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  • Quel est le chemin divin conduisant au salut ?
    La Tour de Garde 1961 | 15 mars
    • Le roi David le considérait comme la source du salut quand il dit : “ Jéhovah est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, Dieu est mon roc où je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma haute retraite et mon refuge. ” — II Sam. 22:2, 3, AC.

      De même que Dieu sauva les justes lors du déluge et de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, ainsi il sauvera de telles personnes lors de la destruction de l’actuel monde méchant. Mais il fera davantage encore. Il les libérera de la mort adamique. Cette délivrance fut rendue possible par la disposition qu’il prit en vue d’annuler les effets du péché adamique.

      Puisqu’Adam était parfait avant de pécher, seule la vie d’un autre homme parfait pouvait racheter ou apporter la délivrance à ses descendants. Il était impossible à la race humaine de fournir d’elle-​même cet homme parfait, car tous sont nés imparfaits pour avoir reçu la force vitale d’Adam le pécheur. “ Qui peut tirer le pur de l’impur ? Personne. ” — Job 14:4, Cr.

      En qualité de source de salut pour l’humanité, Jéhovah Dieu a fourni l’homme parfait dont la vie pouvait racheter la race humaine, en transférant la force vitale de son premier Fils angélique, du ciel dans le sein d’une vierge. L’enfant n’ayant pas reçu la vie par la lignée adamique, mais l’ayant reçue de Dieu, il était parfait. C’est ainsi que Jésus-Christ devint l’égal d’Adam et fut en mesure de racheter l’humanité en déposant sa vie humaine parfaite. “ C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie (son âme, NW) comme la rançon de plusieurs. ” — Mat. 20:28.

      DIFFÉRENTES OPINIONS CONCERNANT LE SALUT

      Comme on pouvait s’y attendre dans un monde qui fait trop grand cas de la philosophie humaine, nombreuses sont les opinions touchant le salut de l’homme. Par exemple, certaines personnes religieuses pensent que la foi en Jésus-Christ est, de fait, la seule chose nécessaire au salut. De temps à autre, on entend certains de leurs prédicateurs encourager les gens, d’une manière extrêmement émouvante, à croire au Seigneur Jésus-Christ pour être sauvés. Une fois qu’une personne est “ sauvée ” de cette façon, on la croit “ sauvée ” pour toujours. Elle est considérée comme ayant gagné le salut et point n’est besoin qu’elle craigne de le perdre. Ce dont elle est sauvée est, croit-​on, l’enfer de feu vers lequel vont tout droit les créatures qui n’obtiennent pas le salut ou sont perdues. À ce propos, l’évangéliste Billy Graham dit : “ Ce fut le caractère terrible de l’enfer qui amena Dieu à concevoir la merveilleuse expiation du Christ sur la croix (...) Ce fut l’idée que l’homme était complètement perdu qui inspira à Dieu celle de le sauver par ce moyen extrême (...) Certes nous devrions éviter l’enfer à cause du prix que Dieu paya pour nous en arracher. ”

      Une autre idée à propos du salut est celle que soutiennent les partisans du salut universel. Ces personnes croient inconcevable que Dieu torture éternellement ceux qui n’ont pas assuré leur salut. Elles croient au rétablissement final de tous les pécheurs dans la faveur de Dieu. L’un des premiers partisans du salut universel, un évêque du nom de Titus, déclara, en 364 de notre ère, que la rigueur des tourments de l’enfer “ mènerait les méchants à la repentance et par conséquent au salut ”.

      Les personnes troublées par les avis différents à propos du salut développent souvent une théorie à elles. Elles concluent que tout ce qui est exigé pour le salut, c’est de mener une vie convenable et de ne pas faire de mal à son prochain. Dieu, croient-​elles, n’exige rien d’autre de leur part.

      Nous arrivons finalement au cas des personnes qui prétendent que l’homme n’a pas besoin d’être sauvé. À leurs yeux, l’effusion du sang du Christ comme sacrifice de rançon n’avait aucune valeur. Cette idée est non seulement appuyée par les athées mais encore par de prétendus chrétiens. Le manuel de la Science chrétienne Science and Health with Key to the Scriptures affirme : “ Le sang matériel de Jésus ne fut pas plus efficace pour purifier du péché quand il fut répandu sur l’arbre maudit, qu’au temps où il coulait dans ses veines tandis qu’il s’occupait journellement des affaires de son Père. ”

      Les divers points de vue sur le salut peuvent sembler irréfutables aux personnes qui les soutiennent, mais cela ne signifie pas qu’ils sont corrects. Il n’existe qu’une seule source où des informations faisant autorité puissent être trouvées sur le sujet, c’est la Bible.

