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Montrez du respect pour l’organisation de JéhovahLa Tour de Garde 1957 | 1er septembre
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Montrez du respect pour l’organisation de Jéhovah
“ Mon fils, garde les préceptes de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère. Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. ” — Prov. 6:20, 23.
1. Qui sont les enfants de la chrétienté ? Quelle est leur condition ?
LES enfants de la chrétienté sont les enfants du présent monde, dont la chrétienté fait partie intégrante. Ces enfants ont une lampe, la Bible, multipliée en centaines de millions d’exemplaires et traduite en de nombreuses langues, mais cette lampe ne leur donne pas sa lumière. Pourquoi ? Parce que le père de ce monde et sa postérité, la “ chrétienté ”, ont obscurci les esprits pour qu’ils ne voient pas briller la lampe. De plus, ils ont fait perdre à leurs enfants toute appréciation pour cette lumière et les laissent errer dans les ténèbres. Même la lampe qu’ils portent, aussi voilée qu’elle soit, leur aurait été arrachée si une main plus puissante ne l’avait empêchée. Telle est l’image des enfants de la chrétienté. — II Cor. 3:15 ; 4:4, 6.
2. De quelle manière significative les enfants de la société du Monde Nouveau diffèrent-ils de la chrétienté ?
2 Quel contraste quand on regarde les enfants de la société du Monde Nouveau ! Ils portent aussi une lampe, la même d’ailleurs, la Parole de Dieu écrite. Car il est écrit dans Psaume 119:105 : “ Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ” Comment se fait-il qu’ils ont de la lumière, alors que les enfants de la chrétienté sont dans l’obscurité ? Les deux groupes ont la même lampe, la Bible. Où est la différence ? C’est parce que les témoins regardent avec le visage non voilé l’éclatante Parole du Père céleste et qu’ils acceptent l’enseignement lumineux de son organisation mère. Il est écrit dans Proverbes 6:20, 23 : “ Mon fils, garde les préceptes de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère. Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. ”
3. Qu’est-il exigé de ceux qui désirent recevoir la lumière de la Bible ?
3 Il est fait mention de deux choses ici : les préceptes ou commandements du père et l’enseignement ou loi de la mère. Puis le proverbe explique que le commandement du père est une lampe mais que la lumière vient aussi de l’enseignement ou loi de la mère. Le monde est plein d’exemplaires de la Bible, le livre qui renferme les préceptes divins. Pourquoi les gens ne savent-ils pas alors quel chemin emprunter ? Parce qu’ils n’ont pas l’enseignement ou loi de la mère, lequel est lumière. Jéhovah Dieu a pourvu à sa sainte Parole écrite à l’intention de tous les hommes. Ce livre contient tout ce qui est nécessaire pour marcher sur le chemin de la vie. Mais Dieu n’a pas voulu que cette Parole parle indépendamment ou répande des vérités vitales par elle-même. Sa Parole dit : “ La lumière est semée pour le juste. ” (Ps. 97:11). C’est par son organisation que Dieu pourvoit à cette lumière qui, selon le proverbe, est l’enseignement ou loi de la mère. Si nous désirons marcher à la clarté de la vérité, il nous faut non seulement reconnaître Jéhovah Dieu pour Père mais aussi son organisation pour mère.
4. Dans quelle mesure les Israélites devaient-ils honorer leurs père et mère ? Dans quelle mesure les chrétiens le doivent-ils aujourd’hui ?
4 Certains qui se disent chrétiens et revendiquent Dieu pour Père prétendent marcher avec Dieu seul, lequel dirigerait personnellement leurs pas. De telles personnes n’abandonnent pas seulement l’enseignement ou loi de la mère mais ils jettent littéralement la femme de Dieu à la rue. La vérité divine n’est pas pour eux. En Israël Jéhovah ordonna l’obéissance envers les parents. “ Honore ton père et ta mère ”, dit le cinquième commandement du Décalogue (Ex. 20:2-17 ; Deut. 5:16). La récompense de l’obéissance était une longue vie ; la désobéissance était sanctionnée par la mort. “ Si un homme a un fils indocile et rebelle, n’écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après qu’ils l’ont châtié (...) (alors) tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. ” (Deut. 21:18-21). Pareils honneur et obéissance ne devaient pas seulement revenir aux parents mais aussi aux hommes d’influence, aux anciens, en Israël. Pour avoir manqué de respect envers Élisée, le prophète de Jéhovah, une bande de jeunes délinquants s’attira le malheur (II Rois 2:24). Aujourd’hui également Dieu réclame de ses enfants l’obéissance, l’honneur et le respect. Ces choses doivent être rendues non seulement au Dieu vivant mais aussi à son organisation femme.
IDENTIFICATION DE L’ORGANISATION MÈRE
5. Comment Paul identifie-t-il la véritable mère des chrétiens ?
5 La mère véritable des chrétiens n’est pas et ne peut être une organisation terrestre. Pour faire ressortir ce fait, Paul met en opposition la condition des Juifs selon la chair et celle des Juifs spirituels ou chrétiens, disant : “ La Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère. ” (Gal. 4:26). Ensuite il fait une citation d’une prophétie d’Ésaïe. Si nous nous reportons à cette prophétie au cinquante-quatrième chapitre d’Ésaïe 54, nous apprendrons par le contexte l’identité de celle qui est appelée “ notre mère ”. Les És 54 versets cinq et six disent : “ Car ton créateur est ton époux : (Jéhovah) des armées est son nom ; et ton rédempteur est le Saint d’Israël (...) Car l’Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé. ” De cette façon Paul identifie la femme de Jéhovah avec son organisation universelle invisible, la mère du Christ et de ses cohéritiers.
6. a) Quelle est la relation existant entre la “ Jérusalem d’en haut ” et la société du Monde Nouveau, ainsi que l’indique Ésaïe 66:8 ? b) Dans quelle autre relation doivent-ils être introduits ?
