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  • Tenez ferme la “bonne nouvelle”
    La Tour de Garde 1982 | 1er avril
    • Tenez ferme la “bonne nouvelle”

      “Vous la tenez ferme, à moins que vous ne soyez vraiment devenus croyants en vain.” — I Cor. 15:2.

      1. Pourquoi Paul a-​t-​il traité avec ardeur la question de la résurrection?

      L’APÔTRE Paul couronna sa première lettre aux Corinthiens par une discussion magistrale sur la résurrection. Pourquoi parla-​t-​il de ce sujet avec tant d’ardeur? Il jugea que c’était de circonstance. Les chrétiens de Corinthe vivaient au milieu d’un monde avide et immoral, et certains étaient même tombés dans les pièges de Satan. Paul ne voulait pas que ses frères bien-aimés soient “devenus croyants en vain”, car cela signifierait leur destruction. Il voulait au contraire qu’ils tiennent ferme la “bonne nouvelle” qu’il leur avait annoncée.

      2. a)Pourquoi devrions-​nous travailler dur pour la “bonne nouvelle”? b) Quel rapport y a-​t-​il entre la résurrection et la “bonne nouvelle”?

      2 Aujourd’hui, nous vivons toujours dans un monde qui ne connaît pas Dieu. Nous qui avons “fondé notre espérance sur un Dieu vivant”, nous devons donc travailler dur et lutter pour la “bonne nouvelle”. (I Tim. 4:10.) Cette “bonne nouvelle” concentre maintenant l’attention sur le “royaume [établi] de notre Seigneur [Jéhovah] et de son Christ”. Or, c’est grâce à la résurrection que Jésus Christ et ses 144 000 rois adjoints peuvent hériter ce Royaume, le mont Sion céleste. C’est aussi par la résurrection que la grande majorité des humains pourront vivre dans le domaine terrestre de ce Royaume (Rév. 11:15; 14:1; 20:12). La résurrection devient dès lors un élément clé de la “bonne nouvelle”.

      L’ESPÉRANCE DE LA RÉSURRECTION

      3. Pourquoi la doctrine de la résurrection ne s’harmonise-​t-​elle pas avec celle de l’immortalité de l’âme?

      3 En quoi consiste donc cette espérance de la résurrection? Contrairement à ce qu’enseigne l’empire mondial de la fausse religion, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la chrétienté, cette espérance ne repose pas sur l’immortalité présumée de l’âme humaine. Elle s’adresse bien plutôt à des âmes mortelles. Le mot “résurrection” (en grec, anastasis) revient 40 fois dans les Écritures grecques chrétiennes. Il signifie se relever pour vivre à nouveau. Mais pour revivre, il faut avoir été mort, car le contraire de la vie, c’est la mort. — Deut. 30:19, 20; És. 38:17-19.

      4. Comment savons-​nous qu’à l’origine, les Juifs ne croyaient pas à l’immortalité de l’âme, mais à une résurrection terrestre?

      4 Les Écritures hébraïques n’enseignent pas l’immortalité de l’âme humaine. Ce concept était totalement étranger au peuple juif. En revanche, nous avons de nombreuses indications que ce peuple croyait à une résurrection terrestre. D’ailleurs, il semble que c’est à cause de cette croyance que certains prirent Jésus pour ‘Jean le Baptiste, Élie, Jérémie ou l’un des prophètes’. — Mat. 16:14.

      5. Conformément au dessein de Dieu, quelle espérance Abraham et d’autres anciens serviteurs de Dieu avaient-​ils?

      5 Après avoir relaté la conduite fidèle d’Abel, d’Hénoch, de Noé et de la maisonnée d’Abraham, l’apôtre Paul déclara: “C’est dans la foi que tous ceux-là sont morts, sans avoir obtenu l’accomplissement des promesses, mais ils les ont vues de loin et les ont saluées, et ont déclaré publiquement qu’ils étaient des étrangers et des résidents temporaires dans le pays.” Ils s’attendaient à ressusciter sur la terre, sous le règne de “la ville qui a de vrais fondements” — le Royaume de Dieu et du Messie. Quand il reçut ordre d’offrir Isaac en sacrifice, le fidèle Abraham “estima que Dieu pouvait le relever d’entre les morts”. Le patriarche avait encore foi en cette promesse que Dieu lui avait faite: “Grâce à ta postérité se béniront assurément toutes les nations de la terre.” Pour pouvoir se bénir par la “postérité” en question, la plupart des hommes auraient logiquement besoin d’une résurrection. — Gen. 22:18; Héb. 11:4-19.

      6. Que révèlent les propos de Job et des fils de Coré quant à leur espérance?

      6 Plus tard, Job, un homme intègre, souleva cette question: “Si un homme valide meurt, peut-​il revivre?” Job avait foi qu’une telle chose était possible, et il le montra en demandant à Dieu de le cacher dans le Schéol (la tombe commune aux morts) et de se souvenir de lui le moment venu (Job 14:13-15). En Psaume 45:16, les fils de Coré prophétisèrent que le Messie aurait des “fils” qu’il établirait comme “princes par toute la terre” durant son règne millénaire. Parmi ses “fils” figureraient ceux de ses “ancêtres” qui étaient dignes de cet honneur. Jésus deviendrait leur père parce qu’il les ressusciterait d’entre les morts. — Mat. 1:1-16; Luc 3:23-38.

