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SermentAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Par ces paroles, Jésus Christ n’interdisait pas de prêter serment, car lui-même était sous la loi de Moïse, qui exigeait de le faire dans certaines circonstances. En réalité, lorsqu’il fut jugé et que le grand prêtre lui posa une question sous la foi du serment, Jésus ne refusa pas de répondre (Mat. 26:63, 64). Il voulait plutôt montrer qu’il ne fallait pas user d’un langage double. Une fois que l’on a promis quelque chose, on devrait considérer que c’est un devoir sacré que d’accomplir sa promesse, exactement comme s’il s’agissait d’un serment. On devrait penser sincèrement ce que l’on dit. Jésus éclaira sa pensée quand il dévoila l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens en ces mots: “Malheur à vous, guides aveugles, qui dites: ‘Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien; mais si quelqu’un jure par l’or du temple, il est tenu.’ Fous et aveugles! Quel est donc le plus grand, l’or ou le temple qui a sanctifié l’or?” Il ajouta: “Celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui est assis dessus.” — Mat. 23:16-22.
Par leurs raisonnements tortueux et leur casuistique ergoteuse, tels ceux que Jésus décrivit, les scribes et les Pharisiens justifiaient le fait qu’ils ne remplissaient pas certains serments. Jésus montra que ces promesses étaient un mensonge vis-à-vis de Dieu et qu’elles outrageaient en réalité son nom (car les Juifs étaient un peuple voué à Jéhovah). Jéhovah dit sans détour qu’il hait le faux serment. — Zach. 8:17.
Jacques corrobore les paroles de Jésus (Jacq. 5:12). Cependant, les déclarations de Jésus et de Jacques contre ces pratiques inconsidérées n’ont pas pour but d’interdire au chrétien de prêter serment quand il est nécessaire de convaincre autrui du sérieux de ses intentions ou de la véracité de ce que l’on dit. Par exemple, tout comme Jésus le fit devant le grand prêtre juif, un chrétien ne refusera pas de prêter serment devant un tribunal, car il dira la vérité, qu’il soit placé sous serment ou non. — Mat. 26:63, 64.
Afin de donner plus de force au témoignage qu’il présentait à ses lecteurs, l’apôtre Paul fit lui aussi ce qui équivaut à un serment en II Corinthiens 1:23 et en Galates 1:20. De plus, il parla du serment comme d’une méthode courante et adéquate pour mettre fin à une contestation. Il attira l’attention sur le fait que Dieu, “voulant montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, intervint par un serment”, jurant par lui-même puisqu’il ne pouvait pas jurer par quelqu’un de plus grand. Cela ajouta à sa promesse une garantie légale et donna une double assurance “par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible à Dieu de mentir”, c’est-à-dire sa promesse et son serment (Héb. 6:13-18). Par ailleurs, Paul souligna que le Christ fut fait Grand Prêtre par un serment de Jéhovah et donné comme gage d’une alliance meilleure (Héb. 7:21, 22). Les Écritures contiennent plus de cinquante références à des serments faits par Jéhovah.
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SerpeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERPE
{Article non traduit.}
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SerpentAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERPENT
(héb. naḥash, tannin, tsèphaʽ, tsiphʽôni; gr. ophis).
Le terme “serpent” désigne un long reptile écailleux dépourvu de membres. Les serpents se déplacent sur leur ventre, c’est-à-dire leur cage thoracique, et du fait que leur tête est très proche du sol on a l’impression qu’ils lèchent la poussière quand ils dardent leur langue (Gen. 3:14). On a répertorié trente-six espèces de serpents en Palestine.
Le mot hébreu naḥash est un terme générique s’appliquant à tous les serpents ou à toutes les créatures de ce genre. Il accompagne souvent d’autres vocables hébreux qui désignent une espèce particulière de serpent (Ps. 58:4; 140:3; Prov. 23:32). Par exemple, la tribu de Dan est d’abord comparée simplement à un “serpent” [naḥash], puis plus particulièrement à une “vipère cornue” [shephiphon] qui frappe les ennemis d’Israël au bord du chemin (Gen. 49:17). Le premier mot hébreu est l’équivalent du grec ophis, qui est aussi un terme générique. Alors que de nombreux serpents de la Palestine actuelle ne sont pas venimeux, les références faites par la Bible aux reptiles concernent principalement ceux qui sont dangereux ou venimeux.