6 Quelle est alors la relation existant entre cette femme céleste et l’organisation théocratique visible de la société du Monde Nouveau ? À qui revient notre respect ? Nous irons de nouveau chercher la réponse dans la prophétie d’Ésaïe. Le chapitre soixante-six, verset sept, décrit la naissance d’un enfant mâle, le gouvernement royal, avec Jésus-Christ, le principal des enfants de Sion, comme Roi au ciel. Cela se passa en 1914. Puis au És 66 verset huit il est dit : “ Un pays peut-il naître en un jour ? Une nation est-elle enfantée d’un seul coup ? À peine en travail, Sion a enfanté ses fils ! ” Cela annonce la naissance d’autres fils, mais cette fois sur la terre. Cela arriva en 1919. Le pays qui est né est la condition restaurée sur la terre du reste oint de Jéhovah, cela en une société d’un Monde Nouveau ; c’est une condition libre pour le culte de Dieu et pour le service théocratique. La nouvelle nation est le reste de l’Israël spirituel délivré de Babylone et maintenant sous le Royaume nouveau-né établi. Les membres de cette nation habitent le pays théocratique sur la terre, la condition rétablie, délivrée, du reste des cohéritiers du Christ. Puisque les enfants de la Sion d’en haut ont une destination céleste pour régner avec Jésus-Christ, ils deviennent également une partie de l’organisation universelle qui est la femme de Dieu et ils formeront avec Jésus la cité capitale de cette organisation. Ainsi la femme de Dieu, la Sion ou Jérusalem d’en haut, est son organisation universelle, avec cent quarante-quatre mille et un membres appelés à former la cité capitale comme un gouvernement d’enfant mâle, mais cela tout en étant la partie principale de la même organisation universelle. Ces enfants, Jésus-Christ et les 144 000, sont des individus formant la ville capitale, l’organisation royale, l’“ épouse ” du Christ étant la nouvelle Jérusalem. Cependant les 144 000 enfants engendrés de l’esprit, avec Jésus-Christ leur Tête et toutes les créatures angéliques invisibles, forment l’organisation universelle de Dieu, sa femme. De même que les enfants qui naissaient à Jérusalem devenaient résidents de cette ville, de même les 144 000 enfants spirituels de Sion sont engendrés pour devenir une partie de l’organisation universelle et en même temps sa capitale avec Jésus-Christ.
7. Comment peut-on identifier la véritable organisation fille ? Tous présentent-ils ces signes identificateurs ?
7 Étant si étroitement associée avec l’organisation mère, l’“ épouse ” du Christ allait certainement ressembler à sa mère sous tous les rapports, comme le feraient sur terre les chrétiens destinés à être mariés au Christ. Ceux-ci serviraient comme ses représentants et seraient par conséquent aisément reconnaissables comme le canal visible de communication parce qu’ils se conformeraient aux conditions divines. Il devient très clair que les prétendues Églises de la chrétienté ne peuvent être la véritable organisation fille de Sion. Elles n’ont aucune ressemblance avec la femme de Dieu. S’étant détachées de la véritable organisation, elles ne sont plus organisées de la manière apostolique mais présentent des formes diverses : forme démocratique, synodale, etc. Toutes ces formes ne sont pas autorisées, développent l’égoïsme et l’ambition. N’étant pas ses enfants, tous ces systèmes s’opposent à la “ mère ” des vrais chrétiens et luttent ainsi contre Dieu et son Roi, Jésus-Christ, qui est le membre principal de l’organisation universelle de Jéhovah. — Ps. 2.
8. Comment et par qui l’organisation fille est-elle enfantée comme Église de Dieu ? Comment devient-elle le canal de Dieu ?
8 L’Église de Dieu, la fille de Sion, n’est pas conçue ni développée par les hommes. Paul a déclaré nettement : “ Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs ” ; et il en est ainsi dans toute la disposition visible. (I Cor. 12:18, 28.) Ensuite Paul montre dans sa lettre aux Éphésiens que le canal de Dieu est consolidé et édifié par ceux que Jésus-Christ a donnés comme “ dons en hommes ”, et l’apôtre ajoute ces paroles pour éclaircir la question et montrer comment cela s’accomplit : “ Et il a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme missionnaires, d’autres comme pasteurs et instructeurs, en vue de la formation des saints pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps du Christ. ” (Éph. 4:8, 11, 12, NW). Il ressort de ces paroles que tous dans l’assemblée devaient être ministres, et c’est à ce corps de ministres en tant qu’“ esclave fidèle et prudent ” que Jésus a promis de confier tous les intérêts de son royaume. Une telle structure correspond à l’organisation théocratique au ciel ; et aujourd’hui, depuis 1919 et l’enfantement du reste des enfants de Sion, elle réalise ces paroles d’Ésaïe : “ Alors le roi (Jésus-Christ) régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture. ” — És. 32:1.
9. Quelle restauration promise du canal de Dieu exclut les fausses affirmations de la chrétienté lorsqu’elle se prétend être enfant de Dieu ?
9 Ayant été fondé selon la justice, ce canal visible doit être maintenu selon le même principe élevé. Une guérison et une restauration de cette organisation, cela hors de l’apostasie dégradante où avaient sombré les chrétiens de nom après la mort des apôtres, avaient été annoncées. “ Au lieu de l’airain je ferai venir de l’or, au lieu du fer je ferai venir de l’argent, au lieu du bois, de l’airain, et au lieu des pierres, du fer ; je ferai régner sur toi la paix, et dominer la justice. ” (És. 60:17). Tel est l’ordre théocratique que Jésus commença à instituer parmi ses disciples et qui devait, ainsi qu’il le montra, se maintenir en dépit des individus. Sa détermination de garder la pureté de l’organisation qui devait rester attachée aux principes de droiture se manifesta par la mesure qu’il prit en excluant un des douze apôtres primitifs. Il est très clair donc que la position de quelqu’un dans l’organisation n’est pas une sauvegarde, et ce fait exclut positivement toutes les fausses affirmations faites par les conducteurs méchants et adultères des organisations “ filles ” illégitimes de la chrétienté. Elles sont en dehors de l’organisation de Dieu et il n’y a pas de lumière en elles.
