une voix forte qui leur disait : ‘Montez ici.’ Et ils montèrent au ciel dans la nuée, et leurs ennemis les virent.” — Rév. 11:7-12.

Dans la réalisation moderne de cette image prophétique, le reste des Israélites spirituels chrétiens furent tués pour ce qui était de leur œuvre consistant à prophétiser et à rendre témoignage publiquement et librement. Cela arriva lorsque la persécution menée contre eux dans toutes les nations atteignit son point culminant, la dernière année de la Première Guerre mondiale. Ils se trouvèrent alors dans une condition spirituelle semblable à celle des ossements desséchés qu’Ézéchiel vit dans la vallée-plaine, en Babylonie (Gen. 11:2-9). Symboliquement parlant, ils devaient rester dans cette situation pendant trois jours et demi, donc assez longtemps pour que leurs cadavres deviennent raides. Toutefois, au printemps de l’année suivante, en 1919, un “esprit de vie, venant de Dieu”, entra en eux et les ressuscita pour qu’ils se lancent de nouveau dans une activité publique vigoureuse en prêchant à toutes les nations “cette bonne nouvelle du royaume”. (Mat. 24:14.) Ils “montèrent au ciel dans la nuée” en ce sens que, sur le plan religieux, ils furent séparés de la “grande ville qui, au sens spirituel, est appelée Sodome et Égypte” (la chrétienté ou Jérusalem antitypique, la religion dominante de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion). Ils se rendirent clairement compte que Jéhovah avait ouvert leurs “sépultures” à Babylone la Grande et les avait rendus spirituellement vivants, les rétablissant dans leur domaine spirituel convenable.

La résurrection tant de l’Israël selon la chair que de l’Israël spirituel opérée par Jéhovah Dieu illustre avec force que ses promesses sont dignes de foi. Il est également intéressant de remarquer que les anciens Hébreux, y compris Abraham, l’ancêtre des Israélites, croyaient à la résurrection des morts. À propos de la foi d’Abraham dans le pouvoir de Jéhovah de ressusciter les morts, nous lisons : ” (Il [Abraham] est le père de nous tous, comme il est écrit : ‘Je t’ai établi père de beaucoup de nations.’) Ce fut au regard de Celui en qui il avait foi, à savoir Dieu, qui fait vivre les morts et qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient.” (Rom. 4:16, 17). Bien que ne devant pas être considérée comme une image de la résurrection des morts, la vision d’Ézéchiel de la vallée-plaine remplie d’ossements desséchés est conforme à la croyance en la résurrection. La réalisation de cette vision est une confirmation supplémentaire de l’espérance en la résurrection.

L’expérience est-​elle le meilleur maître ?

N’avez-​vous jamais rencontré des personnes qui, durant toute leur vie, dédaignent les conseils et les avertissements parce qu’elles s’imaginent que “l’expérience est le meilleur maître” ? Le plus gros ennui pour celui qui adopte un tel point de vue, c’est qu’il finit par apprendre toutes sortes de choses qu’il aurait préféré ne pas connaître. Celui qui se laisse guider par la Bible est vraiment privilégié. Non seulement elle renferme le récit le plus ancien des expériences faites par les hommes, mais elle offre encore la direction pleine d’amour d’un Dieu qui s’intéresse au bonheur des hommes.