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Les ministres du Royaume relèvent le défiLa Tour de Garde 1985 | 1er septembre
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soit jusqu’à la guerre des six jours en 1967. Il est toutefois évident qu’en définitive Jésus ne pensait pas à la Jérusalem juive d’aujourd’hui, mais plutôt à ce que cette ville représentait jusqu’en 607 avant notre ère. Que représentait-elle donc? Le Royaume de Jéhovah Dieu avec, à sa tête, le Roi qu’il a oint et qui appartient à la maison royale de David. — Luc 1:32; I Chroniques 29:11.
8. À qui Jéhovah allait-il donner le royaume de David, et pourquoi les humains n’allaient-ils pas être en mesure de voir l’intronisation de ce roi?
8 Jésus Christ était celui à qui Jéhovah allait donner le royaume de David, son ancêtre. Comparaissant devant Pilate, Jésus déclara que son Royaume n’était pas de ce monde, voulant dire par là qu’il était céleste (Jean 18:36). À la fin des temps des Gentils, l’installation de Jésus dans ce Royaume allait logiquement se passer dans les cieux invisibles, donc d’une manière invisible aux humains. C’est la raison pour laquelle pas plus les nations gentiles que nous-mêmes n’avons vu en 1914 l’intronisation de Jésus dans son Royaume qui lui revenait de droit et que Dieu lui a donné cette année-là. Quoique l’événement eût été annoncé par le peuple de Jéhovah depuis les années 1870, ces nations n’ont incontestablement pas cru qu’il avait bien eu lieu.
9. a) Qu’ont fait les nations, montrant ainsi qu’elles méprisaient le message relatif au Royaume? b) Étant donné ce que les nations ont fait en 1914, qu’est-ce qui est devenu nécessaire?
9 Sans tenir compte du message relatif au Royaume, les nations s’engagèrent en effet dans la guerre en automne 1914. Comme cela avait été annoncé en Psaume 2:1-12, elles se révélèrent ennemies de Jésus en refusant d’‘embrasser’ en signe de soumission le Roi nouvellement intronisé. Il devint donc nécessaire que s’accomplît Psaume 110:1, 2, où nous lisons: “La déclaration de Jéhovah à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau pour tes pieds.’ La baguette de ta force, Jéhovah l’enverra de Sion, en disant: ‘Va soumettre au milieu de tes ennemis.’”
10. a) Dans quelles conditions Jésus a-t-il commencé à régner en 1914? b) Qui sont les représentants de Jéhovah au vingtième siècle?
10 Quand Jésus s’était assis à la droite de Dieu pour attendre le moment fixé où il commencerait à régner au milieu de ses ennemis, ses adversaires juifs avaient manifesté leur inimitié envers ses apôtres (Actes 4:24-26). De même, c’est également au milieu de ses ennemis que Jésus Christ glorifié a commencé à régner en 1914, à la fin des temps des Gentils. Ainsi donc, au vingtième siècle comme par le passé, c’est au milieu d’ennemis que Jéhovah a eu des messagers, ses authentiques ministres du Royaume, ses témoins. — Ésaïe 43:10-12.
Montrons que nous sommes des ministres qualifiés
11. Qui conteste que les Témoins de Jéhovah sont des ministres du Royaume agréés par Dieu?
11 Les véritables ministres du Royaume, ordonnés par Dieu, ont toujours dû défendre leur droit d’exercer leur ministère. Cela est vrai des Témoins de Jéhovah au vingtième siècle. Leur qualité de ministres de Dieu dûment ordonnés a été contestée, défiée. Par qui? Plus particulièrement par des membres du clergé qui, ayant fait des études dans des séminaires ou d’autres écoles de théologie, ont reçu un diplôme les ordonnant ministres et sont ainsi devenus des ecclésiastiques salariés. Ils estiment avoir l’instruction requise et les qualifications voulues pour être les ministres professionnels et exclusifs du Dieu de la Bible.
12. À quel chrétien éminent du premier siècle a-t-on contesté la qualité de ministre de Dieu, et comment fallait-il considérer quiconque annonçait une bonne nouvelle différente?
12 La situation était identique au premier siècle. Dans la province romaine de Galatie, même le rédacteur divinement inspiré d’environ la moitié des livres qui constituent les Écritures grecques chrétiennes se vit contester sa qualité d’apôtre de Jésus Christ, en ce sens que certains mirent en doute l’exactitude de ce qu’il enseignait comme étant le christianisme. Il fut donc contraint d’adresser ces paroles aux Galates: “Je m’étonne que vous passiez si vite de Celui qui vous a appelés par la faveur imméritée de Christ, à un autre genre de bonne nouvelle. Mais ce n’en est pas une autre; il y a seulement des gens qui vous jettent dans le trouble et qui veulent pervertir la bonne nouvelle au sujet du Christ. Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel devait vous annoncer comme bonne nouvelle quelque chose qui aille au delà de ce que nous vous avons annoncé comme bonne nouvelle, qu’il soit maudit! Comme nous venons de le dire, je le redis encore: si quelqu’un vous annonce comme bonne nouvelle quelque chose qui aille au delà de ce que vous avez accepté, qu’il soit maudit!” — Galates 1:6-9.
