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Tu ne te prosterneras point devant une image tailléeLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
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qu’ils firent des Écritures hébraïques dans leurs écrits. Par elle, ils savaient que l’approbation ou le rejet par Dieu de la nation d’Israël dépendait absolument des mesures prises par la nation à l’égard des idoles et de l’adoration des images. Ils savaient bien que Dieu bénissait les Israélites quand ils rejetaient toutes les formes d’adoration des images, tandis qu’il les rejetait lorsque, en violation flagrante du commandement de Dieu, ils dressaient des statues et se prosternaient devant elles. — Deut. 4:23-28 ; Jér. 22:8, 9.
Les chrétiens du premier siècle prirent bien garde de ne pas être rejetés comme les Juifs à cause de l’adoration des images ou idolâtrie. C’est pourquoi ni Jésus ni aucun de ses premiers disciples n’eurent rien à voir à ce culte. Paul donna le clair avertissement suivant : “ Mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. ” Et, des années après, l’apôtre Jean écrivit : “ Petits enfants, gardez-vous des idoles. ” — I Cor. 10:14 ; I Jean 5:21.
Cette position ne fut pas abandonnée à la mort des apôtres. Le Dr Augustus Neander, Juif converti au christianisme, dont l’histoire chrétienne primitive est, d’après la Cyclopædia de MacClintock & Strong, sans égale, dit dans Histoire de la religion chrétienne et de l’Église (des trois premiers siècles) : “ Primitivement, l’emploi des images était absolument éloigné du culte chrétien et des églises, et il en fut ainsi pendant toute cette période. La mixion de l’art et de la religion, et l’emploi d’images pour cette dernière, paraissaient aux premiers chrétiens comme une pratique païenne. ”
Les paroles de Clément d’Alexandrie citées par Neander révèlent à quel point les premiers chrétiens étaient éloignés de l’adoration des images : “ Il ne nous faut pas nous attacher à ce qui est sensuel, mais nous élever vers ce qui est spirituel ; l’habitude de considérer journellement la nature divine outrage sa dignité ; et désirer honorer un être spirituel par de la matière terrestre n’est rien d’autre que de la déshonorer par sybaritisme. ” Neander montre encore que ce furent les païens qui, les premiers, firent des images de Jésus-Christ et des apôtres : “ Eusèbe affirme également (H. E. vii. 18) que les païens furent les premiers à faire des portraits du Christ, de Pierre et de Paul, qu’ils considéraient, d’après leurs conceptions païennes, comme des bienfaiteurs de l’humanité. Cela peut aisément s’expliquer par l’esprit d’éclectisme (sélection), qui existait alors. ”
Cependant, cela ne devrait pas nous surprendre, que, peu à peu, ce sybaritisme l’emporta, car ne fait-il pas appel à l’égoïsme ? Il est plus facile d’exprimer ses sentiments à l’égard d’un objet visible qu’à l’égard d’un personnage invisible. En outre, Jésus et les apôtres n’ont-ils pas averti qu’il y aurait une apostasie de la vraie foi après la mort des apôtres ? Si, et les faits montrent que leurs paroles prophétiques s’accomplirent. — Mat. 13:25 ; Actes 20:29, 30.
Il est vrai que Dieu ordonna de faire des images, les chérubins du propitiatoire et les représentations de chérubins sur certains rideaux du tabernacle. Mais notez que ces chérubins étaient cachés à la vue des Israélites, et rien n’indique que les prêtres qui les voyaient leur adressaient des prières. Lorsqu’un groupe de prêtres apostats prit la liberté d’utiliser l’arche de l’alliance avec ses chérubins comme un fétiche, Jéhovah Dieu permit aux Philistins de s’en emparer, au grand effroi des Israélites et du vieux sacrificateur Éli en particulier. — Ex. 25:19-21 ; Nomb. 4:5 ; I Sam. 4:3, 4, 11, 17, 18.
