12. En quels termes la vision d’Ézéchiel 37:1-14 annonçait-​elle également la revivification du reste spirituel?

¹² Ézéchiel 37:1-14 annonçait aussi une telle revivification du reste survivant. Ce prophète reçut de Jéhovah la vision d’une vallée pleine d’ossements israélites desséchés. Ces os se rassemblèrent pour former des Israélites vivants prêts à revenir de leur exil dans la Babylone païenne. Jéhovah expliqua en ces termes comment la vision trouverait son accomplissement: “Voici que j’ouvre vos sépultures, et je vous ferai monter de vos sépultures, ô mon peuple [exilé à Babylone], et je vous amènerai sur le sol d’Israël. Et assurément vous saurez que je suis Jéhovah quand j’ouvrirai vos sépultures et quand je vous ferai monter de vos sépultures, ô mon peuple!” — Ézéch. 37:12, 13.

13. Comment la vision de la vallée des ossements desséchés s’accomplit-​elle à notre époque? Quel rapport y a-​t-​il entre cette vision et ce qui arriva aux disciples de Jésus après “la moitié de la semaine”?

¹³ Dans l’accomplissement moderne, le reste des Israélites spirituels furent revivifiés au printemps 1919 et libérés de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, ainsi que d’une soumission servile à ses amants politiques, judiciaires et militaires qui exécutèrent ses volontés durant la Première Guerre mondiale. La revivification des disciples de Jésus et leur libération du système juif oppressif (événements dont la chronologie est d’une portée prophétique pour notre époque) n’ont eu lieu qu’après la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus le 3^ème jour après sa mort, le 16 Nisan 33, soit peu de temps après la “moitié de la semaine”, l’époque à laquelle Jésus s’offrit en rançon pour toute l’humanité.

14. À quelle classe mentionnée en I Thessaloniciens 4:15-17 ces témoins revivifiés des temps modernes appartiennent-​ils? Pourquoi le “dernier jour” dont parla Jésus est-​il un jour “heureux” pour ces chrétiens?

¹⁴ À l’époque moderne, le reste revivifié des Israélites spirituels qui reprit l’œuvre de témoignage au printemps 1919 se composait de ceux que l’apôtre Paul désigna par l’expression “nous, les vivants, qui survivons jusqu’à la présence du Seigneur”. (I Thess. 4:15.) Ceux-ci s’attendent à mourir “en union avec le Seigneur durant sa présence”, une fois qu’ils auront achevé de donner dans le monde entier le témoignage final sur le Royaume. Ils meurent donc durant le “dernier jour” au cours duquel Jésus devait, comme il l’avait dit, relever d’entre les morts ceux de ses disciples qui ont le privilège de manger sa chair et de boire son sang. Ils sont alors “emportés” “dans les airs” à la rencontre de leur Seigneur. Cette résurrection instantanée pour la vie céleste échappe à la vue des humains qui restent sur la terre, comme si des “nuées” la dissimulaient. “Heureux” sont-​ils, vraiment, ceux “qui meurent en union avec le Seigneur à partir de maintenant”, c’est-à-dire durant la “présence du Seigneur”, et qui n’ont pas besoin de dormir dans la mort en attendant son retour! — Rév. 14:13; Jean 6:53, 54; I Cor. 15:52, 53.

15. Quels collaborateurs du reste survivant assisteront à son départ, à la fin du “dernier jour”? Quel genre de séparation aura alors lieu?

¹⁵ Restent cependant la “grande foule” de leurs compagnons chrétiens qui, en ce temps de la “fin” et de la “présence du Seigneur”, ont collaboré avec le reste des Israélites spirituels pour donner à toutes les nations le témoignage final sur le Royaume. Cette “grande foule” espère survivre à la “grande tribulation” qui verra l’anéantissement du système de choses mondial (Rév. 7:9, 14). Ces chrétiens seront donc là quand arrivera, pour les derniers survivants du reste des Israélites spirituels, l’instant joyeux où ils seront “emportés dans les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs”. (I Thess. 4:17.) Quelle preuve d’amour donnera la “grande foule” qui connaît ce dernier jour, le jour de la résurrection, lorsqu’elle fera ses adieux au reste des survivants avant que ceux-ci n’achèvent leur course terrestre, à l’issue du “dernier jour”! (Jean 6:53, 54.) La séparation ne sera peut-être pas facile, mais elle s’accompagnera d’un échange sincère de témoignages d’affection entre ceux qui resteront sur la terre qui doit être transformée en paradis et ceux qui partiront. Ceux-là, la “grande foule” ne les verra plus jamais.

