils font peu de cas du conseil suivant clairement énoncé dans la Bible : “Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver.” (Ps. 146:3). Aucun homme, quelle que soit la position qu’il occupe ou la puissance, religieuse ou politique, dont il a été investi, aucune nation de ce monde ni aucune organisation internationale ne peuvent procurer la sécurité réelle et le salut à la famille humaine. Ces choses précieuses et très recherchées ne peuvent venir que d’une seule source, le Dieu Tout-Puissant dont le nom est Jéhovah, et uniquement en harmonie avec les dispositions prises par celui-ci. — Is. 43:11, AC.

      LA SÉCURITÉ DANS L’ANCIEN ISRAËL

      5. a) Pour ce qui est de la sécurité, que montre l’histoire d’Israël ? b) Décrivez le règne béni de Salomon.

      5 Comme on le sait généralement, les Israélites, c’est-à-dire les descendants de l’Hébreu Abraham par son fils Isaac et son petit-fils Jacob, ont été à une certaine époque le peuple choisi de Jéhovah. Les actions de Dieu en rapport avec Israël jettent une lumière révélatrice sur la façon dont on peut obtenir ou perdre la sécurité. Comme l’indique l’histoire du peuple juif, la sécurité nationale et individuelle a très vraisemblablement atteint son point culminant durant le règne de Salomon, roi sage, paisible et célèbre, l’un des rois humains qui ont régné en tant que représentants du Roi invisible Jéhovah. C’est en des termes impressionnants qu’un chroniqueur fit le rapport suivant sur cette période bénie : “Il y avait la paix de tous les côtés alentour. Juda et Israël, depuis Dan jusqu’à Beer-Schéba, habitèrent en sécurité, chacun sous sa vigne et sous son figuier, tout le temps de Salomon.” — I Rois 4:24, 25.

      6. a) Qu’est-​ce qui contribuait au bien-être et à la sécurité d’Israël ? b) Mais que démontre l’histoire postérieure d’Israël ?

      6 Cette paix, cette sécurité et ce bien-être qui existaient sous le règne du roi Salomon n’étaient pas le résultat de la sagesse humaine. Tout cela était plutôt dû à la sagesse céleste. Le peuple d’Israël avait reçu un excellent code de lois. Des siècles auparavant, Jéhovah l’avait fait connaître à Moïse et, par l’intermédiaire de celui-ci, à la nation d’Israël. Cette législation uniforme devait être appliquée dans tout le territoire occupé par la nation et d’une manière générale tant aux étrangers qu’aux Israélites. Ces lois régissaient les relations du peuple avec Dieu et les rapports que les Juifs avaient les uns avec les autres. Elles étaient très bonnes. C’est ce qu’affirme Paul, apôtre chrétien, lorsqu’il écrit : “La loi, pour sa part, est donc sainte, et le commandement est saint, et juste et bon.” (Rom. 7:12). Plus les Israélites, rois et sujets, respectaient strictement la Loi, plus ils connaissaient la faveur de leur Dieu, Jéhovah, et plus ils jouissaient de la paix et de la sécurité. Mais plus ils s’éloignaient de cette Loi, la plupart du temps parce qu’ils étaient conduits par une classe dirigeante devenue méchante, plus leur insécurité devenait grande. Ceci a été illustré de façon très tragique par ce qui est survenu aux Israélites après que la majorité d’entre eux eurent rejeté le Messie que Jéhovah leur avait envoyé comme Rédempteur. En l’an 70 de notre ère, lorsque les Romains détruisirent Jérusalem, la célèbre capitale d’Israël, ce peuple qui avait été très favorisé cessa d’exister en tant que nation. L’histoire des Juifs durant les dix-neuf siècles qui suivirent est sans pareille pour ce qui est de l’insécurité et de l’adversité. Tout cela tend à démontrer que la véritable sécurité ne peut être trouvée hors des relations convenables avec le Créateur de l’homme. — Ps. 91:2, AC.

