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Puisez du courage dans la Parole de DieuLa Tour de Garde 1964 | 1er février
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attachés au culte véritable. — Héb. 12:2 ; Actes chap. 7.
21. Qu’est-ce qui permet au chrétien d’être courageux dans les temps critiques que nous vivons ?
21 La Parole de Dieu nous donne aussi la force d’agir courageusement au milieu des bruits de guerre, des disettes, des séismes épouvantables et des crimes sauvages qui deviennent de plus en plus nombreux dans le monde actuel. Ces conditions touchent la vie des chrétiens, tout comme elles affectent celle des autres hommes. En temps de guerre, ils peuvent être chassés de leurs foyers par des agresseurs. Ils peuvent perdre leurs possessions dans un tremblement de terre. Quand les vivres font défaut, ils sont rationnés comme tout le monde. Ils doivent redoubler de vigilance, comme n’importe qui, pour ne pas être victimes des nombreux crimes qui se commettent de nos jours. Et pourtant, l’attitude des chrétiens diffère de celle des hommes du monde. Fortifiés par leur connaissance des Écritures, ils sont à même de suivre ce conseil de Jésus : “Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.” (Luc 21:28, MN). Pour eux, ces conditions sont une preuve que bientôt le présent monde inique va prendre fin et céder la place au monde nouveau et juste de Dieu. Cette connaissance leur donne le courage non seulement de supporter les malheurs que connaissent tous les hommes, mais encore d’annoncer sans crainte le Royaume de Dieu.
22. Pour ce qui est de leurs rapports avec Dieu, en quoi les serviteurs de Jéhovah peuvent-ils avoir confiance, et comment affermissent-ils cette confiance ?
22 Ayant écouté Dieu, les chrétiens savent qu’il prend soin d’eux. Ils savent qu’ils peuvent lui adresser des prières, confiants qu’il les écoutera (Ps. 145:18). Dieu veille sur eux avec amour, comme un berger garde son troupeau. Quelles que soient les circonstances dans lesquelles ils se trouvent, ils savent que tant qu’ils continueront à écouter Dieu et à suivre ses conseils empreints d’amour, rien ne pourra les “séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ Jésus”. (Rom. 8:31-39, MN.) C’est pourquoi ils font preuve de sagesse en ne cessant de nourrir leur esprit et leur cœur de la Parole de Dieu, en étudiant ses préceptes et en les méditant tous les jours de leur vie. Agissons de la sorte avec foi, afin “que nous ayons bon courage et puissions dire : Jéhovah est mon secours : je n’aurai pas peur”. — Héb. 13:6, MN.
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Persévérez courageusement dans le service de DieuLa Tour de Garde 1964 | 1er février
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Persévérez courageusement dans le service de Dieu
1, 2. Comment pouvons-nous profiter du récit de la vie des hommes de foi consigné dans la Bible ?
OUTRE le courage qu’elle nous donne en nous informant de la grandeur de Dieu et en nous faisant connaître sa volonté, la Bible nous aide d’une autre façon encore à nous armer de courage en vue d’accomplir la volonté divine. Comment cela ? Par la narration qu’elle fait de la vie de certains hommes de foi. En effet, non seulement les Écritures nous expliquent ce que Dieu exige de ses serviteurs, mais elles fournissent encore des exemples vécus, montrant comment des hommes craignant Dieu reçurent l’approbation de celui-ci. Ces récits nous permettent de voir ce que ces hommes firent lorsqu’ils se trouvaient dans une situation semblable à la nôtre, et pourquoi Jéhovah les bénit. Ces exemples nous donnent la force d’agir courageusement et d’éviter de nous abstenir de servir Dieu.
2 L’apôtre Paul parlait de cette source d’encouragement quand il écrivit : “Ainsi donc, ayant une si grande nuée de témoins qui nous entoure, ôtons, nous aussi, tout poids et le péché qui nous entrave facilement, et courons avec endurance la course qui nous est proposée, regardant fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection.” (Héb. 12:1, 2, MN). Donc, pendant que nous lisons la Bible pour prendre connaissance de la vie de cette grande nuée de témoins préchrétiens, ainsi que de celle de Jésus-Christ et des premiers chrétiens, profitons personnellement de leur exemple en persévérant courageusement dans la course qui nous est proposée.
