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Un Dieu d’amourLa Tour de Garde 1963 | 15 décembre
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prise pour les délivrer de la condamnation du péché et de la mort. Afin de les sauver, la juste loi de Dieu exigeait le paiement d’une rançon (Deut. 19:21 ; Ps. 51:6 51:4, NW ; 49:7, 8 49:6, 7, NW). Aussi, au lieu d’abandonner les humains, Jéhovah, dans son amour, donna son bien le plus précieux, son Fils unique, pour les délivrer d’une mort certaine. N’était-ce pas là un suprême sacrifice, la plus sublime des expressions d’amour ? Si un homme imitait l’exemple de Jéhovah, ne chanterait-on pas ses louanges ?
Par exemple, si un incendie ou une inondation menaçait la vie de nombreuses personnes, qu’un homme et son fils fussent en position d’apporter leur aide, et qu’ils fissent des efforts pour sauver leurs amis et voisins, ne serait-ce pas de leur part un acte d’amour ? Et si le fils perdait sa vie en en sauvant des centaines d’autres, ne le considérerait-on pas comme un héros ? Certainement. Bien entendu, le sacrifice par Dieu de son Fils a une bien plus grande valeur. De plus, la perte ne devait pas être définitive car Jéhovah rendit la vie à son Fils en le ressuscitant des morts, et Abraham avait entière confiance que Jéhovah ressusciterait Isaac.
Par conséquent, quel devrait être notre sentiment à la lecture de ce drame prophétique dans lequel Abraham joue un rôle ? La première leçon à en tirer, c’est que nous devrions ressembler à Abraham, donner au grand Dispensateur de la vie une obéissance aveugle. Il est notre Créateur, et même si notre obéissance à sa loi entraînait notre mort, nous pourrions avoir une confiance absolue en son pouvoir de rendre la vie. Et surtout, cet incident ne devrait pas nous détourner de Jéhovah mais nous pousser à l’aimer plus que jamais parce que, en des termes que nous pouvons saisir, il nous a aidés à comprendre ce qu’il a fait lui-même pour nous.
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Montrons que nous sommes approuvés en acceptant des responsabilitésLa Tour de Garde 1963 | 15 décembre
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Montrons que nous sommes approuvés en acceptant des responsabilités
LE CHRÉTIEN mûr désire être approuvé de Dieu. Pourquoi ? Parce qu’il sait que, sans l’approbation divine, il montre qu’il a échoué et ne peut espérer obtenir la vie éternelle dans le monde nouveau de Dieu. Il prend donc à cœur les paroles de l’apôtre Paul : “ C’est à vous de vous examiner (...) nous ne sommes pas désapprouvés. ” — II Cor. 13:5, 6, Li.a
Que ce vieux monde ne se soucie pas d’être approuvé se voit clairement dans le fait qu’il fuit les responsabilités. Où que vous regardiez, cette évidence saute aux yeux. Cette fuite générale devant les responsabilités est soulignée dans des expressions telles que : “ faire passer à l’as ” et “ laisser aux autres la responsabilité ”. Ce refus d’accepter des responsabilités se manifeste surtout dans le domaine de la religion. Les chefs de la chrétienté ont refusé d’endosser la responsabilité d’enseigner aux hommes la Parole de Dieu de sorte que le manque d’instruction religieuse est général. Du fait que les parents refusent d’accepter les responsabilités qui accompagnent le fait d’être père ou mère, la délinquance juvénile sévit partout.
L’une des grandes tâches du ministre chrétien est de persuader les personnes rencontrées dans la prédication qu’elles doivent accepter leurs responsabilités, en étant prêtes à discuter religion, en se procurant des publications bibliques, en acceptant que le ministre leur fasse de nouvelles visites et conduisent avec elles une étude biblique. Il y en a qui acceptent chez elles une étude de la Bible mais quand il devient évident qu’elles ont l’obligation d’en parler aux autres, elles fuient devant cette responsabilité en interrompant l’étude chez elles.
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