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RepentanceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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voie que suit le plus grand nombre, comme un cheval qui s’élance dans la bataille’. (Jér. 8:4-6; II Rois 17:12-23; II Chron. 36:11-21; Luc 19:41-44; Mat. 21:33-43; 23:37, 38.) Étant donné que dans leur cœur ils ne voulaient pas se repentir et se ‘retourner’, ce qu’ils ont entendu et vu ne leur a apporté ni intelligence ni connaissance. Un “voile” demeurait sur leurs cœurs (És. 6:9, 10; II Cor. 3:12-18; 4:3, 4). Les chefs religieux, les prophètes et les prophétesses infidèles ont contribué à cet état de choses en encourageant le peuple dans sa mauvaise voie (Jér. 23:14; Ézéch. 13:17, 22, 23; Mat. 23:13, 15). Les prophéties chrétiennes ont annoncé que beaucoup rejetteraient le moyen par lequel Dieu reprendrait les hommes et les amènerait à la repentance, leurs souffrances ne contribuant qu’à les endurcir et à les aigrir au point de blasphémer Dieu, bien que leurs problèmes et leurs fléaux viennent de leur propre abandon des justes voies de Dieu (Rév. 9:20, 21; 16:9, 11). Ceux-là ‘amassent pour eux du courroux, au jour de la révélation du juste jugement de Dieu’. — Rom. 2:5.
Ils ne peuvent plus se repentir
Ceux qui ‘pratiquent le péché volontairement’ après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité ne peuvent plus se repentir, car ils ont renié la raison d’être de la mort du Fils de Dieu pour se joindre à ceux qui l’ont condamné. “Pour leur compte, ils attachent à nouveau sur le poteau le Fils de Dieu et l’exposent publiquement à l’ignominie.” (Héb. 6:4-8; 10:26-29). Ils se rendent ainsi coupables de “blasphème contre l’esprit”. C’est là un péché impardonnable, puisque c’est uniquement par l’esprit de Dieu qu’on peut parvenir à “la connaissance exacte de la vérité”. (Mat. 12:31, 32; Marc 3:28, 29; Jean 16:13.) “Il aurait mieux valu pour eux ne pas avoir connu avec exactitude le chemin de la justice que, l’ayant connu avec exactitude, de se détourner du saint commandement qui leur avait été transmis.” — II Pierre 2:20-22.
Puisque Adam et Ève étaient parfaits et que Dieu leur avait donné à tous deux un ordre formel qu’ils comprenaient très bien, il est évident qu’ils ont péché de propos délibéré. Ils ne pouvaient s’excuser en invoquant une quelconque faiblesse ou imperfection humaine. Voilà pourquoi il n’y avait aucune invitation au repentir dans le message que Dieu leur a adressé (Gen. 3:16-24). Ainsi en était-il de la créature spirituelle qui les avait incités à la rébellion. Sa fin et celle de tous les anges qui se sont joints à elle n’est autre que la destruction éternelle (Gen. 3:14, 15; Mat. 25:41). Malgré son imperfection, Judas avait été un ami intime du Fils de Dieu, et pourtant il l’a livré. Or Jésus l’a appelé “le fils de la destruction”. (Jean 17:12.) “L’homme qui méprise la loi”, qui apostasie, est aussi qualifié de “fils de la destruction”. (II Thess. 2:3; voir ANTICHRIST; APOSTASIE; HOMME QUI MÉPRISE LA LOI.) Tous ceux qui seront considérés comme des “chèvres” au temps où le roi Jésus exécutera son jugement sur les humains s’en iront également “au retranchement éternel”. On ne les invitera pas à se repentir. — Mat. 25:33, 41-46.
QUAND DIEU ‘À DU REGRET’ ET SE RETOURNE
Lorsque l’hébreu nâḥam signifie ‘avoir du regret’, il s’applique le plus souvent à Jéhovah Dieu. En Genèse 6:6, 7 nous lisons: “Jéhovah eut des regrets d’avoir fait les hommes sur la terre et il fut peiné dans son cœur.” En effet, la méchanceté était telle que Dieu a décidé d’effacer les humains de la surface du sol par un déluge universel. Il ne faudrait pas en déduire que Dieu a regretté d’avoir fait une erreur en créant l’homme, car “parfaite est son action”. (Deut. 32:4, 5.) Dans ce cas, le regret s’oppose simplement à la joie et à la satisfaction agréable. En somme, après avoir créé les humains, Dieu regrettait de se voir dans l’obligation (à juste titre d’ailleurs) de les détruire tous, à l’exception de Noé et de sa famille, à cause de leur mauvaise conduite. En effet, ‘Dieu ne prend pas plaisir à la mort du méchant’. — Ézéch. 33:11.
