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  • Jéhovah notre Dieu est juste et équitable
    La Tour de Garde 1976 | 1er septembre
    • Jéhovah notre Dieu est juste et équitable

      “Dieu de fidélité, (...) il est juste et droit.” — Deut. 32:4.

      1, 2. a) D’après la Bible, quel genre de Juge Jéhovah est-​il ? b) Comment réagissons-​nous, et pourquoi ?

      IL Y A très longtemps, un psalmiste hébreu chanta à propos de Jéhovah Dieu : “Il aime la justice et l’équité.” Un autre Psaume dit encore à son sujet : “Je sais bien, ô Jéhovah, que tes décisions judiciaires sont justice.” Bien qu’ils aient été écrits il y a de nombreux siècles, ces psaumes ne vous touchent-​ils pas ? N’est-​il pas réconfortant de penser que le Créateur, l’Autorité suprême de l’univers, “aime la justice et le droit” ? — Ps. 33:5, TOB ; 119:75.

      2 Si nous réagissons ainsi, c’est sans aucun doute parce que chacun de nous a été un jour ou l’autre victime d’une injustice. Vous avez peut-être été traité injustement à cause de vos origines nationales, raciales ou sociales. Il se peut aussi qu’on ait mal agi envers vous à l’école, au travail ou dans votre voisinage. Et puis, combien de fois entendons-​nous parler de décisions injustes prises par des gens qui détiennent une certaine autorité ?

      3, 4. Comment de nombreux juges humains agissent-​ils et quelles questions cela amène-​t-​il ?

      3 Jésus était conscient de ce que pouvaient ressentir les gens en butte à de telles injustices. C’est ce que montre une de ses illustrations. Il y est question d’un juge qui, de toute évidence, avait été établi à cette fonction par les Romains. Quel genre de juge était-​ce ? Ce n’était pas un homme à qui on pouvait s’adresser en toute confiance avec la certitude d’être bien traité. Il était “injuste”. En fait, d’après cette illustration, si ce juge rendit finalement justice à une veuve juive, c’est uniquement parce qu’elle l’ennuyait sans arrêt. — Luc 18:1-6.

      4 Que penseriez-​vous d’un tel juge ? Voilà un homme qui était censé rendre la justice, mais qui hésitait à le faire ! Il est réconfortant de savoir qu’il existe un Juge qui, lui, au contraire, “aime la justice et l’équité”. C’est ainsi que le psalmiste parlait de Jéhovah. Mais vous-​même, êtes-​vous convaincu qu’il en est bien ainsi ? Vous n’ignorez certainement pas que des personnes prétendent que Dieu n’est pas juste. Avez-​vous déjà entendu quelqu’un parler ainsi, et cela a-​t-​il influencé votre opinion sur Dieu ? Pourriez-​vous avancer des arguments convaincants qui permettent d’appuyer le point de vue du psalmiste ?

      5. Quelles questions relatives à la justice de Dieu troublent certaines personnes ?

      5 Il y a aussi des personnes qui, tout en s’intéressant à la Parole et aux desseins de Dieu, sont troublées par des questions qui minent un peu leur confiance dans la justice et l’équité de Jéhovah. Par exemple, elles peuvent se demander comment tous les habitants de la terre se verront offrir la possibilité d’entendre le message du Royaume pour l’accepter ou le rejeter, alors qu’il reste si peu de temps avant que la “grande tribulation” ne mette fin au présent système de choses méchant (Mat. 24:21). Une question bien différente trouble d’autres personnes. Elles se demandent, en effet, si certains de leurs parents, certains hommes iniques des temps modernes ou d’autres gens encore seront ressuscités ou non dans l’ordre nouveau. Il en est aussi qui s’inquiètent des privilèges que Dieu accordera aux humains dans ce nouveau système, notamment en rapport avec le mariage et la famille. Vous-​même, êtes-​vous troublé par ces questions, ou êtes-​vous convaincu que Jéhovah agira avec justice et équité ?

      6. Que signifie être “juste” et “équitable” ?

      6 Mais que faut-​il entendre par juste et équitable ? Sans entrer dans des explications juridiques détaillées, nous pouvons dire qu’une personne “juste” fait ce qui est droit et moralement bien. Elle est vertueuse et exempte de reproches. Dans le même ordre d’idée, quelqu’un est “équitable” s’il exerce la justice et fait ce qui est bien d’une manière impartiale. La description suivante de Jéhovah a donc une grande signification : “Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice ; il est juste et droit.” — Deut. 32:4.

      UN TÉMOIGNAGE

      7. Quel témoignage est-​il approprié de considérer ?

      7 Un juriste célèbre déclara un jour : “La justice n’existe pas, ni au tribunal ni ailleurs.” Son expérience professionnelle et le témoignage d’autres personnes l’avaient amené à tirer cette conclusion. C’est peut-être vrai dans le présent monde, du moins en général. Mais que montre “l’expérience” pour ce qui est de Jéhovah ? Considérons certains faits et le témoignage d’hommes qui ont eu personnellement à faire avec lui.

      8, 9. a) Comment Abraham a-​t-​il été mêlé à une affaire judiciaire dirigée par Dieu ? b) Comment a-​t-​il réagi ?

      8 Bien avant que la rédaction de la Bible ne soit commencée, des hommes de foi se sont exprimés à propos de la justice de Dieu. Ce fut particulièrement le cas d’Abraham. Sur l’ordre de Dieu, il avait quitté la ville d’Ur, en Mésopotamie, pour résider en nomade dans le pays de Canaan (Gen. 12:1-5 ; Héb. 11:8). Lot, son neveu, s’était installé près de la ville de Sodome. Plus tard, Abraham reçut la visite d’un ange de Jéhovah qui lui dit qu’il allait procéder à une inspection judiciaire à Sodome et à Gomorrhe à cause de la clameur qui lui était parvenue au sujet des péchés de leurs habitants (Gen. 18:20, 21). Notez bien que l’ange ne dit pas à Abraham qu’une décision judiciaire définitive avait déjà été prise. Non, il allait “pour voir s’ils agissent en tout suivant la clameur à ce sujet”. Comment Abraham réagit-​il en apprenant cela ?

      9 S’inquiétant de savoir si les habitants de Sodome, y compris Lot, avaient une chance d’être épargnés, Abraham s’enquit sur un ton suppliant de ce qui risquait d’arriver. D’après Genèse 18:23-25, Abraham dit : “Est-​ce que vraiment tu supprimeras le juste avec le méchant ? Supposons qu’il y ait cinquante justes au milieu de la ville. Est-​ce que tu les supprimeras en ce cas et ne pardonneras-​tu pas à ce lieu à cause des cinquante justes qui sont en son sein ? Il est impensable, en ce qui te concerne, que tu agisses de cette façon-​là ! de faire mourir le juste avec le méchant, de sorte qu’il en advienne du juste comme du méchant. C’est impensable en ce qui te concerne. Le Juge de toute la terre ne va-​t-​il pas faire ce qui est droit ?” Puis, cherchant à déterminer le nombre minimum de justes qui permettrait à la ville d’être épargnée, Abraham demanda : ‘Que feras-​tu s’il y a quarante-cinq, quarante, trente, vingt ou seulement dix justes dans la ville ?’ — Gen. 18:26-33.

