BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Vos droits ou vos devoirs ?
    La Tour de Garde 1973 | 15 juin
    • Vos droits ou vos devoirs ?

      “Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, et que ton cœur garde mes préceptes ; car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, et ils augmenteront ta paix.” — Prov. 3:1, 2.

      1-3. a) Quelle est aujourd’hui l’attitude des gens du monde concernant les droits ? b) De qui l’apôtre Paul parlait-​il dans II Timothée 3:1-5, et qu’arriva-​t-​il à tous ceux qui reflètent l’esprit dont il est question dans Éphésiens 2:2 ?

      ACTUELLEMENT, la reconnaissance de leurs droits occupe dans l’esprit des gens du monde une place très importante. Beaucoup pensent qu’ils ont le droit de faire ce qui leur plaît sans se soucier des autres. C’est pourquoi le monde, et plus particulièrement sa partie dite “chrétienne”, se trouve maintenant dans la situation annoncée par la Bible ; autrement dit, les hommes sont devenus “présomptueux, hautains, (...) désobéissants aux parents, ingrats, déloyaux, sans affection naturelle, fermés à toute entente, (...) obstinés”. — II Tim. 3:1-4.

      2 C’est l’esprit du monde. C’est “l’esprit qui opère maintenant dans les fils de la désobéissance”. (Éph. 2:2.) Nous savons qu’il nous entoure et qu’il exerce une pression sur chacun de nous. Ne pensons pas que lorsqu’il décrivait les mauvaises conditions mentionnées ci-dessus, l’apôtre Paul parlait du monde de ceux qui ne croient pas en Dieu. Non, il écrivit que ces gens désobéissants auraient ‘une forme de pieux dévouement mais renieraient ce qui en est la force’. (II Tim. 3:5.) Selon la Bible, c’est au sein de la chrétienté que ces conditions allaient se développer, et il en est bien ainsi. Finalement, tous ceux qui développent cet esprit mauvais mourront. — Rév. 21:8.

      3 Si quelqu’un suit ce mauvais modèle, il est donc désapprouvé par Dieu, qu’il soit membre ou non d’une Église, et même s’il a abandonné les religions de la chrétienté pour devenir témoin de Jéhovah. Tous ceux qui manifestent cet esprit indépendant, présomptueux et obstiné, ou qui se laissent un tant soit peu contaminer par celui-ci, sont en danger.

      4, 5. Comment cet esprit se manifeste-​t-​il à la fois chez les jeunes gens et chez les adultes ?

      4 Cet esprit se reflète dans les nouvelles, et plus particulièrement celles qui concernent la jeunesse. Les manifestations dans les lycées et les universités en sont un exemple. Les étudiants vont jusqu’à introduire dans les écoles des armes meurtrières telles que des carabines. Ils détruisent les locaux scolaires où ils se rendent pour recevoir une éducation. Nous apprenons que des jeunes gens déclenchent des émeutes sans véritable motif. Ils se rendent dans une ville, détruisent des magasins et renversent les voitures de personnes innocentes, tout cela pour rien.

      5 Ce vandalisme résulte d’un esprit d’indépendance à l’égard de toute loi et de tout principe. Pour justifier leurs actions, ces jeunes gens prétendent exercer leurs “droits”. Ils veulent démontrer qu’ils n’ont de compte à rendre à personne. Cet esprit de rébellion et d’indépendance s’est même développé parmi les adultes. Des milliers de gens revendiquent le droit à un revenu garanti, mais ne veulent pas travailler. Ils désirent jouir de tout ce qu’offre la vie, mais ne veulent rien produire. Autrefois, si on le désirait, on donnait un “pourboire” à ceux dont le travail consiste à rendre certains services, mais aujourd’hui on exige le pourboire quelle que soit la qualité du service rendu.

      6-8. Quels changements peut-​on constater dans la vie familiale et dans d’autres domaines quand on met plus l’accent sur les devoirs que sur les droits ?