APPRÉCIATION DE LA LUMIÈRE
10. Quelle est la source de la véritable lumière répandue sur les Écritures ? Comment est-il montré à qui doit aller notre respect ?
10 L’enseignement ou loi de notre mère n’est pas la lumière d’une organisation terrestre, lumière procédant d’une “ interprétation infaillible ”, celle par exemple que revendique la Hiérarchie romaine. La source de cette lumière doit être le trône du vrai Dieu et la lumière est envoyée par son Fils, le premier-né des enfants de Sion, le Roi de la ville capitale. Et le véritable canal sur la terre serait la nation de ses cohéritiers qui aujourd’hui occupent la condition théocratique restaurée comme noyau de ce pays-organisation. Cela éclaire la portée des paroles de Jésus concernant les “ brebis ” et les “ boucs ” dans la parabole de Matthieu 25:31-46. Comme ces enfants de Sion à destination céleste sont les frères du Christ sur la terre, Jésus pouvait dire aux brebis leur étant favorables : “ Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. ” Avec quel profond respect nous faut-il donc regarder la femme de Dieu dans les cieux, mais aussi ses fils qui la représentent ici-bas ! Notre sort est en nos propres mains. Si nous deviendrons “ brebis ” ou “ bouc ”, cela est déterminé par notre façon d’agir à l’égard de l’organisation de Jéhovah.
11. De quoi fait-on preuve en feignant d’ignorer certains membres du groupe qui nous semblent dépourvus de telles ou telles qualités ? Quelle attitude faut-il adopter envers de telles personnes ?
11 Parmi le peuple de Dieu on trouve des personnes peu pourvues en biens matériels. Il y en a qui n’ont pas la facilité de parole ou qui semblent manquer de ce que le monde appelle “ les élégances sociales ”. Feindre d’ignorer ces frères ou, ce qui pis est, les mépriser, c’est faire preuve d’un manque de respect pour l’organisation tout entière. Paul dit : “ Méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? ” (I Cor. 11:22). Quelle démonstration de l’unité et de l’amour des frères dans la société du Monde Nouveau si ceux qui paraissent avoir un surplus de ces choses cultivaient l’amitié de ceux qui semblent en être dépourvus ! Cela ne devrait pas se faire dans un esprit de condescendance, comme si l’action de donner n’allait que dans un sens, car souvent ceux qui semblent dépourvus de biens matériels abondent en biens spirituels. Beaucoup de ces derniers ont traversé des épreuves et des tribulations qui les ont vraiment rendus chers au cœur de Jéhovah. De telles personnes peuvent être semblables au fidèle Philippien dont Paul a écrit ceci : “ Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. Car c’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort, ayant exposé sa vie. ” (Phil. 2:29, 30). Même s’ils n’ont pas passé par de telles tribulations, tous dans l’organisation de Jéhovah sont chers à Dieu et mépriser l’un d’eux, c’est mépriser Jéhovah lui-même ou douter de sa sagesse en appelant ce serviteur pour qu’il participe aux bénédictions qu’il déverse sur tous ceux qu’il aime.
12. Comment certains de ceux qui ne respectent pas l’organisation montrent-ils qu’ils ne sont pas satisfaits du canal de Dieu ?
12 Quelques-uns de ceux qui sont associés à l’organisation visible de Dieu ne sont pas satisfaits de la lumière répandue sur la Parole divine par son canal. Ces personnes inclinent à faire des interprétations personnelles ou même essaient de “ lire ” dans La Tour de Garde des choses qui n’y sont pas et les propagent comme étant la vérité. Ou bien elles adoptent une conviction présentée comme fondée sur les Écritures, par exemple des idées sur le régime alimentaire, la chronologie ou des choses semblables, et cherchent à faire des convertis parmi les enfants de Sion. Cela revient à dire que la voie de Jéhovah n’est pas droite ni suffisante et que La Tour de Garde n’est pas complète pour notre époque.
13. a) Comment certains cherchent-ils à “ diriger ” l’organisation ? b) Comment faut-il regarder les serviteurs, quels que soient leur âge ou leurs années dans la vérité ?
13 Il y a encore ceux qui prennent de l’autorité et cherchent à “ diriger ” l’organisation. Il en est qui sont très subtils dans leurs desseins et qui cherchent à influencer le comité du groupe en créant une sorte d’“ opinion du groupe ”. Ils font cela par de petites campagnes privées, avancent des opinions jusqu’à ce que d’autres en soient infectés, et parfois beaucoup de difficultés surgissent à propos de choses sans grande importance. Chercher à exercer une pression sur ceux qui occupent des charges ou essayer à avancer ses intérêts personnels ou ses opinions, cela est une forme d’action qui ne peut avoir cours parmi les serviteurs de Dieu qui pensent selon les principes du Monde Nouveau (Rom 16:17, 18). Un enfant qui cherche à gouverner un foyer est un enfant indocile et mérite une correction. Même s’ils sont plus avancés en âge et en années de service, ceux qui inclinent à préférer leurs propres idées à celles préconisées par les serviteurs dans le groupe devraient se demander ceci : “ Peut-on comparer notre âge à celui de notre “ mère ” ou à l’éternité de notre Père ? ” Les serviteurs de groupe, quel que soit leur âge, occupent cette fonction par nomination théocratique et, dans l’exercice de leur charge, ils sont soutenus par l’expérience et l’autorité du comité directeur ou corps dirigeant, donc de l’organisation de Jéhovah tout entière. Si cela doit donner au serviteur la conscience du poids de sa responsabilité, cela devrait aussi faire comprendre au récriminateur qu’il s’oppose à une fonction représentant l’organisation “ mère ”. C’est pour cette raison que Pierre nous conseille en ces termes : “ De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité. ” — I Pierre 5:5.
