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  • Qu’est-ce que la “première résurrection” ?
    La Tour de Garde 1974 | 1er mars
    • de retrouver tous les traits de caractère qu’il a acquis durant sa vie. L’âme tout entière sera ainsi restaurée. La personne pourra se reconnaître elle-​même. Autrement, elle serait amnésique, incapable de dire qui elle est et ce qu’elle a fait dans le passé.

      S’adressant à Jéhovah, le psalmiste écrivit : “Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux n’existât.” (Ps. 139:16). Si Jéhovah est capable de voir et de consigner les traits de caractère d’un enfant dès sa conception, quand ont lieu les combinaisons génétiques, pourquoi ne pourrait-​il pas se souvenir des éléments qui lui permettraient de reformer un individu décédé ? — Voir Genèse 25:23 ; Romains 9:11-13.

      Que dire du corps d’une personne ? Nous savons que les atomes constituant le corps humain ne sont que de simples matériaux. Ils n’ont aucune personnalité. Le corps ressuscité doit-​il donc être le même, c’est-à-dire le même corps préservé ou constitué des mêmes atomes de nouveau réunis ? Certainement pas. Par exemple, après la mort d’une personne, les atomes de son corps décomposé ont pu nourrir un arbre fruitier poussant à côté de la tombe, et d’autres créatures en ont mangé les fruits. De cette façon de nombreux corps humains renferment certains de ces atomes. Il est donc évident qu’à la résurrection tous les corps ne pourraient retrouver les mêmes atomes.

      Certains soulèveront peut-être une objection en disant que dans ce cas la personne ressuscitée ne serait qu’une “copie”, et non la personne elle-​même. D’après eux, elle ne serait qu’une sorte d’image reproduite comme par un système vidéo, un simple “enregistrement” de la mémoire de Dieu. Mais ils oublient que même maintenant, la plus grande partie de notre corps ne cesse de se décomposer et d’être remplacée. C’est pourquoi nous devons manger. Au bout de sept ans, l’organisme d’une personne est pratiquement différent. Il a même une autre apparence. Pourtant, n’est-​ce pas toujours la même personne ? Sans aucun doute. Quand une mère retrouve son fils, qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, le physique de celui-ci a changé. Même si certains aspects de sa personne sont nouveaux, ses traits de caractère fondamentaux n’ont pas changé, et sa mère ne tarde pas à le reconnaître. Pour elle, il est toujours son fils.

      Prenons une autre image : Une personne meurt. Peut-être a-​t-​elle été terriblement mutilée dans un accident. Ou bien ses poumons, son foie ou d’autres organes ont beaucoup souffert de la maladie. Il est évident qu’elle devra être ressuscitée avec un corps renouvelé ou restauré pour pouvoir vivre. Elle ne sera pas une simple “copie”, mais la même personne restaurée de sorte qu’elle puisse agir en tant qu’“âme”. Par exemple, le corps de Lazare était considérablement décomposé, car, près de son tombeau, Marthe, sa sœur, dit à Jésus : “Seigneur, il doit sentir maintenant, car il est mort depuis quatre jours.” (Jean 11:39). Pourtant, une fois ressuscité, l’homme n’était pas une copie de Lazare, mais Lazare lui-​même. Il s’est reconnu comme tel, et sa famille ainsi que Jésus Christ l’ont reconnu aussi.

      Le bon et le mauvais point de vue sur la “première résurrection”

      Mais que signifie l’expression “première résurrection” ? Le mot “première” peut vouloir dire qu’elle l’est dans le temps ou quant à la qualité, voire dans les deux sens. Cette résurrection doit donc être quelque chose de spécial, à part. Qui en bénéficie ?

      En bref, la “première résurrection” concerne les premières créatures qui reviennent à la vie parfaite. Les créatures qui ont été ressuscitées par les prophètes de l’Antiquité ou par Jésus Christ et par les apôtres ne l’ont pas retrouvée. Elles sont mortes de nouveau. C’est parce que Jésus Christ n’était pas encore venu dans la puissance du Royaume pour juger les hommes et récompenser ses fidèles serviteurs.