      6 Dans leur lutte passionnée pour leurs droits, les hommes ne se soucient pas de leurs devoirs. Cependant, pensez un peu combien les choses seraient différentes si chacun se souciait autant de ses devoirs que de ses droits ! La situation actuelle serait renversée. Personne n’aurait à s’inquiéter de ses droits, car lui-​même et ses semblables s’acquitteraient de leurs devoirs.

      7 En vérité, la lutte pour obtenir des droits divise, tandis que le souci de s’acquitter de ses devoirs contribue au bonheur et à la paix. Il n’est pas difficile d’imaginer à quel point une famille est unie quand chaque membre pense à ses devoirs, les enfants envers leurs parents, et les parents envers leurs enfants. Il en résulte la confiance et la considération au lieu de la méfiance et de la division.

      8 Dans le domaine du travail, si les ouvriers comprenaient que leur employeur a le droit d’exiger de leur part une journée complète de travail et si celui-ci se souciait du bonheur de ses employés, reconnaissant qu’il a le devoir de leur payer un salaire convenable, les deux parties en retireraient des bienfaits. Les clients seraient satisfaits, car ils seraient bien servis. Les affaires marcheraient mieux, et l’emploi serait plus sûr. Mais, à cause de l’égoïsme, le monde ne comprend pas cela, car chacun s’occupe surtout de ses propres intérêts, sans se soucier des autres. Cet égoïsme est si généralisé et si enraciné que le monde est irréformable.

      Le point de vue chrétien

      9. Quelle est la position des chrétiens concernant les droits ?

      9 Mais quel est le point de vue des chrétiens concernant les droits et les devoirs ? Ils ont reçu de Dieu le droit et aussi le devoir de l’adorer et d’obéir à ses commandements en mettant en pratique les principes bibliques dans leur vie (Mat. 4:10). Ils doivent rester fermement attachés à ce droit (Mat. 22:21). Ce n’est pas un droit créé par l’homme, mais un droit accordé par Dieu dont ils ont le devoir de s’acquitter devant lui (Mat. 28:18, 19). S’ils persévèrent dans l’exercice de ce droit, Dieu les soutient. Par contre, la Bible ne met pas l’accent sur les droits personnels, mais parle beaucoup des devoirs. — Eccl. 12:15 12:13, NW ; Luc 17:10.

      10-12. a) Quelle est la position des chrétiens devant Dieu pour ce qui est des droits et des devoirs ? b) Quel doit être le point de vue des chrétiens pour ce qui est de la pratique de certaines choses “modernes” ?

      10 Quelle est la situation des vrais chrétiens qui ont cessé de suivre les voies du présent monde pour exercer la foi dans le sacrifice rédempteur du Christ ? À leur propos, la Bible déclare : “Vous ne vous appartenez pas à vous-​mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps à vous autres.” (I Cor. 6:19, 20). Ils n’ont donc guère de raison de parler de leurs droits devant Dieu, car, les ayant achetés avec le sang de son Fils, celui-ci est leur propriétaire. Ils ont plutôt un devoir : “Glorifiez donc Dieu.” Nous pouvons le glorifier en étant pacifiques, satisfaits et patients, même si quelqu’un nous prive de nos droits. Nous glorifions Dieu quand nous nous acquittons de nos devoirs au lieu d’exiger ce que nous considérons être notre droit et d’attrister ou d’irriter nos semblables en insistant sur ces “droits”. — Prov. 11:2.

      11 Les chrétiens ne devraient donc pas penser que si une certaine pratique est courante dans le monde, ils peuvent insister pour la considérer comme un droit devant la congrégation chrétienne et son point de vue mûr. Pourquoi, alors qu’il est membre de la congrégation, un chrétien s’efforcerait-​il d’introduire dans sa vie l’esprit du monde ou les choses qui le reflètent, telles qu’une façon de s’habiller excentrique, une musique extravagante ou d’autres pratiques dites modernes ? En fait, pourquoi s’efforcerait-​il de les introduire dans la congrégation de Dieu ?

