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  • Dédicace du Béthel de Brooklyn
    La Tour de Garde 1961 | 15 juin
    • États-Unis et du Canada furent invités à venir suivre au Béthel de Brooklyn les cours de l’École du ministère du Royaume, cours que les serviteurs d’assemblée suivent actuellement à l’École du ministère du Royaume à South Lansing. Vers le 1er janvier 1961, les étudiants arrivèrent de toutes les parties de la terre ; chaque année une centaine d’entre eux suivront les nouveaux cours à l’école de Galaad. Ils doivent rester au Béthel pendant un an environ ; toutefois, les cours s’échelonnent effectivement sur dix mois. La formation des étudiants est telle que n’importe lequel d’entre eux peut remplir dans les filiales de la Société toutes les fonctions imposées par la nécessité. En dehors des cours réguliers, ils reçoivent une formation pratique dans les bureaux, l’imprimerie et la maison.

      Les membres de la famille du Béthel étaient curieux de connaître le lieu où leur famille, si vite agrandie, allait manger, l’actuelle salle à manger se révélant trop petite. Frère Knorr leur apprit que la Salle du Royaume située au 136, Columbia Heights, serait transformée en seconde salle à manger.

      Frère Knorr prononça alors un discours fort encourageant touchant le nouveau bâtiment et l’expansion de la société du monde nouveau : “ Nous sommes profondément reconnaissants à Jéhovah de nous avoir donné ce bâtiment ”, a-​t-​il dit pour terminer, et, dans sa prière, il remercia Jéhovah Dieu pour le bâtiment et les bienfaits reçus ce jour-​là. La famille du Béthel apprécia particulièrement les dispositions prises par la Société en la circonstance, y compris la visite de l’imprimerie, du nouveau Béthel et le repas spécial pour les collaborateurs du Béthel.

      UN CYCLE DE DISCOURS

      Avant d’entendre le discours de dédicace prononcé par frère Knorr, tous les assistants eurent le plaisir d’écouter trois orateurs appartenant à la famille du Béthel. Le premier à monter sur l’estrade, après le cantique et la prière, fut A. H. Macmillan, associé avec la Société depuis 1900. Ce frère raconta comment, il y a cinquante et un ans, la Société quitta Allegheny, en Pennsylvanie, pour s’installer à Brooklyn, à une époque où la famille du Béthel ne comptait que trente membres. Quel contraste avec aujourd’hui ! Frère Macmillan souligna la formation que Jéhovah donne maintenant à son peuple. Le nouvel édifice, a-​t-​il dit, a été donné pour une œuvre de formation, et cette formation se poursuivra jusque dans le monde nouveau. Faisant allusion à ses nombreuses années de service en qualité de représentant spécial de la Société, frère Macmillan montra à quel point il appréciait ses privilèges lorsqu’il dit : “ Si j’avais à revivre mes soixante années de service, je travaillerais avec plus d’acharnement, plus d’assiduité encore. ”

      Le secrétaire-trésorier de la Société, Grant Suiter, prit la parole après frère Macmillan. Il expliqua comment la Société s’était procuré au cours des années les fonds nécessaires pour ses bâtiments. Il souligna le fait que c’est au sein de la société du monde nouveau que l’argent nécessaire a toujours été trouvé. Les banques et les institutions de ce monde ont offert des avances de fonds mais la Société n’eut jamais à recourir à de telles offres car les frères ont fourni l’argent, sous forme de fonds et de prêts. Ce sont les témoins de Jéhovah eux-​mêmes qui ont toujours supporté tous les frais de construction des immeubles de la Société.

      F. W. Franz, vice-président de la Société, parla ensuite : “ N’est-​ce pas là un curieux contraste ? ” dit-​il pour commencer. “ Nous voici à Willow Street et nous venons justement de chanter un des cantiques de Sion. Remercions Jéhovah de ne pas être sur les bords des fleuves de Babylone et de ne pas avoir suspendu nos harpes aux saules (willows, en anglais) du pays ! Nous sommes à Willow Street, mais nous avons commencé à chanter les cantiques de Sion en tant que peuple libre, rendant témoignage à la bonté de Jéhovah Dieu. ” — Ps. 137:1-4.