14. Pourquoi ne convient-il pas que chaque membre s’occupe des problèmes de direction de l’assemblée ?
14 Refuser d’agir ainsi revient à dire aux serviteurs de groupe ceci : “ C’en est assez ! car toute l’assemblée, tous sont saints, et l’Éternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? ” (Nomb. 16:3). Ce fut la voie suivie par Koré, Dathan et Abiram qui s’opposèrent à Moïse et à Aaron ; les conséquences furent désastreuses. Jéhovah est au milieu de son peuple et répand d’abondantes bénédictions sur tous ceux qui s’acquittent fidèlement de leur mission. En même temps il a édifié son organisation théocratique et intronisé son Roi, lequel dirige les affaires de cette dernière avec ordre, de façon que ceux qui sont désignés comme “ princes ” et chargés de prendre des décisions en faveur de l’assemblée soient en mesure d’assumer cette responsabilité. Jéhovah et son Roi seront-ils contraints à bénir une disposition différente ? L’assemblée ne sera pas laissée dans l’état que connut Israël quand “ chacun faisait ce qui lui semblait bon ” et que la nation subit beaucoup de revers. Comme nous pouvons être reconnaissants à Jéhovah de nous avoir protégés ! Que chacun de nous continue à s’acquitter de la mission de prêcher cette bonne nouvelle du royaume et qu’il laisse le soin d’administrer les affaires de l’assemblée à ceux qui se sont vu confier cette responsabilité.
15. Quel exemple relatif à l’organisation de Jéhovah est donné par toutes les filiales du monde ?
15 Si l’unité de l’organisation doit être préservée, il est indispensable de reconnaître le comité directeur ou corps dirigeant et de respecter la position qu’il occupe parmi le peuple de Dieu. Telle est la voie suivie par les filiales disséminées dans le monde entier. Au lieu de faire de petites organisations indépendantes, elles soumettent les affaires importantes relatives à la ligne de conduite à suivre au comité directeur chargé des décisions, imitant ainsi la conduite de Paul lors de l’importante question de la circoncision et les fidèles assistants de Moïse dans l’assemblée chrétienne. — Actes 15:2 ; Ex. 18:26.
16. En quel sens le respect pour l’organisation n’est-il pas un attachement aveugle aux hommes ?
16 Il ne s’agit pas ici de suivre aveuglément des hommes, chose contre laquelle Jésus mit en garde. Quand il a dit : “ Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse ”, il faisait allusion à la voie d’infidélité suivie par les hommes de la fausse religion (Mat. 15:14). Il songeait aux hommes crédules d’Israël qui acceptaient leurs conducteurs sans autre recommandation que les éloges dont se couvraient ces guides aveugles. Il condamnait également à cette occasion les disciples aveugles des futurs conducteurs de la chrétienté, ceux qui ne discerneraient pas dans la Parole de Dieu les qualités requises des guides et qui ne suivraient pas ces derniers à cause de leurs œuvres. Cela souligne le fait que tous dans l’organisation de Jéhovah doivent être instruits de l’activité théocratique et formés pour les positions de responsabilité. Car son organisation est une société de ministres et non une hiérarchie. Quand un poste de serviteur est vacant, il n’est pas occupé par quelqu’un du dehors, ayant une formation spéciale, mais par quelqu’un ayant développé les qualités nécessaires pendant son service régulier et qui a déjà démontré sa fidélité en s’acquittant de responsabilités. C’est pour cette raison que chacun dans l’organisation apprend la procédure théocratique et aspire à la position de surveillant, non en recherchant par ambition à prendre la fonction d’un frère qui fait fidèlement son service, mais en s’efforçant d’acquérir par application spirituelle les qualités requises qui lui permettront d’assumer fidèlement une telle responsabilité si elle lui échoit. — Jacq. 3:1 ; I Tim. 3:1-13.
17. Pourquoi la vraie soumission est-elle si importante pour le ministre théocratique ?
17 L’une des qualités remarquables des vrais surveillants est l’humilité. C’est donc pour notre progrès spirituel que Pierre a écrit : “ À cause du Seigneur soumettez-vous à toute création humaine : soit à un roi (c’est-à-dire Jésus-Christ) comme étant supérieur ou aux gouverneurs (c’est-à-dire ses représentants visibles, les “ princes ”) comme étant envoyés par lui pour infliger le châtiment aux malfaiteurs et pour approuver ceux qui font le bien. ” — I Pierre 2:13, 14, NW.
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Ayez confiance en vos frères fidèles et éprouvésLa Tour de Garde 1957 | 1er septembre
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Ayez confiance en vos frères fidèles et éprouvés
“ Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis. ” — Héb. 13:17, NW.
1. Pourquoi l’amour pour l’organisation de Jéhovah n’écarte-t-il pas la possibilité de manquer de respect ?
ON RECONNAÎT à sa conduite l’éducation que l’enfant reçoit au foyer. L’histoire de la société du Monde Nouveau dénote l’excellente instruction reçue par la grande organisation mère d’en haut. Une opposition ouverte au sein de la société du Monde Nouveau est chose très rare. Mais ne cédons pas au contentement de nous-mêmes. La plupart des enfants aiment leurs parents, n’est-ce pas ? Cela ne veut pas dire qu’ils ne leur manquent jamais de respect. Même les enfants les mieux élevés commettent de petites offenses, et les enfants qui désobéissent à leurs parents doivent être corrigés. Entendez-vous encore votre mère vous dire : “ Attends le retour de ton père ! ” Et n’oubliez pas ce proverbe : “ Les corrections de la discipline sont le chemin de la vie. ” Ainsi quand nous sommes châtiés par notre Père céleste par l’entremise de son organisation, c’est pour nous former et nous aider à grandir et à devenir des chrétiens mûrs faisant honneur à leur Père et à leur mère. Notre Père tient notre mère responsable de la formation qu’elle nous donne et c’est pourquoi Paul écrivit : “ Obéissez à ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte, afin qu’ils fassent cela avec joie et non en gémissant, car cela vous serait préjudiciable. ” — Héb. 13:17, NW.
