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  • Puisez votre satisfaction dans le travail
    La Tour de Garde 1955 | 1er décembre
    • les autres n’ont connu la profonde satisfaction de la tâche bien accomplie. Créés pour travailler et puiser de la satisfaction dans le travail, beaucoup haïssent aujourd’hui l’ouvrage et recherchent la richesse et les plaisirs de la chair, pour leur propre ruine.

      LA VANITÉ DU MATÉRIALISME

      11. Comment Salomon semble-​t-​il se contredire au sujet du travail ?

      11 Alors que Salomon était encore fidèle à Jéhovah, il écrivit de nombreux proverbes riches en pensées, et le livre de l’Ecclésiaste, dont il est l’auteur, souligne à maintes reprises les vanités de la vie de l’homme. Cet ouvrage parle assez souvent du travail et il semble quelquefois que Salomon se contredit sur ce sujet. Il lui arrive de présenter le travail comme vain et, plus loin, il le loue comme étant la joie de l’homme et un don de Dieu. Par exemple dans Ecclésiaste 3:13, Salomon dit que manger, boire et jouir du bien-être au milieu du travail est un don de Dieu. Cependant dans Ecclésiaste 1:2, 3, il écrit : “ Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-​il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? ” Dans le chapitre suivant, il parle de son travail et dit : “ Mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. ” Mais il ajoute immédiatement que tout n’est que vanité, parce qu’il va mourir comme l’insensé et que les fruits de son travail seront goûtés par d’autres et non par le travailleur : “ J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. ” Cependant il répète bientôt que le travail est un plaisir : “ Il n’y a rien de bon pour l’homme comme de manger, de boire et de goûter soi-​même le bien-être dans son travail. Mais j’ai vu que cela vient de la main de Dieu. Qui en effet peut manger et boire sans lui ? ” — Eccl. 2:10, 18, 19, Sg ; 2:24, 25, Li.

      12. Qu’est-​ce qui est décevant à propos du travail ? Pourquoi le travail de quelques-uns est-​il vain ?

      12 Une chose décevante à propos du travail était que ses fruits ne pouvaient pas toujours être goûtés par le travailleur, par suite de l’intervention de la mort. Il en était d’autres dont le travail était une vanité, car ils étaient avares et se refusaient tout plaisir afin de pouvoir mieux thésauriser : “ Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-​ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances ? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. ” “ C’est un étranger qui en jouira. C’est là une vanité et un mal grave. ” Vous rappelez-​vous que Jéhovah veut que chacun jouisse du fruit de son travail ? Si cela n’a pas lieu, le travail n’est que vanité. — Eccl. 4:7, 8 ; 6:2.

      13. Quel esprit gâte aujourd’hui le travail ? Quel est le point de vue d’un esprit sain ?

      13 “ J’ai vu que tout travail et toute habileté dans le travail n’est que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. L’insensé se croise les mains, et mange sa propre chair. Mieux vaut une main pleine avec repos, que les deux mains pleines avec travail et poursuite du vent. ” (Eccl. 4:4-6). Il en est qui ne sont pas poussés à travailler simplement pour exécuter une chose, mais parce qu’ils sont jaloux et veulent faire mieux que leur prochain. C’est l’esprit de compétition et la cupidité qui les stimulent à travailler plus dur et mieux que leur prochain. Emportés par la jalousie, ils essaient d’égaler ou de surpasser le matérialisme de leur prochain. Comme on dirait aujourd’hui, “ ils veulent faire comme les Dupont ”. Ce n’est là que vanité et poursuite du vent. L’autre extrême consiste à faire comme l’insensé qui se croise les mains dans l’oisiveté, se laisse surprendre par la pauvreté et mange sa propre chair, parce qu’il a faim. Il vaut mieux suivre la voie moyenne, c’est-à-dire travailler paisiblement, sans s’agiter ni envier les biens d’autrui. Il vaut mieux avoir une main pleine avec le contentement que de chercher, poussé par la jalousie et l’esprit de compétition, à remplir ses deux mains ou que de rester les deux mains vides, par paresse. Ni trop ni pas assez : l’abondance donne à l’homme le sentiment qu’il est indépendant de Dieu et la disette le pousse à dérober : “ Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-​moi le pain qui m’est nécessaire, de peur que, dans l’abondance, je ne te renie et ne dise : Qui est l’Éternel ? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et ne m’attaque au nom de mon Dieu. ” — Prov. 30:8, 9.