      12 Quelqu’un dira peut-être : “C’est être moderne. Nous voulons agir de façon moderne et ne pas nous laisser dépasser par le monde.” Mais n’oubliez pas que l’esprit du présent monde se dégrade rapidement ; il est décadent. Nous pouvons nous attendre à ce que les choses empirent avec le temps. Chaque génération du passé se figurait être “moderne” et en avance sur les autres. Mais qu’est-​il arrivé à chacune de ces générations et à leur mode de vie ? La Bible dit : “Il est (...) une génération pure à ses propres yeux et qui n’est pas lavée de son ordure.” — Prov. 30:11, 12, Da.

      13. Plutôt que de développer un esprit d’indépendance, que devons-​nous faire maintenant, et pourquoi ?

      13 Devrions-​nous mettre en émoi la congrégation, cultiver un esprit indépendant ou même renoncer un tant soit peu à coopérer avec elle ? Au contraire, alors que nous voyons s’assombrir les nuages orageux annonçant la “grande tribulation” et l’“atmosphère” du monde devenir de plus en plus glaciale, nous devrions être encore plus attachés à l’organisation chrétienne et de plus en plus étroitement unis dans la chaleur que produit l’amour (Prov. 18:1). Il nous faut veiller particulièrement sur notre attitude et notre position devant Dieu. L’apôtre Pierre exprima puissamment ce besoin en disant : “Si le juste est sauvé avec difficulté, où l’impie et le pécheur se montreront-​ils ?” — I Pierre 4:18.

      14. Pourquoi est-​il futile de se passionner pour une mode ou pour certaines pratiques du présent monde ?

      14 En outre, ce que nous pouvons juger très important actuellement peut perdre toute importance dans l’ordre nouveau promis par Dieu. Effectivement, certaines choses (une mode, une pratique ou un genre de musique particulier) pour lesquels nous avons pu lutter il y a seulement un an en les considérant comme un droit, sont peut-être maintenant complètement démodées. Nous ne les désirons même plus. Alors, pourquoi voudrions-​nous introduire certaines de ces choses dans la congrégation ? Les modes et les critères du présent monde passent rapidement et sont oubliés. En revanche, la congrégation de Dieu demeure éternellement. La Bible dit : “La scène de ce monde change.” (I Cor. 7:31). Celui-ci va de mal en pis, mais il sera entièrement remplacé (I Jean 2:17). Il sera complètement démodé. Que seront devenus les modes, les cheveux longs et les vêtements négligés ? Que seront devenues les choses que nous réclamons avec insistance comme autant de droits ?

      Analysons nos mobiles

      15. Pourquoi nous est-​il profitable de prêter attention aux conseils des responsables de la congrégation ?

      15 Jéhovah aime tous ceux qui s’approchent de lui avec foi. Il désire un service et une obéissance venant du cœur (Rom. 6:17). C’est pourquoi la congrégation chrétienne a pour but de révéler clairement ce qu’est la volonté de Jéhovah et d’aider tous ses membres à la comprendre et à connaître Jéhovah plus pleinement. Il est donc très profitable pour nous de prêter attention aux conseils que donnent les membres responsables de la congrégation sur les problèmes qui surgissent. — Voir Exode 18:15, 16.

      16-18. Comment quelqu’un peut-​il analyser son attitude et ses mobiles s’il fait quelque chose qui lui semble être un droit ?

      16 Si vous êtes troublé par une question relative à vos droits, il est bien d’analyser exactement vos pensées et vos mobiles, et de les comparer aux pensées de Dieu. Considérons, par exemple, le cas d’un homme ou d’un jeune garçon qui porte de longs cheveux négligés. Si vous aimez ce genre de coiffure, vous avez peut-être les cheveux longs, et un frère vous a laissé entendre qu’il serait bien de les couper et de vous peigner d’une manière plus soignée.