3. Qui Jéhovah choisit-il pour être ses serviteurs ?
3 Beaucoup de personnes, cependant, lorsqu’elles s’aperçoivent que la responsabilité leur incombe de servir Dieu, hésitent au lieu de s’engager dans la course. Elles estiment peut-être qu’elles sont indignes, qu’elles ne possèdent pas les qualités requises ou qu’elles ne pourront remplir les conditions exigées par Dieu. Si vous vous trouvez dans cette situation, examinez les récits que Dieu a préservés à votre intention dans la Bible. Qui fut choisi par Dieu pour le servir ? “Vous voyez votre appel, frères, qu’il n’y a pas beaucoup de sages au sens charnel qui ont été appelés, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup qui sont de naissance noble ; mais Dieu a choisi les choses folles du monde, pour faire honte aux hommes sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde, pour faire honte aux choses fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et les choses qu’on méprise, les choses qui ne sont pas, afin de réduire à néant les choses qui sont, pour qu’aucune chair ne se glorifie au regard de Dieu.” (I Cor. 1:26-29, MN). Dieu n’emploie pas les hommes qui sont sages à leurs propres yeux, mais ceux qui se laissent diriger par lui. Il n’approuve pas les hommes qui sont sûrs d’eux-mêmes, mais ceux qui ont foi en lui. Ce n’est pas celui qui est supérieur à ses semblables qui plaît à Dieu, mais celui qui a l’œil, par intérêt personnel, sur les progrès de ses frères chrétiens. Jéhovah se fait servir par ceux qui l’aiment suffisamment pour désirer accomplir sa volonté. — Ps. 25:4, 5, 9, 12 ; Phil. 2:4, MN.
4. Citez des exemples qui montrent quelle sorte d’hommes ont servi Jéhovah et reçu son approbation.
4 Moïse était un homme de cette sorte. Bien que handicapé par un empêchement de la langue et âgé de quatre-vingts ans, il écouta l’appel au service de Dieu (Ex. 4:10-12 ; 7:7). Quoique “le plus petit dans la maison de [son] père”, Gédéon se montra prêt à servir, et Jéhovah le soutint (Juges 6:15, 16). Amos n’était qu’un bouvier et un “soigneur” (litt. “pinceur”) de figues de sycomores, pourtant il devint un prophète de Dieu (Amos 7:14, 15, NC n. m.). N’oublions pas non plus Pierre, André, Jacques et Jean, qui étaient de simples pêcheurs de Galilée. Tout “illettrés et ordinaires” qu’ils étaient, ils furent choisis par Jésus pour figurer parmi ses apôtres (Mat. 4:18-22 ; Actes 4:13, MN). Quelques-uns, comme Paul, étaient des hommes très instruits. D’autres, par contre, avaient un passé entaché de crimes et de mœurs déréglées. Mais quelque instruits ou quelque méchants qu’ils aient été, dès qu’ils se furent voués à Dieu pour le servir, ils laissèrent de côté ces choses et embrassèrent une vie nouvelle vouée au service de Dieu. — Phil. 3:4-8 ; I Cor. 6:9-11.
5. Quelles considérations aideront quelqu’un à comprendre la nécessité de participer au service de Jéhovah ?
5 Ce qui importe n’est pas de savoir ce que vous étiez avant de connaître la volonté divine, mais ce que vous êtes maintenant. Votre foi en Jéhovah Dieu et sa Parole est-elle robuste ? Aimez-vous Dieu de tout votre cœur ? Désirez-vous à tout prix vivre dans son monde nouveau et juste (Héb. 11:6 ; Marc 12:29, 30 ; II Pierre 3:13, 14) ? Si oui, vous n’avez aucune raison d’hésiter. Ne vous abstenez pas de servir Dieu parce que, du point de vue humain, vous ne vous sentez pas à la hauteur. Considérez plutôt pourquoi Jéhovah nous emploie malgré toutes nos faiblesses. À ce sujet, l’apôtre Paul écrit : “Nous avons ce trésor dans des vases de terre, pour que la puissance qui est au delà de ce qui est normal soit celle de Dieu et non celle venant de nous-mêmes.” (II Cor. 4:7, MN). Ainsi donc, courageusement et plein de confiance en Dieu, suivez l’exemple de Jésus, Celui qui mène notre foi à la perfection, en vous faisant baptiser pour symboliser l’offrande de vous-même à Jéhovah Dieu. Puis prenez part à l’œuvre de prédication que Dieu a confiée à ses serviteurs.