      7. a) Les écrits des prophètes appuient-​ils l’espérance d’une résurrection terrestre? b) Pourquoi la résurrection de Daniel et d’autres hommes fidèles sera-​t-​elle une “meilleure résurrection”?

      7 Les prophètes inspirés par Dieu parlèrent aussi de la résurrection, qui, pour eux, serait terrestre (És. 25:8; 26:19; Osée 13:14). Alors qu’il était déjà vieux et que sa mort approchait, Daniel reçut cette promesse: “Tu te reposeras, mais tu te lèveras pour ton lot à la fin des jours.” (Dan. 12:13). Daniel, qui, “grâce à la foi, (...) [a même] fermé la gueule des lions”, attendait une “meilleure résurrection”, c’est-à-dire une résurrection menant à la vie sous le Royaume établi. En effet, Élie, Élisée, Jésus et les apôtres opérèrent des résurrections, mais ceux qui en bénéficièrent finirent par mourir à nouveau. — Héb. 11:33, 35.

      8. Quel genre de résurrection Marthe et les messagers de Jean attendaient-​ils?

      8 Alors que Jésus venait de commencer son ministère, Jean le Baptiseur, qui était en prison, envoya des messagers demander à Jésus s’il était vraiment le Messie. Après avoir opéré de nouvelles guérisons miraculeuses, Jésus leur répondit: “Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles reçoivent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts sont relevés, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.” (Luc 7:19-23). De cette façon, Jésus n’établissait pas seulement qu’il était bien le Messie, mais il donnait à ses contemporains des raisons de croire qu’il accomplirait d’aussi grandes choses dans son Royaume et qu’il ressusciterait même les morts. Les Juifs pensaient alors à une résurrection terrestre, et c’est celle-ci que Marthe avait présente à l’esprit lorsqu’elle dit à Jésus au sujet de Lazare, qui venait de mourir: “Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour.” — Jean 11:24.

      LA RÉSURRECTION CÉLESTE

      9. De quelle façon Lazare a-​t-​il pu recevoir l’espérance d’une résurrection céleste?

      9 Si Jésus n’avait pas ressuscité Lazare sur-le-champ, l’espoir pour cet homme aurait été un espoir terrestre. Mais Jésus ramena temporairement Lazare d’entre les morts. Comme Lazare vécut fort probablement jusqu’à la Pentecôte de l’an 33 et même après, il a dû faire l’objet d’une autre faveur de la part de son Seigneur. En effet, le jour de la Pentecôte, il a dû être engendré de l’esprit de Dieu pour recevoir l’espérance d’une vie céleste et la perspective d’une résurrection céleste. Comment cette possibilité est-​elle apparue?

      10. Quel point de vue erroné a-​t-​on répandu du temps de Paul? Comment l’apôtre l’a-​t-​il réfuté?

      10 Dans sa première lettre aux chrétiens de Corinthe, l’apôtre Paul parla de la résurrection. Certains membres de la congrégation disaient qu’“il n’y a pas de résurrection des morts”. Ces hommes pensaient sans doute que les chrétiens étaient déjà passés, de leur vivant, par une sorte de “résurrection” spirituelle, et ils reliaient peut-être cette façon de voir à la doctrine platonicienne de l’immortalité de l’âme. Mais peu importe ce qu’ils croyaient exactement; le fait est que Paul jugea bon de les “remettre à leur place” en défendant de façon magistrale la vérité sur la résurrection et en insistant sur ‘la bonne nouvelle au moyen de laquelle ces hommes aussi étaient en train d’être sauvés’. — I Cor. 15:1, 2, 12.

      11. Quel rapport y a-​t-​il entre la ‘bonne nouvelle’ et l’espérance de la résurrection?

      11 En quoi consiste cette “bonne nouvelle”? Elle est axée sur le Christ. Parmi les “premières choses” venant dans l’ordre d’importance, Paul mentionne le fait que Christ est mort, qu’il a été enseveli, qu’il a été relevé, qu’il est apparu à Céphas (ou Pierre) puis, au fil de différentes apparitions, à plus de 500 personnes ainsi qu’à l’apôtre Paul lui-​même. Christ avait vraiment été ressuscité dans l’esprit. (I Pierre 3:18). Comme Paul le souligna à deux reprises, ces événements extraordinaires étaient arrivés “selon les Écritures”, en accomplissement de tout ce que la Parole de Jéhovah avait annoncé au sujet du Messie. Notre foi serait vaine si elle n’était pas solidement rattachée au fait historique de la résurrection de Jésus Christ. — I Cor. 15:3-8, 17.

      “CHACUN EN SON RANG PROPRE”

      12. En quel sens Christ est-​il devenu les “prémices”?

      12 L’apôtre rattache ensuite la résurrection aux desseins divins en rapport avec le Royaume. Avec confiance, Paul proclame: “Maintenant Christ a été relevé d’entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort.” Si Christ correspond aux “prémices”, alors d’autres individus devaient aussi ressusciter, “mais chacun en son rang propre”. Ceux-là devaient attendre la “présence” du Christ investi de la royauté, l’époque où il commencerait, en tant que Rédempteur, à ‘rendre à la vie’ ceux qui “meurent” ou qui sont morts à cause du péché hérité d’Adam. — I Cor. 15:20-23.