Les lexicographes estiment que les mots hébreux tsèphaʽ et tsiphʽôni désignent des serpents venimeux. Leur prononciation évoquerait le sifflement émis par ces reptiles quand on les approche. Les deux termes renvoient sans doute à une espèce de vipère qui n’a pas été identifiée avec certitude.
Dans le récit à propos de la transformation en serpent de la baguette de Moïse (Ex. 7:9-13), c’est le mot hébreu tannin qui est employé. Il désigne manifestement un “grand serpent” si l’on considère l’utilisation de ce vocable dans d’autres textes où il décrit un monstre marin (Gen. 1:21; Job 7:12; Ps. 74:13; 148:7; És. 27:1; 51:9). En Deutéronome 32:33 et en Psaume 91:13, ce terme s’applique clairement à des serpents venimeux; ces deux versets mentionnent également les cobras. Une fontaine située à proximité d’une des portes de Jérusalem était connue, après l’exil, sous le nom de “Fontaine du Grand Serpent”. — Néh. 2:13.
Il est fait référence aux caractéristiques bien connues du serpent dans de nombreux textes: sa manière de se déplacer en glissant (Job 26:13), son habitude de mordre et de se cacher dans des murs de pierre (Eccl. 10:8, 11; Amos 5:19), sa prudence (Gen. 3:1). Jésus cita en exemple cette dernière particularité pour montrer à ses disciples comment se conduire quand ils se trouveraient parmi des opposants semblables à des loups. — Mat. 10:16.
Un éminent zoologue britannique, H. Parker, parle de cette prudence (dans son livre Snakes, chap. VI, p. 94) en ces termes: “Cependant, ils [les serpents] semblent souvent répugner à mettre en péril leurs crochets de sorte que, lors des étapes initiales d’une attaque, quand ils sont plus effrayés que furieux, ils font un brusque mouvement en avant comme s’ils avaient l’intention de mordre, mais sans le faire. Tandis qu’ils feignent de mordre, il n’est pas rare qu’ils se déroulent, presque imperceptiblement, afin de pouvoir reculer brusquement et s’échapper précipitamment sur le côté. Si les manœuvres de ce genre échouent, alors ils frappent véritablement et souvent avec plus de force que s’ils voulaient attraper une proie.”
SENS FIGURÉ
Le serpent est utilisé au sens figuré dans de nombreux textes: les mensonges des méchants sont comparés à du venin (Ps. 58:3, 4); la langue aiguisée de ceux qui projettent le mal est assimilée à celle du serpent (Ps. 140:3); et il est dit que le vin consommé à l’excès mord comme un serpent (Prov. 23:32). Pour montrer que le peuple rétabli de Jéhovah sera affranchi de la violence et du mal, il est dit que ‘la nourriture du serpent sera la poussière’. — És. 65:25.
L’image symbolique du serpent est également utilisée dans les proclamations du jugement de Dieu contre certaines nations comme la Philistie (És. 14:29), l’infidèle Juda (Jér. 8:17) et l’Égypte; la voix de l’Égypte est comparée à celle du serpent, peut-être à cause d’une retraite en sifflant après sa défaite, ou de la faiblesse de la voix de cette nation à la suite du désastre subi (Jér. 46:22). L’expression utilisée dans le dernier verset cité était sans doute aussi destinée à faire contraste avec l’habitude des pharaons égyptiens de porter l’uræus, représentation du serpent sacré placée sur le devant de leur coiffure, afin d’être protégés par la déesse-serpent Ouadjet. En Michée 7:17, il est annoncé que toutes les nations s’opposant au peuple de Dieu “lécheront la poussière comme les serpents”. — Voir Amos 9:3.
En Jérémie 51:34, l’habitante de Sion compare le roi Nébucadnezzar à un “grand serpent” qui l’a engloutie.
Satan le Diable
En Révélation 12:9 et 20:2, on parle de Satan, le principal opposant de Dieu, comme du “serpent originel”, certainement parce qu’il se servit d’un véritable serpent en Éden pour communiquer avec la femme (Gen. 3:1-15). En tant que “serpent originel”, il est également, dans le sens spirituel, le père des autres opposants. Voilà pourquoi Jésus appela ces derniers “serpents, progéniture de vipères”. — Mat. 23:33; voir Jean 8:44; I Jean 3:12.
