les occupants sont brutalisés. Devant de telles violences politiques, il faut posséder une foi véritable pour rester fidèle à Jéhovah Dieu et à son Royaume. Toujours en Afrique, un surveillant et plusieurs proclamateurs du Royaume furent battus si sévèrement qu’on dut les hospitaliser. Leurs récoltes furent brûlées. Ailleurs, les maisons, les Salles du Royaume et les granges des témoins de Jéhovah furent incendiées, et ces derniers furent chassés de leurs villages, certains d’entre eux étant battus brutalement par des agents politiques. Les témoins de Jéhovah sont persécutés ainsi parce qu’ils refusent de se mêler de politique et d’adorer l’État. En revanche, les organisations de la fausse religion, qui font partie de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, n’hésitent pas un instant à suivre le mouvement vers le nationalisme et à “tomber et à adorer la statue” d’or.

¹³ Les dirigeants n’aiment pas qu’on parle publiquement de ces choses. On est obligé de constater que le monde des hommes des temps actuels n’est nullement supérieur à celui du temps de Nébucadnetsar, roi de l’antique Babylone. Les chefs sont animés du même esprit et disent, en substance : “Si vous refusez de vous prosterner et d’adorer l’image nationaliste que j’ai dressée, vous serez jetés par la foule dans des fournaises de feu ardent.”

14. Pourquoi le vrai chrétien doit-​il être prêt à supporter ces difficultés, et quelle décision judicieuse devrions-​nous prendre dès maintenant ?

¹⁴ Les vrais chrétiens sont prêts à supporter ces difficultés. Les quelques cas cités ci-dessus donnent une idée de ce qui se passe un peu partout dans le monde, et ils devraient nous servir d’avertissement. Le témoin chrétien de Jéhovah ne peut transiger avec sa conscience. Dans les pays communistes, les témoins de Jéhovah sont obligés de prêcher clandestinement. De même, pour tenir des réunions en tant que congrégation de Dieu, ils doivent se réunir en cachette. La plupart des hommes diront : “Les témoins de Jéhovah sont des extrémistes ; ils sont insensés de s’attirer ainsi des ennuis.” Cependant, les témoins de Jéhovah ne se complaisent pas dans les persécutions. La question qui se pose à chacun de nous est de toute évidence la suivante : Qui voulez-​vous adorer, l’État ou Dieu, César ou Jéhovah ? Si vous désirez vivre éternellement sous le Royaume de Dieu, tôt ou tard il vous faudra prendre une décision. Il vaut mieux trancher la question maintenant que de tergiverser. “Avant que fonde sur vous le jour de l’indignation de Jéhovah. Cherchez Jéhovah, vous tous humbles du pays.” (Soph. 2:2, 3, AC). Puissiez-​vous décider de le servir dès maintenant !

Adorez le Dieu de la résurrection

1. Que faut-​il croire, et en quels termes la mère de Samuel exprima-​t-​elle cette croyance ?

IL VOUS faut apprendre ce que le chrétien sait déjà : que les hommes ne peuvent tuer que le corps ; ils ne peuvent tuer l’âme (Mat. 10:28). Dans sa Parole écrite, Jéhovah Dieu a promis une résurrection des morts. Du temps de Nébucadnetsar, les Hébreux possédaient une partie des Écritures saintes et ils y croyaient. Or, nous possédons ces mêmes Écritures, et elles sont toujours vraies. Les trois amis de Daniel connaissaient les enseignements de leurs ancêtres hébreux. Ils savaient, par exemple, qu’Anne, mère du prophète Samuel, avait déclaré : “Nul n’est saint comme Jéhovah, car il n’y a pas d’autre Dieu que toi ; il n’y a pas de rocher comme notre Dieu. (...) Jéhovah fait mourir et il fait vivre, il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter.” — I Sam. 2:1, 2, 6, AC.

2, 3. Les hommes fidèles des temps anciens croyaient-​ils à une vie future ?

