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RireAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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sottises et les gloussements frivoles du stupide. En outre, le son même de son rire écorche les oreilles, car il ne convient pas au moment ou aux circonstances et tend à décourager plutôt qu’à encourager. Ce rire-là n’aide personne à progresser dans l’importante tâche qui consiste à se faire un nom dont Dieu se souviendra, de sorte que le ‘jour de la mort sera meilleur que le jour de la naissance’.
LE RIRE CHANGÉ EN DEUIL
Dans son Sermon sur la montagne, Jésus Christ a déclaré: “Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez” et: “Malheur à vous, qui riez maintenant, car vous mènerez deuil et vous pleurerez.” (Luc 6:21, 25). Manifestement, Jésus voulait dire que, pour ceux qui s’attristaient des mauvaises conditions religieuses qui prévalaient alors en Israël, leurs pleurs pouvaient se changer en rires s’ils exerçaient la foi en lui. En revanche, ceux qui riaient et jouissaient de la vie sans se soucier de l’avenir verraient leur rire se changer en deuil (voir Luc 16:19-31). Écrivant à des chrétiens, Jacques, demi-frère de Jésus, exhorta en ces termes ceux qui avaient l’esprit du monde: “Laissez-vous aller à la douleur, menez deuil et pleurez! Que votre rire se change en deuil et votre joie en abattement! Humiliez-vous aux yeux de Jéhovah, et il vous élèvera.” (Jacq. 4:4, 9, 10). C’est une telle élévation qui procure le bonheur véritable.
L’EXPRESSION DE LA DÉRISION
Le rire est mentionné aussi de nombreuses fois dans les Écritures comme l’expression de la dérision. Même des animaux sont dépeints en train de rire de mépris. La femelle de l’autruche rit du cheval et de son cavalier qui la poursuivent (elle qui est si rapide); quant au cheval, il se rit de l’effroi lorsqu’il va à la bataille (il est fort et sans crainte) (Job 39:13, 18, 19, 22). Avec sa solide cuirasse, Léviathan de crocodile) rit de la vibration du javelot. — Job 41:1, 29.
Il en était de même pour les serviteurs de Dieu du passé. Face à leurs ennemis, ils pouvaient rire parce qu’ils avaient confiance en Jéhovah et que “le nom de Jéhovah est une tour forte”. — Prov. 18:10.
Ces serviteurs de Dieu ont dû supporter beaucoup de railleries de la part de leurs ennemis. Job dit: “Je deviens celui qui est un objet de risée pour son semblable.” (Job 12:4; 30:1). Jérémie était lui aussi un objet de risée tout au long du jour parmi ses contemporains (Jér. 20:7). Avant que Jésus ne ressuscite la fille de Jaïrus, certains ont même ri de lui avec mépris (Mat. 9:24; Marc 5:40; Luc 8:41-53). Mais ces serviteurs de Dieu étaient heureux, car ils savaient que la puissance et la sagesse de Dieu étaient en eux et qu’ils suivaient la voie qu’il leur avait tracée. — Mat. 5:11, 12.
Les Écritures disent que Jéhovah rit des nations et les tourne en dérision; il se moque de leurs paroles arrogantes et vaines, et de la confusion qui découle de leur rébellion stupide contre lui (Ps. 59:8). Il connaît sa propre puissance et ses desseins, et il rit de l’opposition faible et futile qu’elles manifestent envers lui et envers son peuple. — Ps. 2:1-4.
Par conséquent, nous voudrons éviter que Jéhovah rie de nous. Celui qui tourne le dos à la sagesse de Dieu s’attire de grands malheurs (Prov. 1:26). Bien que Jéhovah ne prenne pas plaisir à la mort des méchants (Ézéch. 18:23, 32), il ne s’inquiète pas des complots que ceux-ci trament contre son peuple et il rit, car il voit venir le jour de la délivrance des justes, jour où les plans des méchants échoueront et où la méchanceté disparaîtra à jamais. — Ps. 37:12, 13, 20.