      CE QU’IL FAUT FAIRE POUR ÊTRE SAUVÉ

      La Parole de Dieu révèle que, pour être sauvé, il est exigé plus qu’une déclaration de foi en Jésus. Affirmer simplement que l’on croit ne suffit pas. Lorsque Paul et Silas dirent au geôlier macédonien : “ Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ” (Actes 16:31), ils ne limitaient pas le salut à la foi en Christ comme étant le Rédempteur. Ils savaient qu’il était impliqué davantage. Nous ne devons pas seulement croire que le Christ est le Fils de Dieu et le Rédempteur de l’humanité, nous devons aussi connaître les Écritures et être disposé à suivre l’exemple du Christ. Il démontra sa foi dans le Père céleste par ses œuvres, qui consistaient à enseigner publiquement les vérités spirituelles qui honoraient son Père et réconfortaient le peuple. Ce bel exemple doit être suivi par ceux qui disent croire au Christ. Leur foi doit être accompagnée d’œuvres similaires. Jacques, l’écrivain biblique, souligne cela quand il dit : “ Montre-​moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. ” — Jacq. 2:18.

      Lorsqu’une personne, en partant de la connaissance scripturale qu’elle a acquise, croit au Christ comme au Sauveur auquel Dieu a pourvu et démontre cette foi par ses œuvres, elle peut se considérer comme étant sur le chemin conduisant au salut. Elle aurait cependant tort de penser que désormais elle est sauvée et ne peut plus tomber. Elle doit montrer par sa persévérance dans la foi chrétienne qu’elle est digne du salut. “ Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber. ” — I Cor. 10:12.

      Le chemin sur lequel elle se trouve ne la préserve pas des tourments de l’enfer de feu, car un tel lieu n’existe que dans l’imagination de gens mal informés. La Parole de Dieu ne dit rien au sujet des tourments éternels des âmes perdues dans un enfer brûlant, en châtiment de leur méchanceté. Elle dit ceci : “ Le salaire du péché, c’est la mort. ” “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. ” “ (Jéhovah) détruit tous les méchants. ” (Rom. 6:23 ; Ézéch. 18:4 ; Ps. 145:20). Par amour Dieu a fait le nécessaire afin que nous soyons délivrés de la mort éternelle. Ce salut nous affranchit de la malédiction de la mort amenée par le péché d’Adam.

      La délivrance de la mort est un don de Dieu accordé à ceux qui lui obéissent, et non aux désobéissants. Les méchants ne l’obtiendront pas, c’est-à-dire que tous les humains n’en profiteront pas. La Bible en limite les bienfaits aux personnes de toutes sortes qui pratiquent la foi. “ Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. ” À propos de ceux qui n’ont pas la foi, l’apôtre Pierre dit que Dieu “ réserve(ra) les injustes pour être punis au jour du jugement ”. C’est-à-dire qu’ils seront retranchés de la vie. Il poursuit en affirmant qu’ils “ périront par leur propre corruption ”. — Rom. 1:16 ; II Pierre 2:9, 12.

      LES PRINCIPALES EXIGENCES POUR LE SALUT

      Pour qu’une personne gagne le salut, Dieu exige qu’elle pratique la foi en lui et en Jésus-Christ. Personne ne peut s’attendre à la faveur de Dieu s’il refuse de pratiquer la foi dans le Père comme Sauveur et en celui que le Père a envoyé pour rendre possible le salut. Il est écrit : “ Car quiconque invoquera le nom de (Jéhovah) sera sauvé. ” (Rom. 10:13). Quiconque agit ainsi doit non seulement avoir foi en Jéhovah et en son Fils, mais encore en la véracité de sa Parole. “ Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” — Héb. 11:6.

      La personne sans foi qui nie l’existence du péché et la nécessité du salut ne change rien à la réalité. Bien qu’elle se refuse à le reconnaître, elle est pécheresse. “ Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-​mêmes, et la vérité n’est point en nous. ” (I Jean 1:8). Toute personne qui pratique la foi en la Parole écrite de Dieu, la reconnaît comme véridique, conviendra de son état de péché par suite du péché adamique et de son besoin d’un rédempteur. Elle démontre qu’elle se repent des péchés qu’elle a commis contre Dieu, péchés dus à son imperfection. “ Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. ” — Actes 17:30.

