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  • Assemblée internationale de la volonté divine des témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1959 | 1er septembre
    • de soixante-quatre pays, quatre d’entre eux seulement étant Américains, ils formaient un groupe pittoresque, avec leurs costumes nationaux. La pluie, qui se mit à tomber à 15 h 35, au milieu du discours d’une heure prononcé par le président de l’école sur le thème “ Demeurez dans ces choses ”, ne les fit pas bouger de leurs sièges. Il pleuvait encore quand ils se rendirent devant l’estrade où le président de la Société leur remit leurs diplômes bien mérités. Après la remise des diplômes, un étudiant lut une résolution exprimant les pensées unanimes des étudiants de la trente et unième classe de Galaad issus de tant de pays. Puis, n’ayant pas réussi à interrompre la cérémonie, la pluie cessa et le vaste auditoire, au nombre étonnant de 180 291 personnes, se trouvant à l’intérieur et autour des stades, se réjouit fort de voir que 103 éducateurs du Royaume, particulièrement entraînés, allaient être envoyés en mission dans cinquante-deux pays de la terre habitée. Ce soir-​là, sous la clarté d’une lune resplendissante, 111 795 congressistes réunis dans les deux stades prirent un plaisir extrême au programme d’une durée de deux heures et demie, intitulé “ Les étudiants de la 31e classe de Galaad, originaires de 64 pays, s’expriment eux-​mêmes ”, dans leurs costumes nationaux. Les étudiants firent connaître leurs impressions, seuls ou en groupes, dans différentes présentations harmonieuses, pittoresques, émouvantes, qui retinrent l’attention du vaste auditoire du commencement à la fin.

      La structure et l’activité internationales de la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah furent mises aussi au premier plan par les serviteurs de filiale, ou les représentants des autres filiales de la Watch Tower Society, en présentant jour après jour des rapports sur leurs territoires. Chaque serviteur fit valoir un trait particulier caractérisant l’extension de l’organisation dans cette contrée. Ces serviteurs entraînèrent avec eux leurs vastes auditoires à travers toute la terre, dans les 164 pays où les témoins de Jéhovah prêchent courageusement la bonne nouvelle de son royaume en plus de 120 langues, dans la clandestinité comme en toute liberté.

      Pour donner le rapport sur les huit pays assujettis à la domination communiste, où les témoins de Jéhovah sont interdits et doivent travailler dans la clandestinité, un délégué suisse présenta, pendant quarante-cinq minutes, le point du programme intitulé “ Derrière le rideau de fer ”. Ce fut une chose sensationnelle d’apprendre que 80 000 témoins remettent des rapports de service, ce qui prouve leur refus de se soumettre au ban communiste et d’interrompre la prédication du royaume de Jéhovah ; et que 90 000 personnes avaient assisté en secret à la célébration annuelle du souper du Seigneur, le 3 avril 1958. De ce grand nombre, 126 seulement participèrent au pain et au vin, symbolisant leur appartenance au reste engendré de l’esprit, et qui, avec le Christ, hériteront le royaume céleste. Pour ajouter un certain réalisme émouvant à ce rapport de derrière le rideau de fer, le délégué suisse fit entendre une bande enregistrée qui traversa en contrebande de nombreuses frontières. C’est ainsi que les 127 802 assistants du samedi matin entendirent un groupe de témoins de la clandestinité chanter harmonieusement à quatre voix deux cantiques sacrés tirés de notre livre de cantiques de 1928, et des salutations et de bons souhaits émanant d’un surveillant travaillant dans la clandestinité. Quelle royauté suscitée par le royaume de Dieu !

      Les serviteurs de filiale, de circuit et de district participèrent à d’autres parties du programme d’enseignement si varié. Des frères représentant le bureau principal de la Société à Brooklyn servaient également sur l’estrade dans certaines parties essentielles. Les conseils bibliques et l’instruction donnés concernaient non seulement les serviteurs responsables et délégués de l’organisation sur toute la terre mais ils se rapportaient aussi aux obligations chrétiennes des parents et des enfants, des maris et des femmes, et des centaines de milliers de membres de groupes qui participent à la prédication du Royaume. En fait, tous les aspects de la vie chrétienne furent abordés dans les discours, et de nombreux conseils pratiques tirés de la Parole de Dieu furent prodigués.

