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  • Est-il possible d’éliminer la criminalité à coups de lois?
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 octobre
    • de bien se représenter comment Dieu considère la criminalité. Dans ce code pénal d’antan, toutes les lois étaient parfaitement claires et précises, bien que les juges aient disposé d’une certaine marge dans l’application des sentences, en fonction des circonstances propres à chaque cas. Ils pouvaient rendre un verdict plus ou moins sévère, ou au contraire faire preuve de mansuétude quand ils le jugeaient utile. (Voir Exode 21:28-32.) Seules les preuves incontestables étaient acceptées, et, dans les cas graves, il fallait obligatoirement au moins deux témoins pour que les juges puissent rendre un verdict. — Deut. 17:6.

      Dans tous les cas, l’homicide volontaire, avec préméditation, était puni de mort (Nomb. 35:16-18, 20, 21, 30, 31). L’exécution se faisait par lapidation. Dans les cas particulièrement odieux, on commençait par lapider le criminel, puis son corps était brûlé ou bien pendu à un arbre toute une journée pour servir d’exemple au peuple (Lév. 20:14; 21:9; Deut. 21:22, 23). En cas d’homicide involontaire ou accidentel, il était prévu des villes de refuge où le coupable devait fuir et se mettre à l’abri de la vengeance que n’aurait pas manqué d’exécuter un proche parent de la victime (Nomb. 35:22-25). Dans ces villes, les homicides pourvoyaient à leurs besoins en travaillant.

      L’adultère était puni de mort (Lév. 20:10). L’inceste à ses différents degrés, la bestialité ainsi que l’homosexualité entraînaient le châtiment suprême (Lév. 20:11-13, 16). La fornication avec une jeune fille fiancée valait la peine capitale aux deux personnes, à moins que la jeune fille n’ait résisté et appelé au secours (Deut. 22:23-27). Si un homme commettait la fornication avec une jeune fille non fiancée, il était tenu de l’épouser (à moins que le père de la jeune fille ne refuse son consentement) et il ne pouvait pas divorcer d’avec elle (Ex. 22:16, 17; Deut. 22:28, 29). Grâce à cette dernière loi, les femmes d’Israël ne risquaient pas de tomber dans la prostitution. Toutes ces lois sur l’adultère, l’inceste et la fornication tendaient également à prévenir les naissances illégitimes.

      Le voleur était tenu de rembourser sa victime au double, parfois plus. S’il n’était pas solvable, il devait être vendu en esclavage à un résident du pays (de préférence à sa victime), jusqu’à ce qu’il ait racheté sa faute par son travail (Ex. 22:3b, 4, 7). Ainsi, la victime était dédommagée non seulement du montant du vol, mais aussi du temps perdu, du manque à gagner, des soucis et autres inconvénients consécutifs au vol.

      Par contre, il n’existait aucune mesure d’emprisonnement. Ainsi, le condamné n’était pas à la charge de la société. Il n’était pas non plus jeté parmi d’autres criminels, dans un milieu où, frustré et privé de sa dignité humaine, il aurait pu céder facilement aux suggestions des autres captifs. La vie carcérale, avec toutes ses humiliations, sa saleté et ses périodes de dépression, ses gardiens cruels qui infligent impunément des punitions sadiques, tout cela n’existait pas. En conséquence, il était plus facile au délinquant de se réhabiliter.

      Pourquoi aucun code de lois ne peut établir la justice

      La Loi que Dieu donna à Israël était bonne, saine, juste et supérieure aux lois modernes des nations. Mais, si elle a notablement enrayé la criminalité, l’a-​t-​elle pour autant complètement éliminée en Israël? La réponse est non. Faut-​il en déduire qu’aucun code de lois ne saurait venir à bout de la criminalité, qu’aucune loi ne peut amener les gens à l’obéissance et à la justice? Ou encore que ni l’assouplissement ni le renforcement sévère des lois n’engendrent un monde exempt de délinquance? Malheureusement, oui. Il est certain que si une loi qui venait de Dieu (écrite de son “doigt” pour ce qui est des Dix Commandements fondamentaux) n’est pas parvenue à établir la justice, aucune loi humaine non plus ne risque de réaliser cet objectif (Ex. 31:18). Peut-​on dès lors espérer connaître un monde exempt de criminalité?

      Pour examiner cette question, commençons par considérer le but de la Loi de Moïse. Avant de devenir chrétien, l’apôtre Paul avait fait ses études auprès de l’un des meilleurs juristes d’Israël. D’autre part, il était très zélé pour l’application de la Loi dans toute sa rigueur. Il écrivit aux chrétiens: “Alors pourquoi la Loi? Elle a été ajoutée pour rendre les transgressions manifestes, jusqu’à ce que vienne la postérité à qui la promesse avait été faite.” (Gal. 3:19). En désignant nommément les infractions que les hommes commettent, la Loi montrait à l’évidence que chacun était pécheur et ne pouvait parvenir au niveau d’une Loi aussi parfaite. Paul poursuivit: “Vraiment, je n’aurais pas appris à connaître le péché n’eût été la Loi; ainsi, je n’aurais pas appris à connaître la convoitise, si la Loi n’avait dit: ‘Tu ne dois pas convoiter.’” — Rom. 7:7; Ex. 20:17.

