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Pour vivre alors, choisissez maintenantLa Tour de Garde 1952 | 15 juillet
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chemin de la véritable adoration, de leur montrer, grâce aux avertissements inspirés, que ce chemin serait obscurci et rendu désert par les traditions et les doctrines des faux conducteurs religieux, elles refuseront d’abandonner la fausse route, tandis que leur colère grandissante, leur obstination et leur orgueil rendront leur esprit inaccessible. Peut-on dire que de telles personnes sont sincères ? Peut-être. Mais en suivant aveuglément leurs conducteurs aveugles elles se précipiteront dans la fosse de la destruction au lieu d’arriver à la destination désirée. — Ps. 146:4 ; Eccl. 1:4 ; 9:5 ; Éz. 18:4 ; Mat. 15:1-9 ; Rom. 6:23.
16. Quels versets bibliques prouvent que la sincérité seule ne suffit pas ?
16 De nombreux versets bibliques prouvent que la sincérité seule ne suffit pas. Il est écrit que “ telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. Celui qui s’égare doit en supporter les conséquences ”. (Prov. 14:12, 14, Mo.) Une voie qui paraît droite peut mener à la mort, et le fait de croire qu’elle est droite ne permet pas d’échapper aux conséquences de l’erreur. C’est ainsi que “ la voie de l’insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage ”. (Prov. 12:15.) La Parole de Dieu est une source inépuisable de bons conseils. Les véritables serviteurs de Jéhovah obéissent à cette Parole et la proclament. Les personnes sensées l’entendent et se conforment à elle, mais les insensés orgueilleux s’obstinent dans leur voie. “ Celui qui acquiert du sens aime son âme ;... Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Éternel qui s’accomplit. ” (Prov. 19:8, 21). Si nous aimons notre vie, il nous faut donc acquérir du sens en ne tolérant pas que nos idées et nos projets ne s’accordent pas avec ceux de Dieu. Les projets que nous pouvons faire ne sauraient d’ailleurs en aucun cas restreindre la liberté d’action de Jéhovah. Son dessein est de donner la vie à ceux qui lui obéissent et non à ceux qui obéissent à leur moi. Et dans cette question du salut, tout s’accomplira selon son dessein. “ Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux ; mais c’est l’Éternel qui a le verdict sur sa vie. ” (Prov. 21:2, Mo). Ce n’est donc pas la sincérité de l’homme qui compte dans cette question de vie ou de mort, mais c’est de la volonté de Jéhovah que dépend le verdict. Toute la sincérité du monde ne transformera pas en chemins menant à la vie éternelle dans le monde nouveau de Jéhovah les impasses des hommes et des fausses religions !
COMMENT FAIRE POUR CHOISIR LA VIE
17. De quelle source les hommes apprennent-ils à connaître la bonne voie, et tous ont-ils le temps pour cela ?
17 Comment pouvons-nous donc déterminer la ligne de conduite qui nous conduira sur la bonne voie, celle qui montrera que nous choisissons de vivre dans le monde nouveau ? Certainement pas en nous basant sur ce que disent le prêtre, le pasteur ou le rabbin ou même le témoin de Jéhovah. Certainement pas en ajoutant foi aux paroles d’un grand de ce monde ou au journal, ou à ce que dit la radio ou montre l’écran d’un poste de télévision — non, certainement pas en nous référant à ce que peuvent débiter tous ces moyens de propagande qui assaillent continuellement notre esprit. Nous ne pouvons déterminer cette ligne de conduite en nous tournant vers les hommes, mais nous la déterminerons en acceptant ce que Jéhovah dit dans sa Parole. Acceptez seulement de prêter l’oreille à ce qu’il dit ! Ne dédaignez pas son message ! Écoutez ce qu’il déclare par l’intermédiaire de sa Parole ! Étudiez la Bible ! Certains s’excuseront faiblement en disant : “ Je suis trop occupé ”. Mais combien de temps passeront-ils à lire les journaux, à écouter la radio, à regarder leur poste de télévision, à lire des romans, à voir des films ou à se distraire d’une manière quelconque ? Vraiment, leur sentiment des valeurs est pauvre. Quelqu’un qui étudiera sept ou huit ans pour devenir médecin refusera de consacrer sept ou huit minutes pour devenir un serviteur de Jéhovah. Il est tout yeux quand on lui montre le moyen d’arriver à “ un métier qui rapporte ”, mais aveugle quand il s’agit de voir la route biblique conduisant à la vie éternelle. Il est tout oreilles quand on parle argent, mais sourd au message de la Parole de Dieu. Cependant, sur les millions d’habitants de notre globe, des centaines de milliers prendront le temps d’écouter, d’apprendre et d’acquérir le droit de vivre.
