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  • Le paradis
    La Tour de Garde 1959 | 15 juin
    • “ le jardin d’Éden. Le mot est primitivement perse et signifie un parc. Il a été introduit dans les langues modernes comme nom du jardin d’Éden... et, par suite, de tout séjour du bonheur. ”

      24 Le nom convient au jardin d’Éden dans lequel Adam fut créé et placé. Le mot biblique hébreu pour “ jardin ” signifie un lieu entouré, clôturé. Ce qui était clos était quelque chose de délicieux, de beau. Cela s’accorde avec la notion perse d’un pardes ou paradis : “ un parc grand, étendu, protégé par une clôture contre les dommages, mais dont la beauté naturelle est intacte, avec d’imposants arbres forestiers, dont beaucoup portaient des fruits, arrosé de limpides cours d’eau, sur les rives desquels se promenaient de grands troupeaux d’antilopes ou de brebis — telle était l’image qui se rattachait, dans l’esprit du voyageur grec, au mot paradeisos, et pour lequel sa langue n’avait aucun équivalent précis... ” Certains auteurs grecs donnaient au terme le sens suivant : “ grande étendue de terrain entourée d’une solide clôture ou muraille, pleine d’arbres, de buissons, de plantes et de produits potagers, et dans laquelle se gardaient de diverses façons, en liberté ou non, selon qu’ils étaient féroces ou pacifiques, des animaux de valeur ; ce qui correspond au mot anglais parc, avec l’addition de jardins, d’une ménagerie et d’une volière. ”c

      25, 26. a) Comment le terme Paradis en vint-​il à s’appliquer au jardin d’Éden ? b) Pourquoi la version catholique de Douay n’emploie-​t-​elle pas l’expression “ le jardin d’Éden ” ?

      25 C’est de cette façon que, au troisième siècle avant l’ère chrétienne, les Hébreux qui commencèrent à traduire en grec leurs Écritures inspirées employèrent le terme grec paradeisos ou paradis pour traduire le mot hébreu gan. Ceux qui traduisirent la Bible en latin utilisèrent le vocable latin paradisus. Aussi lisons-​nous ceci dans la version catholique de Douay (Genèse 2:7-15) :

      26 “ Et le Seigneur Dieu forma l’homme du limon de la terre et souffla dans son visage le souffle de vie ; et l’homme devint une âme vivante. Et le Seigneur Dieu avait planté un paradis de plaisir au commencement dans lequel il plaça l’homme qu’il avait formé. Et le Seigneur Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait du lieu de plaisir pour arroser le paradis, et de là se divisait en quatre bras... Et le Seigneur Dieu prit l’homme, et le plaça dans le paradis de plaisir, pour le cultiver et pour le garder. ”

      27. Combien de fois la Bible hébraïque emploie-​t-​elle le mot correspondant pardes ? Comment le berger du Cantique des Cantiques de Salomon illustra-​t-​il la signification du mot ?

      27 Trois fois dans les écritures postérieures la Bible hébraïque utilise elle aussi le mot pardes (Néh. 2:8 ; Eccl. 2:5 ; Cant. 4:13). Le charme d’un pardes s’exprime, dans le Cantique des cantiques 4:13, dans ces paroles du berger à son amie bien-aimée : “ Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troënes avec le nard ; le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, avec tous les arbres qui donnent l’encens ; la myrrhe et l’aloès, avec tous les principaux aromates ; une fontaine des jardins, une source d’eaux vives, des ruisseaux du Liban. ” — Cant. 4:12-15.

      28. Qu’est-​ce qui rehaussait les délices du jardin d’Éden ? Comment le fait que le jardin était clos est-​il attesté par ce qui eut lieu après l’entrée du péché ?

