pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. ” (Rom. 8:35, 38, 39). Si vous êtes convaincu que rien ne pourra vous séparer de l’amour de Dieu et de sa manifestation telle qu’elle se voit dans le Christ et dans la création divine du monde nouveau, vous ne vous laisserez pas emporter par les mauvais désirs. Vous aurez conscience du danger qu’ils présentent. Vous les repousserez avant qu’ils aient pris racine et fassent votre malheur. Vous ne répéterez pas l’erreur de certains en entretenant des désirs impurs.

23. a) Comment faut-​il accueillir ces conseils ? b) De quelle façon faut-​il s’examiner soi-​même ?

²³ Prenez ces conseils à cœur. Ne les laissez pas sortir de votre esprit après la lecture de cet article. Méditez sur ces choses. Examinez-​vous vous-​même. Voyez si vous entretenez des désirs qui vous mènent dans une fausse direction. Soyez franc dans le jugement que vous portez sur votre personne. Il peut s’agir de votre protection ou de votre anéantissement lors de la bataille d’Harmaguédon. Réfléchissez aux efforts que vous faites pour entretenir des désirs purs. Fréquentez-​vous régulièrement l’organisation théocratique ? Alimentez-​vous votre esprit de la nourriture spirituelle que Jéhovah donne par son organisation ? Prenez-​vous le temps d’étudier la Bible et de méditer sur les vérités apprises ? Vous laissez-​vous pénétrer par les pensées de Dieu ou bien votre étude n’est-​elle que superficielle ? Êtes-​vous actif dans le ministère ou vous laissez-​vous entraîner vers d’autres intérêts par vos désirs ? Faites-​vous des efforts résolus pour entretenir de bons désirs et pour repousser les mauvais ? Ainsi donc examinez-​vous vous-​même. Souvenez-​vous que les objets de vos pensées et vos actions dans les derniers jours peuvent signifier la vie ou la mort éternelle. Pour cette raison, faites un effort résolu pour nourrir de bonnes pensées et des désirs purs.

Ne manquez pas de revisiter les gens

UN AVIATEUR anglais connut la vérité et prit position pour elle. Il dut comparaître trois fois devant le tribunal et fut chaque fois accompagné par le même agent de la police militaire. Il lui expliqua pourquoi il était cité et rendit un bon témoignage. Son compagnon manifesta un vif intérêt, sur quoi il lui promit de remettre son nom au groupe afin que les frères de la localité puissent se mettre en rapport avec lui.

L’agent attendit patiemment quelques semaines la visite d’un témoin. Entre-temps il réussit à éveiller l’intérêt de sa femme, qui pendant trente ans avait été un membre des christadelphes. Le temps passa et personne ne se présenta chez ce couple. Mais, malgré tout, il devait connaître la vérité.

Environ quatre mois plus tard ce fut Noël. Le domicile de l’agent était orné de guirlandes en papier de couleurs, et l’arbre de Noël ne manquait pas non plus. Sa fille amena une camarade de jeux pour le lui montrer. Questionnée par la fillette sur le genre de décoration utilisée chez eux, la visiteuse répondit qu’ils n’avaient rien de semblable car “ Noël est une coutume païenne, opposée à la Bible. Nous sommes des témoins de Jéhovah et nous nous réunissons dans la Salle du Royaume ”, dit-​elle. Lorsque la mère entendit cela, elle écrivit immédiatement quelques lignes, que la fillette devait remettre à sa mère, lui demandant de lui envoyer la dernière brochure des témoins de Jéhovah et un recueil de cantiques. Surprise de cette étrange demande, la sœur se rendit chez cette dame pour voir de quoi il s’agissait. Ainsi ces gens reprirent contact avec la vérité.

Au cours de la même semaine je me rendis dans ce groupe à l’occasion de ma tournée régulière dans le circuit. On me parla de cette famille. Des dispositions avaient été prises pour que je la visite et parle au mari, venu spécialement de son camp pour voir ces témoins qu’il avait attendus si longtemps. Je passai deux heures merveilleuses avec eux et les quittai après avoir commencé une étude avec Madame et donné des publications à Monsieur, publications qu’il emporta avec lui au camp, et parmi lesquelles se trouvait “ Make Sure of All Things ”, car il avait déjà commencé de se mesurer avec l’aumônier. Ils désiraient avidement connaître la vérité et regrettaient le temps perdu à attendre la visite des témoins.