      Sous le titre “ Nous poursuivons le but de notre vie ”, des missionnaires fidèles, actifs depuis longtemps et encore dans le service, relatèrent un certain nombre d’expériences vécues. Sous le thème “ Servez là où le besoin est grand, par delà les mers ”, on entendit une description des divers moyens de pénétrer dans les pays et îles vierges, où l’œuvre de témoignage est interdite aux missionnaires, pour y organiser des groupes. Les occasions de servir dans son propre pays furent énergiquement rappelées dans le discours faisant pendant au précédent “ Comment répondre aux besoins de notre pays ”. Ces discours offraient une solution aux nombreux témoins qui se sentent à l’étroit en exerçant leur activité dans les territoires des groupes où les proclamateurs du Royaume sont très nombreux, et où ces territoires sont travaillés très souvent. Le discours “ Demeurez là où le besoin est grand ” rappela aux proclamateurs du Royaume qu’ils devraient rester et poursuivre l’œuvre dans les territoires qui leur sont attribués et ne pas céder à l’esprit d’aventure, au mécontentement et au désespoir.

      La discussion de trente minutes sur “ Une école théocratique pour des ministres sans crainte ” suscita des applaudissements soutenus quand l’orateur, le président de la Société, fit une surprise aux 173 079 assistants, le vendredi soir. Quelle surprise ? Celle-ci : À partir de janvier 1959, les sœurs dans les groupes auraient le privilège de s’inscrire à l’École hebdomadaire du ministère théocratique. Elles montreraient, de l’estrade, comment on fait des sermons de six minutes aux gens dans leurs foyers. Pour cela, elles utiliseraient (dans les territoires où on parle l’anglais) la nouvelle publication intitulée “ Du paradis perdu au paradis retrouvé ”. Pour les sœurs, il s’agissait de prendre une part active à l’École du ministère théocratique, car elles recevraient ensuite des conseils du serviteur de l’école au sujet de leur présentation. Ce discours sur la façon dont le programme de l’école sera élargi fut suivi pendant une heure d’une démonstration reproduisant une session de l’école comprenant cette innovation. Il y eut tout d’abord le discours d’instruction habituel et deux discours d’élèves prononcés tous trois par des frères, puis, deux sermons de six minutes, chacun d’eux étant prononcé par une sœur de la famille du Béthel de Brooklyn devant une autre sœur jouant le rôle d’interlocutrice. Ensuite chacune des sœurs reçut les conseils du serviteur de l’école, comme les deux frères qui avaient prononcé les discours d’élèves.

      Le mercredi matin, ou “ Jour de l’appréciation de la bonté divine ”, offrit un spectacle qui n’eut point d’égal depuis le jour de la Pentecôte à Jérusalem en 33 apr. J.-C., c’est-à-dire il y a dix-neuf siècles. La veille (mardi), le serviteur de filiale de la Corée avait fait un discours d’une demi-heure sur “ Qu’est-​ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” Or, ce matin-​là, il fallait répondre à cette question. Combien parmi les assistants avaient apprécié la bonté divine, avaient répondu en se vouant au seul Dieu bienveillant ? Combien se posaient la question faite par l’Éthiopien : “ Qu’est-​ce qui empêche que je ne sois baptisé ? ” (Actes 8:36). Toutes les personnes qui désiraient manifester le don d’elles-​mêmes étaient assises dans une section spécialement réservée devant, dans la tribune d’honneur du Yankee Stadium. Des dizaines de milliers d’observateurs les entouraient, l’attention éveillée. Le serviteur de la filiale suédoise leur parla sur ce sujet “ Le baptême conformément à la volonté divine ”. Il leur posa deux questions fondamentales, allant au fond des choses, afin de savoir si rien ne les empêchait d’être baptisées. Sur sa demande, les candidats au baptême se levèrent pour répondre d’une façon audible, à l’unisson, à ces deux questions déterminantes. À ce moment-​là, la foule considérable des observateurs fit entendre des applaudissements renouvelés et prolongés qui emplirent l’immense stade. Pourquoi ? Parce qu’un nombre impressionnant de candidats s’étaient levés pour montrer que rien ne les empêchait de symboliser le don de leur personne à Dieu, par l’intermédiaire de Jésus-Christ, au moyen du baptême d’eau.