      28 Cependant il y avait quelque chose qui embellissait davantage le Paradis d’Éden pour le premier homme Adam et sa femme parfaite Ève et qui rehaussait ses délices et ses plaisirs. C’était la présence de Jéhovah Dieu, leur Créateur et leur Père céleste aimant. D’une façon merveilleuse il parcourait le jardin et donna à l’homme sa loi directrice. Sa présence sanctifiait le paradis, le jardin d’Éden, et en fit un lieu pour une vie sainte (Gen. 2:19-25 ; 3:8, 9). Dans le juste ordre de choses, quand Adam et Ève perdirent la sainteté en péchant contre leur Créateur, Père et Dieu, ils furent expulsés du Paradis terrestre pour mourir comme des pécheurs à l’extérieur, sur le sol maudit. Le fait que le jardin ou Paradis d’Éden était un lieu fermé ou clôturé, du moins par des gardes angéliques invisibles, est attesté par les paroles de Genèse 3:23, 24 (Douay) : “ Et le Seigneur Dieu le chassa du paradis de plaisir pour qu’il cultivât la terre d’où il avait été pris. Et il chassa Adam ; et il mit devant le paradis de plaisir des chérubins et une épée de feu, tournoyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. ”

      29. Adam retourna-​t-​il au paradis après sa mort ? Et Abel ?

      29 En dehors de l’Éden Adam arriva à l’âge de 930 ans. Il ne retourna pas au Paradis quand il mourut, bien que ce lieu existât encore au moment de sa mort, non au centre de notre planète terre, comme l’enseigne le clergé, mais à sa surface. Adam retourna dans le sol d’où il avait été pris. Psaume 16:10 (Da) n’annonça pas au sujet du premier Adam que son âme ne serait pas abandonnée au schéol ou hadès, mais il l’annonça à propos du “ dernier Adam ”, Jésus-Christ. L’âme vivante Adam avait péché et était morte en châtiment de sa rébellion contre le Créateur et Dieu du Paradis (Ézéch. 18:4, 20 ; Gen. 2:7). Quand Abel, le fils pieux d’Adam, fut assassiné par Caïn, son frère jaloux, Abel n’alla pas au Paradis ; mais son sang criait du sol en dehors du Paradis jusqu’à Dieu. — Gen. 4:1-11.

      30. Que dire du Paradis et d’Hénoc qui fut enlevé pour qu’il ne vît pas la mort ?

      30 Adam vit la naissance d’Hénoc, son descendant à la septième génération. Par sa vie sainte Hénoc “ marcha avec Dieu ”. Puis Dieu enleva Hénoc. Mais quand il fut ainsi enlevé pour qu’il ne vît pas la mort, Hénoc n’alla pas au Paradis, qui existait encore. Hébreux 11:5 dit “ qu’il ne parut plus ”. Il fut d’une manière paisible mis dans la mort par le miracle divin qui épargna à Hénoc toute souffrance de la mort. Comme il avait été agréable à Dieu, Jéhovah le conserva dans sa mémoire. Au temps marqué de Dieu, Hénoc participera à la résurrection des justes (Actes 24:15 ; Jean 5:28, 29). Le jardin d’Éden originel n’existe plus, car il fut détruit par le déluge. Quand il reviendra d’entre les morts, Hénoc sera ressuscité dans le Paradis rétabli sur la terre.

  • Maintenons notre paradis spirituel
    La Tour de Garde 1959 | 15 juin
    • Maintenons notre paradis spirituel