18. Quelle ligne de conduite mènera les humbles à la vie dans le monde nouveau ?
18 En étudiant, ces personnes humbles apprennent que le royaume du Christ est la seule espérance de l’humanité. Elles apprennent ce que disent les Écritures au sujet des conditions qui prévaudraient sur la terre quand ce royaume invisible serait établi dans les cieux, et en regardant autour d’elles, elles voient que nous vivons actuellement dans cette période, dans les derniers jours du monde de Satan, qui précèdent la réalisation de la promesse relative au monde nouveau de Jéhovah. Elles apprennent encore qu’elles doivent prêcher cette bonne nouvelle à d’autres, dans les rues, de porte en porte, dans les foyers, au moyen de conférences publiques, prouvant ainsi leur amour pour Dieu en obéissant à ses commandements. Tout cela Jésus le fit et ses disciples doivent l’imiter (Mat. 24:14 ; Luc 8:1 ; 13:26 ; Actes 5:42 ; 17:17 ; 20:20). À cause de leur fidélité à cette ligne de conduite ils seront persécutés mais leur persévérance jusqu’à la fin les conduira à la vie dans le monde nouveau. — Mat. 5:10-12 ; 24:9-13 ; II Tim. 3:12 ; 4:2.
19. Quels sont ceux qui n’aimeraient pas la vie dans le monde nouveau ?
19 Tous ne supporteront pas la persécution qui précédera la vie dans le monde nouveau. Il faut même dire que tous n’aimeraient pas vivre dans un tel monde. Si certains trouvent leur plaisir à remplir leurs poumons de fumée, à renifler de la drogue, à ingurgiter de l’alcool comme ils boiraient de l’eau ou à se gorger de tout ce qui est bon, ils n’aimeraient pas le monde nouveau. Si d’autres convoitent la femme de leur prochain ou cherchent à divorcer d’avec la leur, s’ils veulent dérober, s’ils ne pensent qu’à semer la mort à coups de canon, à brûler leurs ennemis au lance-flammes ou à massacrer femmes et enfants en leur envoyant des bombes, ceux-là non plus n’aimeraient pas le monde nouveau. Si d’autres encore ne cherchent qu’à amasser le plus de richesses possible aux dépens de leur prochain, s’ils ne cherchent qu’à être vénérés des hommes en étant des ecclésiastiques éminents, ou s’ils cherchent à savoir combien d’hommes ils peuvent commander ou faire tuer sur le champ de bataille, alors ils n’apprécieraient pas du tout le monde nouveau qui ne connaîtra rien de tout cela.
20. Quels sont ceux qui aimeraient cette vie ?
20 Par contre, si vous êtes de ceux qui aimeraient assujettir la terre, la transformer en champs fertiles ou en beaux parcs, de ceux qui aimeraient voir fleurir le désert et s’élever le cyprès et le myrte au lieu de l’épine et de la ronce, de ceux qui aimeraient préserver certaines régions couvertes de jungles qui serviraient d’habitat à de nombreux animaux, où se dresseraient des montagnes majestueuses, témoins silencieux de la gloire du Créateur, alors vous aimerez aussi le monde nouveau. Si vous êtes de ceux qui aimeraient dominer sur les animaux sans fusil, sans fouet et sans barreaux mais avec amour et dans une confiance réciproque, si vous attendez avec impatience le jour où la vache et l’ourse auront un même pâturage, où le léopard et le chevreau mangeront ensemble, où le lion comme le bœuf mangera de la paille, si vous attendez le jour où tous les animaux obéiront à la voix d’un petit enfant, alors vous aimerez le monde nouveau. Si votre cœur se réjouit à la perspective de voir le temps où des glaives et des lances on forgera des hoyaux et des serpes, où il n’y aura plus d’écoles militaires pour apprendre la guerre, ni fabriques de bombes ni fomentateurs de guerres, alors vous rendrez grâce à Dieu pour son monde nouveau qui connaîtra de tels changements. Si vous attendez le jour où cessera le règne oppressif des politiciens, où les hommes ne seront plus poussés par l’appât du gain, où ils bâtiront des maisons et les habiteront, chacun demeurant en paix sous sa vigne et sous son figuier, le jour où la terre retentira du cri joyeux des enfants, où l’atmosphère vibrante du chant des oiseaux sera embaumée du parfum des fleurs, alors ce monde nouveau vous transportera d’allégresse. Si vous désirez sincèrement voir le jour où le boiteux sautera comme un cerf, où le muet chantera, où s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, où les soupirs et les pleurs se changeront en cris de joie, où le rire remplacera les larmes et le deuil, où la santé et la vie éternelle prendront la place de la douleur et de la mort, alors rien ne pourra vous arrêter sur le chemin menant dans ce monde béni où ces conditions existeront pour toujours. — És. 2:4 ; 11:6-9 ; 35:1-10 ; 55:13 ; 65:17-25 ; Apoc. 21:1, 4.