      10, 11. Abraham croyait-​il que Jéhovah allait mal agir ?

      10 Contrairement à nous, Abraham ignorait qu’il n’y avait même pas dix “justes” dans la ville, c’est-à-dire dix personnes qui s’efforçaient de faire ce qui était moralement bien, vertueux et droit. Mais quand il demanda “Le Juge de toute la terre ne va-​t-​il pas faire ce qui est droit ?”, Abraham doutait-​il sérieusement de la justice de Dieu et craignait-​il qu’il agisse injustement ?

      11 Pas du tout. Bien au contraire, tout indique qu’en raison de ce qu’il savait sur la personnalité de Jéhovah, Abraham n’imaginait même pas qu’il puisse détruire le méchant et le juste. Pour Abraham, c’était “impensable”. Il connaissait trop bien Dieu pour penser une telle chose. Comme l’écrit Paul dans Hébreux, chapitre 11, Abraham savait bien que Jéhovah “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. Il était persuadé que Dieu n’allait pas traiter ceux qui désiraient faire le bien de la même manière que les méchants. Mais comment pouvait-​il le savoir ?

      12. Pourquoi Abraham pouvait-​il avoir confiance dans la manière d’agir de Jéhovah ?

      12 Eh bien, Abraham n’ignorait pas ce que Jéhovah avait fait pour lui. Par la foi, il avait obéi à Dieu et quitté Ur. Dieu avait-​il oublié cela ? Non. Il avait béni Abraham et l’avait fait prospérer (Gen. 12:16 ; 13:2). En Égypte, il avait protégé la femme d’Abraham et empêché qu’elle soit violée par le pharaon (Gen. 12:17-20). Plus tard, grâce à l’aide de Dieu, Abraham avait pu remporter la victoire sur les quatre rois qui avaient enlevé son neveu Lot (Gen. 14:14-20). Oui, s’il connaissait Dieu, c’était grâce à ce qu’il avait pu constater lui-​même.

      13. À quoi pouvaient servir les actions passées de Dieu ?

      13 Toutefois, Abraham avait encore d’autres raisons de croire en la justice de Jéhovah. En effet, Jéhovah était intervenu en faveur d’autres humains qui avaient vécu avant lui. Par exemple, avant le déluge, Noé, l’ancêtre d’Abraham, vivait avec sa famille au milieu d’un monde d’hommes dont ‘l’inclination des pensées de leur cœur n’était toujours que mauvaise’. (Gen. 6:5-7, 11, 12.) Quand Dieu détruisit ce monde violent, qu’arriva-​t-​il à Noé, lui qui “se montrait sans défaut parmi ses contemporains” ? (Gen. 6:9, 13.) Dieu a-​t-​il détruit le juste Noé et sa famille, les faisant disparaître avec les méchants ? Non, certainement pas. Et Abraham le savait. — II Pierre 2:5.

      14. À quelle conclusion Abraham pouvait-​il arriver en raison de ces faits ?

      14 C’est pourquoi, quand il se demandait si Dieu allait traiter de la même manière le juste et l’injuste de Sodome, Abraham disposait de nombreux éléments pour guider sa pensée. Avait-​il raison de conclure qu’il était “impensable” que le juste Juge traite indifféremment les deux catégories d’individus ? Absolument. Sodome et les villes voisines furent détruites. Mais Jéhovah veilla à ce que le “juste Lot” et sa famille aient la possibilité d’échapper à la destruction. — II Pierre 2:7, 8 ; Gen. 19:21-29.

      15. En quoi cela nous intéresse-​t-​il ?

      15 Mais maintenant, comment répondriez-​vous à une question semblable, à savoir comment Dieu va-​t-​il régler une situation dans laquelle est impliquée la vie ou la mort des justes et des méchants ? Vous savez comment Dieu a agi envers Noé et envers Abraham et que ce qu’il a fait était juste. Cette connaissance influence-​t-​elle votre point de vue sur ce qu’on peut attendre de Dieu dans cette situation à venir ? Ne tiendrez-​vous pas compte du témoignage de la Bible ou, au contraire, lui permettrez-​vous d’influencer votre pensée ?

      IL FAUT ÊTRE MODESTE

      16, 17. Pourquoi faut-​il être modeste à propos de cette question ?

      16 Sachant, grâce au récit biblique, à quel point les habitants de Sodome et de Gomorrhe étaient pervertis et dépravés, nous pouvons comprendre pourquoi une clameur s’est fait entendre au sujet de leurs péchés. Nous pouvons aussi reconnaître que Dieu a agi avec justice en les détruisant (Gen. 19:4-11 ; Rom. 1:26-28, 32). Mais prenons le cas de quelqu’un qui n’aurait pas disposé de tous les faits et qui aurait peut-être pensé que les habitants de ces villes étaient normaux et apparemment innocents. Si on lui avait dit alors que Dieu avait détruit ces villes par le feu et le soufre, il serait peut-être arrivé à une conclusion hâtive et erronée sur le Créateur.

      17 Voilà qui souligne la nécessité d’être modestes quand nous tirons des conclusions sur les actions de Dieu. Dans Proverbes 11:2, il est dit que “la sagesse est avec les modestes”, ce qui est certainement vrai ici. Un homme, ou une femme, qui ne connaîtrait pas tous les faits essentiels concernant certaines actions passées de Dieu, ferait-​il preuve de sagesse en s’érigeant en juge et en condamnant “le Juge de toute la terre” ? Un autre proverbe biblique déclare : “Quand quelqu’un répond à une chose avant de l’avoir entendue, c’est une sottise de sa part et une humiliation.” (Prov. 18:13). Cela ne serait-​il pas le cas si quelqu’un, ignorant la plupart des détails et notamment les faits et les principes les plus importants qui sont en jeu, en arrivait à la conclusion que “le Juge de toute la terre” a agi injustement ?

      18. Pourquoi Job a-​t-​il été accablé de malheurs ?

      18 Pour illustrer davantage cette question, on peut se servir du récit biblique concernant Job. À son insu et à l’insu de ses trois compagnons qui le conseillèrent par la suite, Satan avait défié Jéhovah à propos de son intégrité. Jéhovah avait confiance dans la fidélité et l’amour de Job. Aussi permit-​il à Satan de l’accabler par une succession de malheurs. Le patriarche perdit tous ses biens, et les gardiens de ses troupeaux de moutons et de bovins furent tués par des pillards. Ses fils et ses filles périrent dans une tempête extraordinaire. Job contracta de graves maladies, et sa femme elle-​même lui fit des reproches (Job 1:6-19 ; 2:1-9). Comment Job et les autres allaient-​ils réagir ? Comment auriez-​vous réagi vous-​même, et quelle conclusion auriez-​vous tirée à propos de Dieu ?