      14. Comment Salomon souligna-​t-​il la vanité d’amasser des biens ? Comment la Midrash illustre-​t-​elle cela ?

      14 De quel profit durable sont les biens accumulés dans les ennuis et l’irritation de la compétition ? Aujourd’hui nous disons : “ Vous ne l’emporterez pas avec vous. ” Salomon a dit avec éloquence : “ Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retourne nu ainsi qu’il était venu, et pour son travail il n’emporte rien qu’il puisse prendre dans sa main. C’est encore là un mal grave. Il s’en va comme il était venu ; et quel avantage lui revient-​il d’avoir travaillé pour du vent ? De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d’irritation. ” La Midrash juive illustre cela par une parabole. Un renard aperçoit un champ de vigne entouré d’une clôture. Une ouverture devrait lui livrer passage, mais voilà il est un peu trop gras. Après un jeûne de trois jours, il réussit à se glisser par le trou. Il se régale de raisin, mais lorsqu’il veut partir, il s’aperçoit qu’il est de nouveau trop gros. Il fait un autre jeûne de trois jours et réussit à sortir par le passage. Quand il est dehors, il regarde la vigne et s’écrie : “ Tout ce qui est à l’intérieur est vraiment bon, mais quel profit retire-​t-​on de toi ? Comme on entre ainsi on en sort. ” Il en est de même avec ce monde, conclut la parabole. Nous y entrons avec rien et nous le quittons avec rien. — Eccl. 5:14-16 5:15-17, NW.

      15. Selon Salomon, quel travail est vain et quel travail ne l’est pas ? Comment expliquer les contradictions apparentes relatives au travail ?

      15 À quoi bon se vouer au matérialisme ? Quel profit durable en retire-​t-​on ? C’est une vanité que de travailler dans ce dessein. Travailler afin d’amasser des biens pour les mettre de côté est une folie. Travailler par esprit de jalousie ou de rivalité est une poursuite du vent. Travailler pour amasser des trésors matériels est aussi vain que l’oisiveté est chose insensée. Nous devrions travailler pour nos besoins en nourriture et pour jouir de notre labeur : “ Voici ce que j’ai vu : c’est pour l’homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu’il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés ; car c’est là sa part. ” Salomon considéra un tel travail comme une chose bonne et non comme une vanité. Il n’a pas oublié Jéhovah ni n’a recommandé une existence uniquement préoccupée de la chair, sans une pensée pour Dieu ou pour l’avenir, car voici ce qu’il a dit en conclusion de son livre : “ Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” Il doit donc y avoir un jugement. Nous devons travailler dans la crainte de Jéhovah, parce qu’il jugera finalement nos œuvres, même les cachées, même les motifs de notre cœur. Notre travail doit être en accord avec ses commandements. Un tel travail n’est pas une vanité. Il ne périra pas en même temps que nous, mais continuera dans la mémoire de Dieu et nous vaudra un jugement favorable. — Eccl. 5:17 5:18, NW ; 12:15, 16 12:13, 14, NW.

      16. Par suite des progrès du matérialisme, quelle maladie et quel danger le monde affronte-​t-​il aujourd’hui ?

      16 Voici quelques remarques à propos du matérialisme. On en parle beaucoup aujourd’hui. Le communisme est dénoncé à raison comme étant matérialiste. Mais le monde entier n’est-​il pas matérialiste ? Même ceux qui disent représenter Dieu travaillent pour le matérialisme, le considèrent comme pratique, mettent leur confiance en lui et regardent comme insensés ceux qui placent leur foi en Jéhovah, en sa Parole et en son monde nouveau. Portant toute leur attention sur la science matérialiste, ils sont malades spirituellement et la morale, l’intégrité et les principes élevés disparaissent de ce monde. Les perspectives matérialistes deviennent de plus en plus brillantes. Les progrès du matérialisme ont été aussi grands que le recul des choses spirituelles. Même ce monde corrompu, aveuglé par l’éclat de la richesse matérielle, se demande quelles vont être les conséquences de sa pauvreté spirituelle. Voici ce qu’un quotidien a écrit : “ Le merveilleux cerveau humain a inventé le moyen de détruire totalement l’humanité. Le cerveau politique essaie maintenant de résoudre le problème qui consiste à sauver l’homme de sa propre ingéniosité. ” Malenkov a dit que la guerre nucléaire “ signifie la mort de la civilisation du monde ”. Eisenhower a admis que la guerre atomique entraînerait la destruction de la civilisation.