      Considérons maintenant la description de la “première résurrection”, telle que la reçut Jean dans une vision. Il écrivit :

      “Et je vis des trônes, et il y eut ceux qui s’y assirent, et le pouvoir de juger leur fut donné. Oui, je vis les âmes de ceux qui avaient été exécutés à la hache à cause du témoignage qu’ils avaient rendu à Jésus et pour avoir parlé de Dieu, et ceux qui n’avaient adoré ni la bête sauvage ni son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front et sur la main. Et ils vinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. (Les autres morts ne vinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent achevés.) C’est la première résurrection. Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ; sur ceux-ci la seconde mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.” — Rév. 20:4-6.

      Remarquez que, bien que parlant de “ceux qui avaient été exécutés à la hache”, Jean n’a pas vu des “âmes” décapitées. Il est question de créatures ayant les facultés mentales nécessaires pour juger. Cependant, pour siéger sur des trônes dans les cieux, elles ne peuvent avoir un corps humain, mais spirituel. Parlant de cette résurrection, l’apôtre Paul écrivit : “Il est semé [dans la mort] corps physique, il est ressuscité corps spirituel.” — I Cor. 15:44.

      Mais, dira quelqu’un, cette “première résurrection” n’est-​elle pas la ‘renaissance spirituelle’, l’une des premières expériences de celui qui s’engage dans la voie chrétienne ? N’est-​ce pas de cela que parlait l’apôtre Paul quand il écrivit à la congrégation de Colosses que la circoncision chrétienne n’est pas à prendre au sens littéral, c’est-à-dire charnel ? Il dit : “Telle est la circoncision du Christ : ensevelis avec lui lors du baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui, parce que vous avez cru en la force de Dieu qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts du fait de vos fautes et de votre chair incirconcise. Il vous a fait revivre avec lui ! Il nous a pardonné toutes nos fautes !” — Col. 2:11-13, Jé ; voir Éphésiens 2:1-6.

      La Nouvelle encyclopédie catholique (angl.; copyright 1967) adopte ce point de vue. Sous le mot “Millénarisme”, elle dit :

      “(...) La ‘première résurrection’ symbolise le baptême, (...) par lequel on participe à la résurrection du Christ (...). Tous les fidèles, ceux qui sont sur la terre comme ceux qui sont au ciel, participent au règne millénaire de Jésus, symbole de toute la vie de l’Église considérée sous son aspect glorieux, depuis la résurrection du Christ jusqu’au Jugement dernier.”

      Cette explication convient-​elle à la “première résurrection” dont parle Jean dans Révélation 20:4-6, seul passage de la Bible où l’on trouve cette expression’ ? Non, car Jean dit qu’“ils régneront avec lui [le Christ] pendant les mille ans”. La “vie de l’Église” ne s’est pas limitée à un millénaire ; elle atteint presque les deux mille ans.

      De plus, un membre de la vraie congrégation sur la terre a-​t-​il déjà ‘régné’ ? Même Paul, un apôtre, écrivit à certains hommes ambitieux de la congrégation de Corinthe : “Vous avez commencé à régner SANS nous, n’est-​ce pas ? Et certes je désire que vous ayez commencé à régner, afin que nous aussi nous régnions avec vous. Car il me semble que Dieu nous a exhibés les derniers, nous les apôtres, comme des hommes marqués pour la mort, parce que nous sommes devenus un spectacle théâtral au monde, tant aux anges qu’aux hommes.” (I Cor. 4:8, 9). À Timothée, son compagnon de mission, il montra que le chrétien régnera après sa mort physique ; il lui dit : “Cette parole est sûre : Assurément, si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous continuons d’endurer, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi.” — II Tim. 2:11, 12.