      Ils furent transportés à la plage d’Orchard Beach, à plusieurs kilomètres de là, par soixante-quinze autocars ; là, ils formèrent trente rangées et furent baptisés dans la mer. Au bout de deux heures et demie, le nombre de ceux qui avaient été baptisés s’élevait à 2 937 hommes et 4 199 femmes, soit un total de 7 136. C’était 4 146 de plus que lors de la première Pentecôte, et ils représentaient beaucoup plus de nations qu’à cette époque-​là, puisqu’il n’y en avait que seize. Le baptême de la Pentecôte, où 3 000 personnes furent immergées dans l’eau, eut lieu en raison du fait que Jésus était assis comme Seigneur et Christ à la droite de son Père dans les cieux. Le baptême de 7 136 personnes à l’Assemblée internationale de la volonté divine de 1958 était une preuve convaincante que le royaume de Dieu règne depuis 1914, année fâcheuse pour le monde.

      Pendant les deux jours qui précédèrent le vendredi, un appel urgent avait été lancé pour que tous les délégués fussent présents le vendredi après-midi lorsque la question suivante serait posée à l’auditoire : “ Pourquoi cette assemblée a adopté une résolution. ” À la grande joie de tous les assistants, 194 418 personnes, nombre stupéfiant, répondirent à l’invitation. Pendant trois-quarts d’heure, le vice-président de la Société exposa, devant cette multitude heureuse qui approuvait, les raisons scripturales pour lesquelles l’assemblée devait saisir cette occasion sans pareille pour adopter une résolution sans équivoque et rendre ainsi témoignage à Dieu, aux anges et aux hommes. Pendant les quinze minutes suivantes, ils écoutèrent avidement le président de la Société qui lut la résolution en tout point. Celle-ci démasquait sans ménagement le clergé de la chrétienté comme étant aujourd’hui la classe la plus répréhensible sur la terre. Elle réaffirmait les principes théocratiques des témoins. Elle proclamait sans honte que le royaume de Dieu administré par le Christ est le seul moyen de salut pour les hommes qui soupirent après la paix et la sécurité. Elle affirmait énergiquement leur détermination de servir et de prêcher sans relâche le royaume de Dieu dans l’amour, la paix et l’unité, comme le font nos fidèles frères derrière le rideau de fer, et cela jusqu’à ce que Jéhovah mette fin à l’œuvre du témoignage par la destruction du monde, en rendant témoignage lui-​même, par un acte qui lui serait particulier, Harmaguédon. Des applaudissements saluèrent la motion présentée par le président pour que la résolution telle qu’il venait de la lire fût adoptée. Sa proposition appuyée, il posa la question, et 194 418 voix crièrent Oui ! unanimement. Tous ceux qui ont adopté cette franche résolution de bon cœur se tiennent prêts à en supporter les conséquences avec l’aide du Dieu tout-puissant.

      DONS IMPRIMÉS

      Les dizaines de milliers de congressistes ignoraient que le comité s’occupant de la traduction de la Bible du monde nouveau avait achevé le tome IV de la “ New World Translation of The Hebrew Scriptures ”, le 13 avril 1958 et l’avait remis à l’imprimerie de la Watchtower Society. Le tome IV contient la traduction des livres prophétiques d’Ésaïe, de Jérémie et les Lamentations de Jérémie. Jéhovah ayant procuré à ses témoins cette toute récente traduction de ces trois livres, il devint évident que ses messages spéciaux pour l’assemblée internationale de la volonté divine seraient tirés de ces prophéties. Ils le furent. La culpabilité du clergé de la chrétienté, telle qu’elle fut dévoilée dans la résolution adoptée par l’assemblée, fut préfigurée par la mise à nu, par Jéhovah, des chefs religieux de Juda, dans Jérémie chapitre 23. D’autres discours importants s’appuyaient également sur les prophéties contenues dans ce dernier ouvrage de la “ New World Translation ”. Le discours-clé du président, le lundi après-midi, “ Signes et prodiges du temps de la fin ”, reposait surtout sur la prophétie d’Ésaïe ; pareillement, le discours du vice-président, le mardi après-midi, “ La bonté divine et le Royaume ”, et celui qu’il prononça le samedi soir, “ Quand Jéhovah se lèvera pour faire son œuvre singulière ”. Dans le discours que le président prononça le mercredi après-midi sur le thème “ À bas le vieux ! Vive le nouveau ! ”, il appliqua à notre époque les prophéties dynamiques de Jérémie. Avec d’autres hommes de bonne volonté Jérémie survécut à l’épouvantable destruction de la ville sainte de Jérusalem par les Babyloniens en 607 av. J.-C. Le président de la Société termina son discours dramatique reposant sur la prophétie de Jérémie, puis il annonça aux 150 282 assistants la parution du tome IV de la “ New World Translation of the Hebrew Seriptures ”, ce qui souleva les applaudissements de l’auditoire. Des dizaines et des dizaines de milliers d’exemplaires de cet ouvrage furent emportés avec avidité par l’immense foule à la fin de la session.