      19. Quelle fut la réaction de Job ? Quelle fut l’attitude de ses trois compagnons ?

      19 Job était résolu à rester fidèle à Dieu. Mais il ne comprenait pas la raison de ses souffrances. Soucieux de défendre sa propre justice, il déclara que Dieu avait le droit d’affliger le juste comme le méchant (Job 32:2 ; 10:7 ; 16:17 ; 23:11 ; 33:8-12). Évidemment, nous, nous savons qu’en disant cela ‘Job ne parlait pas avec connaissance’, car c’était Satan, et non Dieu, qui le faisait souffrir (Job 34:35). Quelle fut l’attitude des compagnons de Job ? Ne connaissant pas non plus les faits, ils parlèrent avec orgueil et d’une manière insensée. Ils prétendirent que Dieu ne s’intéresse pas à l’intégrité de l’homme (Job 4:17-19 ; 15:15, 16). En outre, ils jugèrent les fils de Job coupables de péchés et ils prétendirent que c’était Jéhovah qui les avait fait mourir (Job 8:3, 4, 20). C’est donc avec raison que la Bible dit que le raisonnement des compagnons de Job revenait à ‘déclarer Dieu méchant’. — Job 32:3.

      20. a) Comment cet exemple doit-​il influencer notre réaction quand nous lisons certains récits bibliques ? b) Comment devrions-​nous réagir ?

      20 Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’étudier le récit complet sur Job et nous n’avons aucune peine à nous rendre compte que la façon dont les compagnons de Job considéraient la manière d’agir de Dieu était tout à fait erronée. Mais comment considérons-​nous d’autres récits bibliques pour lesquels nous ne disposons peut-être pas d’autant de renseignements ? Si, par exemple, nous lisons que Jéhovah ou des hommes envoyés par lui ont détruit un peuple, des villes ou des nations impies, imiterons-​nous les compagnons de Job en ‘déclarant Dieu méchant’ ? (Deut. 9:1-5.) Nous réagirons plutôt avec sagesse et modestie en concluant que, même si nous ne connaissons pas tous les faits ni toutes les questions impliquées, Jéhovah a dû agir en harmonie avec son ‘amour de la justice et du droit’ (Deut. 7:2, 23-26 ; Lév. 18:21-27.) Élihu, le jeune homme qui reprit Job et ses compagnons, en était convaincu. Aussi déclara-​t-​il : “Loin du vrai Dieu d’agir méchamment et du Tout-puissant d’agir injustement ! Oui, vraiment, Dieu n’agit pas méchamment, et le Tout-Puissant ne fait pas dévier le jugement.” — Job 34:10, 12.

      JUSTE ET DROIT ENVERS TOUS

      21, 22. Comparez la justice de Jéhovah à celle de nombreux humains.

      21 Quelle est l’étendue de la justice de Jéhovah ? Pouvons-​nous espérer qu’il l’exerce impartialement envers tous, et cela en tout temps ? Nous avons de bonnes raisons de nous poser ces questions, car les humains qui détiennent une certaine autorité ou qui occupent une fonction importante traitent souvent les autres en fonction de leur réputation ou de leur situation. On fermera les yeux sur les mauvaises actions d’un personnage important ou riche. On lui pardonnera ou on lui infligera une peine très légère. Par contre, une personne pauvre ou sans importance a toutes les chances d’être traitée sévèrement. N’est-​ce pas ce que vous avez constaté ? Mais Jéhovah agit-​il ainsi ?

      22 Les propos d’Élihu nous donnent la réponse. Cependant, notez bien que lorsqu’il décrit Jéhovah, Élihu ne parle pas seulement des relations de Dieu avec Job, mais des actions divines en général ; il dit : “Dieu n’agit pas méchamment, et le Tout-puissant ne fait pas dévier le jugement.” Élihu ajouta que Jéhovah “n’a pas montré de partialité envers les princes et (...) n’a pas témoigné plus d’égards pour le noble que pour le petit, car ils sont tous l’œuvre de ses mains”. — Job 34:19.

      23. Comment la Loi de Moïse appuie-​t-​elle cette pensée ?

      23 On peut appuyer cette pensée en citant un aspect de la Loi que Jéhovah donna aux Israélites. Quand il établit des juges pour qu’ils règlent les problèmes et qu’ils jugent les transgressions éventuelles, Jéhovah leur ordonna ceci : “Vous ne devrez pas être partiaux dans le jugement. Il faudra que vous entendiez le petit comme le grand.” (Deut. 1:17 ; 16:18-20). Dieu exigeait-​il cela simplement pour éviter toute cause d’agitation ? Non, c’était plutôt pour que les juges reflètent bien les qualités de leur Dieu. Nous lisons : “Ce n’est pas pour l’homme que vous jugez, mais c’est pour Jéhovah ; et il est avec vous en ce qui concerne le jugement. (...) car il n’y a chez Jéhovah, notre Dieu, ni injustice, ni partialité, ni acceptation de présent.” — II Chron. 19:6, 7 ; Ex. 23:6, 7.

      24. De quoi pouvons-​nous donc être convaincus ?

      24 Ce témoignage sur la justice impartiale de Jéhovah n’est-​il pas réconfortant ? En effet, il nous montre comment il agira avec nous. Il devrait aussi nous donner l’assurance que Jéhovah agira toujours en harmonie avec les règles qu’il a établies et qu’il a suivies dans le passé.

      NOTRE SENS DE LA JUSTICE

      25. Quel témoignage notre “sens” interne donne-​t-​il concernant Jéhovah ?

      25 En rapport avec la justice et l’équité, il est une autre question que nous pouvons considérer. Elle concerne un sens ou sentiment intérieur inhérent à l’homme. En effet, la Bible dit que l’homme a été fait à l’image de Dieu (Gen. 1:27). Évidemment, il n’est pas question de son corps, car Dieu est esprit et nous, nous sommes chair. Comme le montre Colossiens 3:10, par “image” il faut plutôt entendre la personnalité et les qualités. Dieu a créé Adam avec des qualités qu’il possède lui-​même, telles que l’amour, la justice, l’équité et la sagesse. Bien qu’étant imparfaits, donc très différents de l’homme parfait Adam, la plupart des humains reflètent dans une certaine mesure ces qualités divines, tout comme ils laissent voir qu’ils ont une certaine conscience ou sens moral (Rom. 2:14, 15). Cela étant, le fait même que nous ayons ce sens de la justice nous donne l’assurance que Dieu possède et manifeste cette qualité, mais d’une manière beaucoup plus excellente que nous.

      26, 27. Comment cela est-​il illustré par la doctrine de l’enfer ?