      Quel que soit son mode de vie, même s’il n’avait jamais volé ni commis l’adultère ou un meurtre ou l’une quelconque des transgressions énoncées nommément par la Loi, nul homme ne pouvait affirmer qu’il n’avait jamais convoité ou désiré quelque chose de mal. Chacun se savait donc pécheur. Mais la Loi avait ceci de bien qu’elle montrait que ni un tel homme ni personne d’autre ne pouvait mener une vie à la hauteur de quelque code que ce soit. — Rom. 3:10-20.

      Tous les humains ayant en eux le péché, ils sont tous imparfaits et désobéissants par nature. Or, bien que pécheurs, certains arrivent à respecter les lois; on pourrait donc se demander comment il est possible d’affirmer que le mépris de la loi ne peut pas être aboli. C’est que la condition de pécheur qui est la nôtre et que nous léguons à notre descendance est bien pire que nous ne l’imaginons. On en a une preuve irréfutable dans la Bible avec le cas de la nation qui est restée 15 siècles sous cette Loi de Moïse. S’adressant à d’autres chrétiens comme lui, l’apôtre Paul déclara: “Quand nous étions en accord avec la chair, nos passions pécheresses, excitées par la Loi, étaient à l’œuvre dans nos membres, afin que nous produisions du fruit pour la mort.” (Rom. 7:5; I Cor. 15:56). Il ressort de cette citation que les divers commandements de la Loi, en interdisant certaines mauvaises actions, incitaient les gens à commettre précisément ces actions.

      La Loi était-​elle mauvaise pour autant? Ou encore, est-​il mal d’avoir des lois aujourd’hui? En aucun cas! L’apôtre Paul s’expliqua: “Alors, ce qui est bon est-​il devenu pour moi la mort? Que ce ne soit jamais le cas! Mais c’est le péché, afin qu’il fût manifesté comme péché produisant pour moi la mort par le moyen de ce qui est bon; afin que le péché devînt extrêmement pécheur par le moyen du commandement. Nous savons en effet que la Loi est spirituelle; mais moi je suis charnel, vendu sous le péché.” (Rom. 7:13, 14). Ce texte ne reflète-​t-​il pas combien le péché est présent en nous? Ne faut-​il pas non plus voir une preuve de notre condition de pécheur dans le fait que nous sommes si rebelles et si enclins à la désobéissance, oui, si indociles que lorsque les autorités nous disent de ne pas faire quelque chose qui pourrait nous causer du tort, c’est justement ce que nous avons envie de faire, bien que nous n’y ayons peut-être jamais pensé auparavant?

      Un criminologue américain, Jerome Skolnick, souligna cette tendance humaine en disant: “Tout le monde ne respecte pas le droit pénal, ou tout au moins pas de la même façon. Lorsque nous édictons une loi, nous courons le risque que l’action que nous voulons interdire ne se répande encore plus.”

      Ceci montre pourquoi les gouvernements actuels ne peuvent extirper la criminalité à coups de lois. Alors, vers quel espoir se tourner?

  • Comment la criminalité prendra fin
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 octobre
    • Comment la criminalité prendra fin

      Il faut s’attaquer au cœur du problème

      L’ÉLIMINATION de la criminalité exige bien évidemment aussi celle du péché, autrement dit l’effacement chez chaque être humain de toute séquelle de sa condition de pécheur. Aucune loi ne peut prendre effet ni réaliser ses objectifs si les gens n’en soutiennent pas les principes individuellement. À l’inverse, si le péché disparaissait, l’amour et les justes principes, autrement dit la substance même de la loi, seraient observés à partir de mobiles profonds, nés dans le cœur. Il n’y aurait alors nul besoin d’un code de lois pour définir telle ou telle transgression ou pour promulguer des sanctions.

      Comme le dit la Bible, “la loi est promulguée, non pas pour le juste, mais pour les gens qui méprisent la loi et sont insoumis, pour les impies et les pêcheurs”. (I Tim. 1:9.) Dépourvu de tout désir mauvais et de toute pensée malsaine, l’homme juste ferait “naturellement” le bien.

      C’est pour nous révéler ce fait et nous informer de nos besoins que Dieu donna la Loi à Israël et la fit consigner par écrit pour que chacun puisse la lire. Convaincus de notre mauvaise situation, nous sommes mieux à même de rechercher la justice telle que Dieu la définit. Seul Dieu, Souverain de l’univers, peut énoncer la voie à suivre. C’est ce qu’il a d’ailleurs fait, et cette voie est très simple.

      Les dispositions de Dieu pour établir la justice

      La Bible expose les mesures que Dieu a prises, mesures qui sont à la portée de chaque être humain. Puisque nous sommes tous pécheurs, à cause de l’héritage d’imperfection légué par nos ancêtres (à commencer par le pécheur Adam), nous ne pouvons rien par nous-​mêmes. Aucune loi ne peut nous sauver. La seule planche de salut consiste à ce qu’un innocent prenne sur lui la sanction du péché. C’est justement ce que Dieu avait prévu lorsqu’il envoya son Fils sur la terre en tant qu’homme parfait

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