Les principes justes de Dieu sont permanents, stables, immuables, exempts de toute variation (Mal. 3:6; Jacq. 1:17). Rien ne peut l’amener à se déjuger, à se détourner de ses principes parfaits ou à les abandonner. Toutefois, ses créatures intelligentes peuvent réagir bien ou mal à ces principes parfaits et à la façon dont il les applique. Si elles adoptent une bonne attitude, cela est agréable à Dieu. En revanche, si elles prennent la mauvaise voie, cela suscite en lui du regret. Qui plus est, l’attitude de la créature elle-même peut changer, passer du bon au mauvais ou du mauvais au bon. Puisque Dieu ne transforme pas ses principes au gré de ses créatures, la joie qu’il éprouve à leur sujet (et les bénédictions qui en découlent) peut se changer en regret (et s’accompagner d’une discipline ou d’un châtiment), ou vice versa. Ses jugements et ses décisions sont donc exempts de tout caprice, de toute inconstance, de toute légèreté et de toute erreur. Nul ne saurait à bon droit le juger inconséquent ou fantasque. — Ézéch. 18:21-30; 33:7-20; voir Jérémie 18:3-10; Romains 9:19-21.
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RéphaëlAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHAËL
{Article non traduit.}
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RéphahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHAH
{Article non traduit.}
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RéphaïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHAÏAH
{Article non traduit.}
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RéphaïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHAÏM
Peuple ou tribu dont les membres étaient très grands. La signification et l’origine de ce nom sont incertaines. Ce peuple portait probablement le nom de Réphaïm parce qu’il descendait d’un certain Raphah. En II Samuel 21:16, où l’on trouve l’expression ha-Raphah (littéralement “le Raphah”), il semble que l’on a employé le nom du père pour désigner cette race de géants tout entière.
À une époque reculée, les Réphaïm vivaient vraisemblablement à l’est de la mer Morte. Les Moabites, qui les dépossédèrent, leur donnaient le nom de Émim (“créatures effrayantes”). Quant aux Ammonites, ils les appelaient Zamzummim (qui signifie peut-être “charabia”) (Deut. 2:10, 11, 19, 20). Lorsque Kédorlaomer, roi d’Élam, se dirigea vers l’ouest pour combattre près de la mer Morte cinq rois rebelles (après quoi il emmena Lot captif), il défit les Réphaïm à Aschtéroth-Carnaïm (Gen. 14:1, 5). Cela montre qu’à l’époque les Réphaïm habitaient en Basan, à l’est du Jourdain. Peu après, Dieu déclara qu’il donnerait aux descendants d’Abraham la Terre promise, laquelle incluait le territoire où vivaient les Réphaïm. — Gen. 15:18-20.
Plus de quatre cents ans plus tard, juste avant qu’Israël n’entrât en Canaan, le “pays des Réphaïm” était toujours identifié avec Basan. Là, les Israélites remportèrent la victoire sur Og, le roi de Basan (Deut. 3:3, 11, 13; Josué 12:4; 13:12), qui “était resté seul d’un reste des Réphaïm”. On ne sait pas si cela veut dire qu’il était le dernier roi des Réphaïm ou qu’il était le dernier des Réphaïm dans cette partie du pays, car peu après il s’en trouvait aussi à l’ouest du Jourdain.
En Terre promise, les Israélites ont eu des problèmes avec les Réphaïm, car quelques-uns d’entre eux persistaient à habiter dans les forêts de la région montagneuse d’Éphraïm. Les fils de Joseph craignaient de les en chasser (Josué 17:14-18). Quand David combattit les Philistins, lui et ses serviteurs abattirent quatre hommes “nés aux Réphaïm, à Gath”. L’un d’eux est décrit comme “un homme d’une taille extraordinaire, dont les doigts et les orteils allaient par six, vingt-quatre en tout”. La description de leur armure montre que c’étaient des hommes de haute stature. L’un d’eux était “Lahmi, frère de Goliath, le Guittite”. (I Chron. 20:4-8.) Le Goliath que David avait tué mesurait 2,90 mètres (I Sam. 17:4-7). Le récit consigné en II Samuel 21:16-22 dit “Goliath”, au lieu de “frère de Goliath” en I Chroniques 20:5, ce qui indique peut-être qu’il y avait deux Goliath. — Voir GOLIATH.
Le terme réphaʽim est également employé dans un autre sens dans la Bible. Parfois il s’applique sans doute possible non à un peuple particulier, mais à des morts. Certains biblistes, qui relient ce mot à une racine signifiant “s’enfoncer, se relâcher”, en déduisent qu’il veut dire “ceux qui sont enfoncés, sans forces”. Dans les textes où il a ce sens, la Traduction du monde nouveau met “sans forces dans la mort”; d’autres versions le rendent par “défunts”, “trépassés”. — Job 26:5; Ps. 88:10; Prov. 2:18; 9:18; 21:16; És. 14:9; 26:14, 19.
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Réphaïm (Basse plaine de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHAÏM (BASSE PLAINE DE)
Large plaine ou vallée près de Jérusalem. Elle a été ainsi nommée probablement d’après les Réphaïm, peuple de haute taille qui a dû y vivre à une certaine époque. Cette vallée était la frontière entre les territoires de Juda et de Benjamin (Josué 15:1, 8; 18:11, 16). À son extrémité nord s’élevait une montagne (ou crête) qui faisait face à la vallée de Hinnom. D’après la tradition, la basse plaine de Réphaïm serait l’actuelle plaine de la Béqaʽ. Elle descend sur environ 5 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem vers Bethléhem. Près de son extrémité sud-ouest elle se rétrécit pour devenir le ouadi el Ouerd.