² Ceux qui croient à la Parole de Dieu savent que Dieu peut nous faire remonter du shéol, la tombe de l’homme. C’est là une chose que l’homme ne peut faire. Les trois Hébreux croyaient qu’il y aurait une résurrection des morts. Pour eux, par conséquent, mourir martyrs dans la fournaise ardente c’était s’endormir dans la mort et y être tenus cachés pendant un temps dont la durée leur était inconnue, en attendant la résurrection. Ils connaissaient les rudes épreuves de Job et vraisemblablement ils se souvenaient de ces paroles qu’il avait prononcées : “Qui donnera que dans le shéol [la tombe] tu me caches et me cèles jusqu’à ce que cesse ta colère, et me fixes un terme où tu te souviendrais de moi ?” (Job 14:13, Li). Job n’avait pas peur de descendre dans le Schéol ou tombe parce qu’il savait qu’à l’heure fixée et conformément à sa promesse, Dieu ressusciterait les morts. Jéhovah avait déclaré à Abraham que par lui et sa postérité toutes les nations de la terre seraient bénies. Mais comment les peuples pourraient-​ils recevoir cette bénédiction s’ils n’étaient pas ressuscités ? Tout comme les hommes honnêtes qui étudient la Bible aujourd’hui, Abraham, Job et les trois Hébreux savaient que la tombe est le lieu où vont les morts et que ces derniers sont dans une condition d’inconscience. À cet effet, David écrivit : “On ne porte point ton souvenir dans la mort, qui est-​ce qui te glorifie dans le schéol ?” (Ps. 6:6, Li 6:5, NW). Ailleurs, la Bible déclare : “Écoutez tous, ô peuples, prêtez tous l’oreille, (...) le schéol est leur demeure.” “Les arracherais-​je à la main du Schéol ? les rachèterais-​je de la mort ?” (Ps. 49:2, 15, Li 49:1, 14, NW ; Osée 13:14, Li). Mille ans après la mort de David, l’apôtre Pierre savait que celui-ci était toujours dans la tombe, endormi dans la mort, en attendant la résurrection. Lisez à ce sujet Actes 2:29, 34, 35 et Hébreux 11:35.

³ David était sûr que son Dieu Jéhovah le délivrerait de la tombe. Jéhovah rendit la résurrection possible par son Fils Jésus-Christ, qui s’est donné lui-​même en rançon pour tous (I Tim. 2:5, 6). À l’heure prévue, David et des milliards d’autres humains, y compris Daniel et les trois Hébreux, se lèveront et vivront dans le nouveau système de choses, après la bataille d’Harmaguédon. Voici les derniers mots du livre prophétique de Daniel : “Pour toi, va, prends ton repos ; et tu te lèveras pour ta part à la fin des jours.” (Dan. 12:13, Jé). Daniel et les trois Hébreux savaient que, tant qu’on est en vie, il faut suivre cet excellent conseil : “Tout ce que ta main trouve à faire, fais-​le durant ta vie, car il n’y a ni œuvre ni raison, ni science ni sagesse dans le schéol où tu vas.” (Eccl. 9:10, Li). Ils savaient quelle est la condition des morts, et les chrétiens actuels le savent aussi. Connaissant la prophétie d’Ésaïe, les trois Hébreux avaient une espérance quand on les jeta dans la fournaise de feu, et il en fut de même pour leur ami Daniel, lorsqu’on le jeta dans la fosse aux lions. Ils avaient lu ces paroles de Jéhovah : “Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit.” (És. 65:17). Les chrétiens prient pour la venue de ce jour quand ils disent : “Que ton royaume vienne.” Ce jour-​là, la terre sera amenée à une condition édénique et les morts ressusciteront.

4. Quelle assurance Jésus nous donna-​t-​il concernant la résurrection ?

⁴ Les chrétiens ont reçu l’assurance qu’il y aura une résurrection par ces paroles de Jésus : “Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes commémoratives entendront sa voix et en sortiront, ceux qui ont fait de bonnes choses pour une résurrection de vie, ceux qui ont pratiqué des choses viles pour une résurrection de jugement.” (Jean 5:28, 29, MN). Lorsque