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  • Jéhovah Dieu, le grand Potier
    La Tour de Garde 1965 | 1er octobre
    • rempli de temples. Chaque ville possédait son dieu protecteur représenté par un animal sacré et adoré dans un temple desservi par un grand nombre de prêtres. D’après l’historien John Lord, le pouvoir que les prêtres exerçaient sur le peuple était comparable à celui des prêtres de la chrétienté dans les premiers siècles du Moyen Âgec.

      25. Quel était l’aspect le plus dégradant de la religion des Égyptiens ?

      25 L’aspect le plus répugnant et dégradant de la religion des Égyptiens était le culte des animaux. Tout chat, même de gouttière, avait à leurs yeux plus de valeur qu’un homme. L’étranger qui tuait un chat, fût-​ce accidentellement, était lynché par la foule déchaînée. Les taureaux Apis étaient adorés par les Égyptiens, qui croyaient que certains dieux habitaient en eux. On gardait le taureau dans un temple somptueux et à sa mort, on l’ensevelissait dans un immense sarcophage très coûteux, tandis que toute l’Égypte le pleurait. Parmi les nombreux animaux tenus pour sacrés par les Égyptiens, citons le crocodile, l’oxyrhynque (un poisson) et l’ichneumon (une mouche). Pour certains de ces animaux (comme le chat), tous les individus de l’espèce étaient considérés comme sacrés ; pour d’autres (tel que le taureau), seules les bêtes portant certaines marques faisaient l’objet d’un culte.

      26. Dans l’esprit des Égyptiens, qu’était leur pharaon ?

      26 Le culte du roi ou pharaon occupait aussi une place d’honneur dans la religion des Égyptiens. Un livre d’histoired déclare à ce propos : “Le pharaon était lui-​même l’un des dieux, et la vie de ses sujets était axée sur lui. Le pharaon régnant était à la fois une incarnation d’Horus, le dieu-ciel représenté par un faucon, et Horus (...) en tant qu’héritier légitime du trône de son père, Osiris. La prospérité de l’Égypte dépendait directement de celle du roi (...). Chaque pharaon était le successeur de tous ses ancêtres royaux, remontant au-delà des dynasties humaines (...) jusqu’aux dynasties des dieux sur la terre, et à sa mort chaque roi allait rejoindre cette auguste compagnie”, du moins dans l’esprit des Égyptiens !

      27. Pourquoi Jéhovah toléra-​t-​il si longtemps le faux culte et l’oppression des Égyptiens ?

      27 Voilà donc l’Égypte dans laquelle Israël se trouvait en captivité, le pays où Dieu allait renvoyer Moïse. Ses habitants étaient, à n’en pas douter, des “vases de courroux rendus prêts pour la destruction”. (Rom. 9:17-22.) Pourtant, le grand Potier permit à l’Égypte de continuer en tant que grande puissance mondiale. Pourquoi ? Jéhovah le permit à cause de son grand nom. Du reste, n’avait-​il pas prédit que les descendants d’Abraham seraient opprimés pendant quatre cents ans ? Aussi, jusqu’au terme de cette période, Dieu permit-​il à l’Égypte d’opprimer son peuple élu. — Gen. 15:13.

      28, 29. Pourquoi tous les Égyptiens devaient-​ils souffrir à cause de l’obstination de Pharaon ?

      28 En examinant le récit biblique, nous remarquons qu’il relate comment le grand Potier a agi envers un seul homme, Pharaon. On pourrait se demander pourquoi une nation tout entière devait souffrir à cause d’un seul homme. Il existe plus d’une raison valable. D’abord, Pharaon n’aurait pas pu opprimer la nation d’Israël et défier Jéhovah tout seul. Il lui fallait le concours d’une puissante organisation ; aussi, tous ceux qui l’aidaient à défier Dieu et à opprimer les Israélites se rendaient-​ils complices de ses crimes. Par ailleurs, n’est-​il pas vrai qu’une foule de non-Israélites, “une multitude de gens d’origine diverse”, quitta l’Égypte et marcha vers la liberté en compagnie des Israélites (Ex. 12:38, NC) ? Assurément ! Par conséquent, on ne peut accuser d’injustice le grand Potier, Jéhovah Dieu.