Jéhovah Dieu connaît le cœur de l’homme. Il sait qu’il est tortueux et méchant. Il sait combien il est enclin à adorer la créature plutôt que le Créateur ; les Israélites en donnèrent un exemple frappant dans le culte qu’ils rendirent au serpent d’airain que Moïse dressa dans le désert. C’est pourquoi Jéhovah interdit à maintes reprises, en termes clairs, de faire des images et de se prosterner devant elles. Bien que le cardinal Gibbons prétende que tout enfant catholique sait faire la différence entre une image religieuse convenable et une idole païenne, ce que l’on fit avec des images lors de l’épidémie de choléra en France, dont il a été parlé ci-dessus, montre que la Hiérarchie catholique romaine elle-même ne sait pas faire la différence, car elle a attribué et attribue encore un pouvoir à ces images. C’est pourquoi ceux qui désirent plaire à Jéhovah éviteront ces images comme aides dans l’adoration et se prosterneront uniquement devant Jéhovah Dieu. — II Rois 18:4 ; Jér. 17:9.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
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Communications
GUÉRISSEZ LES MALADIES DE L’ESPRIT ET DU CŒUR. — És. 61:1-3
Par la bonté imméritée de Jéhovah, ses témoins ont réussi à s’affranchir de l’empire paralysant de Satan. Ils ont demandé secours aux vrais thérapeutes. Leur ont-ils aussitôt donné la santé spirituelle ? Non ! Il leur a fallu des années pour renouveler leur esprit et fortifier leur cœur avec la vérité. Il leur a fallu tout ce temps pour éliminer le poison de la fausse religion dont ils étaient saturés. Ils n’ont cessé de se soumettre aux prescriptions d’un programme de guérison qui les faisait passer d’un état spirituel à un autre, plus élevé. Dans le dessein d’inviter d’autres personnes bien disposées à l’égard de Dieu à se soumettre également à ce programme de guérison spirituelle les témoins de Jéhovah offriront, au cours du mois de novembre, de maison en maison, le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” ou un autre livre avec une brochure quelconque. Ensuite ils revisiteront les personnes ayant accepté une publication pour les aider à suivre le cours de rajeunissement spirituel.
TEXTES QUOTIDIENS POUR DÉCEMBRE
Que celui qui aime la vie poursuive la paix. — I Pierre 3:10, 11.
1 Que ton royaume vienne. — Mat. 6:10, NW. wF 15/2/59 7
2 Sache que c’est pour toi que je porte l’opprobre. Dès que tu m’as communiqué tes paroles, je les ai dévorées ; elles sont devenues ma joie et l’allégresse de mon cœur, parce que ton nom est invoqué sur moi, Jéhovah. — Jér. 15:15, 16, AC. wF 1/6/59 24, 25a
3 En ce jour, (Jéhovah) des armées sera (...) un esprit de justice pour celui qui est assis au siège de la justice et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi jusqu’à ses portes. — És. 28:5, 6. wF 15/7/59 16, 17b
4 En tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon ministère. — Rom. 11:13. wF 15/8/59 21, 20a
5 Diotrèphe (...) ne nous reçoit pas ; c’est pourquoi, si je viens, je me souviendrai des œuvres qu’il fait en débitant de méchantes paroles contre nous ; et, non content de cela, lui-même il ne reçoit pas les frères et il empêche ceux qui veulent [les recevoir], et les chasse de l’assemblée. — III Jean 9, 10, Da. wF 1/8/59 20, 21a
6 Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. — Apoc. 21:4. wF 15/4/59 19, 20a
7 Faites des disciples de gens de toutes les nations. — Mat. 28:19, NW. wF 15/9/59 11a
8 Recherche et poursuis la paix. (Jéhovah) tourne sa face contre les méchants, pour retrancher de la terre leur souvenir. — Ps. 34:15, 17 34:14, 16, NW. wF 1/2/60 8, 9
9 C’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. Car quiconque invoquera le nom (de Jéhovah) sera sauvé. — Rom. 10:10, 13. wF 1/5/60 8, 9a