      Le jeudi après-midi, 31 juillet, fut un jour paradisiaque pour les assistants, grâce à tout ce qui leur était offert. Les alentours de la tribune des orateurs dans les deux stades étaient de toute beauté. Les 145 488 auditeurs tout autour goûtaient, dans un paradis spirituel, un festin d’association chrétienne et de vérités du Royaume. Leur appréciation de ce fait fut rendue plus vive par le discours du président de la Société intitulé “ Gardons notre paradis spirituel ”. Il couronna ses arguments en présentant et en mettant en circulation le magnifique livre abondamment illustré, comptant 256 pages et portant le titre “ Du paradis perdu au paradis retrouvé ”. Ce livre ne réserve pas ses lignes pour discuter les fausses doctrines des religions de ce monde, mais il explique simplement les vérités bibliques honorant Dieu à mesure qu’elles apparaissent dans le développement du dessein de Dieu en vue de restaurer l’humanité obéissante dans un paradis terrestre éternel. Mais cette restauration doit être précédée de l’établissement du royaume céleste de Dieu et de la restauration d’un paradis spirituel pour ses fidèles témoins chrétiens. C’est ce paradis spirituel qui doit être gardé maintenant, grâce à la fidélité et à la productivité de ses habitants bénis et heureux.

      Le livre sur le paradis n’a pas été publié à l’intention des enfants, mais dans le but de répondre au besoin et au désir ardent de personnes adultes, afin de rendre accessibles les notions élémentaires ou fondamentales des pures vérités de la Parole de Dieu. Après la session, bien des congressistes emportèrent un grand nombre d’exemplaires de cet ouvrage. Le bonheur continuait à se répandre parmi l’immense foule rassemblée.

      La raison pour laquelle l’assemblée fut agrémentée du titre “ Volonté divine ” vint à l’esprit des délégués le samedi après-midi en particulier. Le thème de ce jour avait été tiré des paroles de la prière de notre Seigneur. Il en fut ainsi également du discours du président “ Que ta volonté soit faite ”. Vingt-trois fois, les 175 441 auditeurs applaudirent les descriptions qu’il fit de la façon dont Jéhovah a accompli sa volonté dans le ciel et sur la terre. Il le fit en dépit de l’opposition manifestée par les armées démoniaques de Satan dans le ciel et les grandes puissances mondiales sur la terre, depuis la puissance mondiale babylonienne, qui détruisit Jérusalem, jusqu’à notre époque où domine la septième puissance mondiale, équipée d’armes atomiques, le système anglo-américain, ainsi que la huitième puissance mondiale, les Nations unies. Par son royaume céleste, que Jéhovah Dieu remit en 1914 à celui qui fut jadis “ le plus vil des hommes ”, Jésus-Christ, le Dieu du ciel fera en sorte que sa volonté soit faite lors de la proche bataille d’Harmaguédon et ensuite dans le monde nouveau sans fin. Appréciant profondément la façon dont Dieu accomplit sa volonté, l’assemblée applaudit lorsque le président mentionna le titre du nouveau livre, livre magnifique comptant 384 pages et intitulé “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”. La distribution de 228 000 exemplaires de cet ouvrage entre les mains des assistants, au cours des jours suivants, révéla l’impatience avec laquelle ils attendaient l’explication des prophéties de Daniel et celles d’autres saints hommes inspirés.