      13. Pourquoi peut-​on parler de “rang” dans la résurrection?

      13 Après Christ devaient ressusciter ‘en leur rang propre’ les 144 000 héritiers oints du Royaume qui auraient marché sur les traces de Jésus jusqu’à la mort. Cette résurrection devait commencer “durant sa présence [en grec, parousia]”, laquelle débuta en l’année dramatique de 1914. Aujourd’hui, un petit reste des “frères” spirituels du Christ servent encore leur Maître sur la terre; eux aussi ressusciteront en ce “rang”-​là, “en un clin d’œil”, dès leur mort en tant qu’humains. Ainsi, l’“Israël [spirituel] de Dieu”, tout entier se trouvera réuni dans le Royaume céleste. — I Cor. 15:22, 23, 50-52; Héb. 2:10-13; Rév. 7:4-8; Gal. 6:16.

      14. À quoi Paul compare-​t-​il la résurrection céleste?

      14 L’apôtre illustre par une très belle image la mort et la résurrection des chrétiens engendrés de l’esprit. Il compare la mort d’un membre du reste à celle du grain de blé nu qui donnera plus tard un nouvel épi. De même, le corps “semé dans la corruption” est “relevé dans l’incorruptibilité”, sous forme de corps spirituel glorieux ‘portant l’image du dernier Adam’ — le Seigneur Jésus Christ. — I Cor. 15:35-49.

      15. Où aura lieu la “meilleure résurrection”? Qui en bénéficiera?

      15 Mais ces 144 001 personnages, si l’on compte Christ lui-​même, sont-​ils les seuls à ressusciter en leur rang propre? Nullement! Hébreux 11:40 nous dit que leur résurrection conduit à “quelque chose de meilleur”, qui est la condition spirituelle et céleste. Mais par rapport à quoi cette condition est-​elle meilleure? C’est par rapport à celle que connaîtront les ressuscités venant au deuxième rang. Au nombre de ces ressuscités figureront les hommes qui seront établis “princes par toute la terre” et qui, logiquement, seront parmi les premiers à ressusciter sur la terre après que Jéhovah aura remporté une victoire décisive à la bataille d’Har-Maguédon. Ils pourront alors prendre leurs fonctions sur la “nouvelle terre” — la société théocratique des serviteurs de Dieu qui peuplera la terre désormais purifiée. La résurrection de ces hommes sera une “meilleure résurrection” en ce sens qu’elle aura lieu sous la domination du Royaume de Dieu et qu’elle débouchera sur la perspective de la vie éternelle. Nous espérons retrouver parmi ces ressuscités les chrétiens fidèles qui se sont voués à Dieu, qui nourrissent aujourd’hui une espérance terrestre et qui, pour une raison ou une autre, meurent avant l’instauration de la “nouvelle terre”. — És. 32:1; Rév. 16:14, 16; 21:1, 3, 4.

      UN GROUPE PRIVILÉGIÉ

      16. Quel autre groupe est particulièrement privilégié? Quels privilèges ces personnes reçoivent-​elles?

      16 Il y a cependant un groupe de personnes particulièrement privilégiées. C’est la “grande foule” dont l’apôtre Jean donne une description détaillée en Révélation 7:9-17. Ces humains espèrent vivre éternellement dans la “nouvelle terre”. En tant que groupe, ils traverseront la “grande tribulation” sans devoir mourir. Quel grand privilège ils recevront pour avoir ‘lavé leurs longues robes et les avoir blanchies dans le sang de l’Agneau’! Maintenant que nous vivons la période finale et capitale des “derniers jours” où un témoignage retentissant doit être donné aux nations de la terre, tout le monde peut voir la “grande foule” composée de plus de 2 300 000 personnes accomplir ce “service sacré” dans les cours terrestres des dispositions que Jéhovah a prises pour le culte. Cette “grande foule” ne subit pas la “chaleur brûlante” du jugement divin, “car l’Agneau [Jésus Christ], qui est au milieu du trône [céleste], les fera paître et les conduira vers des fontaines d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux”.

      17. a)Quelle joie attend la “grande foule”? b) Quand le miracle de la résurrection entrera-​t-​il dans sa phase finale?

      17 La “grande foule” sera heureuse d’entrer dans cette “terre” purifiée et d’accueillir les fidèles qui ressusciteront. Puis, au temps fixé par Dieu et dans un ordre préétabli, les milliards d’humains qui sont dans les “tombeaux commémoratifs” reviendront sur terre par une résurrection générale (Jean 5:28, 29; Rév. 20:12). Quelle joie inondera les familles heureuses et réunies quand la “nouvelle terre” commencera à fonctionner et quand Christ et ses adjoints appliqueront les bienfaits de son sacrifice rédempteur en guérissant les hommes de leurs maux et en les élevant à la perfection de l’esprit et du corps! — És. 65:17, 18; II Pierre 3:13.