      Des années plus tard, alors qu’il était en exil sur l’île de Patmos, l’apôtre Jean consigna les paroles suivantes que le Seigneur Jésus Christ ressuscité adressait à la congrégation de Laodicée : “À celui qui vaincra, je donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône.” (Rév. 3:21). Le règne des fidèles disciples du Christ était donc à venir, après leur mort et non à partir de leur baptême.

      Parlant de deux prétendus chrétiens, Hyménée et Philète, Paul déclara qu’ils avaient “dévié de la vérité, disant que la résurrection a déjà eu lieu”. (II Tim. 2:17, 18.) Il ne considérait donc pas le jour du baptême d’un chrétien comme le moment de sa résurrection.

      Par conséquent, la “première résurrection” dont il est question dans Révélation 20:4-6 est une véritable résurrection d’une mort physique, du Schéol, la tombe commune à tous les hommes. Parlant de l’héritage céleste, l’apôtre Pierre n’a pas dit qu’il était déjà possédé par les chrétiens, mais qu’il leur était “réservé dans les cieux” et qu’il s’agissait d’un “salut prêt à être révélé dans la dernière période”. Il parla aussi des “promesses précieuses” selon lesquelles les chrétiens ‘deviendraient participants à la nature divine’. (I Pierre 1:4, 5 ; II Pierre 1:4.) Pour acquérir la “nature divine”, ils allaient devoir se dépouiller de la nature humaine physique. “Ce qui est corruptible doit revêtir l’incorruption.” Il est bien certain que leur corps physique n’était ni incorruptible ni immortel. — I Cor. 15:50, 52-54.

      À l’abri de la “seconde mort”

      On trouve une autre preuve dans Révélation 20:6, où il est écrit : “Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ; sur ceux-ci la seconde mort n’a pas de pouvoir.” Cette seconde mort est symbolisée par le “lac ardent qui brûle avec du soufre”. (Rév. 19:20 ; 20:14.) Est-​ce le cas des chrétiens qui ont simplement été baptisés dans l’eau, qui ont été rendus spirituellement vivants de morts qu’ils étaient à cause de leurs offenses et de leurs péchés, qui ont été ressuscités spirituellement ensemble et qui se sont assis “dans les lieux célestes en union avec Christ Jésus” ? (Éph. 2:1, 5, 6.) Non, car ils peuvent encore se montrer infidèles dans l’épreuve et être condamnés à subir la “seconde mort”, la destruction complète. C’est pourquoi l’apôtre Paul avertit en ces termes les chrétiens baptisés et oints : “Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.” Jésus donna aussi ce conseil : “Montre-​toi fidèle même jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.” — I Cor. 10:12 ; Rév. 2:10.

      Si les chrétiens baptisés et oints, ayant l’espérance céleste, avaient déjà goûté à la “première résurrection” et s’étaient ainsi trouvés à l’abri de la “seconde mort”, Paul n’aurait pas jugé nécessaire d’écrire les paroles consignées dans Hébreux 6:4-8 et 10:26-31. Là, il met en garde ceux qui sont devenus participants de l’esprit saint et qui sont tombés ; ils ne peuvent être ranimés une nouvelle fois pour la repentance, car ils mettent de nouveau au poteau le Fils de Dieu pour eux-​mêmes et l’exposent à la honte publique. De tels hommes, dit-​il, piétinent le Fils de Dieu, méprisent le sang de l’alliance et outragent l’esprit de la bonté imméritée. Dieu exécutera sa vengeance sur eux.

      Puisque “sur ceux-ci [qui bénéficient de la première résurrection] la seconde mort n’a pas de pouvoir”, nous comprenons pourquoi il est question de la “première résurrection”. C’est la même que celle dont Jésus a bénéficié le troisième jour de sa mort : un retour instantané à la vie parfaite. Jésus est ainsi devenu le “premier-né d’entre les morts”. (Rév. 1:5: Col. 1:18.) Cette “première résurrection” n’est pas seulement “première” quant au temps, mais également parce qu’elle est la meilleure résurrection dont on puisse bénéficier. C’est une résurrection pour la vie incorruptible et immortelle en tant que fils spirituel de Dieu dans ses cieux.