      JOUR DU ROYAUME DE DIEU

      Pour le ciel comme pour la terre, l’après-midi du dernier dimanche fut un moment heureux. Il est certain que le grand Roi du ciel, Jéhovah Dieu, et son Fils régnant, Jésus-Christ, se réjouissaient avec les saints anges de voir le royaume de Dieu prêché par un porte-parole devant le plus vaste auditoire qu’il y ait jamais eu. Du ciel, ils regardaient l’auditoire composé de plus d’un quart de million de personnes, 253 922 au total, occupant tous les sièges dans les deux stades de l’assemblée, de plus, des milliers d’assistants se tenaient, en formations serrées, sur le terrain de base-ball, derrière la tribune des orateurs au Yankee Stadium, d’autre part, toutes les places dans les tentes, qui devaient accueillir la foule n’ayant pu pénétrer dans les stades, étaient occupées, et d’autres milliers écoutaient, debout, sur les trottoirs à l’extérieur des stades et des tentes. Le sujet du discours public, qui constituait un défi et avait fait l’objet d’une vaste publicité depuis des semaines, était “ Le royaume de Dieu est entré dans son règne — La fin du monde est-​elle proche ? ” Montrant qu’il possédait parfaitement son sujet, l’orateur témoin de Jéhovah, le président de la Société, prouva, à l’aide des Écritures et des prophéties accomplies depuis 1914, que le royaume de Dieu administré par le Christ règne dans le ciel depuis cette date. Cela indique inévitablement que la fin de ce monde politique, commercial et religieux est proche. Sa fin complète à Harmaguédon ne produira aucun vide, car l’éternel monde nouveau de la justice de Dieu glorifiera le ciel et la terre après Harmaguédon, et sa volonté sera faite à jamais ici-bas dans des conditions paradisiaques comme elle est faite là-haut dans les cieux.

      C’était vraiment là une chose que ce vaste auditoire pouvait acclamer, et il le fit, par ses applaudissements, véritable tribut rendu au message du Royaume. Au cours de la pause qui suivit, ils acceptèrent avec joie les deux exemplaires gratuits, offerts à chaque personne, de la brochure contenant le texte complet du discours, dont un demi-million d’exemplaires avaient été imprimés et apportés dans les stades pour cet événement solennel. À en juger par l’immense auditoire qui avait caractérisé l’après-midi du vendredi précédent, près de 60 000 personnes du public invité étaient venues se joindre, croyons-​nous, à l’assemblée pour entendre ce joyeux message du royaume de Dieu entré maintenant dans son règne.

      Nombre de ces 60 000 personnes restèrent pour entendre peu après les paroles finales du président, car l’assistance s’éleva à 210 778 personnes, deuxième maximum d’assistants atteint au cours de toute l’assemblée. Ce qu’ils entendirent les récompensa largement. Il leur fut révélé d’une façon vivante que sur toute la terre le royaume de Dieu est en marche vers la victoire et que son organisation visible projette une plus grande expansion et prend des mesures pour agrandir les immeubles de la société du monde nouveau afin de les utiliser dans un programme élargi de formation des serviteurs de l’organisation.

      Peu après avoir commencé le discours final eut lieu la remise de la dernière publication à l’assemblée, la quatre-vingt-onzième. Oui, quatre-vingt-dix fois déjà, des livres et brochures en différentes langues, des cartes postales et des rapports de seize pages sur l’assemblée, avaient été mis en circulation. Mais la carte postale remise à la fin, carte montrant, tel que l’avait conçu l’architecte, le nouveau bâtiment de douze étages qui serait construit en 1959 à Columbia Heights, en face de l’actuel Béthel de Brooklyn, suscita une vive émotion. Un exemplaire fut remis à chaque adulte avant que le président de la Société fît un commentaire sur sa signification. Il mentionna ensuite les nombreuses autres dispositions qui seraient prises pour nourrir les brebis de Jéhovah, sous la direction de Jésus-Christ, à l’aide de la nourriture spirituelle la plus récente, et pour faire de tous les témoins de Jéhovah voués de meilleurs ministres. Plus de cinquante salves d’applaudissements saluèrent ces passionnantes remarques finales.