      18. Pourquoi pourra-​t-​on dire que le grand dessein de Dieu à l’égard de notre terre se sera complètement réalisé?

      18 Les mille ans passeront comme un jour, du moins aux yeux de Jéhovah (II Pierre 3:8). La terre sera peuplée d’humains parfaits, comme Jéhovah le voulait lorsqu’il créa l’homme. Depuis la création, environ 7 000 ans se seront écoulés, les 7 000 ans du “jour” de repos de Dieu. Mais ce “jour” de repos qui prendra alors fin n’aura pas été improductif. Le grand dessein de Dieu à l’égard de notre terre se sera réalisé. Que se passera-​t-​il ensuite?

      19. Que se passera-​t-​il après que le “dernier ennemi” aura été réduit à néant?

      19 L’apôtre Paul nous dit: “Ensuite, la fin, quand [Christ] remettra le royaume à son Dieu et Père, quand il aura réduit à néant tout gouvernement et toute autorité et puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tous les ennemis sous ses pieds. En tant que dernier ennemi, la mort doit être réduite à néant. (...) Alors le Fils aussi se soumettra lui-​même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous.” (I Cor. 15:24-28). Comme l’explique Révélation 20:7-10, Satan sera relâché pour mettre à l’épreuve l’intégrité des humains parfaits, après quoi lui et tous ses partisans seront jetés dans le “lac de feu”, symbole de la destruction éternelle.

      20. Quelle perspective glorieuse s’ouvrira devant l’humanité à la fin du jour de repos de Dieu?

      20 Puisque le jour où Dieu avait choisi de se ‘reposer de toute son œuvre’ en rapport avec la création terrestre sera terminé, sans doute le Créateur se mettra-​t-​il à faire de nouvelles œuvres qui se poursuivront pendant toute l’éternité. Jamais les joyeux habitants de la terre ne connaîtront l’ennui; ayant tous et en permanence la fraîcheur et la vigueur juvéniles, ils accompliront les tâches que leur confiera le Dieu qui fait tout dans un dessein. — Gen. 2:3; És. 66:22.

      UN FAIT D’UNE IMPORTANCE CAPITALE

      21. Quel profit pouvons-​nous tirer de ce que Paul explique en I Corinthiens, chapitre 15?

      21 ‘Tenons donc ferme la bonne nouvelle’, y compris l’espérance de la résurrection, car celle-ci est d’une importance capitale pour tous les serviteurs de Dieu. Les hommes et les femmes fidèles des temps anciens croyaient en une résurrection terrestre et s’en réjouissaient à l’avance (Héb. 11:13-16). Comme des centaines de témoins oculaires l’ont attesté, Jésus Christ fut les “prémices” de la résurrection. Aux temps apostoliques et aux temps modernes, les chrétiens engendrés de l’esprit et oints ont ‘prêché dans toute la création qui est sous le ciel’, de sorte que la bonne nouvelle au sujet de la résurrection a fait le tour du globe (Col. 1:23). Petit à petit, les membres du reste oint achèvent leur course terrestre pour recevoir leur récompense céleste; toutefois, une “grande foule” animée elle aussi par l’espérance de vivre éternellement, mais sur la terre, a repris la proclamation de la “bonne nouvelle” du Royaume. — Mat. 24:14.

      22. Par quelle exhortation Paul termine-​t-​il sa lettre? Pourquoi avons-​nous tout lieu de suivre cette exhortation?

      22 Quel privilège, pour ces différents groupes de personnes, d’atteindre le but, chacun en son rang propre! Nous avons tout lieu de nous conformer à cette exhortation de Paul: “Restez éveillés, tenez ferme dans la foi, comportez vous en hommes, devenez vigoureux. Que toutes vos actions se fassent avec amour!” (I Cor. 16:13, 14). Ainsi, nous ne serons pas devenus croyants en vain.

  • Zélés pour l’“œuvre du Seigneur”
    La Tour de Garde 1982 | 1er avril
    • Zélés pour l’“œuvre du Seigneur”

      “Devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur.” — I Cor. 15:58.

      1. Pourquoi l’espérance de la résurrection devrait-​elle avoir une grande importance pour nous tous?

      L’ESPÉRANCE de la résurrection devrait être en tout temps et pour chacun de nous un puissant stimulant. À un moment ou à un autre, nous avons tous affaire, directement ou indirectement, à notre ennemie la mort. Quand nous perdons des êtres chers, réfléchissons aux desseins merveilleux de Jéhovah, afin de ‘ne pas nous affliger comme ceux qui n’ont pas d’espérance’. Ayons foi que les morts reviendront, tout comme Jésus a été relevé d’entre les morts (I Thess. 4:13, 14). Nous avons aussi la ferme assurance que si nous venions nous-​mêmes à mourir, Jéhovah se souviendrait de nous et nous ressusciterait, pourvu que nous soyons restés fidèles à l’engagement que nous avons pris en nous vouant à lui. — Jean 5:28, 29; 6:40.