Dans la fausse religion
Le serpent était un symbole fréquemment utilisé dans les religions païennes et faisait souvent l’objet d’un culte. En Mésopotamie, en Canaan et en Égypte, le serpent était le symbole de la fécondité et des déesses de la sexualité. On employait l’image de deux serpents entrelacés pour symboliser la fertilité grâce à l’union sexuelle. Quant aux mues répétées du serpent, elles conduisirent à l’utiliser comme image de la permanence de la vie.
Le roi Ézéchias mit fin au culte du serpent, qui existait parmi ses sujets, en pulvérisant le serpent de cuivre qui avait été dressé à l’époque de Moïse lors d’une attaque de serpents venimeux dans le désert. — Nomb. 21:6-9; II Rois 18:4.
CHARMEUR DE SERPENT
Charmer les serpents peut être une forme de spiritisme et une survivance de l’ancien culte du serpent. Le charmeur est censé jeter un charme sur le serpent, souvent un cobra, de sorte que l’animal semble ensorcelé par la musique, émise généralement par une flûte ou un autre instrument à vent. Les serpents ne sont pas sourds ou durs d’oreille, comme certains le pensent, mais comme cela est sous-entendu en Psaume 58:4, 5 ils peuvent entendre la voix des charmeurs ainsi que la musique. On pourrait croire qu’il s’agit d’un simple tour d’adresse consistant à dresser le serpent comme on le fait pour un autre animal ou un oiseau. On placerait le reptile dans un panier muni d’un couvercle, puis on jouerait de la musique douce et on rabattrait rapidement le couvercle à toute tentative faite pour s’échapper jusqu’à ce que le serpent finisse par apprendre à se dresser à l’appel de la musique sans tenter de s’enfuir. Si cela peut être vrai dans certains cas, il semble que lorsque le charmeur de serpent pratique l’occultisme avec ferveur, c’est autre chose qu’un simple numéro de cirque. Quand on lui demanda d’où provenait la force qui lui permettait de charmer ses serpents et s’il s’agissait d’une forme d’hypnotisme, un “charmeur habile” (És. 3:3) nommé Sheik Moussa expliqua que des forces spirites étaient impliquées. Il déclara:
“Pour l’honneur de l’Islam, je peux seulement dire que c’est une force que le maître transmet au disciple lors de l’initiation. Les invocations seules ne suffiraient pas à subjuguer les serpents. Les talismans, les prières et les commandements sont tous nécessaires et d’une grande aide, ainsi que l’invocation secrète communiquée au disciple et qui ne doit être prononcée que mentalement; mais la force principale qui charme les serpents vient de cette force qui est transmise à l’élève par le maître (...); le disciple reçoit cette force sur les serpents qui passe en lui de manière invisible. C’est cette force qui lui permet véritablement de dominer les serpents.” — A Search in Secret Egypt, Paul Brunton, sixième édition, 1953, p. 248.
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Serpent, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERPENT, II
{Article non traduit.}
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Serpent brûlantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERPENT BRÛLANT
(héb. saraph).
Ce mot hébreu au pluriel est rendu par “séraphins” en Ésaïe 6:2, 6; il signifie “brûlant” ou “ardent”. Il est souvent utilisé pour modifier le terme général hébreu naḥash (“serpent”) et peut être traduit par “venimeux”, peut-être parce qu’il évoque la brûlure ou l’effet inflammatoire du venin. — Deut. 8:15.
En Ésaïe 14:29 et 30:6, il est question d’un “serpent brûlant qui vole” en rapport avec les jugements de Dieu contre la Philistie, et dans la description de la région désertique située au sud de Juda. Certains pensent que l’expression “qui vole” désigne le mouvement rapide des serpents venimeux qui fendent l’air comme l’éclair lorsqu’ils attaquent leur proie.
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Serpent de cuivreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERPENT DE CUIVRE
Image ou représentation en cuivre d’un serpent, faite par Moïse au cours des pérégrinations des Israélites dans le désert. Près de la frontière d’Édom, le peuple se montra rebelle en se plaignant de la manne et de l’eau qui lui étaient fournies miraculeusement. Aussi Jéhovah punit-il les Israélites en leur envoyant des serpents venimeux dont la morsure provoqua la mort de bon nombre d’entre eux. Mais le peuple se repentit, et Moïse intercéda en sa faveur auprès de Jéhovah. Celui-ci lui dit de faire une image en forme de serpent et de la placer sur un poteau comme un signe. Moïse obéit, et “il arriva, si un serpent avait mordu un homme et si celui-ci contemplait le serpent de cuivre, qu’il restait alors en vie”. — Nomb. 21:4-9; I Cor. 10:9.