      26 Pour illustrer comment réagit ce “sens” de la justice, voyons comment réagissent beaucoup de gens, et peut-être vous-​même, à l’enseignement de la doctrine de l’enfer. De nombreuses Églises ont enseigné, particulièrement dans le passé, que les âmes des méchants étaient tourmentées éternellement dans le feu de l’enfer. La Bible, elle, n’appuie pas cette doctrine, car elle déclare que les morts sont inconscients et que la plupart d’entre eux reviendront à la vie grâce à la résurrection (Eccl. 9:5, 10 ; Ézéch. 18:4 ; Jean 5:28, 29 ; 11:11-14). Mais, sans connaître l’enseignement de la Bible, beaucoup de gens éprouvent de la répulsion pour cette doctrine de l’enfer, même si c’est leur Église qui l’enseigne. Elle heurte leur sensibilité. Ils ne peuvent croire qu’un Dieu d’amour et de justice puisse tourmenter éternellement dans d’horribles souffrances quelqu’un qui a fait le mal pendant une soixantaine d’années. D’ailleurs, un grand nombre de ces gens ont été soulagés en apprenant que la Parole de Dieu soutenait leur sens de la justice.

      27 Le simple fait que nous autres humains, qui reflétons imparfaitement l’“image” de Dieu, désirons vivement voir les choses se faire avec justice, devrait renforcer notre conviction que Jéhovah lui-​même se laisse guider par cette qualité.

      28. Pourquoi devrions-​nous nous montrer prudents en rapport avec notre “sens” de la justice ?

      28 Par contre, le fait que nous nous reconnaissions imparfaits devrait nous inciter à veiller à ce que notre “sens” de la justice ne soit pas déformé et ne nous amène pas à tirer des conclusions erronées. Si, du fait de son imperfection, quelqu’un avait un sens faussé de la justice, il ressemblerait à un homme qui regarde à travers une vitre déformée. Il aurait beau vouloir distinguer ce qui se passe de l’autre côté de cette vitre, il ne verrait qu’une image déformée par la vitre défectueuse.

      29, 30. a) À quelle conclusion certaines personnes sont-​elles arrivées à propos du salut ? b) Mais qu’enseigne la Bible ?

      29 Pareillement, on peut développer un point de vue déformé sur la justice des actions de Dieu. C’est ce que montrent les croyances de certaines personnes. Influencées par leur sens de la compassion et de la justice, et persuadées que Dieu devait éprouver les mêmes sentiments qu’elles, ces personnes se sont mises à enseigner la doctrine du salut universel. Suivant leur raisonnement, Dieu se montrerait injuste s’il laissait certains humains éternellement dans la mort. Elles en concluent donc que, grâce au sacrifice du Christ, Dieu accordera son pardon à tous les humains qui ont vécu sur la terre. Elles vont jusqu’à dire que Dieu pardonnera même à Satan le Diable.

      30 Il est vrai que cette doctrine peut toucher la corde sensible de certains, mais elle est tout simplement contraire à ce que Jéhovah déclare lui-​même dans sa Parole. La Bible nous permet de connaître clairement le point de vue de Dieu, lequel n’est pas déformé par l’imperfection. Ainsi, parlant de celui qui pèche et qui blasphème contre l’esprit saint, la Bible dit : “Il ne lui sera pas pardonné, non, ni dans ce système de choses ni dans celui qui est à venir.” (Mat. 12:32). De son côté, l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens hébreux : “Si nous pratiquons le péché volontairement après avoir reçu la connaissance exacte de la vérité, il ne reste plus pour les péchés aucun sacrifice, mais seulement une sorte d’attente terrible du jugement.” (Héb. 10:26, 27). Oui, les Écritures montrent clairement que certains humains n’obtiendront pas le salut éternel. Jésus lui-​même déclara : “Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais le courroux de Dieu demeure sur lui.” — Jean 3:36 ; Rom. 2:7, 8.

      31. Outre notre “sens” de la justice, de quoi avons-​nous besoin, et pourquoi ?

      31 Nous pouvons donc nous rendre compte que le raisonnement purement humain basé sur notre “sens” de la justice a besoin d’être équilibré et guidé par ce que dit Jéhovah. Nous devons être reconnaissants de pouvoir disposer de preuves et de témoignages très nombreux qui prouvent que Dieu “aime la justice et le droit”. (Ps. 33:5.) Notre gratitude est d’autant plus grande que nous savons que l’exercice de ces qualités par Dieu ne peut être déformé par l’imperfection. En toutes circonstances, en tout temps et pour tout le monde, Jéhovah agit d’une manière parfaite et en harmonie avec sa connaissance, sa sagesse et son amour infinis. Nous pourrons donc toujours dire : “Je sais bien, ô Jéhovah, que tes décisions judiciaires sont justice.” — Ps. 119:75 ; Rom. 11:33-36.

      32. Quelles questions pouvons-​nous examiner ?

      32 Notre confiance dans la justice de Dieu devrait sans aucun doute influencer notre façon d’envisager les actions futures de Jéhovah, par exemple sur les questions soulevées plus haut et relatives à la prédication du Royaume, à la résurrection et au mariage dans l’ordre nouveau. Dans l’article suivant, nous examinerons ces questions à la lumière de la Bible, tout en étant parfaitement convaincus que notre Dieu est juste et droit.

  • Ayons confiance dans la justice et l’équité de Dieu
    La Tour de Garde 1976 | 1er septembre
    • Ayons confiance dans la justice et l’équité de Dieu

      1, 2. Pourquoi les gens qui vous connaissent ne vous inviteront-​ils sans doute pas à participer à des activités impures ?

      IMAGINONS qu’à votre travail, dans votre école ou dans votre quartier un groupe de personnes décident d’aller voir un film immoral et que l’une d’entre elles demande aux autres si vous n’aimeriez pas les accompagner. À votre avis, quelle serait la réaction des personnes qui vous connaissent ? Elles répondraient certainement : “C’est tout à fait inutile de l’inviter. Il (ou elle) ne s’intéresse pas à ces choses. Ce n’est pas son genre.” C’est ainsi qu’on devrait parler d’un chrétien. — II Tim. 2:19.

      2 Mais pour quelles raisons les personnes qui vous connaissent réagiraient-​elles ainsi ? Connaissant vos principes et ayant remarqué votre façon de vivre jusque-​là, elles pourraient dire avec certitude comment vous réagiriez en pareil cas.

      3. Pourquoi sommes-​nous convaincus que les actions de Dieu seront toujours justes et droites ?

      3 Si des humains perspicaces peuvent savoir quelle ligne de conduite un chrétien adoptera dans telles ou telles circonstances, à combien plus forte raison pouvons-​nous savoir avec certitude quelle sera l’attitude de Dieu dans certaines situations. En Éden, une question d’ordre moral a été soulevée à propos de la souveraineté universelle de Jéhovah et de la justice avec laquelle il agit envers l’humanité. Cette question doit être tranchée. Les pages historiques de la Bible nous rapportent les différents pas que Jéhovah a faits progressivement en vue du règlement définitif de cette question. Elles nous donnent aussi de nombreuses raisons d’être tout à fait convaincus que Jéhovah fera toujours ce qui est juste et droit. De plus, la Bible nous donne l’assurance que la manière d’agir de Dieu sera non seulement juste et droite, mais aussi pour le bonheur éternel des humains.