      2. Compte tenu de ce que dit Ecclésiaste 9:11, comment devrions-​nous considérer la vie?

      2 Les “derniers jours” approchant rapidement de leur apogée, beaucoup d’entre nous espèrent survivre à la “grande tribulation” sans devoir mourir (Mat. 24:21; II Tim. 3:1). Toutefois, que les hommes soient rapides, puissants, sages ou intelligents, “temps et événements imprévus leur arrivent à tous”. Nous pouvons être brusquement victimes d’une maladie, d’un accident ou d’une catastrophe. Comme il serait souhaitable, à ce moment-​là, que nous nous soyons dépensés dans le service divin de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force! La faveur de Dieu et le droit à la résurrection nous seront dès lors assurés. En outre, notre intégrité aura été un encouragement et un bienfait pour ceux qui nous observaient et qui nous écoutaient, de sorte qu’eux aussi trouveront peut-être le salut dans l’espérance de la résurrection. — Eccl. 9:11; Marc 12:30; I Tim. 4:15, 16.

      AFFERMIS PAR L’ESPÉRANCE DE LA RÉSURRECTION

      3. a) Sur quel but nos yeux doivent-​ils être fixés? Pourquoi? b) De quelle façon l’espérance de la résurrection soutient-​elle les chrétiens, qu’ils soient oints ou membres de la “grande foule”?

      3 L’apôtre Paul écrivit: “Si c’est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.” Notre foi serait vaine et notre prédication aussi. Mais nous avons les yeux bien fixés sur le but certain de la vie dans l’ordre nouveau promis par Jéhovah — peu importe que nous atteignions ce but en survivant à Har-Maguédon ou, comme certains, grâce à une prompte résurrection d’entre les morts. À son époque, Paul s’adressait à des chrétiens qui avaient été oints de l’esprit de Dieu et qui devaient se soumettre à un baptême dans la mort, comme ce fut le cas de Jésus pendant les trois ans et demi qui précédèrent son exécution au calvaire. Paul posa donc cette question: “Si vraiment les morts ne doivent pas être relevés, pourquoi alors sont-​ils baptisés pour être de tels morts?” Oui, l’espérance de la résurrection soutenait les chrétiens de Corinthe en leur permettant d’endurer de nombreuses épreuves, et elle peut soutenir également les chrétiens de notre époque, ceux dont l’espérance est de vivre éternellement dans le Royaume céleste comme ceux, plus nombreux, qui espèrent vivre dans le domaine terrestre de ce Royaume. — I Cor. 15:13-19, 29.

      4. Pour quelles raisons faut-​il éviter de se laisser contaminer par la philosophie épicurienne?

      4 Parlant de la situation qui régnait de son temps, Paul écrivit: “Et nous aussi, pourquoi sommes-​nous en péril à toute heure? Chaque jour j’affronte la mort. Et cela je l’atteste, frères, par l’exultation à votre sujet, celle que j’ai en Christ Jésus notre Seigneur. Si, à la manière des hommes, j’ai combattu contre des bêtes sauvages à Éphèse, quel profit m’en revient-​il? Si les morts ne doivent pas être relevés, ‘mangeons et buvons, car demain nous allons mourir’.” En prêchant la “bonne nouvelle” centrée sur le Christ ressuscité, Paul s’exposa à bien des dangers et des persécutions devant lesquels Dieu lui accorda sa protection et sa bénédiction. Mais si la résurrection n’était qu’une supercherie, tout cela ne servait à rien. Il eût mieux valu que Paul et ses frères de Corinthe imitent les philosophes épicuriens et leurs disciples, et qu’ils se donnent du bon temps. — I Cor. 15:30-32.

      5. a) Jusqu’à quel point l’espérance de la résurrection doit-​elle être réelle pour nous? b) Quels exemples modernes avons-​nous pour ce qui est de faire du Royaume notre but?

      5 Mais la résurrection et le Royaume messianique sont des réalités. Dans le dessein éternel de Dieu, les deux sont étroitement liés. L’espérance de la résurrection soutient les chrétiens de notre époque comme elle a soutenu ceux des temps apostoliques. L’histoire moderne des Témoins de Jéhovah resplendit des milliers d’exemples de chrétiens qui n’ont pas reculé devant la mort, convaincus qu’en restant intègres ils rendaient certaine leur prompte résurrection dans les “nouveaux cieux” ou la “nouvelle terre”. Dans les camps de concentration d’Hitler (un catholique), des centaines de Témoins ont été décapités, fusillés, sont morts de faim ou sous les coups. Plus près de nous, de nombreux chrétiens ont aussi connu les dangers et la persécution dans certains pays dits socialistes ou au sein de jeunes nations. Mais ces chrétiens ont toujours gardé confiance dans le Royaume de Dieu. Ils en ont fait leur but et ils veulent l’atteindre, que ce soit en survivant à la “grande tribulation” ou par la résurrection. Cet objectif devrait être celui de chacun de nous. — Rév. 21:1-4.