      LA VILLE DE REFUGE — UNE DISPOSITION PROTECTRICE

      7. Pourquoi la Loi de Dieu présente-​t-​elle encore de l’intérêt pour nous ?

      7 Examinons maintenant de plus près une des dispositions prévues par la Loi de Moïse. Il est vrai que cette Loi, avec ses nombreux décrets et ses sanctions pénales, n’est plus en vigueur. Lorsque le Messie, Jésus-Christ, vint il y a dix-neuf siècles, le temps de cette Loi était fini. Elle avait réalisé son dessein. Du fait de son accomplissement elle fut ôtée du chemin. La Bible nous en informe en ces termes : “Il nous a pardonné avec bonté toutes nos offenses et effacé le document manuscrit [la Loi mosaïque] qui était contre nous, lequel consistait en décrets et qui était en opposition avec nous ; et Il l’a ôté du chemin en le clouant au poteau de torture [de Jésus-Christ].” (Col. 2:13, 14). Mais cet ensemble de lois, bien qu’il ne soit plus en vigueur depuis que Jésus a été employé pour le mener à son terme le 14 nisan de l’an 33, contient de nombreux types instructifs ou “ombres” ainsi que des principes qui peuvent être utiles aux chrétiens et leur apporter des éclaircissements. Par exemple, le sabbat hebdomadaire ou jour de repos ordonné par la Loi de Moïse était une ombre des bonnes choses à venir, savoir les mille ans de paix et de sérénité sous le règne de Christ, le Messie. — Col. 2:16, 17 ; Héb. 10:1.

      8. Combien y avait-​il de villes de refuge, et quels étaient leurs noms ?

      8 Les villes de refuge étaient une disposition très intéressante prévue par la Loi de Moïse. Où étaient-​elles situées et à quoi servaient-​elles ? La Loi en prévoyait six, trois d’entre elles se trouvant à l’est du Jourdain et les trois autres à l’ouest. C’est Josué, le successeur de Moïse comme conducteur visible d’Israël, qui nous fait connaître les noms et la situation géographique de ces villes. Il déclare : “Ils consacrèrent Kédesch, en Galilée, dans la montagne de Nephtali ; Sichem, dans la montagne d’Éphraïm ; et Kirjath-Arba, qui est Hébron, dans la montagne de Juda. Et de l’autre côté du Jourdain, à l’orient de Jéricho, ils choisirent Betser, dans le désert, dans la plaine, dans la tribu de Ruben ; Ramoth, en Galaad, dans la tribu de Gad ; et Golan, en Basan, dans la tribu de Manassé.” — Josué 20:7, 8.

      9. a) Comment ces villes étaient-​elles réparties dans le pays ? b) À quelles fins servaient-​elles réellement ?

      9 Un coup d’œil sur la carte de la Terre promise nous permet de constater que ces villes étaient bien réparties sur tout le territoire. Pourquoi ? Ces villes devaient être accessibles à tous les habitants — les Israélites ainsi que les résidents étrangers et les immigrants —, qui pouvaient avoir besoin de la protection qu’elles offraient. C’étaient des lieux de refuge, des havres de salut, ouverts à tous ceux dont la vie était en danger ; par conséquent, elles devaient être situées de telle sorte que ceux qui désiraient trouver la protection aient raisonnablement la force et le temps de les atteindre. La loi nationale définissait ceux qui étaient en droit de bénéficier de cette protection. Tous ceux qui, par accident et sans aucune intention perverse, avaient causé la mort d’une ou plusieurs personnes, que ce soit au travail ou dans toute autre circonstance, pouvaient fuir dans l’une de ces villes.

      10. Dans quelles circonstances, par exemple, un homme pouvait-​il fuir dans l’une de ces villes ?

      10 Pour illustrer cela, voici un exemple de situation rendant nécessaire la fuite dans la ville de refuge. “Cette loi s’appliquera au meurtrier qui s’enfuira là pour sauver sa vie, lorsqu’il aura involontairement tué son prochain, sans avoir été auparavant son ennemi. Un homme, par exemple, va couper du bois dans la forêt avec un autre homme ; la hache en main, il s’élance pour abattre un arbre ; le fer échappe du manche, atteint le compagnon de cet homme, et lui donne la mort. Alors il s’enfuira dans l’une de ces villes pour sauver sa vie.” — Deut. 19:4, 5.