      Après que l’immense auditoire eut jeté un coup d’œil sur les grandes choses offertes lors de l’assemblée, et eut connaissance de nos buts théocratiques pour l’avenir, il entonna avec chaleur un cantique dont la première ligne est ainsi conçue : “ Grand Dieu, nous désirons louer, de tes bontés les doux effets. ” Avec un profond respect et avec reconnaissance, les assistants inclinèrent la tête pendant que le président de la Société faisait la prière finale. Sachant qu’en étant au service du royaume de Dieu ils font la volonté divine tout en accomplissant une noble tâche, ils se dispersèrent peu à peu, accompagnés de l’esprit de Jéhovah Dieu. Un grand signe et un grand prodige, ineffaçable, à la gloire éternelle de Jéhovah, avait été opéré par cette assemblée internationale de la volonté divine des témoins de Jéhovah.

      ASSEMBLÉES DE LA VOLONTÉ DIVINE DANS D’AUTRES PAYS

      En harmonie avec la volonté divine, ce grand signe, ce grand prodige devait être aperçu des habitants de toutes les parties de la terre. Les délégués retournèrent dans les 123 pays d’où ils étaient venus, comme témoins vivants de l’assemblée, et en l’espace de quelques semaines, des assemblées de la volonté divine furent tenues dans toute l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, en Europe, en Afrique, en Orient et les îles, reproductions à une petite échelle du gigantesque rassemblement de New York. À la grande joie des auditeurs, les 4 et 5 octobre, frère Knorr était présent à Leicester, en Angleterre, et le dimanche, il prononça le discours public devant 9 872 personnes, la dernière des quatre assemblées organisées dans les îles Britanniques. De là, il se rendit à Stuttgart, Allemagne, où il parla devant un auditoire enthousiaste de 16 563 personnes. Ce voyage lui donna aussi l’occasion d’inspecter la construction des nouveaux bâtiments des filiales de la Société en Angleterre, en France et en Allemagne.

      Quand la nouvelle parvint dans la zone orientale de l’Allemagne qu’une assemblée avait été projetée à Berlin, la police communiste rendit visite aux frères pour les avertir qu’ils ne devaient pas y assister, et elle emporta leurs cartes d’identité individuelles pour les empêcher de voyager. Quand les frères allèrent à la gare pour prendre leurs billets, ils constatèrent que leurs noms se trouvaient inscrits sur une liste spéciale énumérant les personnes à qui on devait les refuser. Malgré ces obstacles, 15 418 assistants se trouvaient dans la Deutschlandhalle de Berlin-Ouest où ils adoptèrent la résolution, dont les termes suivants présentaient pour eux une signification toute particulière : “ ... que même lorsque la persécution se fera plus intense et que nous serons séparés physiquement ou poussés dans la clandestinité ou privés de nos publications d’étude biblique, nous continuerons d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes et prêcherons la bonne nouvelle du Royaume... avec la Bible seule, s’il le faut, ou simplement avec la Parole divine accumulée dans notre cœur. ”

      Au début de décembre, quatre-vingt-onze assemblées de la volonté divine avaient eu lieu. L’assistance, de 253 922 membres qu’elle était à l’audition du discours public à l’assemblée de New York, s’était élevée à 562 955. Ces dispositions furent renforcées par le fait que ce même discours “ Le royaume de Dieu est entré dans son règne — La fin du monde est-​elle proche ? ” fut prononcé le 5 octobre dans tous les groupes de témoins de Jéhovah du monde entier, discours suivi de la distribution de millions d’exemplaires de “ La Tour de Garde ” contenant cette conférence sous forme imprimée. Aux 7 136 personnes qui avaient symbolisé le don de soi par le baptême dans l’eau à New York se sont jointes depuis 10 638 autres, baptisées dans les assemblées ultérieures, ce qui donna un total de 17 774 baptisés.