      17 Vous pourriez alors vous demander : “Est-​ce que je porte les cheveux longs parce que, à mon avis, je suis mieux ainsi, ou est-​ce à cause des gens que je fréquente ? Ceux-ci sont-​ils membres de la congrégation ou font-​ils partie du monde ? Si d’autres membres de la congrégation portent les cheveux longs, s’agit-​il de chrétiens mûrs, d’aînés, de serviteurs ministériels ou de proclamateurs très zélés ?” Tout en réfléchissant à cela, gardez présentes à l’esprit les paroles de l’apôtre vous exhortant à vous souvenir “de ceux qui vous dirigent, qui vous ont annoncé la Parole de Dieu, et, considérant ce que donne leur conduite, imitez leur foi”. — Héb. 13:7.

      18 Puis, posez-​vous ces autres questions : “Étant donné ma façon de me vêtir, dans quelle catégorie les gens en général me rangent-​ils ? Les personnes que je visite m’identifient-​elles à un ministre témoin de Jéhovah ?” Avez-​vous des raisons d’être gêné parmi les gens hors de la congrégation parce que vous ne portez pas les cheveux longs ? Craignez-​vous ce qu’ils peuvent dire ? Pensez-​vous qu’ils s’attendent à ce qu’en tant que témoin de Jéhovah vous imitiez leur façon de s’habiller ? Croyez-​vous vraiment qu’ils vous respecteront davantage en tant que ministre si vous vous habillez comme eux ?

      19, 20. Quel exemple est-​il sage de suivre si les frères de la congrégation vous recommandent de changer de tenue ou de renoncer à une certaine pratique ?

      19 Si les frères responsables de la congrégation vous conseillent de changer votre façon de vous vêtir ou si d’autres pensent qu’elle ne convient pas à un ministre, serez-​vous disposé à changer ? Peut-être pourriez-​vous penser qu’ils se trompent, qu’ils ne sont pas à la mode et qu’il n’est pas nécessaire que vous changiez uniquement parce que d’autres membres de la congrégation sont gênés. Allez-​vous accepter le modèle fourni par Jésus-Christ lui-​même ?

      20 Parlant de Jésus, l’apôtre Paul déclara : “Car même Christ n’a pas cherché à plaire à lui-​même ; mais comme il est écrit : ‘les outrages de ceux qui t’outrageaient sont tombés sur moi.”’ (Rom. 15:3). Jésus-Christ n’exigea pas de bénéficier de ses droits. Il lui aurait été plus facile de suivre une autre voie. Mais, dans ce cas, quelle aide nous aurait-​il apportée ? — Mat. 26:53, 54 ; II Cor. 5:14, 15.

      21. Comment l’apôtre Paul montre-​t-​il qu’il n’est pas chrétien pour un membre de la congrégation d’insister sur une pratique qui fait trébucher les autres ?

      21 Que feriez-​vous si l’on vous demandait de cesser de manger de la viande parce que cela est une pierre d’achoppement pour quelques membres de la congrégation ? Quoi ? Renoncer à un droit aussi fondamental que celui-là ? Pourtant, l’apôtre Paul suivit l’exemple du Christ quand il écrivit : “Poursuivons donc les choses qui favorisent la paix et les choses qui édifient les uns les autres. Cesse de démolir l’œuvre de Dieu rien que pour un aliment. (...) Il est bien de ne pas manger de chair ou de ne pas boire de vin ou de ne rien faire qui fasse trébucher ton frère.” Ensuite, Paul dit à celui dont la conscience n’est pas troublée en mangeant de la viande, mais qui s’en abstient pour le bien de la congrégation : “La foi que tu as, toi, aie-​la en accord avec toi-​même au regard de Dieu.” — Rom. 14:19-22 ; voir I Corinthiens 8:12, 13.

      22. Indiquez d’autres raisons pour lesquelles nous devons renoncer à une pratique ou à une mode si nos frères pensent que cela présente sous un mauvais jour la bonne nouvelle du Royaume.