      4. Jéhovah s’est-​il montré injuste en permettant à l’humanité de connaître les souffrances ?

      4 L’apôtre Paul écrivit : “Car la création [l’humanité qui descend d’Adam et Ève] a été soumise à la futilité [étant née dans le péché et vouée à la mort], — non de son plein gré [nous ne sommes pas responsables du péché et de l’imperfection que nous avons hérités d’Adam], mais à cause de celui [Dieu] qui l’a soumise [en permettant à Adam d’engendrer des enfants], — en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu.” (Rom. 8:20, 21). En permettant la naissance d’autres humains, et bien qu’ils fussent destinés à connaître des douleurs et des problèmes durant leur vie, Dieu ne se montrait pas injuste. En effet, en temps voulu, il allait leur offrir la possibilité de recevoir la vie parfaite et éternelle dans un paradis.

      5. Pourquoi sommes-​nous privilégiés par rapport à “l’esclavage de la corruption” dans lequel se trouve l’humanité ?

      5 Nous sommes particulièrement privilégiés, car nous sommes tout près de voir l’instauration de l’ordre nouveau promis par Dieu dans lequel les humains obéissants ‘seront libérés de l’esclavage de la corruption’. La réalisation des prophéties bibliques démontre que depuis 1914 nous sommes dans la “génération” qui verra Dieu débarrasser la terre de toute méchanceté et y établir un paradis universel. C’est pourquoi les Témoins de Jéhovah prêchent avec zèle la “bonne nouvelle du royaume”, royaume qui apportera aux humains fidèles à Jéhovah la “liberté glorieuse des enfants de Dieu”. — Mat. 24:3-14, 21, 34.

      COMMENT PRÊCHER À TOUS LES HOMMES ?

      6. Quelles questions se posent en rapport avec les paroles de Jésus consignées dans Marc 13:10 ?

      6 Jésus déclara : “Il faut d’abord que la bonne nouvelle soit prêchée dans toutes les nations.” (Marc 13:10). Malgré tous les efforts des Témoins de Jéhovah, il apparaît que des centaines de millions de gens n’ont pas encore reçu un témoignage personnel. Même dans les pays où les Témoins sont actifs, certaines personnes n’ont toujours pas été touchées par le message. Des millions d’autres vivent dans des régions où il y a peu ou pas du tout de Témoins. Alors, le message capital du Royaume sera-​t-​il transmis à tous ces gens en temps voulu ? Si oui, comment ? Devons-​nous seulement nous en remettre à Dieu, ou avons-​nous une part de responsabilité ? Quel sera le jugement de Dieu ?

      7. Pourquoi pouvons-​nous être sûrs que paroles rapportées dans Marc 13:10 se réaliseront ?

      7 Si la prédication était l’œuvre des hommes, il y aurait lieu de s’inquiéter. La tâche paraîtrait bien trop grande du fait des obstacles d’ordre politique qui freinent la prédication dans certains pays et de “l’explosion démographique” à cause de laquelle le nombre de ceux qui n’ont jamais entendu le message augmente de plusieurs millions chaque année. Mais, heureusement, ce n’est pas un homme ni un groupe d’hommes qui doit décider dans quelle mesure le témoignage sera donné aux nations. C’est Jéhovah Dieu. Ce qu’il fera sera parfaitement conforme à ce qu’il est : un Dieu juste, sage, plein d’amour et de compassion. Pourquoi en sommes-​nous certains ?

      8. Quel est le point de vue de Dieu concernant les humains et la vie éternelle ?

      8 Jéhovah envoya son Fils sur la terre comme “rançon correspondante pour tous”. (I Tim. 2:6 ; Jean 3:16.) Dieu nous donne cette assurance : il ne désire pas que qui que ce soit perde la vie à cause de sa désobéissance. En effet, dans II Pierre 3:9 nous lisons : “Jéhovah n’est pas lent pour ce qui est de sa promesse, (...) mais il use de patience envers vous, parce qu’il ne veut pas que quelqu’un soit détruit, mais il veut que tous parviennent à la repentance.” Le Créateur accorde aux humains le temps nécessaire pour entendre parler du salut et pour se repentir parce qu’il “veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité”. (I Tim. 2:4, Jérusalem.) Le fait qu’il a permis à ses Témoins de prêcher la “bonne nouvelle” dans plus de 200 pays et îles prouve que Jéhovah s’intéresse à cette question. Il désire que les humains deviennent obéissants et qu’ils reçoivent comme bénédiction la vie éternelle. — Rom. 6:23 ; Héb. 5:9 ; voir Ésaïe 55:6, 7 ; Malachie 3:7.

      9. a) Pourquoi est-​il possible que la prédication s’étende encore plus ? b) Quels exemples peut-​on citer ?

      9 Dans quelle mesure l’œuvre de témoignage devra-​t-​elle encore s’étendre ? Nous l’ignorons. D’autre part, nous ne devons pas oublier que c’est Jéhovah qui en est responsable et qu’il se sert des anges pour la superviser (Rév. 14:6, 7). Rappelez-​vous ce qui s’est passé en un seul jour de l’année 33 de notre ère (Actes 2:37-42). Plus près de nous, pensez à ce qui s’est passé en Union soviétique. Il y a peu de temps encore, il paraissait impossible que la “bonne nouvelle” puisse être prêchée un jour dans tout ce pays communiste. Pourtant aujourd’hui elle est même annoncée en Sibérie. Dans son livre (The Kremlin’s Human Dilemma), Maurice Hindus écrit à propos des Témoins de Jéhovah :

      “Rien ne les arrête. Supprimés en un endroit, ils réapparaissent ailleurs, tantôt en Russie européenne, tantôt en Sibérie. (...) Ils semblent aussi indestructibles que la police soviétique, qui est déterminée à les faire disparaître de la scène soviétique.” — P. 304.

      En outre, dans de nombreux pays, les Témoins qui ont commencé de participer à la prédication avant les années 1960 sont stupéfaits de voir les Salles du Royaume archicombles. Oui, Jéhovah fait en sorte que son message soit annoncé.

      10. Pour ce qui est de la prédication, sur quoi devons-​nous porter toute notre attention ?

      10 Puisque nous sommes certains que notre Dieu juste et tout-puissant décidera lui-​même quand la prédication aura atteint les proportions qu’il avait prévues, nous pouvons sincèrement porter toute notre attention sur ce que nous devons faire. Il ne nous a pas demandé de déterminer nous-​mêmes quand la prédication aurait atteint des proportions suffisantes, mais de continuer à proclamer la bonne nouvelle. En effet, des vies sont en jeu. Si nous en sommes conscients et si nous comprenons que Dieu nous a confié la mission de prêcher, cela devrait nous pousser à l’action.

      11. a) Quelle leçon pouvons-​nous tirer des paroles de Jéhovah rapportées dans Ézéchiel 33:7-9 ? b) À l’exemple de Paul, quelle doit être notre préoccupation ?