Quatre mois plus tard j’appris en visitant à nouveau le circuit que cet homme avait abandonné son service dans l’aviation et commençait à prêcher régulièrement avec sa femme. Ils attendaient la prochaine assemblée pour se faire baptiser. Tout ceci ne serait pas arrivé si le contact n’avait pas été rétabli grâce à ce jeune témoin. Nous ne saurons jamais ce qu’il advint de la fiche avec l’adresse de l’intéressé. Ce cas fait ressortir combien il est nécessaire de communiquer les adresses de tous les intéressés dont nous ne pouvons nous occuper nous-​mêmes, et que nous devons en prendre soin jusqu’au moment où des frères auront pris contact avec eux et s’occuperont d’eux. — Rapport d’un représentant itinérant de la Watch Tower Society à Londres.

Paroles salutaires d’une malade

ÊTES-​VOUS handicapé par une faible santé physique ? Êtes-​vous tenté de dire : “ Vu ma condition, que puis-​je faire pour Jéhovah ? Comment puis-​je le louer publiquement ? ” L’incapacité physique est-​elle pour vous “ une écharde dans la chair ” qui vous empêche d’assister aux réunions fréquentées par les vrais adorateurs ? S’il en est ainsi, rappelez-​vous l’attitude de Paul en ce qui concerne son “ écharde dans la chair ” : “ Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. ” Comment ? Jéhovah lui dit : “ Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. ” — II Cor. 12:7-10.

La maladie physique ne signifie pas la maladie spirituelle, pas plus qu’un corps dans les chaînes implique un esprit enchaîné. Nombreux sont ceux qui, physiquement infirmes, ont l’esprit aussi lucide que l’éclat de la neige d’hiver et sont pleinement capables de “ retenir le modèle des saines paroles ” qu’ils ont entendues, “ dans la foi et dans la charité qui est en Jésus-Christ ”. — II Tim. 1:13.

Mais comment un invalide peut-​il parvenir à l’union spirituelle avec d’autres chrétiens dans l’étude et avec des personnes de bonne volonté, afin de les enseigner et de louer Dieu ? Examinez la réponse que nous donne l’une de nos correspondantes, invalide depuis plus de trente-trois ans, clouée au lit parce qu’elle est atteinte d’arthrite, paralysée, réduite à l’impuissance, complètement aveugle.

Elle s’exprime ainsi : “ Je suis heureuse de dire que je suis une proclamatrice régulière, rendant témoignage non seulement occasionnellement, mais avec l’aide généreuse d’autrui, j’écris des lettres sous dictée que j’envoie accompagnées d’une brochure, d’un périodique ou d’un tract. Et, depuis près d’une année, j’ai aussi le doux privilège d’assister à une étude de la Bible, organisée au centre de proclamation juste en face de chez nous. Cela est possible parce qu’un relais a été établi, il y a quatre ans, entre notre maison et celle de ma sœur et de mon beau-frère pour satisfaire à mes besoins. Ce système est utilisé maintenant pour me permettre d’“ assister ” aux études. Je n’entends pas toujours tout ce qui s’y dit, mais assez pour que ce soit une riche bénédiction. J’ai aussi l’heureux privilège d’y participer en répondant aux questions qui me sont posées. ”

Et vous, où en êtes-​vous ? Peut-être votre cas n’est-​il pas identique à celui-ci. Il se peut que les mesures mentionnées ci-dessus ne puissent pas être prises à votre égard. Mais le point à retenir dans tout cela, c’est qu’en réfléchissant sur votre cas et en recherchant toutes les possibilités, votre esprit pourrait aussi trouver de nouvelles voies pour s’exprimer. En vous exprimant, vous aurez des perspectives plus heureuses, l’esprit plus éveillé, des joies spirituelles accrues, et vous pourrez dire avec l’apôtre Paul : “ Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. ”