      22 Il est donc préférable de renoncer à un droit et d’avoir la satisfaction intérieure de plaire à Dieu, même si l’on ne partage pas entièrement l’opinion des autres et si l’on pense avoir le droit d’agir ainsi. Après tout, si vous portez un certain vêtement qui vous plaît, qui le remarque le plus ? Qui se rend le mieux compte à quoi il ressemble et peut comparer votre tenue à celles des autres ? Vous ne vous voyez pas vous-​même. Ce sont les autres qui vous regardent sous tous les angles. Si vos frères pensent que votre tenue fait une mauvaise impression sur les gens ou présente sous un faux jour le message que vous portez, pourquoi alors ne pas changer et être heureux ?

      Nous ne suivons pas les modes, mais rejetons les pratiques du monde

      23. En Israël, quelle était la situation d’un homme qui aurait préféré se raser plutôt que de porter une barbe ?

      23 Nous pouvons considérer la question des engouements ou de la mode d’une autre façon encore. Supposons que vous ayez vécu au temps d’Israël, sous la Loi, et que vous n’aimiez pas la barbe. Peut-être auriez-​vous préféré être comme les Égyptiens qui se rasaient de près. Qu’auriez-​vous fait ? Auriez-​vous exercé votre droit de vous raser ? Non, car vous n’auriez pas eu ce droit. Il vous aurait fallu porter la barbe, car la Loi ordonnait ceci à tous les hommes : “Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe.” — Lév. 19:27 ; 21:5.

      24. Pour quelle raison la Loi exigeait-​elle que les Israélites portent la barbe ?

      24 Était-​ce une question de mode ? Non ; il s’agissait d’empêcher les Israélites d’imiter les pratiques de certaines nations païennes qui les entouraient. Toutefois, ils devaient avoir une barbe propre, taillée et bien soignée. Une barbe non soignée ou rasée était un signe de deuil ou de chagrin (II Sam. 19:24-28 ; És. 7:20). Les Israélites se coupaient régulièrement les cheveux à moins d’avoir fait vœu de naziréat. Dans la prophétie d’Ézéchiel, les prêtres ont reçu l’ordre de se couper les cheveux et de ne pas les laisser croître d’une manière sauvage. — Ézéch. 44:15, 20.

      25, 26. Quel est le point de vue de la Parole de Dieu quant au rôle des vêtements ?

      25 Dieu reconnaissait également que quelqu’un peut être rangé par erreur dans une certaine catégorie de personnes à cause de sa façon de s’habiller ; c’est pourquoi il donna cet ordre : “Une femme ne portera pas un habit d’homme, et un homme ne mettra point un vêtement de femme ; car celui qui fait ces choses est en abomination à Jéhovah, ton Dieu.” (Deut. 22:5, AC). Pourquoi ? Parce que cela serait une incitation à l’immoralité.

      26 Bien que certains vêtements d’homme et de femme puissent avoir quelque ressemblance (des pantalons, par exemple), il y a généralement une différence très nette quant à la coupe ou le tissu utilisé. Toutefois, si quelqu’un porte des vêtements qui ne permettent pratiquement pas de le distinguer des personnes de l’autre sexe, cela déplaît à Jéhovah. Il en est de même des personnes qui portent des vêtements très collants ou très courts qui incitent à l’immoralité et qui les identifient à celles qui sont réputées pour leurs pratiques honteuses. Si donc vous semblez insister sur votre droit de vous coiffer ou de vous vêtir d’une certaine façon, ou encore de vous livrer à une certaine pratique, posez-​vous cette question : “Est-​ce que j’agis ainsi pour imiter les gens du monde ?”

      “La nature elle-​même” nous enseigne

      27, 28. a) Quel excellent conseil l’apôtre Paul nous donne-​t-​il concernant la bonne attitude du chrétien envers les modes ? b) Que disent certains biblistes sur le mot “nature” ?