      Il est juste que le Créateur exige l’obéissance de la part de l’homme. Dans le passé, les obéissants étaient ceux à qui il accordait sa faveur. Il n’en est pas autrement aujourd’hui. Quiconque désire être protégé lors de la proche bataille d’Harmaguédon et être affranchi de la mort doit obéir à Jéhovah Dieu et à Jésus-Christ qu’il a oint pour être le Souverain de la terre. Cela ressort du texte d’Hébreux 5:9, où nous lisons concernant le Christ : “ Après avoir été élevé à la perfection, (il) est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel. ” Une fois encore, les Écritures indiquent ici que le salut est limité et non universel.

      La persévérance sur le chemin qui mène à la vie est encore une exigence à laquelle nous devons satisfaire si nous désirons être sauvé. Il ne sert à rien pour une personne de s’engager dans la voie de la fidélité et de l’obéissance à Dieu si elle ne persévère pas. Elle doit rester fidèle toute sa vie, même si sa fidélité entraîne la mort. “ Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. ” — Mat. 24:13.

      Cette personne doit manifester sa foi de la même manière que le fit le Christ en se vouant à Jéhovah Dieu, en symbolisant ce don par l’immersion dans l’eau, et en faisant une déclaration publique de la vérité. Elle doit être un instructeur de la Parole et des desseins de Dieu. Elle ne peut rester silencieuse, croyant que la foi seule suffit pour être sauvé. Le silence n’est pas le chemin divin qui y conduit. “ Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. ” — Rom. 10:10.

      Le petit nombre d’individus qui ont été choisis pour régner avec le Christ dans les cieux obtient le salut par la résurrection de la condition de mort. Mais pour la grande foule de personnes de toutes sortes qui envisagent la vie éternelle sur la terre, le salut viendra pendant le règne millénaire du Christ. À ce moment-​là, le Christ leur appliquera les bienfaits du sacrifice de la rançon afin qu’elles soient libérées du péché adamique, affranchies de la mort et rétablies dans la perfection humaine dans un paradis terrestre. C’est le but certain que nous atteindrons si nous suivons jusqu’au bout le chemin divin menant au salut.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1961 | 15 mars
    • Questions de lecteurs

      ● Pourriez-​vous me dire pour quelle raison Jésus ne baptisa pas ? Y a-​t-​il des textes bibliques pour appuyer cette affirmation ? — F. P., Canada.

      En Jean 4:1-3, nous lisons : “ Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois, Jésus ne baptisait pas lui-​même, mais c’étaient ses disciples. Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. ”

      À la vue du grand nombre de disciples qui venaient à Jésus pour être baptisés, il est raisonnable de conclure que Jésus laissa ses disciples conférer ces baptêmes pour conserver sa liberté d’action dans l’œuvre plus importante de guérison spirituelle et physique. De plus, Jésus s’est sans doute abstenu de baptiser qui que ce soit pour qu’aucun candidat à l’immersion ne puisse tirer orgueil du fait d’avoir été baptisé par le Fils de Dieu, ou au contraire de se sentir moins favorisé pour ne pas avoir connu ce privilège. C’est en ce sens que Paul, parlant de son propre cas, écrivit : “ Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. ” — I Cor. 1:14, 15.

      En outre, le baptême que les disciples de Jésus administrèrent avant la Pentecôte était le même que celui de Jean et de ses disciples, c’est-à-dire un baptême dans l’intention de symboliser leur repentance pour recevoir le Messie promis. Si Jésus avait baptisé lui-​même, il n’aurait pu logiquement le faire pour préparer les disciples à lui-​même. Il aurait alors été obligé de commencer quelque chose de nouveau, un baptême en son nom, ce qui n’eut pas lieu avant la Pentecôte.

      Ainsi, nous avons des raisons suffisantes et valables pour dire que Jésus-Christ, tant qu’il fut sur terre, laissa accomplir à ses disciples le baptême d’eau en symbole de repentance.

      ● Y aura-​t-​il encore des tremblements de terre dans le monde nouveau ? — D. S., États-Unis.

      On explique aujourd’hui que la plupart des tremblements de terre sont provoqués par des glissements de grandes surfaces le long de crevasses ou de failles de l’écorce terrestre, tandis que d’autres sont dus à l’activité volcanique ou à l’affaissement de

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