10 Bien que, eu égard au temps, vous devriez être des maîtres, vous avez de nouveau besoin que quelqu’un vous enseigne les premiers rudiments des saintes déclarations de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. — Héb. 5:12, NW. wF 15/11/59 5, 6a
11 Chaque jour, dans le temple et de maison en maison, ils continuaient d’enseigner et d’annoncer la bonne nouvelle. — Actes 5:42, NW. wF 15/2/59 5a
12 Que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles entendront une parole derrière toi, disant : C’est ici le chemin, marchez-y. — És. 30:21, Da. wF 1/5/60 14a
13 Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. — I Cor. 15:33. wF 15/1/60 16, 17
14 Vous devez être renouvelés dans la force qui anime votre esprit et revêtir la nouvelle personnalité créée selon la volonté de Dieu dans la justice et la bonté véritables. — Éph. 4:23, 24, NW. wF 15/5/60 8a
15 Demandez la paix de Jérusalem (...) à cause de mes frères et de mes amis, je désire la paix dans ton sein. — Ps. 122:6, 8. wF 1/2/60 8a
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU
20 novembre : Demeurer ensemble dans l’honneur, § 1-21, page 324.
27 novembre. Demeurer ensemble dans l’honneur, § 22-32, et La colère et l’indignation, page 329.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1960 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● En Matthieu 12:40, Jésus déclara qu’il séjournerait trois jours et trois nuits dans le sein de la terre et certains pensent que ces paroles signifient 72 heures complètes. Et pourtant, les publications de la Société parlent de cette période comme “ d’une partie de trois jours ”. Pourquoi ? — B. W., Canada.
Ceux qui avancent que Jésus demeura dans la tombe 72 heures durant, soit trois jours et trois nuits complets, basent leur argumentation sur les paroles de Jésus en Matthieu 12:40 : “ Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. ” Cependant, conclure que cela fait 72 heures amène à la création d’un conflit avec les Écritures qui disent que Jésus fut ressuscité “ le troisième jour ”, et non le quatrième. Cette façon de voir est donc manifestement erronée. — Actes 10:39, 40.
Dans la Bible, “ trois jours ” ne représentent pas nécessairement une pleine période de 72 heures. Nous avons un exemple de cette façon de voir en I Rois 12:5, 12, alors que le roi Roboam disait à ses gens : “ Allez et revenez vers moi dans trois jours. ” Devaient-ils revenir effectivement dans trois jours pour se conformer à ce commandement ? S’ils avaient pensé que cet ordre leur enjoignait de revenir après trois jours, ils ne seraient réapparus que le quatrième jour. Cependant, ni eux ni le roi ne l’entendirent ainsi. C’est pourquoi le 1R 12 verset 12 nous éclaire en disant : “ Jéroboam et tout le peuple vinrent à Roboam le troisième jour, suivant ce qu’avait dit le roi : “ Revenez vers moi dans trois jours. ” Ils revinrent donc après qu’une partie des trois jours se furent écoulés : le premier étant le jour durant lequel le roi les envoya, le second le suivant, et le troisième le jour de leur retour devant le roi. Veuillez également consulter Genèse 40:13, 20 ; 42:17, 18 ; Esther 4:15, 16 ; 5:1.
Jésus donna lui-même le sens de cette explication, avant sa mort et après sa résurrection. Après avoir fait sa déclaration de Matthieu 12:40, il expliqua ensuite : “ Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes, ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. ” Ce qu’il confirma après sa résurrection en ces termes : “ Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour. ” — Mat. 17:22, 23 ; Luc 24:46.
La Bible montre donc clairement que Jésus ne fut dans la tombe “ qu’une partie des trois jours ”. Il mourut le vendredi après-midi, veille du sabbat juif (Mat. 27:45-50 ; Jean 19:31). Il ressuscita d’entre les morts de bon matin, le premier jour de la semaine juive, soit le dimanche matin (Jean 20:1). Ainsi, il fut dans la tombe une partie du vendredi, le samedi tout entier, et il ressuscita de bonne heure le dimanche matin.