      11 Nous pouvons tirer une leçon des paroles que Jéhovah Dieu adressa à Ézéchiel pour lui montrer sa responsabilité en rapport avec une destruction imminente. Jéhovah lui dit :

      “J’ai fait de toi un guetteur pour la maison d’Israël, et tu devras entendre de ma bouche la parole et leur donner un avertissement de ma part. Quand je dirai à quelqu’un de méchant : ‘Ô méchant, tu mourras assurément !’ mais que tu ne parleras pas pour avertir le méchant de se détourner de sa voie, lui, le méchant, il mourra dans sa propre faute, mais son sang, je le redemanderai de ta main. Mais en ce qui te concerne, si tu avertis effectivement quelqu’un de méchant de se détourner de sa voie pour qu’il revienne, mais qu’il ne revienne pas de sa voie, il mourra, lui, dans sa propre faute, tandis que toi tu délivreras ton âme.” — Ézéch. 33:7-9.

      Jéhovah prononça ces paroles avant la destruction de Jérusalem en 607. Mais elles ont aussi une signification pour les chrétiens de notre époque qui doivent proclamer un message qui est à la fois un avertissement et une invitation. En effet, ils invitent les gens ‘à revenir de leur péché et à pratiquer l’équité et la justice’. (Ézéch. 33:14.) Nous devons avoir la même préoccupation que l’apôtre Paul, à propos de qui il est écrit :

      “Paul commença à être extrêmement pris par la parole, rendant témoignage devant les Juifs pour prouver que Jésus est le Christ. Et comme ils continuaient à faire opposition et à parler en mal, il secoua ses vêtements et leur dit : ‘Que votre sang soit sur votre tête ! Moi, je suis pur.’” — Actes 18:5, 6.

      Puisque tant de preuves indiquent que la conclusion du présent système de choses méchant est proche, nous devrions, nous aussi, “être extrêmement pris par la parole, rendant témoignage”. Ce faisant, nous pourrons être ‘purs du sang de tous les hommes’ et attendre que Dieu décide lui-​même de mettre un terme à la prédication, une fois qu’elle aura atteint les proportions qu’il souhaite. — Actes 20:26.

      QUEL SERA SON JUGEMENT ?

      12, 13. a) Y a-​t-​il des raisons de s’inquiéter des jugements que Jéhovah prononcera à la conclusion du présent système de choses ? b) Comment cela est-​il confirmé par ce qui est écrit en Ézéchiel 33:17 ?

      12 En rapport avec l’extension qui doit encore être donnée à la prédication de la bonne nouvelle, il en est qui éprouvent une certaine inquiétude à propos de la façon dont Jéhovah prononcera ses jugements à la conclusion du présent système de choses. Ils s’inquiètent de savoir si les jugements de Dieu seront vraiment justes et équitables.

      13 Puisque c’est Jéhovah qui jugera, avons-​nous des raisons de nous inquiéter ? Il y a très longtemps, le prophète Ésaïe écrivit à propos de Jéhovah : “Avec qui a-​t-​il délibéré pour qu’on lui fasse comprendre, ou qui l’enseigne dans le sentier de la justice, ou lui enseigne la connaissance, ou lui fait connaître le chemin de l’intelligence véritable ?” (És. 40:14). N’est-​il pas vrai qu’aucun humain n’a jamais eu besoin d’enseigner la justice et l’équité à Dieu ? Quand certains Israélites déclarèrent : “La voie de Jéhovah n’est pas bien réglée”, qui se montrait tortueux ? Certainement pas Jéhovah, mais ces hommes imparfaits dont le sens de la droiture était également imparfait. En effet, Ézéchiel rapporta : “Mais, quant à eux, c’est leur voie qui n’est pas bien réglée.” (Ézéch. 33:17). Nous pouvons être absolument sûrs qu’à la conclusion du présent système de choses Jéhovah prononcera son jugement avec justice, équité, amour et miséricorde.

      14. Quand l’illustration des brebis et des chèvres se réalise-​t-​elle ?

      14 Une illustration de Jésus nous donne quelques renseignements sur le jugement de Dieu. Les apôtres lui avaient demandé ‘quel serait le signe de sa présence et de la conclusion du système de choses’. (Mat. 24:3.) Sa réponse se termine avec la parabole des brebis et des chèvres (Mat. 25:31-46). Cette illustration trouve son accomplissement maintenant, car la “présence” de Jésus dans la puissance du Royaume a commencé en 1914. C’est alors que ‘le Fils de l’homme est arrivé dans sa gloire et s’est assis sur son trône glorieux’. (Mat. 25:31 ; Dan. 7:13, 14.) En effet, dans cette parabole Jésus parle de ses frères spirituels, le reste des 144 000, et dit qu’ils seraient alors maltraités et jetés en prison. Cela s’applique bien à notre époque, entre le commencement de la “présence” de Jésus et la destruction du présent système, car c’est maintenant et non dans l’ordre nouveau que les frères de Jésus sont traités ainsi. — Rév. 12:17.

      15. Pourquoi pouvons-​nous conclure que nous vivons une époque de jugement ?

      15 Dans l’illustration en question, Jésus déclare que durant cette période, “devant lui [le Roi assis sur le trône] seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des chèvres”. (Mat. 25:32.) Il ne s’agit pas du règlement temporaire de certaines questions, mais de jugements définitifs prononcés par celui que Jéhovah a établi pour “juger les vivants et les morts”. (II Tim. 4:1 ; Jean 5:26, 27.) Peut-​on alors en conclure que durant cette période certains humains démontreront par leur attitude et leurs actions qu’ils méritent la destruction éternelle ? D’aucuns hésiteront peut-être à tirer cette conclusion brutale. Mais notez ce que Jésus déclare à propos de ceux qui, maintenant, se révèlent être des “chèvres” : “Allez-​vous-​en loin de moi, vous qui avez été maudits, dans le feu éternel préparé pour le Diable et ses anges.” (Mat. 25:41, 46 ; II Thess. 1:6-9). Nous sommes donc dans une période durant laquelle la vie éternelle de telles personnes est en jeu. C’est une époque de jugement.

      16, 17. a) Pourquoi les humains ne sont-​ils pas en mesure de juger que telle personne est une “chèvre” ? b) Que devons-​nous faire ?

      16 Toutefois, notez également que Jésus ne laisse pas aux humains la responsabilité de déterminer quelles personnes sont des “brebis” ou des “chèvres”. C’est là une excellente chose, car si nous avions la responsabilité de prononcer un tel jugement, comment pourrions-​nous apprécier convenablement des facteurs comme ceux-ci : Dans quelle mesure telle personne a-​t-​elle eu la possibilité d’entendre et d’accepter la bonne nouvelle ? Son patrimoine génétique, sa famille ou son passé religieux ont-​ils influencé sa réaction ? Quel est l’état de son cœur ? Aime-​t-​elle la justice ? S’il s’agit d’un enfant ou d’une personne mentalement retardée, quelle est, en cette affaire, la responsabilité de sa famille ou de son entourage ? — I Cor. 7:14 ; Deut. 30:19.