2. Quel effet notre conduite au dehors a-t-elle sur l’organisation ?
2 C’est pour cette raison que Paul recommanda à Tite chargé de la surveillance de certains groupes ceci : “ Continue à leur rappeler d’être dans la soumission et obéissants aux gouvernements et aux autorités comme à des dirigeants, d’être prêts à toute bonne œuvre, de ne parler mal de personne, de ne pas être querelleurs, d’être raisonnables, montrant pleine douceur envers tous les hommes. ” (Tite 3:1, 2, NW). Assurément, être “ prêts à toute bonne œuvre ” signifie aussi se conduire en dehors de l’organisation d’une manière qui ne jette aucun opprobre sur le beau nom de notre Père et de notre mère. Notre vie ne nous appartient plus, elle est à Dieu qui nous a achetés avec le sang de Jésus-Christ. Nous sommes par conséquent soumis à Dieu par Jésus-Christ, le membre principal de l’organisation femme de Dieu, laquelle est notre mère. Ainsi donc, tout comme les parents sont connus par leurs enfants, jeter l’opprobre sur la société du Monde Nouveau, c’est outrager Jéhovah, Jésus-Christ et notre mère.
3. Comment la langue bavarde jette-t-elle l’opprobre sur l’organisation ?
3 Paul dit encore “ de ne parler mal de personne ”. La langue bavarde présente notre mère sous un jour défavorable. Comment cela ? Parce que notre frère fait partie de la société du Monde Nouveau et si nous parlons mal de lui, cela revient à parler contre le Christ, le principal membre de l’organisation mère. Supposons que notre frère ait fait quelque chose de mal. En exposant sa nudité et sa honte à autrui, ajouterez-vous au respect dû à notre mère ? Dans Matthieu vingt-cinq Jésus-Christ a dépeint deux classes. À laquelle des deux une telle action est-elle propre ? À la classe des “ brebis ” ou à celle des “ boucs ”, à ceux qui l’ont nourri et vêtu ou à ceux qui l’ont laissé nu ? La langue bavarde fait pire que de ne pas tenir compte d’une nécessité spirituelle, car à cette nécessité elle ajoute l’opprobre et la honte. Si vous pensez qu’un des enfants de notre mère mérite une correction, ne la lui infligez pas par derrière, avec votre langue. Soumettez l’affaire selon l’ordre prescrit à notre Père par son organisation et laissez-lui le soin d’administrer la correction jugée nécessaire. Telle est la voie qui démontre le respect. Si vous ne le faites pas, vous risquez de vous comporter comme la classe des “ boucs ” !
4. Pourquoi l’esprit de querelle n’a-t-il pas sa place dans la société du Monde Nouveau ?
4 Paul dit aussi “ de ne pas être querelleurs ”. Avez-vous remarqué que certains enfants sont toujours prêts à se battre ? Rien de ce que font leurs compagnons ne leur plaît et tout ce qu’ils disent est débité d’un ton autoritaire. Aimez-vous un tel comportement chez les enfants ? Assurément non. Pourquoi alors imiter ces caractères ? Pourquoi être toujours prêt à chercher querelle pour la moindre contrariété ? Qui veut être un jeune délinquant dans la société du Monde Nouveau ?
SOUMISSION D’UNE MANIÈRE PRATIQUE
5, 6. a) Comment le fait de critiquer les serviteurs démontre-t-il un manque de confiance ? b) En fait d’application des conseils de la Société, comment les restrictions mentales peuvent-elles être graves de conséquences ?
5 Paul recommande “ d’être raisonnables ”, c’est-à-dire d’essayer de comprendre la manière théocratique de faire les choses et de s’y conformer. Il y a certaines choses survenant dans l’organisation qui échappent peut-être à notre compréhension. Les serviteurs peuvent adopter une ligne de conduite que nous pensons mauvaise. L’attitude déraisonnable serait de nous livrer à la critique. Il est possible, et c’est généralement le cas, que nous ne connaissons pas tous les éléments de l’affaire ; mais l’esprit déraisonnable ne s’y arrêtera pas un instant. Il en déduira sur-le-champ que cette ligne de conduite est mauvaise simplement parce qu’il ne la comprend pas. Peu d’entre nous comprennent les faits de la physique nucléaire, n’est-ce pas ? Mais la bombe à hydrogène prouve que les conclusions de ses inventeurs sont réelles, solides. Nul d’entre nous ne demandera à ce qu’on fasse exploser une bombe thermo-nucléaire dans sa cour simplement parce qu’il n’en comprend pas les principes. Cependant une attitude déraisonnable, irrespectueuse au sein de la famille de Dieu peut entraîner des conséquences aussi désastreuses que l’explosion d’une bombe à hydrogène.
6 Est-ce vraiment aussi grave que cela ? Réfléchissez un instant. Considérez ce qui arriva à Saül pour sa désobéissance. La négligence avec laquelle il s’acquitta de son attribution théocratique qui devait glorifier la parole et le nom de Jéhovah lui attira une juste condamnation de la part de Samuel, représentant de Jéhovah (I Sam. 15:1-3, 11, 22, 23). Ne pas tenir compte des conseils issus du siège central ou des serviteurs du groupe local est un signe de négligence et un manque de respect à l’égard des autorités théocratiques. Nous pouvons nous dire que certaines instructions ne s’appliquent pas à nous et faire des restrictions mentales quant à l’opportunité de les mettre en application, même si nous reconnaissons que les suggestions renferment de bons principes bibliques. De cette façon nous n’apportons qu’un appui partiel à l’organisation et à la mission de prêcher cette bonne nouvelle du royaume. Il se peut que nous pensions que ces instructions sont seulement secondaires et que la chose importante est de “ faire monter l’arche de Jéhovah à Jérusalem ”. David apprit à sa grande douleur (et Uzza perdit la vie) que chanter des louanges à Jéhovah et les bonnes intentions ne suffisent pas à apporter la pleine bénédiction divine. La vraie adoration doit être accomplie selon l’ordre de Jéhovah, et ce qui peut nous sembler des détails sans conséquences est chose importante si elle sort du canal de l’organisation de Dieu. — I Chron. 13:6-10 ; 15:11-15.
7. a) Comment montrerons-nous que notre confiance dans le comité directeur de l’organisation visible n’est pas mal placée ? b) Comment cette confiance est-elle démontrée par tous les prédicateurs du Royaume ?