Les Israélites conservèrent le serpent de cuivre et, plus tard, commirent l’erreur de l’adorer et de lui faire de la fumée sacrificielle. Ainsi, au nombre des réformes religieuses qu’il effectua, le roi de Juda Ézéchias (745-716 av. n. è.) pulvérisa le serpent de cuivre, qui avait alors plus de 700 ans, parce que le peuple en avait fait une idole. — II Rois 18:4.
Jésus Christ expliqua clairement la signification de cet épisode du serpent de cuivre dans le désert, lorsqu’il dit à Nicodème: “D’autre part, aucun homme n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. Et de même que Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, pour que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.” (Jean 3:13-15). À l’exemple du serpent de cuivre que Moïse plaça sur un poteau dans le désert, le Fils de Dieu fut attaché à un poteau, passant aux yeux de beaucoup pour un malfaiteur et un pécheur servile, comme un serpent, dans la position de quelqu’un de maudit (Deut. 21:22, 23; Gal. 3:13; I Pierre 2:24). Dans le désert, celui qui avait été mordu par un des serpents venimeux que Jéhovah avait envoyés devait, bien sûr, regarder le serpent de cuivre avec foi. De même, pour obtenir la vie éternelle par Christ, il est nécessaire d’exercer la foi en lui.
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Serpent-javelotAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERPENT-JAVELOT
(héb. qippôz).
Ce nom lui vient du fait qu’il s’élance sur sa proie à la manière d’un trait, comme le crotale. La racine hébraïque d’où est tiré ce nom signifie “bondir” ou “sauter”. Le serpent-javelot est mentionné dans la prophétie d’Ésaïe (34:15) comme étant l’un des habitants d’Édom. Cela souligne bien qu’Édom allait devenir une telle désolation que le serpent-javelot y habiterait en sécurité et pourrait y ‘faire son nid, pondre des œufs, les couver et les réunir sous son ombre’. La plupart des serpents pondent des œufs, et ce texte fait peut-être référence à l’habitude qu’ont certains reptiles de s’enrouler autour de leurs œufs. H. Parker écrit ce qui suit (dans son livre Snakes, pp. 105, 106): “L’habitude de s’enrouler autour des œufs, habitude qui est aussi celle de certains cobras (...) et de quelques crotales, facilite l’incubation, car l’animal interpose une couche d’isolation thermique qui maintient une température plus uniforme; mais le principal avantage réside incontestablement dans le fait que c’est une protection contre les maraudeurs.”
Albert Barnes dit: “Bochart, dans Hieroz t. ii. lib. iii. c. xi. pp. 408-419, a étudié en détail la signification du mot [qippôz] et il est arrivé à la conclusion que ce terme désigne le serpent que les Grecs appelaient acontias et les Latins jaculus: le serpent-javelot.” — The Book of the Prophet Isaiah, pp. 339, 340.
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SerrureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERRURE
Mécanisme permettant de fermer une porte ou une grille pour en empêcher l’ouverture (Juges 3:23, 24; Néh. 3:3, 6, 13-15). Dans l’Antiquité, une serrure était généralement composée d’un pêne de bois que l’on pouvait glisser latéralement dans une rainure creusée dans un montant de bois fixé à la porte. Pour verrouiller la porte, le pêne était poussé dans une mortaise située dans le linteau de la porte, puis renforcé par des chevilles de fer ou de bois qui tombaient du montant dans les trous du pêne. Pour déverrouiller la porte, une clé avec les fiches correspondantes était insérée dans la serrure et soulevait les chevilles; le pêne pouvait alors être ramené en position d’ouverture. Dans un rêve, la Sulamite a vu son berger bien-aimé qui ne pouvait arriver jusqu’à elle à cause d’une porte verrouillée. Décrivant ce rêve, elle fait allusion à la mortaise ou au trou dans lequel le pêne était introduit. — Cant. 5:2-5.
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SerugAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERUG
{Article non traduit.}
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ServiceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERVICE
Voir MINISTÈRE.
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Service obligatoireAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERVICE OBLIGATOIRE
Voir TRAVAIL FORCÉ.