      17 Incontestablement, personne d’entre nous n’a les qualités requises pour apprécier ces facteurs et ces principes capitaux et beaucoup d’autres encore. Nous serions incapables de prononcer un jugement ‘parfait, juste et droit’. (Deut. 32:4.) Pourquoi devrions-​nous alors chercher inutilement à déterminer qui survivra et qui sera détruit ? Si nous disons : “Je pense que ces gens, qui sont dans telle situation, sont des ‘chèvres’ et seront détruits éternellement, mais que ceux-ci, qui se trouvent dans telle catégorie, vivront”, ne nous érigeons-​nous pas en juges (Jacq. 4:12) ? Au lieu de chercher à déterminer si telle personne, telle famille ou tel groupe d’individus s’identifient ou non aux “chèvres”, nous nous en remettrons plutôt au “Juge de toute la terre”. — Gen. 18:25.

      18. a) Dieu juge-​t-​il d’une manière insensible ? b) Pourquoi pouvons-​nous être sûrs que ses jugements seront justes et équitables ?

      18 Pour rendre ses jugements, Dieu ne se contente pas d’appliquer la justice d’une manière dure et insensible. Il fait intervenir sa miséricorde, sa compassion et son amour. Ainsi, le psalmiste David déclara : “Il n’a pas agi avec nous selon nos péchés ; et il n’a pas fait venir sur nous ce que nous méritons, selon nos fautes.” (Ps. 103:10). En fait, les humains imparfaits et pécheurs ne méritent qu’un salaire : la mort (Rom. 6:23). Toutefois, par compassion et miséricorde, Jéhovah a décidé que le message du salut serait annoncé sur une échelle très vaste, afin que les humains puissent obtenir la vie. Oui, Jéhovah désire qu’ils obtiennent la vie (Ézéch. 33:11 ; És. 55:6, 7). Si Dieu a fait preuve de miséricorde, d’amour et de compassion avec autant de constance jusqu’à maintenant, ce dont nous avons profité, ne pouvons-​nous pas être absolument sûrs qu’il exercera ces mêmes qualités quand il prononcera son jugement à la conclusion de l’actuel système de choses ? Effectivement, et les survivants auront alors parfaitement raison de s’exclamer : “Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, tes décisions judiciaires sont justes et vraies.” — Rév. 16:5-7 ; 19:1, 2.

      QUI SERA RESSUSCITÉ ?

      19, 20. Qu’enseigne la Bible à propos de la résurrection à venir ?

      19 Ainsi, nous avons de bonnes raisons de faire confiance à la justice et à l’équité de Dieu pour ce qui est de la prédication de la “bonne nouvelle du royaume” et de ses jugements à la conclusion du présent système de choses. Nous avons autant de raisons d’être confiants pour ce qui est de la résurrection des humains par Dieu.

      20 Dans sa Parole, Dieu nous certifie qu’il y aura “une résurrection tant des justes que des injustes”. (Actes 24:15.) D’après le témoignage des Écritures, tous les humains qui sont morts et qui sont allés dans le Schéol ou l’Hadès, c’est-à-dire la tombe commune à tous les hommes, seront ressuscités (Rév. 20:13). Par conséquent, dans l’ordre nouveau, des millions et des millions d’humains, qui sont morts au cours des siècles passés, auront la possibilité de se conformer aux voies justes de Jéhovah et d’obtenir la vie éternelle. Toutefois, la Bible indique que tous ne seront pas ressuscités. En effet, comme nous l’avons vu précédemment, certaines personnes ont péché contre l’esprit saint, et Jéhovah a jugé qu’elles méritaient la destruction éternelle. Il les a donc condamnées à la Géhenne. — Marc 3:28, 29 ; Héb. 6:4-6 ; Mat. 23:33.

      21. Sommes-​nous en mesure de dire qui sera ressuscité et qui ne le sera pas ? Pourquoi ?

      21 Certains ont pu se poser ces questions : “Est-​ce que tel membre de ma famille sera ressuscité ? Telle personne de ma connaissance ou tel chef politique qui a persécuté les vrais chrétiens bénéficieront-​ils de la résurrection ?” Mais quelqu’un parmi nous est-​il en mesure de donner une réponse certaine ? Quand la Bible ne dit pas de façon précise si, à sa mort, telle personne est allée dans l’Hadès ou si elle a été condamnée à la destruction éternelle, nous ne pouvons pas affirmer catégoriquement qu’elle sera ressuscitée ou non. Nous ne savons pas tout sur la vie de cette personne. De plus, sommes-​nous capables de lire dans son cœur ? Non. En revanche, Jéhovah, lui, sait tout d’elle et il est capable de lire dans les cœurs. Nous lisons en effet : “Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, (...) pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir.” (Jér. 17:9, 10 ; I Sam. 16:7). Par conséquent, nous ne chercherons pas à déterminer nous-​mêmes qui sera ressuscité et qui ne le sera pas, mais, ayant de bonnes raisons pour cela, nous pouvons être certains que Jéhovah et Jésus feront ce qui est juste et droit. — Jean 5:30 ; Rom. 9:14.

      AYONS CONFIANCE DANS LES DISPOSITIONS DE DIEU

      22. La Bible nous fournit-​elle tous les détails sur ce que Dieu fera en faveur des ressuscités ?

      22 La Bible ne nous donne pas tous les détails concernant la résurrection. Par exemple, elle ne nous dit pas où et avec qui les ressuscités vivront. Nous ferons donc preuve d’intelligence en ne nous livrant pas à des conjectures sur des questions de ce genre, ce qui risquerait de nous troubler et de troubler les autres. Ayant confiance en Dieu, nous attendrons plutôt pour voir.

      23. a) Quelle question concernant la résurrection les chefs religieux juifs posèrent-​ils à Jésus ? b) À qui la réponse de Jésus s’appliquait-​elle ?

      23 Cependant, la Bible fait quelques remarques sur la question du mariage. Un jour, des conducteurs religieux juifs, qui ignoraient tout d’une résurrection pour la vie au ciel, posèrent à Jésus une question à propos d’une femme, soumise à la Loi de Moïse, qui avait eu sept maris. Ils lui demandèrent duquel des sept elle serait la femme à la résurrection. Jésus répondit :

      “Les enfants de ce système de choses se marient et sont donnés en mariage, mais ceux qui ont été jugés dignes d’acquérir ce système de choses-​là et la résurrection d’entre les morts ne se marient ni ne sont donnée en mariage. Oui, ils ne peuvent pas non plus mourir, car ils sont semblables aux anges, et ils sont enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection. Mais que les morts sont relevés, Moïse lui-​même l’a révélé, dans le récit du buisson, quand il appelle Jéhovah ‘le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob’. Il est Dieu, non pas des morts mais des vivants, car pour lui tous sont vivants.” — Luc 20:34-38 ; Mat. 22:29-32.

      Jésus parlait-​il ici de la résurrection céleste ? Non. Il n’a pas laissé sans réponse la question des Juifs qui concernait la résurrection sur la terre. Il y a répondu. Il parlait bien de la résurrection pour la vie sur la terre, celle dont bénéficieront Abraham, Isaac et Jacob. Ces hommes fidèles ne recevront pas l’immortalité, mais ils seront comme les anges. Comment cela ? Eh bien, les anges sont mortels, mais ils vivront éternellement s’ils restent fidèles à Jéhovah. Il en ira de même des humains que Jéhovah récompensera en leur accordant le droit à la vie éternelle. Personne ne pourra leur ôter la vie sans l’autorisation de Dieu. La vie sans fin sur la terre est une bénédiction que seul Jéhovah peut accorder. Il l’accordera aux humains fidèles et la protégera.