PRÉDICATEURS DU ROYAUME DE DIEU
6. En vue de quelle activité Jésus forma-t-il tous ses disciples ?
6 La prédication est une obligation qui est imposée à quiconque accepte la bonté imméritée de Dieu. Pour s’en convaincre, il suffit d’étudier les Évangiles relatant la vie du Christ. Ainsi, Jésus lança les invitations suivantes : “Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.” “Viens à ma suite.” “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples.” Et que devaient faire ces disciples ? Ils devaient participer à l’œuvre de Jésus consistant “à prêcher et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché”. (Mat. 4:19 ; 9:9 ; 11:28, 29 ; 4:17, MN.) En tant que disciples de Jésus, ils apprirent comment accomplir le ministère et bientôt ils étaient assez expérimentés pour prêcher seuls. Jésus envoya d’abord les douze, en leur donnant cet ordre : “Quand vous irez, prêchez en disant : Le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 10:5, 7, MN). Plus tard, il désigna soixante-dix autres disciples et leur confia une mission analogue. — Luc 10:1-11.
7. a) Quelle importance Jésus attacha-t-il à sa prédication ? b) Quel prix ses disciples attachèrent-ils à cette activité ?
7 Jésus attachait une si grande importance à son œuvre de prédicateur que, par la suite, il déclara au gouverneur Pilate que la raison pour laquelle il était né et était venu dans le monde, était “de rendre témoignage à la vérité”. (Jean 18:37, MN.) On comprend, dès lors, pourquoi ses disciples ressentaient la nécessité urgente de prêcher et qu’ils répondirent aux fonctionnaires qui leur avaient ordonné de cesser leur prédication : “S’il est juste au regard de Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, jugez-en vous-mêmes. Mais quant à nous, nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues.” (Actes 4:19, 20, MN). Les disciples se souvenaient que, peu de temps avant de les quitter, Jésus leur avait dit : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations.” Ils n’oubliaient pas non plus les toutes dernières paroles que Jésus avait prononcées avant de monter au ciel, savoir : “Vous serez mes témoins et à Jérusalem et dans toute la Judée et à Samarie et jusqu’à la partie la plus lointaine de la terre.” (Mat. 28:19, 20 ; Actes 1:8, MN). Pour eux, il n’y avait pas de doute possible : pour être un disciple de Jésus, il fallait être un prédicateur.
8. Dans une lettre adressée aux Corinthiens, qu’affirma Paul concernant la responsabilité incombant au chrétien de prêcher ?
8 L’apôtre Paul était tellement convaincu que cette responsabilité incombait à tous ceux qui veulent marcher sur les traces de Jésus-Christ, qu’il écrivit aux chrétiens de Corinthe : “Si maintenant je déclare la bonne nouvelle, ce n’est pas pour moi une raison de me glorifier, car nécessité m’en est imposée. Vraiment, malheur à moi, si je ne déclarais pas la bonne nouvelle ! Si j’accomplis cela de bon gré, j’ai une récompense ; mais si je le fais contre ma volonté, n’empêche que j’ai une gestion qui m’est confiée.” (I Cor. 9:16, 17, MN). Chacun de nous devrait être prêt à assumer cette même responsabilité, conformément à cette autre exhortation que Paul fit aux chrétiens de Corinthe : “Devenez mes imitateurs, tout comme je le suis de Christ.” (I Cor. 11:1, MN). Si nous fixons nos regards sur Jésus et sur ceux qui étaient ses fidèles imitateurs, nous comprendrons, tout comme eux, pourquoi il est urgent de prêcher la bonne nouvelle.