      17. Si la vie humaine doit continuer sur la terre, quelles en sont les nécessités, ainsi que les a soulignées Toynbee ?

      17 L’éminent historien anglais Arnold J. Toynbee a écrit ceci dans le New York Times du 26 décembre 1954 : “ Que ressentons-​nous à l’approche de la nouvelle année 1955 ? Avons-​nous le sentiment que le monde a besoin d’un réveil spirituel ? ” Il déclara ensuite que le monde est sous le charme de l’Ouest, mais que la philosophie profane qui a conduit l’Occident n’est plus un bon guide. Par suite du fanatisme et des guerres de la fausse religion, nos pères, avant la fin du XVIIe siècle, “ ont retiré leur trésor de la religion et l’ont investi de nouveau dans la science naturelle ” et cette foi en la science a été l’inspiration directrice de l’Ouest jusqu’à présent, jusqu’à ce que ses limitations et ses faiblesses aient été dévoilées comme une conséquence ironique de son succès inouï... À notre époque, la science a placé dans les mains humaines le pouvoir de détruire la vie sur la terre. ” Ce monde endurci n’a pas considéré l’amour comme une chose réalisable, mais Toynbee déclare plus loin que l’amour est indispensable, vital, en ces termes : “ Voici j’ai mis devant toi en ce jour la Vie et la Mort, le Bien et le Mal. Ces paroles ailées que Yahweh adressa à Israël devraient sonner aujourd’hui dans nos oreilles. Maintenant que les peuples du monde se trouvent face à face et armés d’armes meurtrières, les vertus de prudence, de maîtrise de soi, de tolérance, de sagesse et par-dessus tout celle d’amour sont devenues des nécessités de l’existence au sens propre du terme. La vie humaine ne peut continuer sur la terre, à moins que les hommes et les femmes réussissent à pratiquer ces vertus à un niveau bien plus élevé que celui que nous avons cru jusqu’ici possible de réclamer de notre personne. ”

      18. Qu’a dit “ U.S.News & World Report ” à propos des progrès du matérialisme ?

      18 David Lawrence écrivit dans un article de fond du U.S.News & World Report du 31 décembre 1954 : “ Un matérialisme épais a surgi et influence l’esprit de notre ère. L’Europe fleurit dans sa nouvelle prospérité stimulée par les dollars américains. Le “ neutralisme ” et l’abdication des principes sont choses communes. Dans notre pays, où le niveau élevé de la vie, des salaires hebdomadaires encore jamais obtenus jusque-​là, le confort, les dispositifs et les agréments d’une “ vie abondante ” sont non seulement favorisés en tant qu’objectif social mais présentés comme la première obligation du gouvernement, on met de moins en moins l’accent sur la morale, mais on le met de plus en plus sur la soumission aux dieux de l’opportunisme. À vrai dire, la philosophie des “ intellectuels ” modernes veut que, dans “ l’intérêt public ”, Pierre soit dépouillé pour payer Paul, qu’importe ce que dit la Constitution, la fin justifie les moyens. Ce bacille insidieux s’infiltre dans le courant sanguin du gouvernement. ”

      19. D’après la “ Science News Letter ”, quelle maladie nous menace, quels en sont les symptômes et le remède ?

      19 La Science News Letter du 11 décembre 1954 rapporte que, selon le Dr Julian P. Price de l’Association des médecins américains, “ la maladie qui menace aujourd’hui la nation est d’ordre spirituel et non d’ordre physique ou mental ” et les symptômes de cette maladie comprennent “ le relâchement des mœurs dans notre gouvernement national depuis quelques années, l’emprise qu’exerce le vice organisé sur notre vie sociale et législative, la multiplication des crimes parmi la jeunesse, la corruption, l’absence d’honnêteté dans les sports, la course insensée aux plaisirs qui poussent nos compatriotes à dépenser quatre fois plus pour la boisson que pour les activités religieuses. ” Quel est le remède ? “ Le seul remède qui soit efficace — et l’Histoire est là pour l’attester — réside dans un changement de cœur. Je crois sincèrement que ce que notre pays nécessite avant tout aujourd’hui — et aussi notre profession — est une renaissance spirituelle, un retour à Dieu et à ses principes éternels. Et cette renaissance doit s’opérer dans le cœur du citoyen moyen. ”

      20. Quelle est la maladie de ce monde ?

      20 Les hommes commencent à s’apercevoir que c’est le matérialisme qui les fait souffrir, qu’un changement de cœur et un retour aux valeurs spirituelles sont absolument nécessaires. Sinon l’existence est privée de ses joies les plus profondes. La joie du travail a disparu et tous les efforts sont mesurés à leur prix en argent. Rappelez-​vous les paroles de Salomon, qui disait qu’il n’y a rien de bon pour l’homme comme de manger, de boire et de goûter soi-​même le bien-être dans son travail, mais il avait vu que tout cela venait de la main de Dieu. Puis il ajouta : “ Qui en effet peut manger et boire sans lui ? ” (Eccl. 2:24, 25, Li). Le travail doit être du bon travail, fait pour de bons motifs, en harmonie avec le dessein de Jéhovah, ce doit être un travail reçu de sa main et accompli en accord avec les principes d’intégrité et de morale. Mais les hommes à la poursuite de l’argent ne l’ont pas considéré ainsi, et maintenant ils sont esclaves de leur propre cupidité et frappés de terreur devant les progrès du matérialisme à notre ère atomique.