13. Pourquoi les Galates n’auraient-ils pas dû contester la qualité de ministre de Paul?
13 Il est vrai que ce rédacteur, l’apôtre Paul, n’avait pas reçu l’enseignement chrétien directement de Jésus Christ ou de ses 12 apôtres. Plus tard, Paul a cependant passé quelque temps avec l’apôtre Pierre, ou Céphas (Jean 1:42; Galates 1:18, 19). Mais pour se défendre et montrer qu’il était un ministre qualifié de la bonne nouvelle qui venait de Dieu par Christ, Paul a pu dire aux chrétiens galates versatiles: “Oui, quand ils ont reconnu la faveur imméritée qui m’avait été donnée, Jacques, Céphas et Jean, ceux qui semblaient être des colonnes, nous ont donné la main droite, à moi et à Barnabas, en signe d’association: nous irions vers les nations, mais eux vers les circoncis.” (Galates 2:9). Ces Galates auraient donc dû se poser cette question: Si Pierre, Jacques et Jean, des apôtres de Jésus, reconnaissaient que Paul était porteur de la bonne nouvelle authentique, quelle raison avons-nous de contester son message et de nous en détourner?
14. Pourquoi n’est-il pas surprenant que les Témoins de Jéhovah se voient contester leur qualité de ministres?
14 Mais qu’en est-il des serviteurs de Jéhovah aujourd’hui? Si un homme comme Paul a dû défendre et démontrer sa qualité de ministre de Dieu et de Christ, pourquoi être surpris si notre aptitude à nous, qui sommes des Témoins voués à Jéhovah et baptisés, est contestée et si nous devons défendre notre qualité de ministres du Royaume? Comme dans le cas de Paul, ce genre de contestation sans fondement ne prouve rien.
Jésus a été contesté
15. De quel personnage, supérieur aux apôtres, a-t-on également contesté la qualité d’enseignant, mais à qui reconnaissait-il devoir cette qualité?
15 Même le Seigneur Jésus Christ a été contesté par son propre peuple qui refusait de voir en lui un ministre de Dieu dûment autorisé. Par exemple, nous lisons: “La fête [des Huttes] était déjà à moitié passée, quand Jésus monta au temple et se mit à enseigner. Les Juifs donc s’étonnaient et disaient: ‘Comment cet homme sait-il les lettres, lui qui n’a pas fait d’études dans les écoles?’” Jésus n’esquiva pas la contestation, mais fit front. Il expliqua: “Ce que j’enseigne n’est pas mien, mais appartient à celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un désire faire Sa volonté, il saura, pour ce qui est de l’enseignement, s’il vient de Dieu ou si je parle de mon propre chef. Celui qui parle de son propre chef cherche sa gloire personnelle; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est véridique, et il n’y a pas d’injustice en lui.” — Jean 7:14-18.
16. Pourquoi les chefs religieux du judaïsme croyaient-ils avoir de bonnes raisons de contester la qualité d’enseignant de Jésus?
16 Les chefs religieux du judaïsme ne voyaient en Jésus Christ qu’un simple Galiléen. Évidemment, ils ne pensaient pas qu’il était illettré pour la simple raison qu’il n’avait pas fait d’études dans les écoles, notamment dans une école du genre des séminaires. En effet, Jésus n’avait-il pas déjà prouvé qu’il savait lire les Écritures hébraïques (Luc 4:16-21)? Ces Juifs de Judée et de Jérusalem n’acceptaient pas Jésus parce que cet ancien charpentier n’était pas un théologien et, de ce fait, ne pouvait pas être admis parmi les scribes, les Pharisiens ou les Sadducéens de leur nation. Comment Jésus pouvait-il donc prétendre connaître le sens des Écritures hébraïques ainsi que leur application, et parler avec une telle autorité? C’est la raison pour laquelle ces Juifs se révélèrent trop sourds spirituellement parlant pour reconnaître le son de la vérité divine. Ils étaient trop orgueilleux pour accepter ce que disait un homme qui n’avait pas été diplômé d’une école de théologie.
“Enseignés par Jéhovah”
17. Dans le cas de Jésus Christ, quel Enseignant les chefs religieux juifs oubliaient-ils, et quel genre d’élève Jésus était-il lui-même?