      1. Quand le paradis sera-​t-​il restauré sur la terre ? Qui y sera avec Jésus ?

      APRÈS la bataille d’Harmaguédon, le royaume victorieux de Dieu rétablira le paradis sur la terre. C’est pourquoi, le jour où Jésus était en train de mourir comme un fidèle témoin pour le royaume de Jéhovah et où le malfaiteur demanda au Christ de se souvenir de lui quand il viendrait dans son royaume, Jésus prononça ces paroles en harmonie avec les dispositions divines : “ Tu seras avec moi dans le Paradis. ” Au moyen de sa puissance céleste, Jésus-Christ le Roi sera invisiblement présent dans le paradis restauré. Abel, Hénoc et d’autres fidèles des temps antérieurs à la Pentecôte de l’an 33 seront ressuscités d’entre les morts “ pour la vie ” dans le paradis terrestre. Ils seront ainsi avec Jésus dans le Paradis. Par la suite, quand le malfaiteur, en tant qu’homme ayant commis des choses répréhensibles, répondra à l’appel du Roi et ressuscitera pour “ le jugement ”, il entrera dans le paradis terrestre et apprendra que Jésus, aux côtés de qui il fut attaché au bois, règne comme Roi sur la “ nouvelle terre ”. Le malfaiteur se souviendra alors de ces paroles d’espérance du Christ : “ Tu seras avec moi dans le Paradis. ” Il pourra y rester éternellement avec Jésus en se montrant toujours obéissant. — Jean 5:28, 29, NW.

      2, 3. a) Quand Jésus parla au malfaiteur, un paradis existait-​il ? b) Pourquoi le paradis spirituel dans lequel Paul fut enlevé n’existait-​il pas ?

      2 Il y a dix-neuf siècles, quand Jésus prononça ces paroles, aucun paradis terrestre n’existait. Il n’y avait pas non plus le paradis spirituel où Paul fut ravi par la suite pour entendre des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer. — II Cor. 12:4.

      3 Quand Jésus fut mort comme un esclave criminel sur un poteau de torture et que ses apôtres et autres disciples furent dispersés, rien de terrestre ou de spirituel ne semblait avoir une beauté paradisiaque. Le monde organisé du “ grand dragon ”, “ le serpent ancien, appelé le diable et Satan ”, paraissait en plein épanouissement par son triomphe sur la Postérité de la femme de Dieu, qui devait être blessée au talon (Apoc. 12:9 ; Gen. 3:15). Il en fut exactement comme Jésus l’avait dit aux ennemis qui l’arrêtèrent au jardin de Gethsémané : “ Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. ” (Luc 22:53). À cette heure sombre les paroles prophétiques de Jéhovah s’accomplirent : “ Épée, lève-​toi sur mon pasteur et sur l’homme qui est mon compagnon ! dit l’Éternel des armées. Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent ! Et je tournerai ma main vers les faibles. ” (Zach. 13:7 ; Mat. 26:31). À cette époque les disciples de Jésus réalisèrent ces paroles de Jésus : “ Vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse... vous serez dispersés chacun de son côté, et... vous me laisserez seul. ” (Jean 16:20, 32). L’espérance du royaume de Dieu semblait anéantie, même jusqu’au jour de la résurrection de Jésus, car en ce jour deux de ses disciples dirent avec abattement : “ Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. ” (Luc 24:21). Sans royaume il ne pouvait y avoir de paradis.

      4. Comment Sion se réjouit-​elle à la résurrection de Jésus ? Cependant quand, pour la première fois, la compréhension des apôtres au sujet du royaume fut-​elle éclairée ?

      4 Mais leur douleur se dissipa et leur cœur déborda de joie quand ils le revirent et qu’il leur apparut dans leur lieu secret de réunion et ailleurs. La femme céleste symbolique de Dieu, Sion, dont la Postérité promise était Jésus-Christ ressuscité, se trouvait dans la joie, comme une mère qui, lorsqu’elle a donné naissance à l’enfant, “ ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde ”. (Jean 16:21, 22.) Bien que débordant de joie, les apôtres ne comprenaient pas exactement le grand dessein de Dieu. Aussi, quarante jours plus tard, ils furent quelque peu perplexes quand Jésus monta au ciel sans avoir instauré le Royaume. Selon l’ordre reçu, ils attendirent à Jérusalem pendant dix jours, jusqu’à la fête de la Pentecôte. Puis Jésus-Christ, à la droite de Dieu, répandit sur eux le saint esprit, en accomplissement de Joël 2:28, 29. Avec l’esprit vinrent la révélation et la lumière. Puis vinrent aussi leur engendrement et leur onction avec le même esprit. Ils devinrent une “ nouvelle création ”, des fils spirituels de Dieu, des Israélites spirituels. Ils devinrent membres de la nouvelle “ nation sainte ” de Dieu, la nation à qui fut donné le Royaume afin qu’elle produisît son fruit royal. — Actes 2:1-36 ; II Cor. 5:17, NW ; I Pierre 2:9 ; Mat. 21:43.