16. De quelle compagnie terrestre la “grande foule” ne jouira-​t-​elle plus? Mais quels nouveaux arrivants aura-​t-​elle cependant la joie d’accueillir dans le paradis?

¹⁶ Bien que ne jouissant plus de la compagnie terrestre du reste glorifié, la “grande foule” trouvera du réconfort en voyant l’arrivée dans le paradis d’innombrables nouveaux habitants. Qui seront-​ils? D’où viendront-​ils? Ce seront les autres humains rachetés qui auront été ramenés du pays du “dernier ennemi”, la mort adamique (I Cor. 15:26). Quelle joie ce sera pour la “grande foule” de faire la connaissance de Job, d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Jean le Baptiste et même des petits enfants de Bethléhem que leur ennemi, Hérode le Grand, précipita dans la tombe! Quelle joie aussi de retrouver des amis bien connus, les “autres brebis” de l’excellent Berger qui n’auront pas survécu à la “grande tribulation” et ne seront donc pas entrés directement dans son règne millénaire (Rév. 20:4, 6; Jean 10:16)! Les membres du reste oint qui survivront à la “grande tribulation” vivront-​ils suffisamment longtemps dans l’ordre nouveau pour assister aux premières résurrections terrestres qui marqueront, pour ces morts-​là, le “dernier jour”? (Jean 11:24.) Les Écritures ne sont pas explicites à ce sujet.

17. a) Eu égard à la “moisson” des ressuscités, que seront, par rapport à Christ, les hommes qui reviendront sur terre? b) Bien que n’ayant pas besoin d’être relevés de la tombe, en quoi les membres de la “grande foule” ressembleront-​ils aux ressuscités? Quelle condition bénie existera à la fin du règne millénaire du Christ?

¹⁷ Ces humains ressuscités formeront les autres fruits de la moisson dont Jésus devint “les prémices”. (I Cor. 15:20, 22, 23.) S’ils n’auront pas besoin d’être relevés de la tombe, la “grande foule” des survivants ressembleront toutefois aux ressuscités en ce qu’ils auront encore besoin des bienfaits du sacrifice propitiatoire de Jésus Christ pour éliminer tous les effets de la mort héréditaire. Quelle bénédiction, vraiment, pour toute l’humanité rachetée et obéissante, y compris pour la “grande foule” des survivants de la tribulation, quand, à la fin du règne millénaire du Christ, “en tant que dernier ennemi, la mort [sera] réduite à néant”! De plein droit, Jéhovah Dieu sera désormais “tout pour tous”. — I Cor. 15:26, 28; Rév. 1:18; 20:11-14.

Questions des lecteurs

● Le deuxième livre de Samuel (8:13) dit que David abattit les Édomites dans la Vallée du Sel, alors que I Chroniques 18:12 attribue cette victoire à Abischaï, et le titre du Psaume 60 à Joab. Pourquoi ces divergences?

Les trois récits semblent présenter la défaite des Édomites sous des angles différents. Dans le deuxième livre de Samuel, la victoire est attribuée à David parce qu’il était le roi et le commandant en chef de l’armée israélite, et que c’est lui qui autorisa l’affrontement. Toutefois, Joab étant le principal général, le Psaume 60 lui donne le mérite d’avoir remporté la bataille. Quant à Abischaï, il servait sous les ordres de Joab comme chef de division et il joua sans doute un rôle décisif dans cette campagne militaire. Ceci expliquerait pourquoi le récit des Chroniques lui attribue la victoire. Il n’y a donc pas là de contradiction. Aujourd’hui encore, il est courant d’attribuer une action soit à celui qui l’a autorisée, soit à celui qui a joué un rôle capital dans le succès final.