● Est-il nécessaire qu’une sœur se couvre la tête lorsqu’elle prie en présence d’un frère qui n’est pas son mari ? Lui est-il nécessaire d’adopter une telle attitude quand elle conduit une étude biblique dans ces circonstances, ou en présence d’un serviteur de l’assemblée qui la conseille, ou lorsque le serviteur de circuit l’accompagne ? — M. S., États-Unis.
Il n’y a aucune raison qu’une femme vouée prononce la prière en présence d’adultes masculins voués (I Cor. 11:3). Au Béthel de Brooklyn, une sœur n’est jamais invitée à faire la prière pour la famille. Donc, aussi longtemps qu’un adulte voué est présent, que ce soit à l’assemblée ou au foyer, il devrait représenter le reste de la compagnie dans la requête formulée à Jéhovah Dieu. Si un mari non voué désire entendre sa femme prononcer une prière, elle peut le faire, mais, par respect pour l’autorité du mari, elle devrait se couvrir la tête (I Cor. 11:5, 10). Lorsque le mari est absent, mais que de jeunes fils voués sont présents, la mère devrait également se couvrir la tête pour prier. Dans une telle occasion, elle peut prier elle-même ou demander à un de ses fils voués de le faire. Mais un fils non baptisé ne devrait jamais représenter les membres de la famille vouée dans la prière. Quand seules sont présentes la mère et les filles vouées, la mère peut inviter une de ses filles à prononcer la prière si elle le désire ; en ce cas, aucune n’a besoin de se couvrir.
Il peut pourtant y avoir des cas où il est souhaitable qu’une sœur conduise une étude biblique en présence d’un frère voué, cas mentionné par la question ; ou encore si elle doit conduire une étude biblique avec un frère nouvellement baptisé qui a encore besoin d’aide. Quelle conduite lui faut-il alors adopter ? Le frère devrait prononcer la prière ; ensuite la sœur conduire l’étude, la tête couverte. Elle agira ainsi par respect pour l’ordre théocratique, car, tout comme elle, ce frère est membre de l’assemblée de Dieu où c’est l’homme qui devrait enseigner (I Tim. 2:11, 12). Si une sœur conduit une étude avec son mari non voué ou avec une autre personne, mais en présence de celui-ci, elle devrait également se couvrir. Elle reconnaîtra par là que c’est le mari qui doit dispenser l’enseignement biblique dans la famille, mais qu’il est représenté par sa femme.
De diverses manières, la loi de Moïse rappela aux femmes israélites la position que les hommes occupaient devant Jéhovah afin qu’elles ne perdissent point de vue l’autorité de l’homme et ne commettent l’erreur d’Ève. Par exemple, la circoncision, marque physique distinguant le peuple de l’alliance de Jéhovah, ne s’appliquait qu’aux mâles. La période d’impureté d’une mère qui avait donné naissance à une fille était le double de celle prescrite lors de la mise au monde d’un garçon. Quand Jésus nourrit miraculeusement des multitudes, les apôtres ne comptèrent que les hommes : “ Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants. ” “ Ceux qui avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans les femmes et les enfants. ” — Ex. 12:48 ; Lév. 12:2, 5 ; Mat. 14:21 ; 15:38.
Le même comportement doit se rencontrer dans l’assemblée. La sœur qui se couvre respecte la position théocratique de l’homme. En plus de sa riche signification symbolique, cette attitude contribue à l’harmonie et à la paix. Elle aide les femmes chrétiennes à se prémunir contre l’exercice d’une influence qui ne leur appartient pas et prévient les hommes chrétiens d’une chute semblable à celle d’Adam, de Samson, du roi Salomon et des membres de l’église de Thyatire. — Apoc. 2:20-23.
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