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Service sacréAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SERVICE SACRÉ
Le terme hébreu ʽâvadh signifie fondamentalement ‘servir’ (Gen. 14:4; 15:13; 29:15) ou ‘travailler’, pour cultiver le sol par exemple (Gen. 4:12; Deut. 28:39). Quand il évoque un service accompli pour Jéhovah ou pour de faux dieux, il suppose un culte, une adoration ou un service sacré (Ex. 10:26; Deut. 11:16). De même, le verbe grec latréuô a le sens de “servir”. Il s’applique au service de Dieu (Mat. 4:10; Luc 1:74; 2:37; 4:8; Actes 7:7; Rom. 1:9; Phil. 3:3; II Tim. 1:3; Héb. 9:14; 12:28; Rév. 7:15; 22:3), notamment celui qui s’effectuait dans le sanctuaire ou temple (Héb. 8:5; 9:9; 10:2; 13:10), mais aussi au faux culte qui a pour objet la création (Actes 7:42; Rom. 1:25). Dans les Écritures grecques chrétiennes, le substantif latréia s’applique uniquement au service de Dieu. — Jean 16:2; Rom. 9:4; 12:1; Héb. 9:1, 6.
C’est à Jéhovah seul qu’il faut rendre un culte et c’est lui qu’il faut servir par un service sacré (Mat. 4:10; Luc 4:8). À cause de l’alliance qui les liait à Jéhovah, les Juifs auraient dû recevoir le privilège de le servir par un service sacré en tant que fils de Dieu engendrés de l’esprit et membres de la “prêtrise royale”. Toutefois, la majorité d’entre eux ont perdu leur prérogative pour n’avoir pas exercé la foi en Jésus Christ (Rom. 9:3-5, 30-33; I Pierre 2:4-10). Beaucoup, à l’instar du Pharisien Saul avant qu’il devienne chrétien, se sont même imaginé qu’ils servaient Dieu par un service sacré en persécutant les disciples du Christ. — Jean 16:2; Actes 26:9-11; Gal. 1:13, 14.
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SERVITEUR
Voir MINISTRE.
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SethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SETH
(“établi, remplaçant”).
Fils d’Adam et Ève, né alors qu’Adam avait 130 ans. Ève le nomma Seth, car, dit-elle, “Dieu a établi une autre postérité à la place d’Abel, parce que Caïn l’a tué”. Seth n’était peut-être pas le troisième enfant d’Adam et Ève. Selon Genèse 5:4, Adam devint “père de fils et de filles” dont certaines ont pu naître avant Seth. Seth mérite d’être mentionné, car Noé (et par son intermédiaire la race humaine actuelle) descend de lui et non de Caïn, le meurtrier. Seth engendra Énosch à 105 ans et mourut à 912 ans (3896-2984 av. n. è.). — Gen. 4:17, 25, 26; 5:3-8; I Chron. 1:1-4; Luc 3:38.
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SethurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SETHUR
{Article non traduit.}
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SevrageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SEVRAGE
Dans l’Antiquité, une mère allaitait généralement son enfant pendant un certain temps, à moins que les circonstances, comme l’incapacité de la mère à produire suffisamment de lait ou la mort prématurée de cette dernière, n’exigent le recours à une nourrice (Ex. 2:5-10). Le moment où l’allaitement maternel était arrêté et où le jeune enfant devait s’habituer à un autre type de nourriture marquait un tournant important dans la vie de celui-ci (És. 11:8; 28:9). Cet événement heureux pouvait faire l’objet d’un festin, comme celui qu’Abraham organisa quand Isaac fut sevré. — Gen. 21:8.
En ces temps-là, les femmes allaitaient leurs enfants beaucoup plus longtemps qu’elles ne le font aujourd’hui dans de nombreux pays. Quand il fut sevré, Samuel était assez grand pour être confié au grand prêtre Éli et pour servir au tabernacle (I Sam. 1:24-28). Il devait avoir au moins trois ans, car l’enregistrement des Lévites mâles commençait à cet âge (II Chron. 31:16). Raphaël Patri (Family, Love and the Bible, p. 175) dit ceci des enfants arabes: “On connaît des cas où des enfants ont été sevrés dans leur dixième année.” Les faits démontrent qu’Isaac avait environ cinq ans quand il fut sevré. — Voir ISAAC (Quand fut-il sevré?).
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SiaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SIA
{Article non traduit.}
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SibbécaïAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SIBBÉCAÏ
{Article non traduit.}
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SibbolethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SIBBOLETH
{Article non traduit.}
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SIBMAH
{Article non traduit.}
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