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RissahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RISSAH
{Article non traduit.}
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RithmahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RITHMAH
{Article non traduit.}
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RivièreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RIVIÈRE
Voir FLEUVE.
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RiziaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RIZIA
{Article non traduit.}
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RizpahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RIZPAH
(“charbon ardent”).
L’une des concubines du roi Saül, fille d’Aïah (II Sam. 3:7; 21:11). Après la mort de Saül, son fils Isch-Boscheth perdit les services du général Abner parce qu’il avait demandé à celui-ci des comptes à propos de Rizpah, avec laquelle Abner avait eu des relations, ce qu’Isch-Boscheth considérait comme une usurpation sous-entendue du trône. En conséquence, Abner le quitta et s’allia à David. — II Sam. 3:7-21.
Rizpah avait enfanté à Saül deux fils, Armoni et Méphiboscheth. Longtemps après la mort de Saül, David prit les deux fils de Rizpah ainsi que cinq autres descendants de Saül, et il les livra aux mains des Gabaonites pour qu’ils les mettent à mort, afin d’ôter la dette de sang du pays. Les corps des sept hommes furent exposés sur une montagne où Rizpah les protégea des oiseaux et des bêtes sauvages “depuis le début de la moisson jusqu’à ce que se déversât sur eux l’eau des cieux”. (II Sam. 21:1-10.) Cette période de temps indéfinie a pu durer cinq ou six mois à moins que, comme le supposent certains, il soit exceptionnellement tombé des pluies torrentielles en dehors de la saison. De telles pluies avant le mois d’octobre auraient été tout à fait inhabituelles (I Sam. 12:17, 18; Prov. 26:1). David finit par être informé de la situation et libéra Rizpah de sa garde en faisant enterrer les corps. — II Sam. 21:11-14.
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RobeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROBE
{Article non traduit.}
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RoboamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROBOAM
(“le peuple est agrandi” ou “qui a fait grandir le peuple”).
Fils de Salomon par sa femme ammonite Naamah. Il succéda à son père en 997 avant notre ère, à l’âge de quarante et un ans et régna dix-sept ans (I Rois 14:21; I Chron. 3:10; II Chron. 9:31). Roboam a ceci de particulier qu’il est le dernier roi de la monarchie unie et le premier roi du royaume méridional des deux tribus de Juda et de Benjamin. En effet, peu après qu’il a été couronné roi à Sichem par tout Israël, le royaume uni de David et de Salomon s’est scindé en deux. Dix tribus ont retiré leur appui à Roboam et ont fait de Jéroboam leur roi, ainsi que Jéhovah l’avait annoncé par le prophète Ahijah. — I Rois 11:29-31; 12:1; II Chron. 10:1.
Cette séparation se produisit après qu’une délégation du peuple, avec Jéroboam comme porte-parole, eut demandé à Roboam d’annuler certaines mesures oppressives décrétées par Salomon. Roboam voulut réfléchir. D’abord il consulta les anciens qui lui conseillèrent d’écouter le peuple et d’alléger son fardeau. Il se montrerait ainsi un roi sage et serait aimé de ses sujets. Mais Roboam repoussa ce conseil avisé et rechercha l’avis des jeunes hommes avec qui il avait grandi. Ceux-ci lui dirent de rendre son petit doigt plus gros que les hanches de son père, d’alourdir encore le joug du peuple et de le châtier avec des scorpions au lieu de fouets. — I Rois 12:2-15; II Chron. 10:3-15; 13:6, 7.
Par cette attitude arrogante et tyrannique Roboam s’aliéna la majorité de ses sujets. Seules les tribus de Juda et de Benjamin continuèrent à donner leur appui à la maison de David, suivies en cela par les prêtres et les Lévites des deux royaumes et par certains membres des dix tribus. — I Rois 12:16, 17; II Chron. 10:16, 17; 11:13, 14, 16.