      L’un des traits remarquables de ces quatre-vingt-onze assemblées fut l’adoption sincère de la résolution dévoilant la délinquance du clergé de la chrétienté, mettant en lumière le royaume de Dieu comme le seul espoir véritable de l’humanité, et proclamant la détermination loyale des témoins de continuer à servir Jéhovah Dieu. À ce jour, le nombre définitif des personnes qui ont adopté publiquement cette résolution s’élève à 405 720 réunies dans les assemblées. Et des centaines de milliers d’autres ont démontré qu’elles sont en accord sincère avec elle en la distribuant, la résolution étant contenue dans “ The Watchtower ” du 1er novembre 1958 (“ La Tour de Garde ” du 1er décembre 1958), à des millions de personnes, y compris membres du clergé, chefs des nations et autres personnalités influentes. Le 1er décembre, on entreprit la distribution dans le monde entier de 70 000 000 d’exemplaires de cette franche résolution en cinquante langues sous forme de tracts, ce qui se révéla la plus grande campagne de publicité entreprise à ce jour, faisant clairement comprendre aux personnes de toutes les nations la volonté divine telle qu’elle est exprimée dans sa Parole, la sainte Bible.

      Ces assemblées et la proclamation du Royaume, qui se poursuit encore, ont attiré l’attention d’hommes appartenant à tous les groupes nationaux, raciaux et religieux, et ceux qui sont de bonne volonté à l’égard de Jéhovah Dieu se rassemblent avec son peuple pour lui rendre un dévouement exclusif.

  • 17ème partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”
    La Tour de Garde 1959 | 1er septembre
    • 17e partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”

      Afin qu’il fût pourvu au “ Roi qui imposera la volonté suprême ”, Jésus naquit de la vierge juive à Bethléhem, pour devenir l’héritier permanent de l’alliance que Jéhovah Dieu avait faite avec le Roi David pour le royaume éternel. Jésus grandit à Nazareth jusqu’à l’âge adulte. Lorsque son précurseur, Jean-Baptiste, commença à prêcher que le royaume des cieux était proche, Jésus sut que c’était le temps prédit par Dieu où il devait se présenter lui-​même comme l’héritier du royaume. Il alla, non pas à Jérusalem, la capitale, mais vers Jean, non pour symboliser qu’il était un pécheur se repentant de ses péchés contre la loi de Jéhovah, mais pour symboliser qu’il était venu pour faire toute la volonté de Dieu à son égard. Après son baptême, il exerça continuellement sa volonté en harmonie avec celle de Dieu.

      CHAPITRE VII

      LES SAINTS QUI GOUVERNERONT

      1. Comment Jésus trouva-​t-​il ses premiers disciples ? Quelle confession firent-​ils ensuite à son sujet ?

      JÉSUS-CHRIST rassembla ses premiers disciples d’entre les hommes et les femmes que Jean-Baptiste avait préparés pour lui. Selon la déclaration de l’ange Gabriel, Jean devait “ préparer (pour Jéhovah) un peuple bien disposé ”. (Luc 1:13-17.) Lorsque Jésus, baptisé, revint du désert de la Judée, après y avoir passé quarante jours à jeûner, étudier, être tenté, Jean le vit venir et s’écria : “ Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. ” (Jean 1:29). Le lendemain, deux de ses disciples, André et Jean le fils de Zébédée, suivirent Jésus. André rencontra son frère Simon Pierre et lui dit : “ Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ). ” Simon Pierre reconnut le fait et se mit à suivre le Messie ou Christ promis. Plus tard, Jésus rencontra Philippe de Béthsaïda et lui dit : “ Suis-​moi. ” Impatient de répandre la bonne nouvelle, Philippe rencontra Nathanaël. Jésus fit preuve d’une préconnaissance miraculeuse à l’égard de ce Nathanaël qui lui dit alors : “ Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. ” — Jean 1:35-49.

      2. Quelle confession révéla que les apôtres de Jésus avaient la même conviction à la fin de son ministère ? Que dit alors Jésus à Pierre ?