      LE CARACTÈRE SACRÉ DE LA VIE HUMAINE

      11. a) Pourquoi une personne devait-​elle fuir dans la ville de refuge ? b) Que montrent les paroles que Jéhovah adressa à Noé ?

      11 Mais nous pourrions nous poser cette question : Pourquoi un tel homme devait-​il fuir en un lieu de refuge ? Parce qu’ayant causé la mort d’un compagnon, il risquait maintenant de perdre la vie. Le plus proche parent du défunt avait le droit d’agir en tant que vengeur du sang de la personne tuée ; il était autorisé à être l’exécuteur de la loi et, de ce fait, il pouvait agir rapidement, sans délai. À cette époque le droit du vengeur du sang était tout à fait reconnu. Il avait sans doute son origine dans le décret rapporté dans le premier livre de la Bible, la Genèse, chapitre 9, versets 4 à 6. Nous trouvons là les paroles que Jéhovah adressa à Noé et à ses fils, les survivants du déluge universel ; cette déclaration souligne la grande valeur que le Créateur attache à la vie humaine. Nous lisons : “Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. Sachez-​le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’âme de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image.” C’est de cette ancienne ordonnance qu’est venu le droit d’infliger la peine de mort à ceux qui répandaient illégalement le sang de l’homme.

      12. Le meurtrier volontaire était-​il le seul à se charger d’une dette de sang ?

      12 Ce décret antique fut admis dans la Loi mosaïque. Tout homme qui répandait volontairement et illégalement le sang humain devait le payer de sa propre vie après qu’il eut été démontré et prouvé par des témoins qu’il y avait eu meurtre (Deut. 17:6). Même celui qui causait involontairement la mort d’un de ses compagnons sans avoir eu d’intentions malveillantes se chargeait d’une dette de sang. Mais dans ce cas, la Loi donnait la possibilité à ce malheureux d’échapper à la mort en fuyant dans la ville de refuge la plus proche. Le passage de la Loi se rapportant à cela déclare : “Yahvé parla à Moïse et dit : Parle ainsi aux enfants d’Israël. Quand vous aurez passé le Jourdain pour gagner la terre de Canaan, vous trouverez des villes dont vous ferez des villes de refuge, où puisse s’enfuir l’homicide qui a frappé quelqu’un involontairement. Ces villes vous serviront de refuge contre le vengeur du sang, et l’homicide ne devra pas mourir avant d’avoir comparu en jugement devant la communauté. Les villes que vous donnerez seront pour vous six villes de refuge (...). Pour les enfants d’Israël comme pour l’étranger et pour l’hôte qui vivent chez vous, ces six villes serviront de refuge, où puisse s’enfuir quiconque a frappé quelqu’un involontairement.” — Nomb. 35:9-15, Jé ; Josué 20:1-6.

      13, 14. a) Un meurtrier volontaire était-​il autorisé à recevoir protection dans la ville de refuge ? b) Comment déterminait-​on si le fugitif était digne d’être protégé ou s’il s’agissait d’un meurtrier volontaire ?

      13 On peut donc voir que c’était pour tous ceux qui remplissaient les conditions requises une disposition légale permettant de sauver des vies humaines précieuses. Ces six villes étaient en même temps des villes de Lévites, et l’une d’elles, Hébron, appartenait aux prêtres de la famille d’Aaron. Mais qu’en était-​il de celui qui faisait usage de la protection légale de l’une des six villes et qui, en réalité, n’était pas en droit de le faire, un meurtrier pervers par exemple ? La Loi n’accordait aucune protection à un tel meurtrier, celui-ci n’étant pas digne de se placer derrière le bouclier de protection qu’étaient ces villes. Afin de s’assurer qu’aucune personne indigne ne s’y réfugie, la Loi ordonnait qu’une audience ait lieu et que les circonstances du meurtre soient examinées avant qu’une personne ne soit définitivement admise dans la ville protectrice. C’étaient les aînés du lieu de résidence du meurtrier qui devaient examiner le cas et prendre la décision finale. Si elle était favorable au réfugié, ce dernier était désormais protégé par le statut sacré de la ville de refuge. Nous lisons en effet :

