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Qu’est-ce que la mort ?Réveillez-vous ! 1976 | 8 février
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montré à l’égard de son nom.” — Héb. 6:9, 10.
Il y a donc manifestement une espérance pour les humains qui ne se sont pas enfoncés dans le mal au point de ne plus pouvoir être aidés à changer. Leur mort ne signifie pas que tout est fini pour eux, sans quoi leur situation ne serait pas différente de celle des hommes qui méprisent ouvertement les droits et le bonheur de leurs semblables. Cela nous amène logiquement à poser cette question : Quelle est l’espérance des milliards de personnes décédées ?
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Une merveilleuse espéranceRéveillez-vous ! 1976 | 8 février
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Une merveilleuse espérance
LA MORT continuera-t-elle indéfiniment à réclamer des victimes et à être une cause de chagrin ? Ou bien, peut-on espérer qu’elle sera un jour abolie et que ceux qu’elle retient captifs seront libérés ?
Puisque Jéhovah Dieu a donné la vie au premier couple humain, Adam et Ève, il s’ensuit logiquement qu’il peut aussi ramener à la vie ceux qui dorment à présent dans la mort. Telle était la conviction du patriarche Job. Étant donné les terribles souffrances qu’il endurait, il s’adressa ainsi à Dieu : “Ah ! si tu me cachais dans le Schéol [la tombe], (...) si tu me fixais un délai et te souvenais de moi ! (...) Tu appelleras, et, moi, je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains.” — Job 14:13-15.
Le fondement de l’espérance
Du fait que Dieu a créé Adam et Ève et les a dotés du pouvoir de procréer, les hommes sont ‘l’œuvre des mains de Dieu’. En tant que descendants du pécheur Adam, ils sont imparfaits et sujets à la mort. Dieu, cependant, ne désire pas voir toute la famille humaine retourner à la poussière inanimée dont il a formé le premier homme. Il ‘languit’ après le jour, qu’il a déjà fixé, où il ramènera à la vie des milliards d’humains.
Pour que nous puissions avoir confiance dans son pouvoir de ressusciter les morts, Jéhovah Dieu s’est servi de quelques hommes pour accomplir des résurrections. Il a également fait consigner par écrit le récit de ces résurrections, afin que nous en ayons un rapport digne de foi. Ce rapport est contenu dans la Bible. Que nous apprend-il ?
Le prophète hébreu Élie ramena à la vie le fils unique d’une veuve de la ville de Zaréphath (I Rois 17:21-23). À Sunem, dans la partie nord d’Israël, Élisée, le successeur d’Élie, ressuscita le fils unique d’une femme de distinction très hospitalière. — II Rois 4:8, 32-37.
De nombreux siècles plus tard, Jésus Christ rendit heureux bien des gens en ressuscitant des êtres chers qu’ils venaient de perdre. Jaïrus, président d’une synagogue près de la mer de Galilée, eut la joie de voir sa fille se réveiller du sommeil de la mort. À Naïn, au sud-ouest de la mer de Galilée, une veuve a vu son fils unique revenir à la vie alors qu’on le portait hors de la ville vers une tombe. Le frère de Marie et de Marthe, de Béthanie, non loin de Jérusalem, qui était mort depuis quatre jours, fut ressuscité. — Marc 5:22, 35, 41-43 ; Luc 7:11-17 ; Jean 11:38-45.
Plus tard, deux des apôtres de Jésus ont été employés pour ramener des morts à la vie. L’apôtre Pierre a ressuscité Dorcas (Tabitha) dans la ville méditerranéenne de Joppé (Actes 9:36-42). Et à Troas, dans la province romaine d’Asie, l’apôtre Paul a ressuscité Eutyche. — Actes 20:6-12.
La résurrection la plus remarquable de tous les temps est celle de Jésus Christ. Cette résurrection est un fait solidement établi ; plus de cinq cents témoins ont vu le Christ ressuscité. Les preuves étaient si évidentes que, selon l’apôtre Paul, celui qui rejetait la résurrection rejetait la foi chrétienne tout entière. Il déclara : “Si vraiment il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’a pas été relevé. Mais si Christ n’a pas été relevé, assurément notre prédication est vaine et notre foi est vaine. Et il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu, car nous avons attesté contre Dieu qu’il a relevé le Christ, alors qu’il ne l’a pas relevé si en fait les morts ne doivent pas être relevés.” — I Cor. 15:13-15.
Plusieurs sortes de résurrections
Cependant, la résurrection de Jésus Christ a été très différente de toutes celles qui eurent lieu au premier siècle et précédemment. Dans le cas de Jésus, il y eut un changement de nature. La Bible nous dit qu’il “a été mis à mort dans la chair”, mais “rendu à la vie dans l’esprit”. (I Pierre 3:18.) Seuls ceux qui ont été choisis parmi les humains pour régner avec lui ont le même genre de résurrection : une résurrection pour la vie spirituelle immortelle dans les cieux. À leur sujet, la Bible déclare : “Heureux et saint quiconque a part à la première résurrection ; sur ceux-là la seconde mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.” — Rév. 20:6.
Remarquez que cette sorte de résurrection est appelée “la première résurrection”. Il doit donc y en avoir une autre impliquant les milliards de morts qui vivront sous le gouvernement de Jésus Christ et des rois-prêtres, ses associés. Décrivant cette autre résurrection, telle qu’il la contempla dans une vision, l’apôtre
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