17 Ces Juifs sages selon le monde oubliaient Celui qui avait en réalité enseigné Jésus Christ. Si Jésus était un enseignant compétent, cela lui venait de Jéhovah Dieu, “le plus grand de tous les enseignants”. (Job 36:22, Today’s English Version.) Parlant de Dieu comme d’un enseignant, Jésus déclara: “Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, vous saurez alors que je le suis, et que je ne fais rien de ma propre initiative; mais, comme le Père m’a enseigné, je dis ces choses.” (Jean 8:28). Jésus se révéla donc le meilleur élève de l’école universelle du plus grand Enseignant qui soit. Tout cela était à l’honneur de Celui qui l’avait instruit. Dès lors il n’est pas étonnant que les habitants de Nazareth aient dit de Jésus, qui avait vécu dans cette ville: “D’où cet homme tient-il cette sagesse et ces œuvres de puissance?” — Matthieu 13:54.
18. a) Quel genre d’enseignant souhaitons-nous avoir? b) Qu’a dit Jésus au sujet du plus grand Enseignant qui soit et de ceux qui seraient instruits par lui?
18 Pour comprendre la Bible, nous désirons avoir le meilleur enseignant qui soit, et nous en avons besoin. Or c’est cet Enseignant-là qui a inspiré ce livre incomparable. S’adressant à ceux qui faisaient partie de l’organisation terrestre et visible de cet Enseignant à l’époque où lui-même était sur la terre, Jésus dit: “Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les Prophètes: ‘Et ils seront tous enseignés par Jéhovah.’ Quiconque a entendu de la part du Père et a appris, vient à moi.” (Jean 6:44, 45). Jésus citait Ésaïe 54:13, où nous lisons: “Et tous tes fils seront des personnes enseignées par Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante.”
19. Les “fils” de qui allaient être enseignés par Jéhovah?
19 Mais la question suivante se pose: Les “fils” de qui seraient ces “personnes enseignées par Jéhovah”? Cette promesse prophétique a été faite à une “femme” symbolique qui allait devenir mère de certains “fils” ou enfants. C’est à cette “femme” que sont destinées les paroles suivantes consignées en Ésaïe 54:1: “‘Pousse des cris joyeux, femme stérile, qui n’as pas enfanté! Épanouis-toi en clameurs de joie et pousse des cris stridents, toi qui n’as pas eu les douleurs de l’enfantement, car les fils de celle qui est désolée sont plus nombreux que les fils de la femme qui a un propriétaire et époux’, a dit Jéhovah.”
20. Selon II Corinthiens 13:5, que doivent continuer à faire les chrétiens voués à Dieu, et quelle conséquence cela aura-t-il sur leur qualité de ministres du Royaume?
20 Puisque c’est Jéhovah qui s’adresse à cette “femme” et qu’il doit être l’Enseignant des “fils” de celle-ci, il est nécessairement son Époux dans un sens symbolique. Quant à cette “femme”, elle doit être l’organisation céleste de Dieu. Ses “fils” ou enfants sont les élèves du “plus grand de tous les enseignants”. Il est évidemment indispensable que ces “fils”, les disciples oints de Jésus, ainsi que leurs compagnons, les membres de la “grande foule”, mettent constamment en pratique ce que Jéhovah leur enseigne (Révélation 7:9). C’est sans aucun doute une façon de suivre cette exhortation de Paul: “Voyez à l’épreuve si vous êtes dans la foi, constatez ce que vous êtes personnellement.” (II Corinthiens 13:5). Si les chrétiens, qui se sont voués à Dieu et ont été baptisés, continuent d’agir ainsi et demeurent des élèves attentifs du plus grand Enseignant, ils ont certainement les compétences voulues pour être les ministres du Royaume agréés par Jéhovah. Nous verrons dans l’article suivant comment les ministres de Dieu démontrent qu’ils sont effectivement qualifiés.
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Les ministres de Dieu démontrent leur qualificationLa Tour de Garde 1985 | 1er septembre
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Les ministres de Dieu démontrent leur qualification
“Et qui est qualifié?” — II CORINTHIENS 2:16.
1. Dans le présent monde religieux divisé, quelle question peut-on poser en toute sincérité?
QUAND on considère la division qui caractérise le présent monde religieux, on peut se demander en toute sincérité: Qui est vraiment un ministre agréé par Dieu? Paul avait posé la même question, savoir: “Qui est qualifié pour cela?” L’apôtre et ses collaborateurs, à qui l’on contestait cette qualité, pouvaient répondre: “Nous le sommes.” (II Corinthiens 2:16, 17). Mais aujourd’hui, qui a de bonnes raisons, le droit et le courage d’affirmer: “Nous le sommes.”
2. Quel est l’enseignement essentiel des paroles de Paul consignées en II Corinthiens 2:14-17?
2 Avant de répondre à cette question, voyons les paroles que Paul a écrites aux chrétiens de Corinthe: “Mais remercions Dieu! (...) Si bien que maintenant où que nous allions il se sert de nous pour parler aux autres du Seigneur et répandre le parfum de l’Évangile. En fait, notre vie est un parfum agréable à Dieu. C’est le parfum du Christ en nous et ceux qui sont sauvés comme ceux qui ne le sont pas, peuvent le sentir. Pour ceux qui ne sont pas sauvés, ce parfum est une odeur de mort et de condamnation,
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