La fertilité de cette plaine (És. 17:5) et sa proximité de Jérusalem et de Bethléhem excitaient la convoitise des Philistins (II Sam. 23:13, 14; I Chron. 11:15-19). Après que David fut oint comme roi sur Israël, les Philistins firent des incursions dans la basse plaine de Réphaïm. Cependant, David suivit les directives de Dieu et remporta la victoire. — II Sam. 5:17-25; I Chron. 14:8-17.
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RéphanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHAN
Divinité astrale mentionnée par Étienne dans sa défense devant le Sanhédrin (Actes 7:43). Étienne citait probablement Amos 5:26, 27 d’après la Septante afin de montrer que la captivité d’Israël était la conséquence de son idolâtrie pour des divinités étrangères telles que Réphan (Kaiwan). Les traducteurs de la Septante rendent “Kaiwan” par Hraïphan, mais dans la citation d’Étienne c’est Hrompha qui apparaît dans le texte grec de Westcott et Hort. Hraïphan, tout comme sa variante Hrompha, est considéré comme le nom égyptien de Saturne.
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RéphidimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉPHIDIM
(“étendues”).
Un des endroits où les Israélites ont campé au cours de leur voyage de la mer Rouge au mont Sinaï. Après avoir quitté le désert de Sin, ils se sont arrêtés à Dophcah, puis à Alusch et enfin à Réphidim (Ex. 17:1; Nomb. 33:12-14). Comme il manquait d’eau à Réphidim, le peuple se plaignit et chercha querelle à Moïse. Suivant les directives de Dieu, Moïse prit quelques anciens avec lui et ensemble ils allèrent jusqu’au “rocher, en Horeb”. (Il s’agissait certainement de la région montagneuse de Horeb et non du mont Horeb lui-même.) Là, Moïse frappa un rocher avec son bâton. L’eau jaillit, puis, selon toute vraisemblance, elle atteignit le peuple qui campait à Réphidim. — Ex. 17:2-7.
C’est à Réphidim que les Amalécites attaquèrent les Israélites, mais sous la conduite de Josué ceux-ci l’emportèrent sur leurs assaillants (Ex. 17:8-16). D’après l’ordre des événements rapportés dans le récit, les Israélites étaient à Réphidim lorsque le beau-père de Moïse amena à ce dernier sa femme Zipporah et ses deux fils et qu’il lui conseilla de choisir des chefs pour l’aider à juger le peuple. — Ex. 18:1-27.
Il est difficile de situer exactement Réphidim. Les géographes ont proposé divers sites selon l’idée qu’ils se faisaient de la route qu’ont prise les Israélites depuis le désert de Sin jusqu’au mont Sinaï. De nombreux géographes modernes identifient Réphidim avec un site sur le ouadi Refayied, à quelque distance au nord-ouest du site traditionnel du Sinaï. Adjacente au ouadi, s’élève une colline qui porte le même nom. C’est peut-être là que Moïse est demeuré les bras levés durant la bataille contre les Amalécites.
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ReprocheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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REPROCHE
Voir FAUTE, REPROCHE.
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ReptilesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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REPTILES
Vertébrés à sang froid dotés de la respiration pulmonaire. Le mot hébreu qui désigne les reptiles en général dérive du verbe zaḥal, “ramper”. (Le même verbe est employé en Job 32:6 où Élihu parle de ‘reculer’.) Selon Deutéronome 32:24, “le venin des reptiles de la poussière” figure parmi les malheurs que devaient connaître les Israélites idolâtres. Il s’agit évidemment du venin des serpents venimeux (voir Jérémie 8:17). Les nations vaincues par la puissance de Jéhovah sont comparées en Michée 7:17 à des reptiles qui sortent tout agités de leurs remparts.
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RéschephAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉSCHEPH
{Article non traduit.}
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RésenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉSEN
{Article non traduit.}
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RéshAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉSH
{Article non traduit.}
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Résident étrangerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RÉSIDENT ÉTRANGER
(héb. gér).
Au sens le plus large, le substantif hébreu gér désigne quelqu’un qui réside comme étranger hors de son pays natal et dont les droits civiques sont restreints. Cette personne peut avoir ou non des liens religieux avec les indigènes. Abraham, Isaac, Jacob et leurs descendants étaient résidents étrangers avant de recevoir le droit légal à habiter la Terre promise. — Gen. 15:13; 17:8; Deut. 23:7.
Au sein de la communauté israélite, l’expression “résident étranger” s’applique tantôt à un étranger devenu prosélyte, adorateur de Jéhovah à part entière, tantôt à un simple immigrant en Palestine qui se contente de vivre parmi les Israélites et d’obéir aux principales lois du pays, sans pour autant embrasser complètement le culte de Jéhovah. Le contexte révèle de quel type de personne il s’agit.
La Septante traduit plus de soixante-dix fois gér par prosélyte (gr. prosélutos). D’aucuns pensent que le résident étranger s’attachait à une famille israélite qui le protégeait. Il en aurait été quelque peu dépendant, sans
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