      5, 6. Qu’est-​ce qui fut alors établi pour ces disciples et en accomplissement de quelle prophétie de Joël ?

      5 Un paradis spirituel s’était alors établi. Ils y étaient entrés. Leur domaine spirituel n’était pas comme le pays ravagé par les sauterelles que décrit le prophète Joël : “ Le pays était auparavant comme un jardin d’Éden, et depuis, c’est un désert affreux. ” Au contraire, par Jésus-Christ glorifié, Jéhovah Dieu avait accompli ces paroles qu’il avait encore fait prononcer par le prophète Joël :

      6 “ Terre (ou pays), ne crains pas, sois dans l’allégresse, et réjouis-​toi, car (Jéhovah) fait de grandes choses ! Bêtes des champs, ne craignez pas, car les plaines du désert reverdiront, car les arbres porteront leurs fruits, le figuier et la vigne donneront leurs richesses. Et vous, enfants de Sion, soyez dans l’allégresse et réjouissez-​vous en (Jéhovah), votre Dieu... Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous. Vous mangerez et vous vous rassasierez, et vous célébrerez le nom de (Jéhovah), votre Dieu, qui aura fait pour vous des prodiges ; et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion. Et vous saurez que je suis au milieu d’Israël. ” — Joël 2:3, 21-27.

      7. a) Dans quel paradis Paul fut-​il introduit après sa conversion ? b) Dans quel paradis fut-​il enlevé pour entendre des paroles ineffables ?

      7 Dans le cours des années, quand Saul de Tarse se convertit du judaïsme au christianisme pour devenir l’apôtre Paul, il fut tiré du judaïsme stérile, qui était comme un pays abandonné de Dieu, privé de toute végétation, pour entrer dans le paradis spirituel chrétien, dans la beauté rayonnante des temps apostoliques. Manifestement il se révéla comme l’homme qui, soit dans son corps ou hors de son corps, fut miraculeusement mis en état de voir davantage que le florissant paradis spirituel de l’assemblée chrétienne sur la terre. Par une vision et une révélation surnaturelles, il fut donné à Paul de voir à l’avance la condition paradisiaque de la femme de Dieu, Sion, au temps où le royaume de Dieu serait effectivement installé dans les cieux. Ce temps viendrait après 1914.

      8. Comment le paradis du vrai christianisme prospérait-​il au premier siècle ?

      8 Le paradis spirituel du vrai christianisme au premier siècle continua pendant les jours des douze apôtres de l’Agneau. Le fruit du saint esprit abondait parmi les enfants spirituels de Dieu. L’assemblée du premier siècle était, symboliquement parlant, “ le champ de Dieu ”. Elle répondait à l’attention aimante du grand Cultivateur Jéhovah Dieu. La vigne symbolique, dont Jésus était le cep central et tous les disciples engendrés de l’esprit les sarments, glorifiait le Père céleste en portant beaucoup de fruit, pour prouver que ces “ sarments ” étaient vraiment des disciples de Jésus.

  • La condition spirituelle mise en doute
    La Tour de Garde 1959 | 15 juin
    • La condition spirituelle mise en doute

      Un évêque catholique romain mit en doute l’authenticité du nombre des membres prétendus rattachés à son église, aux États-Unis. L’église catholique romaine prétend maintenant compter 34 563 851 membres. Mais l’évêque Stephen S. Woznicki de Saginaw, Michigan, croyait qu’il n’y avait pas plus de vingt-cinq millions de pratiquants. “ Il y a de grands progrès dans la condition physique des diocèses ”, déclara-​t-​il, “ mais la condition spirituelle est une question tout à fait différente. ” — Time, 23 septembre 1957.

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