      C’est une espérance merveilleuse. L’apôtre Jean écrivit à ses compagnons, oints de l’esprit : “Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.” — I Jean 3:2.

      Comment Dieu peut-​il avoir en ces chrétiens une confiance telle qu’il leur accorde l’immortalité et l’incorruptibilité, et qu’il en fasse des rois associés à Jésus Christ pour régner sur les habitants de la terre, y compris ceux qui seront revenus à la vie grâce à une résurrection terrestrea? Combien seront-​ils à bénéficier de la “première résurrection” et à devenir des héritiers célestes ? Comment remplissent-​ils les conditions requises pour cela ? Combien de temps régneront-​ils, et dans quel dessein ? Ces questions seront traitées dans d’autres éditions de La Tour de Garde.

  • Jéhovah achève de ‘marquer du sceau’ ses élus
    La Tour de Garde 1974 | 1er mars
    • Jéhovah achève de ‘marquer du sceau’ ses élus

      L’APÔTRE Paul écrivit à ses frères engendrés de l’esprit : “L’esprit lui-​même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Si donc nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : en effet héritiers de Dieu, mais cohéritiers de Christ, pourvu que nous souffrions avec lui afin que nous soyons glorifiés avec lui.” — Rom. 8:16, 17.

      Comment s’effectue ce “témoignage” ? “Notre esprit”, c’est-à-dire l’attitude dominante de ces chrétiens engendrés de l’esprit, est modelé par l’esprit saint de Dieu, de sorte qu’ils en viennent à connaître les relations qu’il noue avec eux. Mais cela se passe d’une manière qui n’a absolument rien de mystérieux. La Parole de Dieu, ses rapports avec la congrégation chrétienne, la ‘nourriture donnée en temps voulu’ par l’“esclave fidèle et avisé”, les éclaircissements que nos frères nous aident à recevoir, la claire vision des desseins de Dieu et la réalisation des prophéties sont autant de choses qui s’unissent à l’opération de l’esprit saint pour ‘rendre ce témoignage’.

      Marqués du dernier “sceau”

      Le texte de Révélation 7:1-8 est un des passages bibliques qui concernent les actions de Dieu envers ses oints encore sur la terre à notre époque. Il y est question des anges qui retiennent les vents destructeurs de la “grande tribulation”. Il leur est dit de ne pas les lâcher jusqu’à ce que les 144 000 Israélites spirituels soient ‘marqués du sceau’ au front (Mat. 24:21). Qu’est-​ce que ce “sceau” ? Certains ont compris que cela signifiait que durant la “moisson” spirituelle, c’est-à-dire la “clôture du système de choses”, la sélection des frères spirituels de Jésus, le Messie, se poursuivrait jusqu’à la dernière année, voire jusqu’à la dernière minute, avant que les “quatre vents” commencent à souffler sur la terre. Est-​ce la compréhension exacte ? Non. Pourquoi ? — Mat. 13:39, 40.

      Il ne s’agit pas ici du “sceau” que reçoivent initialement les 144 000, comme si tous ces membres, et plus particulièrement ceux qui sont encore sur la terre, n’avaient pas déjà été marqués du sceau. L’apôtre Paul montre que le sceau initial est apposé lorsque l’individu est choisi pour recevoir l’héritage céleste. Il dit à ses frères spirituels : “Par son moyen [du Christ] également, après avoir cru, vous avez été scellés de l’esprit saint promis.” — Éph. 1:13.

      Certains membres du “reste” ont donc été scellés dans ce sens premier avant que l’ange soit envoyé avec le “sceau du Dieu

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