7 Respecter l’organisation de Jéhovah signifie faire confiance aux frères fidèles et éprouvés. Ces derniers sont ceux qui, au milieu des difficultés et des épreuves, ont démontré que l’esprit de Dieu est en eux. Les abondantes bénédictions répandues sur l’organisation visible est une preuve que le comité directeur ou corps dirigeant et ses représentants méritent notre plein appui et notre confiance. Montrons ces dispositions en acceptant chaque mesure comme venant du Seigneur par l’“ esclave fidèle et prudent ”. Cela signifie que ceux qui sont choisis comme serviteurs dans le groupe devraient accepter avec joie leur nomination comme représentants du Seigneur par l’intermédiaire du comité directeur et qu’ils devraient s’acquitter fidèlement des devoirs de leurs fonctions comme si c’était le comité directeur lui-même qui agissait. Cela signifie que tous dans le groupe devraient accomplir leurs tâches en acceptant les conseils théocratiques émanant du véritable canal. Cela signifie s’engager dans l’activité de maison en maison, faire des visites complémentaires et conduire des études bibliques à domicile et, surtout maintenant, donner notre plein appui à l’activité avec les périodiques. Cela signifie bien s’équiper pour participer à toutes les campagnes avec les publications préconisées par la Société. Cela signifie, pour ceux qui sont en situation de le faire, s’engager dans le service de pionnier et, pour ceux qui sont déjà pionniers, considérer le service de pionnier spécial si l’occasion se présente. Cela signifie soutenir la Société de nos contributions matérielles. Cela signifie s’aider mutuellement dans un véritable esprit d’amour fraternel, en saisissant chaque occasion de montrer notre appréciation pour Jéhovah et son organisation mère, pour la bonté qu’ils nous manifestent. Nous manifesterons ces dispositions d’esprit en montrant notre affection véritable pour ses enfants, nos frères.
8. Comment peut-on montrer un manque de respect pour les conseils de La Tour de Garde ? À quoi cela équivaut-il ?
8 Nous savons tous qu’il nous faut faire des progrès en éducation et en conduite théocratiques. Nous ne cessons de recevoir des conseils de l’organisation de Dieu à travers les colonnes de La Tour de Garde, des recommandations concernant le mode de vie théocratique. Si nous oublions aussitôt ces choses et refusons de les appliquer à notre vie quotidienne — sans chercher à faire le moindre effort — nous nous montrons absolument sans respect pour la loi ou l’enseignement de notre mère. Nous n’apportons pas toute la dîme à la maison de Jéhovah, et quelle abondance de bénédictions nous perdons ! (Mal. 3:10.) En fait nous méprisons la table de Jéhovah, nous ne tenons aucun compte des conseils et nous abandonnons l’enseignement de notre mère. Et si notre façon d’agir ne permet pas à l’organisation visible d’intervenir ou même de la remarquer, sachons que notre Père céleste n’est pas aveugle et qu’il ne manquera pas de prendre des mesures.
ÉDIFICATION DE L’ESPRIT DE LA COMMUNAUTÉ
9. Pour aider l’œuvre, quel rôle peut jouer chaque membre de l’organisation ?
9 Quel sentiment nous éprouvons à l’égard des responsables de la maison de Dieu, ainsi que cela est exprimé dans le Psaume de David : “ Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite. ” (Ps. 26:8). Et quand Jésus chassa les vendeurs du temple, “ ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore ”. (Jean 2:17.) Certains éprouvent peut-être le sentiment de ne pas occuper une place importante dans la maison d’adoration de Jéhovah. Qu’ils soient rassurés : leur rôle sera important tant qu’ils maintiendront une pieuse attitude. Les paroles de Paul le prouvent : “ Vous aussi vous pouvez aider par vos supplications à notre intention, afin que des actions de grâces soient rendues par beaucoup en notre faveur pour ce qui nous est donné par bonté à cause de nombreuses figures levées (autres versions : de nombreuses personnes). ” (II Cor. 1:11, NW). Notre confiance dans les frères fidèles et éprouvés n’est pas mal placée, car ils répètent cette ardente supplication de Paul : “ Priez pour nous ; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire. ” — Héb. 13:18.
10. Comment s’expose-t-on à faire preuve d’un manque de respect ou de confiance en étant trop susceptible ?
10 Dans un autre sens Paul nous dit d’être raisonnables en “ montrant pleine douceur envers tous les hommes ” ou, selon ses paroles dans la lettre aux Éphésiens (4:2, NW), “ vous supportant les uns les autres dans l’amour ”. Cela signifie ne pas se montrer susceptible, ombrageux, sensible à l’excès. Comment ces réactions peuvent-elles faire manquer de respect envers l’organisation ? Psaume 119:165 (AS) dit : “ Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi ; et ils n’ont aucune occasion de chute. ” Vous avez peut-être tendance à vous laisser bouleverser par un frère et celui-ci peut avoir tort, mais n’oubliez pas que deux torts ne font pas un bien. Si nous nous offensons ou trébuchons à cause de son action, nous participons au mal en manquant de respect pour la loi de Dieu. En revanche, nous pouvons montrer du respect pour la Parole de Dieu en suivant la voie biblique, en allant le trouver en particulier et en arrangeant la chose. Si notre démarche n’a aucun succès, nous pouvons montrer notre confiance en l’organisation en faisant appel à des frères mûrs et même, si cela est nécessaire, aux serviteurs du groupe afin de régler l’affaire.