ENDUREZ COURAGEUSEMENT DANS L’ŒUVRE
9. Pourquoi est-il important d’endurer dans le ministère ?
9 Jésus persévéra dans son travail et fit le rapport suivant à son Père : “Je t’ai glorifié sur la terre, ayant fini l’œuvre que tu m’as donnée à faire.” (Jean 17:4, MN). Tous ses disciples devraient être mus par la même détermination. Il faut de l’endurance. Il ne suffit pas d’avoir possédé la foi et d’avoir participé à la prédication. “Vous avez besoin d’endurance, pour que, après avoir accompli la volonté de Dieu, vous receviez l’accomplissement de la promesse.” (Héb. 10:36, MN). Ne serait-il pas insensé de ne plus tenir aucun compte de la vérité et de suivre de nouveau les voies du présent monde, comme une truie lavée qui retournerait à son bourbier ? “Donc ne renonçons pas à faire ce qui est excellent, car à l’époque voulue nous récolterons si nous ne nous lassons pas.” — Gal. 6:9, MN.
10. Que devrait se rappeler le ministre chrétien lorsque les gens refusent d’écouter la bonne nouvelle ?
10 Certes, tout le monde ne vous écoutera pas lorsque vous annoncerez la bonne nouvelle. Dans bien des endroits, un prédicateur peut aller de maison en maison pendant des heures sans avoir l’occasion de présenter complètement son message. Il arrive que les gens n’acceptent pas les publications bibliques qu’il leur propose, et parfois le prédicateur se sent découragé. Mais s’il a préparé consciencieusement son sermon et qu’il s’efforce sincèrement d’intéresser les gens à la Parole de Dieu, peut-il légitimement conclure que son ministère est improductif ? Non. “Un disciple n’est pas au-dessus de son enseignant, ni un esclave au-dessus de son maître.’ (Mat. 10:24, MN). Jésus ne se fit pas écouter de tout le monde. Les habitants de sa ville ne crurent pas en lui. Quand il se rendit dans le pays des Gadaréniens, ces derniers ne lui réservèrent pas un bon accueil, au contraire, “ils le prièrent instamment de sortir de leurs districts”. À Jérusalem, on l’accusa d’être possédé d’un démon (Mat. 8:34 ; Luc 4:16, 28, 29 ; Jean 8:52, MN). D’autres serviteurs de Dieu connurent des déboires semblables.
11. Comment les messages prêchés par Samuel et Noé furent-ils accueillis ?
11 Samuel était le prophète de Dieu en Israël, et le peuple parmi lequel il exerçait son ministère avait été mis de côté par Dieu comme sa possession spéciale, mais même ce peuple ne l’écoutait pas toujours. Cette situation ne laissait pas Samuel indifférent. Lorsque le peuple ne tint aucun compte de ses bons conseils et réclama un roi, le prophète prit la chose, semble-t-il, comme un échec personnel. Jéhovah rectifia cependant cette pensée, en lui disant : “Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux.” (I Sam. 8:7). Quant à Noé, sa prédication se fit dans des conditions plus difficiles encore. À cette époque, les hommes s’étaient éloignés du chemin de la droiture, à tel point que, selon les Écritures, “toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. Et Jéhovah se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé dans son cœur”. (Gen. 6:5, 6, AC.) Ils n’étaient pas disposés à écouter l’avertissement donné par Noé. Au bout de quarante ou cinquante années de prédication, Noé n’était écouté que par les membres de sa propre maison. Seuls lui-même et sa femme, ses trois fils et leurs femmes, prirent place dans l’arche. Le reste des hommes “ne tint compte de rien”. (Mat. 24:39, MN.) Noé avait-il échoué comme prédicateur ? Absolument pas ! Au contraire, il nous est cité en exemple comme le “prédicateur de la justice” que Dieu préserva lorsqu’il anéantit le monde inique d’alors. Noé fit preuve d’endurance. — II Pierre 2:5.
12. Dans quelles conditions Moïse dut-il prêcher, et pourquoi y persévéra-t-il ?
12 Souvenons-nous aussi de Moïse et de
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