21. Que devrions-nous être disposés à faire, et de quoi devrions-nous nous rendre compte ?
21 Nous passons la plus grande partie des vingt-quatre heures que dure un jour à nous maintenir en vie. Huit heures sont consacrées au sommeil, huit au travail afin de pourvoir à notre subsistance et de prolonger une existence faite de peines et de misères. Et maintenant, combien de temps travaillerons-nous pour gagner la vie dans le monde nouveau ? Huit heures par jour ? La vie du monde nouveau vaut-elle trois fois plus que celle du vieux monde et, par conséquent, mérite-t-elle qu’on lui consacre vingt-quatre heures de travail ? Elle ne vaut ni trois, ni cent, ni mille fois plus, mais elle est à ce point meilleure que la vie actuelle qu’elle défie toute comparaison. Nous devrions tout consacrer pour trouver la voie qui nous mènera à cette vie. Nous devrions nous rendre clairement compte que ce n’est pas en faisant sincèrement du bien tel que nous le concevons, ni en pratiquant sincèrement une forme d’adoration telle que certaines organisations religieuses la comprennent, qui nous mettra sur la voie menant à la vie dans le monde nouveau, mais il nous faut discerner que c’est l’accomplissement sincère de la volonté divine telle qu’elle est exposée dans sa Parole, la Bible, qui nous mettra sur une telle voie. Nous devrions nous rendre compte, qu’en ce jour de jugement où Christ le Roi divise les personnes de toutes les nations, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs, tous les hommes sont en train de déterminer leur destinée éternelle. Selon ce qu’ils font ou ne font pas, ils choisissent la vie ou la mort (Mat. 25:31-46). C’est maintenant qu’il faut choisir. Choisissez-vous la vie ou la mort ? Quelle est la réponse que donne votre ligne de conduite ?
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Le pape prêche l’unité contre le communismeLa Tour de Garde 1952 | 15 juillet
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Le pape prêche l’unité contre le communisme
LE 12 septembre 1951, le pape lança un nouvel appel à l’unité des sectes pour la lutte contre le communisme. Dans une encyclique il désigna sa secte comme celle qui doit réaliser l’unification, reprenant ainsi le thème du “ grand retour ” qui caractérisa l’“ Année sainte ” de 1950. Il avait alors affirmé que tous ceux qui “ étaient séparés depuis longtemps du Saint-Siège ” seraient cordialement accueillis à leur retour.
Rome se vante de son unité, mais en réalité elle fut depuis le début déchirée par des divisions, témoin le schisme orthodoxe grec et la Réforme protestante. Son histoire est pleine de compromis conclus tant sur le plan politique que religieux, dans un effort désespéré pour subsister. En est-il autrement aujourd’hui dans sa lutte contre le communisme dont le pape parla comme des “ assauts violents de l’infernal ennemi ”?
Non, car au moment même où l’on publiait l’encyclique papale, les “ assauts violents ” du communisme athée brisaient les chefs de l’opposition catholique derrière le rideau de fer de l’Europe orientale. Dans son édition du 22 septembre 1951, le Saturday Evening Post relatait l’effondrement du catholicisme dans un pays après l’autre, en Pologne, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Roumanie, en Albanie et en Yougoslavie. À maintes reprises, des prélats catholiques ont accepté de prêcher serment de fidélité à des régimes athées, faisant seulement une légère restriction mentale qui théoriquement n’était pas grand-chose et pratiquement moins encore. Maintenant, dans quelques pays, d’actives organisations de “ prêtres renégats ” dénoncent ouvertement et avec violence l’influence de Rome.
Suivant leur tactique, les communistes ont soigneusement éliminé de la hiérarchie catholique officielle de chacun de ces pays les personnes opposées en principe à l’Église et l’État en ne laissant que celles qui étaient disposées à collaborer pleinement avec le “ nouvel ordre ” rouge. Le cas de la Pologne, tel que nous le relate l’article du Post, est typique. En avril 1950, la hiérarchie catholique polonaise montra comment elle concevait l’unité inébranlable sous le feu de l’ennemi. Cédant sur toute la ligne à la pression, elle condamna officiellement toute attitude “ antigouvernementale ”, promettant d’inculquer la loyauté dans l’esprit de ses ouailles et de punir tout prêtre indocile qui ne s’alignerait pas. À cette nouvelle, Rome dit-on, commença par être stupéfiée. Après quoi elle battit en retraite par une série d’opérations de retardement plus ou moins claires. Elle répliqua qu’elle pouvait souffrir toutes les concessions, tant que l’on n’abandonnait ni le dogme ni le principe moral. Mais si le fait de renoncer à la liberté d’adoration sous la pression d’un dictateur rouge n’est pas un abandon de “ principe moral ”, qu’est-ce donc ?
L’unité fait la force. Mais l’unité nécessaire pour combattre un agresseur impie doit être édifiée sur la Parole de Dieu et sur une pieuse fermeté. Est-ce que Jésus résista au Diable en lui prêtant serment de loyauté avec seulement une “ restriction mentale ” ? Non, car sans détours et sans avoir recours à quelque ruse diplomatique il déclara ouvertement : “ Va-t’en Satan, car il est écrit : C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré. ” (Mat. 4:10, NW). Il en est de même aujourd’hui ; et ce n’est que par une pieuse fermeté semblable que les vrais chrétiens peuvent résister à l’oppression diabolique, prêter leur appui à la vérité et à la justice et obtenir l’approbation de Dieu.
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