      Parlant de l’expansion de l’organisation de Jéhovah, frère Franz dit : “ Ce lieu est le symbole de la situation existant dans le monde entier ”, une situation caractérisée par l’expansion et la gloire. “ Le nouveau bâtiment ”, dit-​il, est “ d’une remarquable beauté ” ; il nous rappelle les paroles du psalmiste : que, dans le temple de Jéhovah, tous disent sa gloire. La nouvelle Salle du Royaume, pouvant contenir 750 personnes, présente une atmosphère agréable, seyant à la société du monde nouveau. Sa magnificence est rehaussée par des lambris de noyer qui en font le tour, par une estrade en forme de demi-cercle au nord, décorée en deux endroits par des plantes vertes.

      Faisant allusion aux deux Béthels, frère Franz dit : “ Ce ne sont pas de simples dortoirs, mais des bâtiments voués à un seul usage : instruire et éduquer. C’est l’établissement d’enseignement le plus important de toute la terre.

      Le président de la Société prononça ensuite le principal discours, celui de la dédicace. Tout le programme se déroula en deux heures et demie. Après la prière finale prononcée par frère Knorr, et une pause de dix minutes, à 22 h 25 la famille du Béthel inaugura la Salle du Royaume en l’utilisant pour le but auquel elle avait été destinée, c’est-à-dire en étudiant La Tour de Garde, comme chaque lundi. Ce fut une journée très heureuse pour tous ses membres, et la dédicace du Béthel de Brooklyn souligne les paroles de frère Knorr : “ Nous vivons à l’époque de l’accroissement ! ”

  • La repentance qui compte pour Dieu
    La Tour de Garde 1961 | 15 juin
    • La repentance qui compte pour Dieu

      Chaque année, des milliers de personnes se repentent de leurs péchés en entendant la prédication de quelque évangéliste. Cela suffit-​il ? Que dit la Bible ?

      “ REPENTEZ-​VOUS, car le royaume des cieux s’est approché. ” C’est par ces paroles vibrantes que Jean-Baptiste inaugura son ministère, et Jésus-Christ prêcha le même message après l’emprisonnement de Jean. Trois ans environ après que Jésus eut commencé de prêcher ce message en Galilée, il dit à ses disciples que “ la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem ”. Tout d’abord l’apôtre Pierre, puis Paul, et aujourd’hui des centaines de milliers de témoins chrétiens de Jéhovah accomplirent et accomplissent ces paroles de Jésus. — Mat. 3:1, 2, NW ; 4:17, NW ; Luc 24:47.

      La repentance est un enseignement scriptural élémentaire mentionné en relation avec des doctrines fondamentales telles que la foi en Dieu et le baptême. Elle est exigée de toutes les créatures qui désirent être sauvées. — Héb. 6:1, 2.

      Selon Webster, se repentir signifie “ changer sa façon de penser ou sa disposition de cœur pour ce qui est des actions passées ou projetées, de conduite, etc... ” Cela signifie “ éprouver du regret, de la contrition ou du remords pour ce qu’on a fait ou omis de faire ”. La repentance va plus loin que la pénitence, nous dit-​on, en ce qu’elle comprend la décision de poursuivre un nouveau but ; elle nécessite un changement bien net.

      Le mot presque invariablement traduit par “ repenti ” dans les versions les plus connues des Écritures hébraïques est naḥam. Il signifie “ soupirer, c’est-à-dire, respirer fortement ”. D’où, implicitement, laisser échapper un soupir de soulagement, éprouver du regret, changer sa façon de penser ou son attitude à l’égard de quelque chose. C’est à cause de ce sens que les Écritures parlent parfois de Dieu comme se repentant ou éprouvant des regrets. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le verbe correspondant est métanoéô, qui signifie simplement penser différemment, changer sa façon de penser, reconsidérer. Le nom grec qui s’y rattache, métanoïa, traduit par “ repentance ”, renferme cependant l’idée de remords ou de changement de conduite. — Lexicon de Strong.

      VÉRITÉS ET PRINCIPES IMPLIQUÉS

      Pour comprendre très exactement la sorte de repentance qui compte pour Dieu, il nous faut tout d’abord connaître les vérités et principes impliqués dans la repentance scripturale. Il nous faut reconnaître que Dieu existe, qu’il est le Créateur et le Propriétaire de toutes ses créatures, qu’il est le Très-Haut, le Juge et le Législateur, et que, par conséquent, c’est à juste titre qu’il peut demander des comptes à toutes ses créatures. De toute évidence, l’homme n’est pas seulement la création de Dieu mais aussi un agent moral libre, capable de distinguer le bien du mal et pouvant donc être tenu pour responsable devant Dieu de ses actions. En d’autres termes, Jéhovah Dieu, en raison de sa position supérieure, de ses qualités incomparables et de ses œuvres créatrices, est celui devant qui toutes ses créatures intelligentes, en raison de leur position inférieure et de leurs capacités, sont moralement responsables. Disons en passant que ces principes fondamentaux sont ceux-là mêmes sur lesquels les athéistes, les agnostiques et les déistes trébuchent invariablement.