      14 “Mais si un homme pousse son prochain subitement et non par inimitié, ou s’il jette quelque chose sur lui sans préméditation, ou s’il fait tomber sur lui par mégarde une pierre qui puisse causer la mort, et que la mort en soit la suite, sans qu’il ait de la haine contre lui et qu’il lui cherche du mal, voici les lois d’après lesquelles l’assemblée jugera entre celui qui a frappé et le vengeur du sang. L’assemblée délivrera le meurtrier de la main du vengeur du sang, et le fera retourner dans la ville de refuge où il s’était enfui. Il y demeurera jusqu’à la mort du souverain sacrificateur qu’on a oint de l’huile sainte.” — Nomb. 35:22-25.

      15. Pendant combien de temps le meurtrier involontaire devait-​il demeurer dans la ville de refuge ?

      15 La dernière partie du texte que nous venons de citer nous fait savoir jusqu’à quand le meurtrier involontaire devait rester dans cet asile prévu par la Loi. Il ne devait pas nécessairement y demeurer toute sa vie, mais seulement jusqu’à la mort du grand prêtre, celui qui était en fonction au moment où il avait fui vers l’un de ces lieux de refuge. Lorsque le grand prêtre mourait, ceux qui s’étaient réfugiés dans une de ces villes étaient alors tout à fait en droit de la quitter aussitôt et de retourner dans leur ancienne résidence. Ne risquaient-​ils pas d’être frappés par le vengeur du sang ? Non, plus jamais. Le vengeur du sang n’avait plus le droit de toucher aux réfugiés libérés. L’affaire était terminée ; il n’y avait plus de dette de sang à régler. “Car le meurtrier doit demeurer dans sa ville de refuge jusqu’à la mort du souverain sacrificateur ; et après la mort du souverain sacrificateur, il pourra retourner dans sa propriété.” — Nomb. 35:28.

      16. Pour ce qui est de la valeur de la vie humaine, que nous apprend la disposition prévoyant ces villes de refuge ?

      16 Cette disposition qu’étaient les villes de refuge nous enseigne plus qu’une seule leçon. Elle nous montre clairement que Jéhovah, le Créateur de l’homme, attache une grande importance à la vie humaine qu’il considère comme une chose précieuse. Il ne fait aucun doute qu’il a le droit absolu et indiscutable de détruire la vie humaine, si l’homme s’oppose à sa volonté souveraine et ne tient pas compte de ses desseins. Par contre, l’homme n’occupe certainement pas la même position que son Créateur et, par suite, il n’a pas le droit de faire disparaître une vie simplement parce que tel est son bon plaisir. La vie est si précieuse ! En un certain sens, elle est sainte. La Loi mosaïque déclarait que même le meurtrier involontaire se chargeait d’une dette de sang, montrant ainsi la sévérité avec laquelle Dieu considère les effusions de sang. Il est certain que cette sévérité devait donner aux Israélites et graver dans leur esprit la bonne compréhension du caractère sacré de la vie humaine. Elle leur enseignait également à faire preuve, dans toutes leurs actions, d’attention et de considération pour le bien très précieux que possédaient leurs compagnons, à savoir la vie. Désignant qui en est la grande Source, le psalmiste écrit : “Car auprès de toi est la source de la vie.” — Ps. 36:10 36:9, NW.