      6. Quel exemple peut encourager les surveillants à se dépenser sans céder à la crainte?

      6 Prenons l’exemple d’un pays d’Afrique, le Zimbabwe, qui a été déchiré pendant plusieurs années par la guerre civile. Les Témoins de Jéhovah se sont distingués là-bas par leur neutralité et en continuant de prêcher le Royaume pendant cette période de violence (Jean 17:16). Il était particulièrement dangereux pour les surveillants itinérants de visiter les congrégations pour les édifier. Mais ils continuèrent quand même, au risque de leur vie. Parfois, on les arrêtait tandis qu’ils se rendaient d’une congrégation à une autre. On les accusait d’être des étrangers et des espions, et on menaçait de les tuer. Un surveillant de circonscription fut d’ailleurs abattu, et on laissa son corps sur le bord de la route, à côté de sa bicyclette, pour servir d’avertissement aux passants. Les autres surveillants n’en ont pas moins persévéré dans leur service avec hardiesse jusqu’à ce que le calme revienne et fasse disparaître ce genre de danger. Si jamais nous devions un jour affronter des conditions semblables, puissions-​nous continuer notre “service sacré” avec la même hardiesse! — Luc 12:4-7; Rom. 12:1, 2.

      7. Quelles bénédictions nos frères du Salvador ont-​ils reçues pour avoir tenu ferme leur espérance?

      7 Aujourd’hui, le Salvador connaît une crise semblable. La guerre civile a ravagé tout le pays. Mais, là encore, les Témoins de Jéhovah ont observé une stricte neutralité et n’ont pris aucune part à la violence, ce qui n’a pas empêché certains d’entre eux de se trouver pris entre deux feux dans des affrontements et de perdre la vie. Mais les surveillants fidèles ont continué à servir les congrégations et les groupes isolés, à les affermir et à les encourager (voir Ésaïe 32:1, 2). Certains d’entre eux ont échappé à la mort par miracle, mais ils sont déterminés à poursuivre leur œuvre de bergers et d’enseignants même au péril de leur vie (I Pierre 5:1-4). Les congrégations tiennent leurs réunions avant le couvre-feu et Jéhovah les a abondamment bénies en leur accordant 22 pour cent d’accroissement dans le nombre des prédicateurs pour 1981. À la fin de l’année de service, les 8 242 prédicateurs du Royaume conduisaient 13 948 études bibliques à domicile avec des personnes qui commençaient à s’intéresser au message. Comme Dieu bénit tous ceux qui vont courageusement de l’avant, bien qu’“en péril à toute heure”!

      8, 9. a) Comment, dans certains pays prospères, des chrétiens se sont-​ils laissé égarer? b) Que devrions-​nous donc faire? Pourquoi?

      8 En revanche, dans des pays plus prospères et apparemment plus “sûrs”, certains chrétiens ont cédé à l’attrait d’un mode de vie spirituellement dangereux. Ils pensent pouvoir frayer avec le monde et vivre un peu en épicuriens, tout en gardant un pied, si l’on peut dire, dans l’organisation de Dieu. Peut-être ont-​ils subi l’influence d’apostats qu’ils ont eu l’imprudence de fréquenter, de sorte qu’ils n’apprécient plus à sa juste valeur le privilège de servir le Royaume de façon régulière et zélée. Quelle folie! Paul avertit clairement de telles personnes en ces termes: “Ne vous laissez pas égarer. Les mauvaises compagnies gâtent les saines habitudes.” Il est facile de délaisser les saines habitudes théocratiques — la fréquentation des réunions et le service pour Dieu — pour s’adonner aux plaisirs de ce monde livré à lui-​même. Chez ceux qui agissent ainsi, la vision de l’ordre nouveau de Dieu s’estompe et, avec elle, l’espérance de la résurrection. C’est ce qui est arrivé à Hyménée, à Alexandre et à Philète du temps de Paul, et, malheureusement, c’est encore ce qui arrive à certains aujourd’hui. — I Cor. 15:33; I Tim. 1:18-20; II Tim. 2:15-19.

      9 Quiconque cesse de soutenir de tout cœur l’organisation et le service de Jéhovah à cette heure avancée de la fin se couvre de honte. En effet, le présent monde est en train de tituber au bord du gouffre. Nous, nous sommes “en train d’être sauvés”, mais à la condition de prendre fait et cause pour la “bonne nouvelle” et de la ‘tenir ferme’. Il est indispensable que nous conservions et que nous augmentions notre connaissance de Dieu. À ceux qui n’ont pas agi ainsi, Paul dit: “Réveillez-​vous dégrisés, d’une juste manière, et ne pratiquez pas le péché, car quelques-uns sont dépourvus de toute connaissance de Dieu. Je parle ainsi pour vous faire honte.” — I Cor. 15:1, 2, 34.

      “DEVENEZ FERMES”

      10. a) Quelle attitude observe-​t-​on, chez Paul et chez la classe moderne de l’“esclave”, à l’égard des “frères bien-aimés”? b) Rattachez cela à notre texte de l’année pour 1982.

      10 Paul conclut son apologie de la résurrection sur une exhortation touchante et chaleureuse. Introduisant sa conclusion, il dit: “Ainsi donc, mes frères bien-aimés.” L’apôtre ne voulait pas que ses frères spirituels manquent leur but. De même aujourd’hui, l’“esclave fidèle et avisé” s’inquiète du bien-être spirituel des millions de personnes qui, dans le monde entier, s’intéressent au Royaume de Jéhovah. Cet “esclave” veut voir la “grande foule” tout entière présenter les conditions requises pour vivre dans le domaine terrestre du Royaume. Pour cela, les membres de la “grande foule” doivent ‘laver leurs longues robes’ et servir Dieu, dans l’espoir qu’ils sortiront indemnes de la “grande tribulation”. (Mat. 24:45-47; Rév. 7:9, 14.) Ce but est accessible à ceux qui accomplissent avec zèle l’œuvre de notre Seigneur Jésus Christ. C’est ce que Paul montre par ces mots qui constituent notre texte de l’année pour 1982:

      “Devenez fermes, inébranlables, ayant toujours beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur.” — I Cor. 15:58.