      29 En outre, les Écritures parlent de la responsabilité collective. C’est pourquoi, en Israël, dans le cas d’un meurtre dont l’auteur était inconnu, les anciens de la ville la plus proche devaient prendre certaines dispositions pour dégager tous les habitants de la cité de la responsabilité du sang versé (Deut. 21:1-9). En vertu de ce même principe, toute la tribu de Benjamin fut déclarée coupable quand elle refusa de rendre les débauchés de Guibéa qui avaient tué la concubine d’un certain Lévite en abusant d’elle (Juges 20:8-48). En fait, aujourd’hui encore, on reconnaît le principe de la responsabilité collective, témoin l’indemnisation volontaire des Juifs et d’autres victimes des persécutions nazies par l’Allemagne de l’Ouest.

      30, 31. Pourquoi les événements se rapportant aux dix plaies nous intéressent-​ils tout particulièrement ?

      30 Le récit biblique nous expliquant comment le grand Potier agit envers ses vases à l’époque de Moïse, nous intéresse tout particulièrement. En effet, l’étude de ce récit nous aidera à mieux apprécier la sagesse, la justice, la puissance et l’amour du grand Potier, Jéhovah Dieu. Elle nous fera bien comprendre également l’importance de nous soumettre à Lui et de nous laisser guider par sa Parole, son esprit saint et son instrument visible, son canal de communication sur la terre. Car qui peut résister à sa volonté déclarée ?

      31 Cette étude affermira grandement notre foi, car nous découvrirons que ces événements du passé ont leur parallèle de nos jours. Enfin, l’examen de ce sujet permettra aux ministres chrétiens de mieux saisir l’importance de leur mission consistant à prêcher, puisqu’ils ont le privilège de verser les plaies modernes sur l’Égypte des temps actuels, y compris Babylone la Grande. Ce sont là, à coup sûr, des raisons valables nous incitant à poursuivre cette étude avec le plus grand intérêt !

  • Le grand Potier façonne des vases humains
    La Tour de Garde 1965 | 1er octobre
    • Le grand Potier façonne des vases humains

      “Je suis Iahvé et il n’y en a pas d’autre. Je forme la lumière et je crée les ténèbres, je réalise la paix et je crée le malheur : moi, Iahvé, je réalise tout cela.” — Is. 45:6, 7, Dhorme.

      1. Pour qui Jéhovah forme-​t-​il la lumière et réalise-​t-​il la paix, et pour qui crée-​t-​il les ténèbres et le malheur ? Pourquoi ?

      EN SA qualité de grand Potier, Jéhovah Dieu a le droit d’agir envers ses créatures conformément à sa volonté souveraine. À son gré, il forme la lumière et réalise la paix, ou bien il crée les ténèbres et le malheur, comme nous venons de le lire dans Isaïe 45:7. Pour les justes, il donne la lumière et la paix, ainsi qu’il est écrit : “La lumière est semée pour le juste.” “Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi.” Mais pour les méchants, Jéhovah crée les ténèbres et le malheur. “La voie des méchants est comme les ténèbres.” “Il fait pleuvoir sur les méchants des charbons, du feu et du soufre.” — Ps. 97:11 ; 119:165 ; Prov. 4:19 ; Ps. 11:6.

      2. Tout en faisant lever le soleil et en envoyant la pluie sur les bons et les mauvais, qu’est-​ce que Jéhovah fait parfois subir aux hommes désobéissants, et quel exemple le prouve ?

      2 Le grand Potier fournit un exemple frappant de son pouvoir de réaliser tout cela lorsqu’il envoya les dix plaies, et surtout les sept derniers fléaux, sur l’ancienne Égypte, à l’époque de Moïse. De même que Jéhovah fait lever le soleil et fait pleuvoir sur les méchants comme sur les bons, inversement il lui arrive, en accord avec son dessein souverain, d’envoyer le malheur sur son propre peuple, quand celui-ci se montre désobéissant, tout comme il l’envoie sur ses ennemis. Ainsi, nous remarquerons que les trois premières

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