      17. Quelles deux grandes qualités de Jéhovah sont révélées par cette disposition légale spéciale ?

      17 En outre, cette disposition démontre que Jéhovah est un Dieu de miséricorde, et qu’en sa qualité de Juge suprême il connaît le cœur de l’homme et fait une distinction entre celui qui commet une faute involontairement et celui qui, ayant un cœur inique, transgresse volontairement et présomptueusement la loi divine. La disposition prévoyant des villes protectrices, telle qu’elle existait dans l’ancien Israël, met donc en évidence deux grands attributs de Jéhovah : sa justice et sa miséricorde. Un psalmiste écrivit : “La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face.” — Ps. 89:15 89:14, NW.

      18. Les villes de refuge étant une figure prophétique, quelles questions peut-​on poser ?

      18 Les villes de refuge ayant une signification prophétique et désignant à l’avance de plus grandes choses à venir, les questions suivantes se posent : Que représentent les villes de refuge ? Qui est figuré par le meurtrier involontaire auquel il était permis de fuir dans l’une de ces villes, et par le vengeur du sang qui poursuivait le meurtrier involontaire ? Que symbolise le chemin menant à ces villes ? Qui est le grand prêtre ? Qu’indique le fait que les réfugiés pouvaient quitter la ville après la mort du grand prêtre ? Nous trouverons une réponse satisfaisante à toutes ces questions si nous laissons l’esprit saint de Dieu nous ‘guider dans toute la vérité’. (Jean 16:13.) Nous vous invitons à vous reporter à l’article suivant pour poursuivre l’examen de ces questions.

  • La voie de la sécurité
    La Tour de Garde 1967 | 1er décembre
    • La voie de la sécurité

      “Je suis la voie et la vérité et la vie.” — Jean 14:6.

      1. Que préfigurent les villes de refuge ?

      AU SEIN du peuple d’Israël antique, les villes de refuge devaient souvent s’avérer utiles pour sauver des vies. Leur but était d’assurer la protection et la sécurité des meurtriers involontaires menacés de mort par le vengeur du sang prévu par la Loi. Ces villes ne devaient pas offrir la protection aux criminels. Puisque les villes de refuge, comme tant d’autres “ombres” de la Loi (Héb. 10:1), étaient un type prophétique duquel les chrétiens devaient apprendre beaucoup, la conclusion inévitable est qu’elles figurent la merveilleuse disposition de salut prise par Jéhovah Dieu pour apporter des bienfaits éternels à toutes sortes d’hommes, pour les libérer et les sauver de la sanction attachée à la responsabilité du sang versé. Comment cela ?

      2. Quelles sont quelques-unes des raisons pour lesquelles Jésus est venu sur la terre ?

      2 Dieu a envoyé sur la terre Jésus-Christ, le plus élevé de ses fils, afin qu’il fasse connaître les vérités importantes relatives à cette disposition ; c’était également pour qu’il puisse mourir d’une mort sacrificielle, afin de sauver d’une mort certaine et éternelle ceux qui exerceraient une foi véritable en lui, et leur accorder la vie sans fin. C’est pourquoi nous lisons ce qui suit dans Éphésiens 1:7 : “Par son moyen, nous avons la libération par la rançon, grâce au sang de celui-ci, oui, le pardon de nos offenses, selon les richesses de sa bonté imméritée.” — Mat. 20:28.

      3. Qu’indique le fait que les étrangers comme les Israélites pouvaient trouver protection dans les villes de refuge ?

      3 Tout comme la ville de refuge typique, la ville de refuge antitypique est une disposition miséricordieuse de Dieu par laquelle il accorde le pardon aux transgresseurs repentants de sa loi sur la base de la rançon de Jésus-Christ, et accepte de leur offrir ses soins et sa protection. L’apôtre Paul écrit : “C’est pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, une mort ayant eu lieu pour leur libération par rançon des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l’héritage éternel.” (Héb. 9:15). Dans l’ancienne ville de refuge, les Israélites comme les résidents étrangers pouvaient trouver la sécurité (Nomb. 35:15). Cela indique que la ville de refuge antitypique offre sa protection puissante non seulement aux Israélites spirituels, c’est-à-dire ceux qui deviennent membres de la classe céleste, règnent et servent en tant que prêtres avec Jésus-Christ, mais également à tous ceux qui sont en voie de recevoir la vie éternelle sur la terre, les “autres brebis”. — Jean 10:16.