      27 La Bible ne fournit aucune règle précise concernant, par exemple, la longueur des cheveux ou d’une jupe. Cependant, l’apôtre inspiré fournit une excellente direction permettant aux chrétiens sincères et à la congrégation de savoir quand une mode ou une coutume est convenable. Il dit : “La nature elle-​même n’enseigne-​t-​elle pas que si un homme a les cheveux longs, c’est un déshonneur pour lui ; mais que si une femme a les cheveux longs, c’est une gloire pour elle ? Parce que les cheveux lui sont donnés en guise de coiffure.” — I Cor. 11:14, 15.

      28 À propos de ces paroles de l’apôtre, le bibliste Albert Barnes fit cette remarque :

      “Le mot nature (...) reflète manifestement le sens de la bienséance que possèdent tous les hommes et qui se manifeste dans toute coutume courante ou universelle (...). C’est comme si cela était exigé par le sens naturel des convenances présent chez les hommes (...). À cette place, le mot ne concerne donc pas la constitution des sexes (...) ni le simple usage et la coutume, (...) mais il se réfère au sentiment naturel et profond de ce qui est juste et convenable.”

      L’helléniste A. T. Robertson déclare :

      “Il s’agit ici du sens naturel de la bienséance (cf. Rom. 2:14), plus qu’une simple coutume, mais qui repose sur la différence objective dans la constitution des choses.”

      29. a) Pourquoi le chrétien n’a-​t-​il pas besoin de règles pour savoir ce qu’il doit faire ? b) Si, dans certains cas, quelqu’un ne sait pas comment agir, que doit-​il faire ?

      29 Il ne s’agit donc pas d’apprendre exactement ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, comme par des règles. Si nous sommes chrétiens et que notre cœur aime ce qui est bien, nous savons par nature, plus particulièrement par notre conscience éduquée, si quelque chose ajoute ou nuit à la gloire de la bonne nouvelle que nous prêchons. Nous savons si nous édifions ou détruisons la réputation ou l’image de la congrégation aux yeux des autres. Cependant, si quelqu’un ne le sait pas, alors il devrait se laisser diriger par la bonne conscience de la congrégation chrétienne. Il lui faut accepter les excellents conseils des frères responsables et faire confiance à leur bon jugement. — Prov. 12:15.

      30. a) Quel est le devoir de tous ceux qui occupent une position de responsabilité dans la congrégation ? b) Quel excellent principe nous protégera ? c) Pourquoi devons-​nous nous soucier davantage de nos devoirs que de nos droits ?

      30 Les vrais chrétiens ont de l’amour les uns pour les autres, et ceux qui assument une fonction de responsabilité sont dans l’obligation d’agir uniquement pour le bien de leurs frères, par l’exemple et les conseils qu’ils leur donnent. Nos actions devraient toujours être guidées par ce principe : Est-​ce que je ‘pare l’enseignement de notre Sauveur, Dieu, en toutes choses’ ? Si nous nous acquittons de nos devoirs, en travaillant de toute notre âme comme pour Jéhovah et non pour les hommes, il nous récompensera en nous accordant des bénédictions beaucoup plus grandes que tous les “droits” que nous pourrions revendiquer, ainsi que la vie et la paix. — Tite 2:10 ; Col. 3:23, 24 ; Prov. 3:1, 2.

  • Un peuple libre — mais obéissant
    La Tour de Garde 1973 | 15 juin
    • Un peuple libre — mais obéissant

      “Soyez comme des hommes libres, et cependant gardez votre liberté, non comme un voile pour la corruption morale, mais comme esclaves de Dieu. Honorez les hommes de toutes sortes, aimez toute la communauté des frères, soyez dans la crainte de Dieu.” — I Pierre 2:16, 17.