Plus tard, quand le roi Roboam ainsi qu’Adoram, qui surveillait les requis du travail forcé, entrèrent dans le territoire des Israélites qui avaient fait sécession, ceux-ci lapidèrent Adoram. Roboam réussit à s’échapper (I Rois 12:18; II Chron. 10:18). Alors il rassembla une armée de 180 000 hommes de Juda et de Benjamin, déterminé à ramener de force les dix tribus sous son autorité. Toutefois, par l’intermédiaire du prophète Schémaïah, Jéhovah leur défendit de combattre contre leurs frères, puisque c’était lui-même qui avait décrété la division du royaume. Une guerre ouverte, sur le champ de bataille, a ainsi été évitée, mais l’hostilité entre les deux factions n’a pas cessé durant tout le règne de Roboam. — I Rois 12:19-24; 15:6; II Chron. 10:19; 11:1-4.
Pendant un temps, Roboam marcha assez fidèlement selon les lois de Jéhovah. Au début de son règne, il bâtit et fortifia un certain nombre de villes et il mit dans quelques-unes des approvisionnements de vivres (II Chron. 11:5-12, 17). Cependant, quand sa royauté fut fermement établie, il abandonna le culte de Jéhovah et amena Juda à pratiquer le détestable culte phallique. Peut-être était-ce dû à l’influence ammonite de sa famille maternelle (I Rois 14:22-24; II Chron. 12:1). Cela provoqua la colère de Jéhovah qui, la cinquième année du règne de Roboam, incita Schischac, le roi d’Égypte, à envahir le pays avec ses alliés. Ils s’emparèrent d’un certain nombre de villes de Juda. Si Roboam et ses princes ne s’étaient pas humiliés et repentis, pas même Jérusalem n’aurait échappé. Néanmoins Schischac prit comme butin le trésor du temple et de la maison du roi, y compris les boucliers d’or que Salomon avait faits. Roboam les remplaça par des boucliers de cuivre. — I Rois 14:25-28; II Chron. 12:2-12.
Roboam épousa dix-huit femmes, notamment Mahalath, petite-fille de David, et Maacah, petite-fille d’Absalom, fils de David. Maacah, sa femme préférée, lui donna Abijah (Abijam), un de ses vingt-huit fils, héritier présomptif du trône. Roboam avait aussi soixante concubines et soixante filles. — II Chron. 11:18-22.
Il mourut à l’âge de cinquante-huit ans en 980 avant notre ère, et Abijah accéda au trône. Cependant, Roboam avait distribué de nombreux dons à ses autres fils, probablement pour éviter qu’ils ne se révoltent contre Abijah après sa mort (I Rois 14:31; II Chron. 11:23; 12:16). La vie de Roboam est bien résumée par ce commentaire: “Il fit ce qui est mauvais, car il n’avait pas solidement établi son cœur pour rechercher Jéhovah.” — II Chron. 12:14.
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RocherAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROCHER
L’hébreu tsour désigne une roche ou un roc. Les traducteurs ne le distinguent pas toujours du mot sèlaʽ, qui évoque un rocher escarpé. Ces deux termes sont utilisés dans les Écritures au sens propre et au sens figuré. Ils sont employés en parallèle en II Samuel 22:2, 3 et en Psaume 18:2 où nous lisons: “Jéhovah est mon rocher (...). Mon Dieu est mon roc.”
La Bible a conservé le nom de certains rocs. Citons le rocher d’Étam, où Samson a résidé quelque temps (Juges 15:8); les ‘dents de rocher’ de Bozez et de Sénéh, où Jonathan et son porteur d’armes ont assailli un avant-poste philistin (I Sam. 14:4, 5); le rocher d’Oreb, près duquel Oreb, prince de Madian, a été tué par les hommes de Gédéon (il a sans doute reçu son nom à la suite de cet événement [Juges 7:25; És. 10:26]); et le rocher de Méribah, près de Cadès (ne pas confondre avec l’autre Méribah proche de Réphidim, dans la région montagneuse de Horeb [Ex. 17:7]), où Moïse et Aaron se sont irrités au point de ne pas sanctifier Jéhovah en faisant sortir de l’eau pour l’assemblée. — Nomb. 20:11-13; Ps. 106:32, 33.