11. Comment la santé et l’esprit du groupe sont-ils maintenus par la soumission requise ?
11 Comme nous sortons d’un monde plein de querelles et ne songeant qu’à ses intérêts, il peut nous arriver parfois d’oublier que nous vivons dans la société d’un Monde Nouveau. C’est-à-dire que nous sommes une communauté. Nous n’avons nul besoin des tribunaux de ce monde corrompu. Nous avons l’esprit de Dieu et son amour, et ces choses seront maintenues à condition de soutenir les dispositions divines à notre égard. Il faut prendre un intérêt actif dans toutes les affaires de la Société en faisant tous nos efforts pour soutenir la communauté qu’est le groupe, cela par une participation active à toutes les parties de l’encourageant programme d’activité théocratique. Nous connaissons tous les éléments concourant à la santé de la communauté ou ceux qui diminuent son esprit, et nous devrions nous efforcer de maintenir l’unité du groupe dans les liens de la paix. C’est de ce même esprit d’intérêt commun dont parla Paul quand il écrivit au sujet de l’interdépendance du reste oint : “ Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. ” (I Cor. 12:26). “ Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! ”, ainsi chantait David (Ps. 133:1). C’était pour maintenir cet esprit que Paul écrivit encore aux Éphésiens (5:21) : “ (...) vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. ” Qu’il est préférable de faire confiance à nos frères plutôt que de manquer de respect envers l’organisation en méprisant son aide et en laissant des germes de discorde prendre racine en nous !
12. Comment l’esprit de la communauté est-il édifié par des habitudes de propreté ? Quelle participation s’offre à tous ?
12 Les témoins de Jéhovah sont connus pour leur propreté et leur ordre. Ceux du dehors s’étonnent en voyant dans quel état sont gardés les emplacements d’assemblée. Des équipes sont organisées pour nettoyer les lieux et tout l’auditoire fait un effort en veillant à ne rien jeter à terre. Chacun assume sa responsabilité en vue de la réputation de l’organisation et on prend plaisir à tenir des assemblées à la louange de Jéhovah dans un cadre propre et sain. Cela est également vrai pour les Salles du Royaume. Cependant l’insouciance de quelques-uns dans le groupe peut être un signe d’irrespect pour l’organisation. Comment cela ? En négligeant de venir à tour de rôle pour le nettoyage de la salle ou en permettant aux enfants de joncher de papiers les allées. Bien que cela se produise rarement, on a vu des enfants griffonner sur les murs ou sur des cantiques appartenant aux groupes sans qu’interviennent les parents ; on a également vu des membres plus âgés du groupe écrire sur les cartes de secteur. Tout ce qui appartient au groupe est propriété du Royaume et devrait être traité avec le respect dû aux intérêts du Royaume. À part quelques exceptions, ceux de la société du Monde Nouveau prennent intérêt à garder la Salle du Royaume dans le même état de propreté que leur propre intérieur. Les serviteurs du groupe travaillent dans notre intérêt. S’ils nous offrent l’occasion d’assister le groupe par une de ces choses supplémentaires, faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider. Paul a écrit : “ Ayez vous aussi de la déférence pour de tels hommes, et pour tous ceux qui travaillent à la même œuvre (...) car ils ont tranquillisé (rafraîchi, NW) mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier de tels hommes. ” — I Cor. 16:16, 18.
13. Pourquoi l’habitude de venir en retard aux réunions et d’y être inattentif dénote-t-elle un manque de respect ?
13 Avez-vous considéré sérieusement cette habitude de venir en retard aux réunions et de ne pas prêter attention aux choses qui y sont dites ? Reprenons l’exemple de l’enfant. Supposons que l’enfant prenne l’habitude de toujours venir à table après la prière, après que le repas a commencé. Supposez qu’il ne se soucie aucunement de se laver les mains ou de se coiffer, qu’il ne soit jamais prêt pour le repas, qu’il joue avec les aliments dans son assiette, des aliments dont la préparation vous a coûté beaucoup de peine, et qu’il refuse de faire passer quoi que ce soit. Supposez que vous ayez un invité ce jour-là ; serez-vous fier de votre fils ? Ne serez-vous pas mortifié par son attitude inconsidérée, irrespectueuse ? Et cependant nous avons un invité, oui plus qu’un invité à toutes nos fêtes spirituelles au groupe. Non pas simplement un étranger ou une nouvelle personne de bonne volonté mais notre Seigneur Jésus-Christ qui a dit : “ Car là ou deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. ” Aucun témoin de Jéhovah n’insulterait délibérément notre Père céleste ou son organisation mère, n’est-ce pas ? Alors pourquoi le faire par insouciance ? Nos frères ont travaillé dur et passé de nombreuses heures à préparer les fêtes spirituelles auxquelles a pourvu notre Père céleste. Et ils continuent à le faire avec joie parce que l’immense majorité des membres de la société du Monde Nouveau écoute ce conseil de Paul aux Thessaloniciens : “ Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent (président sur vous, NW) dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. ” — Mat. 18:20 ; I Thess. 5:12, 13.
CONFIONS-NOUS EN LA PUISSANCE DIRECTRICE DE JÉHOVAH
14. Pourquoi est-il sage de faire confiance à nos frères fidèles et éprouvés ? Quelle sera notre attitude si nous pensons que quelque chose est mal ?
14 Notre respect pour l’organisation de Jéhovah se manifeste donc par notre attitude envers le canal visible de Dieu et la confiance dont nous investissons nos frères fidèles et éprouvés. Si nous sommes entièrement convaincus qu’il s’agit de l’organisation de Jéhovah, que Dieu guide son peuple, nous ne serons jamais troublés, quoi qu’il advienne. Si nous ne comprenons pas quelque chose, attendons patiemment jusqu’à ce que ce point devienne clair à notre esprit. Si nous sommes certains que quelque chose est mal, nous garderons le commandement de notre Père, nous ferons les démarches prescrites, puis nous espérerons en Jéhovah. Nous n’abandonnerons pas l’enseignement de notre mère en nous livrant aux critiques. Nous comprendrons que Jéhovah sait ce qui se passe dans son organisation et que, s’il est disposé à le permettre, qui sommes-nous pour vouloir qu’il en soit autrement ? Si nous avons vraiment la foi, nous saurons que si c’est mal, Dieu réglera la chose en son temps, et que nous sommes plus en sécurité au sein de l’organisation même avec ses petites difficultés qu’à l’extérieur où nous attendent le chaos et la destruction.
15, 16. Quelles raisons de louer Dieu et son organisation mère nous sont données par Jéhovah ?