      Est également impliqué dans la doctrine de la repentance le fait que l’homme est pécheur, et, non seulement cela, qu’il y a des circonstances atténuantes qu’il peut invoquer, qui justifient à son égard la miséricorde de Dieu et son pardon. Après avoir commis un grave péché, le roi David dit : “ Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu. ” S’il n’y avait pas de circonstances atténuantes, aucune vraie repentance ne serait possible et Dieu ne pourrait ni ne voudrait pardonner. C’est ainsi que nous lisons : “ Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement. ” C’est pourquoi la repentance ne fut possible ni pour Adam ni pour Judas. — Ps. 51:5, Da ; Héb. 10:26, 27.

      La repentance scripturale exige, en outre, l’existence d’une certaine disposition par laquelle ou d’un certain fondement sur lequel Dieu peut appuyer la puissance de sa loi et toutefois prendre acte de notre repentance, car il ne change pas (Mal. 3:6). Si son pardon était aveugle, toute crainte et tout respect à son égard et vis-à-vis de ses lois disparaîtraient. Cette disposition, comme le montre la Bible, est le sacrifice du Fils unique de Dieu : “ Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa (bonté imméritée, NW), par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ (...) de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. ” — Rom. 3:23-26.

      Et finalement, la disposition prise en vue de la repentance qui compte pour Dieu implique cette question : Qui est le Très-Haut ? Jéhovah Dieu ou Satan le Diable ? Le témoignage scriptural, tel que celui dont le livre de Job, chapitres un et deux, fait mention, révèle que l’une des principales façons dont cette question sera réglée se fera sur la base du maintien par l’homme de son intégrité. Afin de permettre aux hommes épris de justice de garder leur intégrité, et par là de prouver que le Diable mentait quand il se vanta de pouvoir détourner tous les hommes de Dieu, il était nécessaire qu’une disposition fût prise en faveur de leur repentance et de leur pardon. Les serviteurs de Dieu reconnurent la relation existant entre le pardon et la glorification de son nom, comme cela ressort à maintes reprises des Écritures : “ À cause de ton nom, Jéhovah, tu pardonneras mon iniquité, car elle est grande. ” “ Secours-nous, Dieu de notre salut, pour la gloire de ton nom, délivre-​nous et pardonne nos péchés à cause de ton nom. ” — Ps. 25:11, AC ; 79:9, AC.

      CE QUE SIGNIFIE : SE REPENTIR

      Pendant de nombreux siècles, Jéhovah Dieu ne tint pas compte des péchés d’ignorance des nations, mais à partir de la conversion de Corneille, et d’une façon particulière de notre temps, il “ annonce (...) à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice ”, par Jésus-Christ. Les paroles de l’apôtre Pierre sont particulièrement appropriées à notre époque : “ (Jéhovah) ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. ” — Actes 17:30, 31 ; II Pierre 3:9.

      Pour nous approcher de Dieu et gagner son approbation par une sincère repentance il nous faut “ croi(re) que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ”. De plus, nous devons connaître ses justes exigences, qui se résument ainsi : “ Ce que Jéhovah demande de toi c’est de pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu. ” — Héb. 11:6 ; Michée 6:8, AC.

      Lorsque nous connaissons Dieu et ses justes exigences, il nous faut être conscients de nos besoins spirituels, sentir vivement notre condition pécheresse, perdue, et regretter sincèrement nos péchés. Il nous faut être profondément repentant comme le collecteur d’impôts qui montait au temple pour prier et qui, “ se tenant à distance, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ”. Une telle repentance sincère fut exprimée également par Esdras, à cause des péchés commis par les Juifs de retour d’exil ; l’apôtre Pierre, lui aussi, manifesta son repentir après avoir renié Jésus. — Luc 18:13 ; Esdras 9:3-15 ; Mat. 26:75.

      Pour être agréable à Dieu, nous devons faire preuve d’une telle repentance, sincère, et cela sur la base de la disposition qu’il a prise en vue du pardon. “ Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner. ” Cela se réalise grâce à l’aide que nous avons “ auprès du Père, Jésus-Christ, le juste ”. Il est “ l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ”. Naturellement, cette disposition de la rançon paraît insensée à ceux qui ne sentent pas le besoin de se repentir. — I Jean 1:9 ; 2:1 ; Jean 1:29.