      4. a) Quel fait ne peut-​on négliger pour ce qui est des dispositions de salut ? b) Dans quel but l’esprit de Dieu et les anges sont-​ils à l’œuvre ?

      4 En Israël, le meurtrier involontaire ne fuyait pas à l’étranger ; il ne quittait pas son pays, mais se dirigeait vers la ville de refuge qui appartenait aux Lévites non affectés au service sacerdotal. La ville d’Hébron était la propriété des prêtres de la famille d’Aaron. Ceci montre que la disposition de salut est très étroitement liée à l’organisation de Jéhovah. Un reste de la classe sacerdotale spirituelle est encore sur la terre à notre époque ; il forme le noyau de la congrégation du peuple de Jéhovah. Nous ne pouvons ignorer le rôle que joue l’organisation visible des témoins de Jéhovah dans cette disposition pour le salut. Dans Actes 2:47, nous lisons : “En même temps Jéhovah continuait de leur adjoindre chaque jour ceux qui étaient sauvés.” Cela signifie que ceux qui “étaient sauvés” étaient ajoutés au corps visible de la congrégation chrétienne primitive. Ils étaient rassemblés dans une famille unie dans la même foi. Aujourd’hui, la congrégation visible du peuple de Dieu a donc un rôle à jouer en rapport avec la disposition pour le salut. En fait, elle a une part importante. Chaque congrégation forme une petite partie du peuple de Dieu. Si nous désirons jouir de la protection de Jéhovah, nous ne pouvons demeurer hors de l’organisation du peuple de Dieu, nous ne pouvons pas nous en tenir éloignés. L’esprit de Jéhovah et ses anges contribuent tous à l’unité de pensées, de vues et d’actions. Il y a donc un lien fondamental entre la protection que nous accorde Jéhovah dans la ville de refuge antitypique et sa congrégation visible composée d’Israélites spirituels, laquelle est surveillée par “l’esclave fidèle et avisé”. — Éph. 4:3-6 ; Mat. 24:45-47.

      LE MEURTRIER INVOLONTAIRE ANTITYPIQUE

      5. Qui est préfiguré par le meurtrier involontaire ?

      5 Mais que préfigurait en réalité le meurtrier involontaire qui trouvait refuge dans la ville protectrice ? Il est une image de tous ceux qui deviennent conscients du fait que, dans un certain sens et selon le point de vue de Jéhovah, ils partagent la responsabilité du sang versé. Ces personnes sincères comprennent clairement ce fait lorsqu’elles entrent en contact avec le message de la Parole de Dieu, la Bible, qui les éclaire et leur enseigne le caractère sacré de la vie humaine. Aujourd’hui tout comme dans l’ancien Israël, quelqu’un peut avoir causé un accident qui a coûté la vie à une ou plusieurs personnes. Année après année, des dizaines de milliers de gens perdent la vie à cause des accidents de la circulation. Bien qu’il n’y ait pas de mauvaise intention, il y a néanmoins une certaine part de responsabilité et, en général, les lois des nations prévoient des sanctions pénales pour de tels cas.

      6. Combien de personnes ont partagé la responsabilité du sang versé à notre époque ?

      6 Mais ce que représente le meurtrier involontaire dans l’antitype actuel a une portée plus étendue et ne se limite pas au cas que nous venons de citer. Notre époque est celle qui, dans toute l’histoire de l’homme, a connu les guerres les plus importantes. Pensez seulement à la Première et à la Seconde Guerres mondiales. Des millions d’hommes ont dû participer à ces événements qui ont fait couler le sang, alors qu’en fait ils ne le désiraient pas. Des dizaines de millions de personnes sont donc mortes depuis 1914 à cause de la lutte pour la domination mondiale et au cours des révolutions idéologiques. En fait, rien

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