      24. Pourquoi Dieu a-​t-​il fait inclure dans la Bible des renseignements qui indiquent que la mort rompt les liens du mariage ?

      24 Par sa réponse, Jésus indiquait que la mort rompt les liens du mariage, ce que Paul confirma plus tard (Rom. 7:3 ; I Cor. 7:39). Si le mari d’une femme meurt, celle-ci doit-​elle se sentir obligée de rester sans mari ou sans père pour ses enfants ? Non. Comment le savons-​nous ? Grâce à ces renseignements que Jéhovah a eu la bonté de faire consigner dans la Bible. Son intention n’était pas de nous fournir des détails concernant la vie familiale dans l’ordre de choses à venir, mais d’aider les chrétiens à écarter un problème éventuel dans l’actuel système. Du fait qu’il a manifesté pareille compréhension et pareille compassion envers les humains, ne sommes-​nous pas d’autant plus convaincus que quoi qu’il fasse pour nous dans l’ordre nouveau, cela reflétera toujours son amour, sa compassion et sa sagesse ?

      25. Pourquoi sommes-​nous heureux de servir Jéhovah ?

      25 Satan a prétendu que les humains ne servent Jéhovah qu’en raison des avantages égoïstes qu’ils peuvent en tirer. Mais les vrais chrétiens ne servent pas Dieu principalement à cause des bénédictions qu’ils reçoivent dès maintenant ou en raison de ce qu’ils espèrent recevoir dans l’ordre nouveau. Ils le servent parce qu’ils l’aiment sincèrement et parce qu’ils ont ainsi le privilège de sanctifier son nom. S’ils sont heureux de servir Dieu maintenant et à toujours, c’est en raison de ce qu’il est. En effet, il est notre Créateur à qui nous sommes reconnaissants de nous avoir donné la vie (Ps. 100:3-5). Les qualités et les voies de Dieu le rendent digne de notre culte. “Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice ; il est juste et droit.” — Deut. 32:4.

      26. Connaissant Jéhovah et Jésus, comment envisageons nous l’avenir ?

      26 Jéhovah ne nous décevra jamais. Du fait de ses actes de justice, nous lui serons éternellement reconnaissants d’être notre Dieu. Quant au règne millénaire de son Fils, qui “est le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même”, il se caractérisera, lui aussi, par la justice et le droit (Héb. 1:3). La Bible le décrit par ces mots : “À l’abondance de la domination princière et à la paix il n’y aura pas de fin, sur le trône de David et sur son royaume, pour l’établir solidement et le soutenir au moyen de l’équité et au moyen de la justice, dès maintenant et jusqu’à des temps indéfinis. Le zèle même de Jéhovah des armées fera cela.” (És. 9:7 ; 11:2-5). C’est donc avec une confiance absolue que nous pouvons espérer recevoir de telles bénédictions de la part de Jéhovah Dieu et de son Fils.

  • Que signifient ces proverbes ?
    La Tour de Garde 1976 | 1er septembre
    • Que signifient ces proverbes ?

      Occupez-​vous de vos affaires

      Inspiré par Dieu, le rédacteur du livre des Proverbes écrivit : “Comme celui qui saisit les oreilles d’un chien, tel est celui qui, en passant, se met en fureur pour la querelle qui n’est pas la sienne.” — Prov. 26:17.

      Si un homme est témoin d’une querelle entre plusieurs personnes, il peut être en mesure de rétablir la paix, notamment s’il dispose de l’autorité nécessaire ou si les adversaires acceptent de l’écouter ou de réfléchir à ses conseils (Gal. 6:1 ; II Tim. 2:24-26). Mais le proverbe en question parle de l’homme qui se mêle d’une querelle qui ne le regarde pas. Au début, il se contente peut-être d’offrir sa médiation, mais, sous le coup de l’émotion, il finit par prendre parti. Il est alors comme celui qui a saisi les oreilles d’un chien qu’il ne connaît pas. S’il lâche l’animal, celui-ci le mordra. S’il ne le lâche pas, il a les deux mains prises et il ne peut rien faire d’autre. Pareillement, si une personne, qui s’est mêlée de choses qui ne la regardaient pas, essaie maintenant de se retirer de la querelle, elle s’attirera sans doute des ennuis de la part des deux parties. Par contre, si elle continue à s’occuper de cette querelle, elle ne pourra assumer ses propres responsabilités, mais elle ne fera qu’envenimer les choses. Elle ne pourra pas s’occuper des choses qu’elle devrait faire, de ses propres affaires. Elle regrettera de s’être mêlée des affaires des autres. — I Pierre 4:15.

      Qui vit simplement s’évite des ennuis

      Un autre proverbe dit : “La rançon de l’âme d’un homme, c’est sa richesse, mais celui qui est peu fortuné n’a pas entendu le blâme [n’entend pas de menaces, TOB].” — Prov. 13:8.

      La richesse procure certains avantages, mais ils ne sont pas sans mélange. Aujourd’hui plus particulièrement, alors que le monde connaît de graves difficultés, les gens riches et les hommes politiques, ou même les membres de leur famille, sont souvent menacés d’enlèvement, leur libération n’étant obtenue qu’au prix d’une rançon. Dans le meilleur des cas, ces hommes peuvent acheter leur vie ou celle d’un membre de leur famille. Mais il arrive souvent que la personne enlevée soit tuée. C’est une menace perpétuelle pour les gens riches.

      En revanche, si l’homme peu fortuné n’a pas autant de biens et ne jouit pas d’autant d’avantages matériels que le riche, il risque beaucoup moins d’être victime de ravisseurs ou de terroristes. Cela est d’autant plus vrai du chrétien, car ses besoins sont simples et il ne consacre pas ses forces et son temps à amasser des biens matériels ni à rechercher le pouvoir ou la célébrité. Il ne se laisse pas entraîner dans des actions qui visent à lui faire acquérir une influence politique et il ne se mêle pas aux entreprises commerciales d’un monde affligé par les divisions et les conflits. — II Tim. 2:4.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1976 | 1er septembre
    • Questions des lecteurs

      ● Convient-​il de commencer à prêcher la bonne nouvelle avant de se faire baptiser ?

      Le baptême est le symbole de l’offrande de soi à Jéhovah. Celui qui se fait baptiser montre par là que désormais il suivra constamment les traces de Jésus en faisant la volonté de Dieu (Marc 8:34). Il est bien de se rappeler qu’entre autres choses importantes, la volonté de Dieu est que tous les habitants de la terre aient la possibilité d’entendre la bonne nouvelle. L’œuvre spéciale que Jéhovah confie aujourd’hui à ses témoins est double : premièrement, ils doivent annoncer aux gens de toutes les nations la bonne nouvelle de son Royaume ainsi que ses messages de jugement

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