      11. Que signifie devenir “ferme”?

      11 La fermeté est une qualité essentielle pour ceux qui désirent “passer” dans l’ordre nouveau promis par Jéhovah. Être ferme, c’est être résolu et ne jamais chanceler. Notre foi doit être une ferme attente de choses à venir et que l’on ne voit pas, mais qui, grâce à notre étude des Écritures, sont devenues pour nous aussi réelles que si elles étaient déjà là. — Héb. 11:1.

      12. Quelles raisons avons-​nous de ne jamais chanceler dans notre service?

      12 Nous savons que le Royaume messianique a été établi dans les cieux en 1914 et que sa venue est donc proche. À travers les événements qui ont agité la terre depuis le début des “derniers jours”, nous avons vu le “signe” de la “présence” de Christ dans la gloire du Royaume. Nous nous sommes rendu compte que les anges dirigeaient les serviteurs de Dieu qui ont prêché avec un zèle missionnaire “par toute la terre habitée”, trouvant des millions de personnes attentives à la “bonne nouvelle”. Certes, le monde de Satan exerce des pressions grandissantes, mais est-​ce une raison pour chanceler dans notre “service sacré”, le service de grande valeur que Jéhovah Dieu, le Souverain de notre vie, nous a confié? Certainement pas! — Mat. 24:3-14; 25:31-34; Rév. 7:15; 14:6, 7.

      “DEVENEZ (...) INÉBRANLABLES”

      13. Comment, à l’exemple de Job, pouvons-​nous être “inébranlable”?

      13 Paul nous exhorte aussi à devenir “inébranlables”. Cette qualité va de pair avec la fermeté. Elle implique que nous ne nous laisserons jamais ébranler dans notre intégrité, dans notre obéissance aux commandements de Dieu. C’était l’attitude de Job, exemple d’intégrité, qui déclara au sujet de son Dieu et Juge: “Après qu’il m’aura mis à l’épreuve, je sortirai comme l’or.” Pouvons-​nous exprimer une telle confiance? Oui, à la condition de pouvoir aussi dire, comme Job: “J’ai gardé sa voie et je ne dévie pas. Du commandement de ses lèvres je ne m’éloigne pas. J’ai conservé avec soin les paroles de sa bouche, et cela plus que ce qui est prescrit pour moi.” (Job 23:10-12). Si, comme Job, nous allons au-delà de ce qui est prévu au programme de nos réunions hebdomadaires et que nous creusions en profondeur dans les publications de la Société Watch Tower afin de mieux comprendre l’application moderne de la Parole de Dieu, il nous sera plus facile de rester fermes et inébranlables dans la vérité.

      14. a) Comment La Tour de Garde a-​t-​elle progressivement éclairé les personnes sincères? Qu’en est-​il résulté? b)  Quel ordre a-​t-​elle transmis? Comment de nombreuses personnes ont-​elles répondu à cet avertissement?

      14 Depuis plus de cent ans, La Tour de Garde réunit progressivement une somme de vérités relatives à la rançon versée par Jésus, à l’espérance de la résurrection et à la proche venue du Royaume de notre Dieu. Grâce à ce périodique, la Bible a pris vie dans l’esprit et le cœur de millions de personnes sincères. La Tour de Garde a aidé ces personnes à voir quelles erreurs on enseigne dans les Églises de la chrétienté et, en fait, dans tout l’empire mondial de la fausse religion. Elle a annoncé la chute spirituelle de cet empire, aussi appelé “Babylone la Grande”, et a transmis l’ordre prophétique qu’un ange lance en ces termes: “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir une part de ses plaies.” (Rév. 17:1, 5, 15, 18; 18:2, 4). Beaucoup ont obéi à cet ordre et ils sont devenus de fidèles défenseurs du Royaume messianique de Jéhovah.

      15, 16. a) Quel fait certains n’ont-​ils pas reconnu? b) Qui est l’“esclave” mentionné en Matthieu 24:46? c) Quand et comment est-​il devenu clair que c’était là le seul canal utilisé par Dieu pour dispenser la vérité?

      15 En revanche, il y a toujours eu des chrétiens qui, au lieu de rester inébranlables dans leur soutien fidèle au Royaume, ont voulu retourner vers les croyances et les pratiques de la fausse religion. Ils ne reconnaissent pas que le Maître, Jésus Christ, utilise l’ensemble de ses disciples oints sur la terre comme un “esclave fidèle et avisé” chargé de dispenser la nourriture spirituelle. — Mat. 24:45-47.