      21. De quelle valeur seront les biens matériels à Harmaguédon ?

      21 En recherchant les biens matériels, ils se font du tort spirituellement et ils ne survivront pas à Harmaguédon. Il est écrit à ce sujet : “ À vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices. ” Leur matérialisme ne les délivrera pas de la colère divine. “ Ni leur argent ni leur or ne pourront les délivrer, au jour de la fureur de l’Éternel ; par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car il détruira soudain tous les habitants du pays. ” Leur argent sera inutile, on le jettera : “ Ils jetteront leur argent dans les rues, et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; leur argent et leur or ne pourront les sauver au jour de la fureur de l’Éternel. ” En tournant le dos aux bons principes pour que rien ne les entrave dans leur poursuite de la richesse, ils rejettent ce qui pourrait les sauver : “ Au jour de la colère, la richesse ne sert de rien ; mais la justice délivre de la mort. ” — Jacq. 5:1-3, 5 ; Soph. 1:18 ; Ézéch. 7:19 ; Prov. 11:4.

      22. Pourquoi beaucoup de travaux sont-​ils vains aujourd’hui ? Quel travail ne l’est pas ?

      22 Ainsi il en est beaucoup qui, de nos jours, ne trouvent plus de plaisir dans leur travail, la cupidité leur enlève toute satisfaction. Le matérialisme menace leur existence et, à leur mort, ils n’emporteront aucun fruit de leur travail. Un tel travail est une vanité. Cependant s’il apprécie les valeurs spirituelles, l’homme peut jouir de son travail, manger et dormir avec la paix de l’esprit, sans craindre le matérialisme. À sa mort, il ne perdra pas les fruits de son travail. Un tel travail n’est pas une vanité, car il procure une profonde satisfaction.

  • “ Soyez riches en bonnes œuvres ”
    La Tour de Garde 1955 | 1er décembre
    • “ Soyez riches en bonnes œuvres ”

      “ Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. Recommande-​leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres. ” — I Tim. 6:17, 18.

      1. Qu’a conseillé Jésus à propos des trésors ?

      JÉSUS-CHRIST a donné ce conseil : “ Ne vous amassez point de trésors sur la terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs perforent et cambriolent. Mais amassez-​vous des trésors dans le ciel : là, point de mite ni de ver qui consume, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Or, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. ” Comment les créatures terrestres peuvent-​elles s’amasser des trésors dans le ciel ? — Mat. 6:19-21, Jé.

      2. Qu’est-​ce qui a plus de valeur que les pierres et les métaux précieux ? Comment peut-​on l’acquérir ? Qu’apporte cette chose à son propriétaire ?

      2 La vérité issue de Jéhovah n’est comparable ni à l’argent ni à l’or. Il est écrit en effet : “ Préférez mes instructions à l’argent, et la science (ou la connaissance) à l’or le plus précieux ; car la sagesse vaut mieux que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. ” Pour acquérir cette sagesse, il faut l’appeler, la chercher, la poursuivre, ainsi que nous y engage le passage suivant : “ Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence ; oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de (Jéhovah), et tu trouveras la connaissance de Dieu. ” Trouver la sagesse et la mettre en pratique, c’est trouver la paix, le bonheur et la vie éternelle. “ Heureux l’homme, est-​il écrit, qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or ; elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. Dans sa droite est une longue vie ; dans sa gauche, la richesse et la gloire. Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paisibles. Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux. ” — Prov. 8:10, 11 ; 2:1-5 ; 3:13-18.

      3. Comment peut-​on amasser un trésor au ciel ? La mort nous enlèvera-​t-​elle ce trésor ?

      3 Il ne suffit pas d’écouter la parole de Jéhovah. Il faut la mettre en pratique. Il est écrit : “ Celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. ” Un tel homme sera riche, non en argent et en or, mais en bonnes œuvres. L’apôtre dit : “ Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. Recommande-​leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. ” Jéhovah “ juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes ” ; il se sert pour cette tâche du Christ, qui décrit ses aptitudes en ces termes : “ Je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres. ” Si vous recherchez les paroles de vérité et les communiquez à vos semblables, si vous faites les bonnes œuvres qu’elles prescrivent et vous abstenez des mauvaises qu’elles déplorent, vous vous amasserez un trésor dans le ciel, devant

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