AU SENS FIGURÉ
Au sens figuré, le terme “rocher” illustre les qualités de Jéhovah en tant que Père d’Israël (Deut. 32:18), forteresse (II Sam. 22:32, 33; És. 17:10), hauteur sûre, refuge (Ps. 62:7; 94:22) et salut de ses serviteurs (Deut. 32:15; Ps. 95:1). En revanche, certains ont fait de faux dieux leur “rocher”. (Deut. 32:37.) Dans d’autres cas, le terme “rocher” symbolise d’une façon générale un lieu de sécurité, de protection ou de refuge (És. 2:10, 19, 21). En Ésaïe 8:14, le Christ est comparé par avance à une “roche” sur laquelle “les deux maisons d’Israël” trébucheraient. — Voir Matthieu 21:42-44.
Dans la parabole du semeur, l’adjectif grec pétrôdês (du substantif pétros) décrit le sol pierreux sur lequel tombe une partie de la semence (Mat. 13:3-5, 20). Pétros correspond aussi à un nom propre, “Pierre”. (Jean 1:42.) À propos de la signification de ce terme, un dictionnaire (An Expository Dictionary of New Testament Words, par W. Vine, 1962, vol. IV, page 76) fait cette remarque: “Pétros s’applique à un morceau de rocher, une pierre ou un rocher détaché, par opposition à pétra, qui désigne une masse rocheuse.” Un autre ouvrage (Word Studies in the New Testament, par M. Vincent, 1957, vol. I, page 91) déclare au sujet du mot pétros: “En grec classique il désigne un morceau de roche, comme dans Homère, lorsqu’Ajax jette une pierre à Hector (...) ou quand Patrocle saisit une pierre dentelée et la cache dans sa main.”
Le mot grec trakhus signifie “raboteux”. (Luc 3:5.) En Actes 27:29 il désigne des récifs déchiquetés et inégaux.
Un autre terme grec, spilas, décrit des écueils, des récifs cachés sous l’eau. Jude s’en sert pour dépeindre des hommes qui s’étaient glissés dans la congrégation chrétienne avec des motifs impurs. Tout comme les écueils constituent un danger pour les bateaux, de même ces hommes constituaient un réel danger pour les autres membres de la congrégation. Jude déclare à leur sujet: “Ce sont eux les écueils dans vos banquets d’amour, tandis qu’ils font bonne chère avec vous.” — Jude 12.
Pour une étude de Matthieu 16:18, voir MASSE ROCHEUSE.
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Rocher, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROCHER, II
{Article non traduit.}
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RodanimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RODANIM
{Article non traduit.}
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RoguélimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROGUÉLIM
{Article non traduit.}
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RohgahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROHGAH
{Article non traduit.}
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RoiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROI
Souverain qui détient le pouvoir de gouverner. Jéhovah est le Roi suprême. Sa puissance et son autorité sont sans limites. Les rois de Juda étaient des rois subordonnés qui représentaient la souveraineté de Dieu sur la terre. Tout comme ces rois humains, Jésus Christ est un roi subordonné, mais son pouvoir est bien supérieur au leur, parce que Jéhovah l’a élevé à la position de souverain de l’univers (Phil. 2:9-11). Il a donc été fait “Roi des rois et Seigneur des seigneurs”. — Rév. 19:16.
LES PREMIERS ROIS
Parmi les chefs de ce monde, un roi est un homme investi, généralement à vie, du pouvoir suprême sur une ville, une tribu, une nation ou un empire. Nimrod, descendant
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