      16 C’est en 1895 que des amis de La Tour de Garde de Sion proposèrent que l’on associe ce périodique à l’“esclave” ou au “serviteur”. (Mat. 24:46, Bible Segond.) Certains se dressèrent violemment contre une telle opinion, si bien que La Tour de Garde du 1er octobre 1909 (angl.) déclara:

      “Nos amis soutiennent, en s’appuyant sur ce passage de l’Écriture, qu’à la fin de l’âge évangélique, le Seigneur ne dispenserait pas la vérité par plusieurs canaux, mais par un seul (...). Ils soutiennent qu’ils ont tous reçu leur connaissance de la vérité présente, soit directement des publications de la Société Watch Tower, soit indirectement par ceux qui ont reçu la lumière grâce à ce canal. Ils sont donc heureux d’être ‘collaborateurs’ dans l’œuvre de la Société, convaincus qu’ils suivent ainsi les directives de la divine providence et les instructions de la Parole de Dieu.”

      17. a) Comment, aujourd’hui comme dans le passé, certains ont-​ils cherché à discréditer la vérité? b) Pourquoi devrions-​nous prendre plaisir à rester “inébranlables” dans notre attachement à l’“esclave”?

      17 Puis La Tour de Garde disait au sujet des ennemis de la vérité:

      “Ils cherchent à orienter dans une autre direction l’esprit de ceux qui ont été éclairés, en leur disant que ‘chacun doit chercher’ les joyaux de la vérité divine par lui-​même, que les publications de la Société ont simplement donné le point de départ à partir duquel il faut maintenant avancer, laissant les enseignements premiers loin derrière soi. Ces ‘collaborateurs’ infidèles disent encore que l’on risque d’adorer la Société et que, pour éviter cela, il est pratiquement nécessaire de la repousser d’un coup de pied ou de lui tourner le dos. Ils disent: Étudions la Bible, mais sans les publications de la Société!”

      Ces lignes furent publiées il y a 72 ans, et, aujourd’hui encore, quelques-uns essaient de discréditer la somme de vérités que Jéhovah a progressivement révélées en se servant de son seul et unique canal de communication. À mesure que la lumière de la vérité devient plus claire, nous devrions prendre plaisir à rester “inébranlables” dans notre attachement à l’“esclave fidèle” de notre Maître. — Col. 1:21-23.

      “AYANT TOUJOURS BEAUCOUP DE TRAVAIL DANS L’ŒUVRE DU SEIGNEUR”

      18. a) Quelle recette de bonne santé spirituelle Paul nous donne-​t-​il? Que lit-​on à ce sujet dans le livre des Proverbes? b) Citez certains moyens d’avoir “beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur”.

      18 Quand nous disons d’avoir toujours ‘beaucoup à faire’, il ne s’agit pas de faire ce qui nous plaît, mais de faire l’œuvre du Seigneur Jésus Christ. C’est une recette de bonne santé spirituelle. En effet, la paresse peut engendrer des doutes. Elle peut même être fatale, car nous lisons en Proverbes 19:15: “La paresse fait tomber un profond sommeil, et une âme nonchalante souffre de la faim.” Une paresse spirituelle persistante conduit à la faim et à la mort spirituelles. Soyons donc très occupés — à prêcher régulièrement de maison en maison (même dans les territoires où les gens sont peu réceptifs), à donner le témoignage de façon occasionnelle aussi souvent que possible, à revisiter les “brebis” et à conduire des études bibliques régulières avec elles sur la base d’une des publications de la Société. Certains d’entre nous peuvent aussi être “pionniers” ou prédicateurs à plein temps dans l’œuvre du Seigneur Jésus qui fut, lui, le “pionnier” de notre foi. — Héb. 12:2, Moffatt; És. 6:8-10.

      19. De quel esprit pouvons-​nous tous faire preuve? Comment certains d’entre nous peuvent-​ils participer davantage à l’œuvre du Seigneur?

      19 Mais que nous soyons pionniers ou non, nous pouvons tous accomplir notre “service sacré” joyeusement, avec un esprit pionnier. Nous serons nombreux, alors, à entreprendre de temps en temps le service de “pionnier auxiliaire”. Si la joie que nous en retirons nous pousse à devenir pionniers ordinaires, nous accroîtrons encore notre participation à l’“œuvre du Seigneur”. — Rom. 12:1, 2.

      20. a) Avec qui avons-​nous le privilège de collaborer? b) Quelle devrait être notre assurance, tandis que nous nous dirigeons vers le but? c) Pour finir, quelles paroles de Paul devrions-​nous faire nôtres? Pourquoi?

      20 Cette œuvre qui consiste à suivre les traces de Jésus est aussi l’“œuvre de Jéhovah”. (I Cor. 16:10; Jean 5:17.) Quel privilège d’être les collaborateurs du Souverain Seigneur Jéhovah, du Seigneur Jésus Christ et des anges pendant la “conclusion du système de choses”! (I Cor. 3:9; Mat. 25:31-33; 28:19, 20.) Nous savons que notre labeur n’est “pas en vain pour ce qui est du Seigneur”. Que nous entrions dans l’ordre nouveau par la résurrection ou en ayant survécu à la “grande tribulation”, puissions-​nous dire, comme le fidèle apôtre Paul en I Corinthiens 15:57: “Grâce soit rendue à Dieu, car il nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ!” Oui, Dieu nous donne la victoire sur la mort et nous ouvre ainsi la voie qui mène à la vie éternelle et aux grands bienfaits qui l’accompagneront.

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