qu’ils ne l’ont jamais été. Que notre espoir reste lumineux ; notre appréciation, profonde ; notre zèle, débordant pour la cause de Dieu. Ne laissons pas faiblir nos mains, mais cherchons sans cesse à trouver toujours plus de temps, de force et de moyens pour faire entendre la voix de la sagesse divine dans les rues, de maison en maison, dans les foyers, de l’estrade publique et occasionnellement, partout où nous pouvons le faire. Prenons soin de maintenir à leur place les choses secondaires de la vie, nos divertissements et nos aises, par exemple, en les faisant contribuer à notre bien-être au lieu d’en faire le but de notre vie. Soyons toujours sur nos gardes pour que le gouffre du matérialisme ne nous entraîne pas dans son tourbillon et que nous ne fassions pas partie de la foule immense de gens qui aiment aujourd’hui les plaisirs plutôt que d’aimer Dieu.

À cause des mois d’été et des vacances qu’ils apportent, cette période est pour tous, jeunes et vieux, particulièrement propice pour aider les hommes à trouver la sécurité pendant la guerre de Dieu ; et de quel meilleur instrument pourrions-​nous disposer que du livre Du paradis perdu au paradis reconquis ? Laissons cet ouvrage entre les mains des gens, aidons ceux-ci à le comprendre. Ainsi nous contribuerons à justifier le nom de Jéhovah et en aiderons d’autres en même temps que nous à trouver la sécurité pendant la guerre de Dieu.

Les cavaliers de l’Apocalypse

PEU de livres de la Bible ont intrigué ses étudiants autant que le dernier, la Révélation ou Apocalypse. C’est “ une révélation ”, non pas “ de Jean ” comme on l’affirme souvent, mais “ de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée ” et qui, à son tour, par l’intermédiaire d’un ange, la présenta au moyen de signes “ à son esclave Jean ”. (Apoc. 1:1, NW.) Quel Jean ? Le témoignage des premiers surveillants chrétiens, tels que Justin le martyr, désigne l’apôtre Jean. Cela est en harmonie avec ce que nous savons de Jean, de ses autres écrits et du contenu même de l’Apocalypse. Dans les Écritures grecques chrétiennes par exemple, c’est dans les seuls écrits de l’apôtre Jean que le mot “ Parole ” est employé comme nom propre et s’applique à Jésus-Christ, le Fils de Dieu. — Jean 1:1, 14 ; Apoc. 19:13.

Le livre de l’Apocalypse lui-​même nous apprend qu’il est prophétique, donc destiné à être compris à une certaine époque. Le fil conducteur permettant d’en discerner l’accomplissement est fourni par Jean lui-​même qui fit savoir comment il fut amené à écrire le livre : “ Je fus ravi en esprit (par inspiration j’en vins à être, NW) au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette, qui disait : Ce que tu vois, écris-​le dans un livre. ” En d’autres termes, par inspiration, Jean vit des choses