      2 Il est évident que Jésus fut reconnu dès le début par ses disciples comme le Christ ou Messie promis et le Fils de Dieu. En réalité, Jean-Baptiste avait raconté à ses disciples que là, dans le Jourdain, il avait baptisé Jésus et vu l’esprit de Dieu descendre sur lui sous une forme visible, qu’il avait donc été témoin du fait qu’“ il est le Fils de Dieu ”. (Jean 1:29-34.) Les disciples de Jean croyaient à la véracité de ce récit quand il les envoya vers Jésus, l’“ agneau de Dieu ”. Cependant, Jésus ne se fit pas connaître publiquement au peuple comme le Messie ou Christ, bien qu’il parlât de lui-​même comme du Fils de Dieu, se référant continuellement à son Père céleste qui l’avait envoyé. Parmi les Juifs, témoins de sa prédication et de ses miracles, les avis différaient quant à ce qu’il était. Mais ses premiers disciples avaient-​ils à son sujet la même conviction qu’au début ? La troisième année de son ministère, alors qu’il était arrivé près de Césarée de Philippe, Jésus leur demanda : “ Mais pour vous... qui suis-​je ? ” Simon Pierre répondit : “ Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. ” Jésus déclara Pierre heureux et lui dit que cette révélation lui était venue du Père céleste. Puis Jésus ajouta : “ Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre (Petros, grec), et sur cette pierre (masse de rocher, NW ; roc, Da ; petra, grec) je bâtirai mon église (assemblée, Da, NW), et les portes de l’hadès ne tiendront pas contre elle. ” — Mat. 16:13-18, Jé.

      3. Qui est la masse de rocher mentionnée ici, d’après la confession de Pierre lui-​même ?

      3 Pierre n’est pas du même avis que les religionistes romains ; ces derniers prétendent que Jésus aurait dit ici que Pierre était le “ roc, Da ; masse de rocher, NW ” sur lequel la maison spirituelle, l’assemblée, est bâtie. Dans sa première lettre Pierre se défend d’être la masse de rocher (petra) en se référant à Jésus-Christ. Il écrit : “ Approchez-​vous de lui, la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu. Vous-​mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-​vous à l’édification d’un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. ” (I Pierre 2:4, 5, Jé). Pierre n’était qu’une pierre vivante dans cette maison spirituelle bâtie sur Jésus-Christ. À la vérité, Paul était d’accord avec lui puisqu’il dit : “ Ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et... ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel (masse de rocher, NW ; petra) qui les suivait, et ce rocher (petra) était Christ. ” (I Cor. 10:3, 4). Jésus-Christ parlait aussi de lui-​même comme du “ rocher ”, de la “ masse de rocher ” ou petra ; et c’est sur lui-​même en tant que “ Christ, le Fils du Dieu vivant ”, qu’il bâtit son assemblée, contre laquelle les portes du hadès ne tiendront pas. L’hadès, qui est la tombe commune de l’humanité, ne tint pas contre Jésus-Christ lui-​même, parce que, le troisième jour après sa mort et son ensevelissement, le Dieu tout-puissant le ressuscita.

      4. Qu’est-​ce qui indique si Jésus renversa la synagogue afin d’établir sur lui-​même l’assemblée chrétienne ?

      4 Jésus ne renversa pas la synagogue juive afin de fonder l’assemblée chrétienne sur lui-​même, en tant que rocher symbolique. Il enseigna dans mainte synagogue juive (Mat. 4:23 ; 9:35 ; 12:9 ; 13:54). Après avoir été livré à ses ennemis, alors qu’il comparaissait devant la Cour suprême juive de Jérusalem, accusé d’hérésie et de blasphème, il déclara au grand prêtre Anne : “ J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. ” (Jean 18:19, 20). Par conséquent, avant son empalement et sa résurrection d’entre les morts, Jésus n’organisa pas ses disciples en assemblée, en maison spirituelle ou sanctuaire de Dieu.

      “ LE SOUPER DU SEIGNEUR ”

      5. Où et quand Jésus célébra-​t-​il son dernier souper pascal ? Pourquoi en éloigna-​t-​il Judas Iscariot ?

      5 Le jeudi soir, nuit de la pâque, nuit du 14 Nisan de l’an 33 (apr. J.-C.), était l’anniversaire de la pâque originelle observée par les Israélites sous la direction de Moïse en Égypte, juste avant leur délivrance. Pour célébrer cet anniversaire, Jésus réunit ses douze apôtres autour de lui, dans une grande chambre haute à Jérusalem. À table, il leur dit : “ J’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à

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