      Dans la repentance, un facteur essentiel est le mobile. Le nôtre doit être un regret sincère, fondé sur l’amour de Dieu et de la justice, et non pas simplement sur la crainte du châtiment. Seule, “ la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais ”. C’est “ la bonté de Dieu (qui) te pousse à la repentance ”. Un remords purement égoïste ne nous profitera pas plus qu’il n’a profité à Ésaü, Pharaon ou Judas. — II Cor. 7:10 ; Rom. 2:4 ; Gen. 27:34-37 ; Ex. 10:16, 17 ; Mat. 27:3-5.

      “ FRUITS QUI CONVIENNENT À LA REPENTANCE ”

      Aux foules qui se déplaçaient pour l’entendre, Jean-Baptiste dit : “ Produisez donc des fruits dignes de la repentance. ” De même que “ la foi sans les œuvres est morte ”, ainsi la repentance sans les fruits convenables est vaine. Quels sont ces fruits ? — Luc 3:8 ; Jacq. 2:26.

      Le tout premier fruit de la repentance est le changement qu’on opère, comme Pierre le déclara aux Juifs de son temps : “ Repentez-​vous donc et convertissez-​vous, pour que vos péchés soient effacés. ” Dès lors nous ne devons plus vivre “ selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu ”. Oui, les fruits dignes de la repentance exigent que nous nous vouions à faire la volonté de Dieu et suivions les traces de Jésus-Christ. Et, puisque Jésus fit connaître qu’il s’était voué à Dieu en symbolisant le don de sa personne par le baptême dans l’eau, nous ne pouvons retarder notre baptême une fois que nous nous sommes convertis et avons résolu de faire la volonté de Dieu. — Actes 3:19 ; I Pierre 4:2.

      Parmi les fruits dignes de la repentance, le principal consiste à rendre témoignage au nom et au royaume de Dieu. Sans la production de tels fruits, notre repentance serait inutile, car, bien que ce soit “ en croyant du cœur qu’on parvient à la justice (...) c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut ”. Il y a diverses façons de faire cette confession publique, et en profitant au maximum des occasions qui se présentent, nous pouvons produire beaucoup de fruits du Royaume. — Rom. 10:10.

      Pour produire des fruits dignes de la repentance, il nous faut aussi nous abstenir scrupuleusement des œuvres égoïstes de la chair. Il nous faut garder à l’esprit que “ c’est assez (...) d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des (nations, NW), en marchant dans la dissolution, les convoitises (...) (qui ne sont pas limitées légalement, NW) ”. Au lieu de permettre au désir de telles choses de se représenter, il nous faut placer nos affections sur le royaume de Dieu, son service, et nos pensées sur la production du fruit de l’esprit, qui est “ l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ”. — I Pierre 4:3 ; Gal. 5:22, 23.

      L’extension de la miséricorde et du pardon à ceux qui ont péché contre nous et qui se repentent est un autre fruit digne de la repentance et sans lequel notre repentance ne compterait pas pour Dieu. La miséricorde sera manifestée aux miséricordieux seuls. Jésus nous a enseigné à prier : “ Pardonne-​nous nos dettes, comme nous aussi nous avons pardonné à nos débiteurs. ” Et combien de fois devrions-​nous pardonner ? Jésus a répondu : “ Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois. ” — Mat. 6:12, NW ; 18:22, Jé.

      Tout en cherchant à produire de tels fruits dignes de la repentance, nous ne devrions pas aller jusqu’à l’autre extrême, c’est-à-dire ressasser continuellement nos péchés comme si, en nous rendant malheureux, nous pouvions les expier. Non, il nous faut croire que “ le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché ”. Loin d’encourager de telles pensées déprimantes, les Écritures nous disent : “ Heureux celui à qui la transgression est remise. ” — I Jean 1:7 ; Ps. 32:1.

      De tout ce qui précède il ressort clairement qu’une chose telle que le salut ne peut venir par suite d’une repentance sur le lit de mort.

      MOYENS DIVINS AIDANT À PRODUIRE LES FRUITS DE LA REPENTANCE

      Parmi les moyens auxquels Dieu a pourvu pour nous aider à produire des fruits dignes de la repentance, il en est un remarquable : la prière. Nous avons besoin de communier avec Dieu dans la prière, le louant et lui rendant grâces, et lui demandant inlassablement le pardon, la sagesse et la force de faire sa volonté. Généreusement, nos prières devraient comprendre des supplications en vue de la prospérité de son œuvre et le bien de nos frères. — Phil. 4:6 ; Col. 4:2.