15 Quand nous considérons la tendre sollicitude de notre Père céleste, telle qu’elle se manifeste par son organisation mère, nos cœurs débordent d’appréciation. Quand nous goûtons à la succulente et abondante nourriture à laquelle il pourvoit et que nous constatons avec quel soin elle est servie par notre mère, nous ne pouvons qu’éclater en chants de louanges pour de tels parents. Et quand nous voyons la grande organisation mère parée de la lumière céleste de vérité et de droiture, marchant dans le sentier de la clarté divine, avec une parfaite lumière d’organisation éclairant et ornant son esprit, nous ne pouvons que pousser cette exclamation : “ Cette femme est l’épouse du Roi de l’univers dont il est écrit : Dieu est lumière, et dans sa position céleste elle peut dignement produire sa création royale céleste. ” Quel privilège d’être ses enfants et de participer au nom magnifique qu’elle porte : “ Jéhovah notre justice ” ! (Jér. 33:16, AS.) Quelle joie nous avons de pouvoir refléter la lumière procédant de sa royale personne, quand nous accueillons tous les cœurs humbles venant de toutes les parties de ce monde enténébré et que nous les faisons entrer dans l’éclat de la joie de Jéhovah et dans la chaleur de sa faveur !
16 Le cœur plein de gratitude, nous reconnaissons la miséricorde divine et c’est avec joie que nous montrons notre respect pour l’organisation de Jéhovah, car elle est notre mère et la femme bien-aimée de notre Père céleste, Jéhovah Dieu.
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La mort pour avoir douté de la trinitéLa Tour de Garde 1957 | 1er septembre
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La mort pour avoir douté de la trinité
Quand un article de La Tour de Garde déclara il n’y a pas longtemps que des personnes furent mises à mort pour avoir douté de la trinité, plus d’un lecteur s’informa à ce sujet. Naturellement, l’histoire médiévale est pleine de récits concernant des milliers de Juifs, mis à mort pour avoir refusé d’accepter la trinité. Particulièrement remarquable est le cas de Servet que Calvin fit brûler lentement au poteau pour avoir nié la trinité.
Mais il n’est pas nécessaire de remonter si loin, car une loi fut votée le 21 avril 1649, dans l’État de Maryland, ou plutôt la colonie de Maryland, qui entre autres choses, déclarait : “ Par cette Loi, 1o le blasphème contre Dieu, en niant que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, en niant la Sainte Trinité, ou la divinité de l’une quelconque des trois personnes, etc., devait être puni de mort, et les terres et les biens du Lord propriétaire devaient être confisqués. ” Oui, il y eut un temps, sur le continent américain, non pas simplement dans l’Europe médiévale, où nier la trinité signifiait la mort.
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Kidnappers ou ministres chrétiens ?La Tour de Garde 1957 | 1er septembre
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Kidnappers ou ministres chrétiens ?
Expérience de deux pionniers spéciaux de la république du Ghana
L’ASSEMBLÉE avait été belle ; chacun avait été enchanté de pouvoir partager la compagnie chaleureuse des chrétiens et de pouvoir entendre des discours bibliques stimulants. Tout le long, sur le chemin du retour, les témoins de Jéhovah avaient été heureux de parler des enseignements et des bons conseils reçus lors de l’assemblée. Trois jeunes frères (allant encore à l’école) discutaient de tous ces enseignements avec leurs deux amis qui sont des ministres à plein temps des témoins de Jéhovah jusqu’à ce que, tard le dimanche soir, ils arrivassent à domicile. Ils allèrent se coucher, contents et heureux, ne sachant guère ce que le lendemain leur réservait.
L’école commençait comme d’habitude le lundi matin, et les trois témoins entrèrent dans leurs classes. Le maître d’école, un ennemi de l’œuvre des témoins de Jéhovah, les chassa immédiatement de l’école parce qu’ils avaient assisté à l’assemblée et avaient manqué l’école pendant un jour, sans sa permission. Il porta le cas devant l’inspecteur et le représentant du gouvernement, et finalement, devant la police, où il accusa les deux ministres à plein temps d’avoir kidnappé les trois garçons. Dans le Ghana, c’est un crime passible d’une peine de dix ans d’emprisonnement. Il dit qu’ils avaient enlevé les trois enfants à l’école sans la permission des parents des garçons. Les deux ministres furent arrêtés et interrogés.
Le mercredi, les trois enfants, leurs parents et les deux ministres à plein temps durent se présenter devant un commissaire de police pour enquête sur l’accusation de kidnapping. Quoique les parents eussent permis aux garçons d’assister à l’assemblée, ils se laissèrent fléchir par les menaces de l’instituteur et dirent à la police qu’ils ne connaissaient pas les deux ministres et renièrent purement et simplement avoir donné la permission à leurs fils, mais firent valoir que les fils avaient été enlevés. Chacun de ces garçons, cependant, lorsqu’il fut appelé à faire sa déposition, mit en pratique quelques-uns des bons principes chrétiens qu’il avait appris à l’assemblée des témoins de Jéhovah et fit une déposition qui, en effet, était conforme à la vérité. Chacun reconnut qu’il n’avait pas été kidnappé, mais qu’il avait obtenu la permission de se rendre à l’assemblée des témoins de Jéhovah. La décision définitive du commissaire de police fut renvoyée au samedi matin.
Le samedi venu, tous étaient présents pour prendre connaissance de la décision. Le commissaire dit qu’il avait examiné toutes les preuves soigneusement et qu’il ne trouvait pas que les deux ministres étaient coupables et que l’affaire était classée. Le commissaire de police fit remarquer que les témoins de Jéhovah participent à une œuvre d’éducation des masses et qu’il serait faux d’intervenir dans leurs activités de prédication. Les efforts de l’instituteur en vue d’arrêter l’activité des témoins de Jéhovah avaient été infructueux.
Les trois jeunes frères vont de nouveau à l’école, et leur foi est affermie plus que jamais. Ils ne cessent de prêcher à leurs camarades d’école et assistent aux réunions du groupe avec leurs deux amis, les ministres chrétiens à plein temps.
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