      L’étude régulière de la Parole de Dieu à l’aide des auxiliaires auxquels il a providentiellement pourvu, afin que nous puissions saisir le sens de ce que nous lisons dans sa Parole, s’impose également. Nous ne pouvons vivre “ de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ”. C’est seulement grâce à une étude diligente que nous pouvons faire des progrès et devenir “ entièrement capable et complètement équipé pour toute bonne œuvre ”. — Mat. 4:4 ; II Tim. 3:17, NW.

      L’association chrétienne est une autre aide à laquelle Dieu a pourvu pour que nous produisions des fruits dignes de la repentance. Tout comme les membres du corps humain ont besoin les uns des autres, les chrétiens eux aussi ont besoin les uns des autres. Nous ne pouvons donc pas manquer de nous réunir avec les membres de l’assemblée, là où il nous est possible de nous encourager et de nous inciter réciproquement à l’amour et aux bonnes œuvres. — I Cor. 12:12-27 ; Héb. 10:23-25.

      Si un chrétien voué se trouve surpris par un péché grave, il devrait se hâter de se repentir de sa mauvaise conduite. Il devrait confesser sa faute d’abord à Dieu, puis aux responsables de son organisation visible, exprimer sa repentance et demander ardemment le pardon. Après, en traçant un sentier droit pour ses pas et en se soumettant humblement à tout châtiment qui peut lui être administré, il peut démontrer que sa repentance est vraiment due à un chagrin réel et qu’il veut sincèrement marcher sur les sentiers de la justice.

      Vraiment, la vérité scripturale concernant la repentance qui compte pour Dieu satisfait le cœur et l’esprit. Elle magnifie la sagesse de Dieu et sa justice et, par-dessus tout, son amour et sa miséricorde.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1961 | 15 juin
    • Questions de lecteurs

      ● Nous lisons en Matthieu 24:30 : “ Toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. ” Pour quelle raison prétend-​on que le met grec horaô que l’on traduit ici par “ voir ” signifie “ discerner ” quand, en fait, tous les textes qui emploient horaô le font dans le sens d’une vue littérale et non simplement le discernement d’une chose ou d’une personne ? — J. S., États-Unis.

      Vouloir appliquer littéralement ce verbe grec — qui exprime souvent une vue littérale à l’œil nu — dans tous les textes qui utilisent le terme en parlant de la seconde présence de Christ est non seulement contraire au clair enseignement de base des Écritures affirmant que la seconde présence du Christ doit être invisible, mais cela constitue aussi une violation du sens même du verbe horaô.

      Le verbe grec horaô est un verbe défectif, ce qui veut dire qu’il n’existe pas dans tous les temps ; des verbes d’une autre racine ont dû être employés pour renforcer la pensée d’une vision. Ceci est vrai au futur et à l’aoriste. L’utilisation de tels verbes supplémentaires ne peut cependant permettre de prétendre, comme certains le font, que horaô a toujours un sens littéral. Ainsi, A Greek-English Lexicon, de Liddell et Scott, montre que horaô signifie non seulement voir à l’œil nu, mais aussi percevoir, observer et, “ par métaphore, par la vue mentale, discerner, percevoir. ” — Édition de 1948, pages 1244, 1245.

      Nous devons donc considérer à la fois le contexte et le témoignage du reste des Écritures et, tout autant, si horaô se réfère à une vue littérale, à une vision à l’œil nu, ou alors à une vision spirituelle des yeux de la compréhension, en usant de discernement. À cause du témoignage du reste des Écritures sur le retour de notre Seigneur, horaô, tel qu’il est alors utilisé dans ce cas, doit se rapporter à un discernement et non à une vue physique. Il sera impossible à l’œil humain de voir Jésus esprit directement. Cependant, les hommes verront de leurs yeux les manifestations extérieures qui accompagneront son arrivée et sa présence invisibles. Par le moyen de ces événements, ils verront, métaphoriquement parlant, avec leur vue mentale, qu’il est venu pour la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant. — Apoc. 1:7.

      Le sens métaphorique de horaô — discerner — est clairement établi en Romains 1:20, ou horaô est employé dans une forme composée avec la préposition katá pour former le verbe kathoraô. La Traduction du monde nouveau traduit kathoraô par

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