      1. Selon l’apôtre Paul, de quelle liberté ses compagnons et lui-​même jouissaient-​ils ?

      “CHRIST nous a libérés. Aussi tenez ferme, et ne vous laissez pas de nouveau mettre sous un joug d’esclavage.” Voilà ce qu’écrivit l’apôtre Paul après avoir parlé de la liberté des fils de Dieu, qui sont aussi tous fils de l’organisation céleste et libre de Dieu, “la Jérusalem d’en haut”, leur “mère”. Jouissant de la liberté qui résulte de ses relations parfaites avec Dieu, cette organisation ou “mère” est néanmoins représentée comme la “femme” de Jéhovah Dieu. En tant que telle, elle bénéficie donc d’une liberté relative. Elle est soumise à l’autorité de son Époux céleste. En tant que fils, Paul et ses compagnons chrétiens jouissaient également d’une liberté relative, car ils étaient soumis à leur “Père” et à leur “mère” célestes. Étant des enfants, ils devaient obéir à ‘l’instruction de leur père et à l’enseignement de leur mère’. — Gal. 5:1 ; 4:26 ; Prov. 1:8.

      2. Pourquoi le peuple de Dieu est-​il libre, mais pourquoi sa liberté n’est-​elle pas absolue ?

      2 Les serviteurs de Dieu sont aujourd’hui libres parce qu’ils ‘connaissent la vérité et que la vérité les a faits libres’. (Jean 8:32.) Toutefois, leur liberté est pour le bien et non pour le mal. Ils peuvent produire sans restriction les fruits de l’esprit, car “contre de telles choses il n’y a pas de loi”. (Gal. 5:23.) Ces fruits constituent tout ce qui est nécessaire pour connaître un bonheur complet. La pratique du mal ne peut que rendre de nouveau esclave du péché et de la mort. Pour continuer à pratiquer ce qui est bien et profitable, les chrétiens doivent obéir à Jésus-Christ, qui les a rendus libres.

      Une soumission qui produit le bien

      3. Quelle soumission exigeant l’obéissance Dieu a-​t-​il prévue dans la congrégation chrétienne ?

      3 Dieu a également prévu sur la terre une organisation à laquelle il demande à ses serviteurs de se soumettre. Il s’agit de la congrégation. En son sein, il a établi certains hommes pour faire paître et guider son “troupeau”. Ces hommes sont placés à des positions qui leur permettent d’aider la congrégation à accomplir l’œuvre qui lui a été confiée : la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Ils veillent également à la santé personnelle de ses membres en les aidant à mettre en pratique les principes bibliques. Les chrétiens doivent obéir à ces hommes, car l’apôtre donne ce commandement : “Soyez obéissants envers ceux qui vous dirigent et soyez soumis, car ils veillent sans cesse sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu’ils le fassent avec joie et non en soupirant, ce qui vous serait dommageable.” — Héb. 13:17.

      4. Sous quelles autres lois impliquant l’obéissance Dieu a-​t-​il placé les chrétiens, et celles-ci les empêchent-​ils d’accomplir leur ministère ?

      4 En outre, les chrétiens ont reçu le commandement d’être ‘soumis aux autorités supérieures’, les dirigeants du présent monde. Ils doivent obéir aux lois qui ne sont pas contraires à celles de Dieu (Rom. 13:1 ; voir Actes 4:19 ; 5:29). Les esclaves chrétiens doivent être soumis à leur maître, principe qui s’applique aujourd’hui aux employés, qui doivent se montrer “entièrement fidèles”. (Tite 2:9, 10.) Les enfants sont tenus d’obéir à leurs parents (Éph. 6:1-3). Tous ces commandements n’empêchent pas les chrétiens de pratiquer le bien et d’accomplir leur ministère ; au contraire, en obéissant à ces lois, ils glorifient Dieu, et font progresser les intérêts du Royaume.

      5. En quel sens les chrétiens sont-​ils soumis à tous leurs frères ?

      5 L’apôtre ne parle pas seulement de ces diverses autorités auxquelles le chrétien doit être soumis, soumission qui contribue à son bien, à son bonheur et augmente sa liberté, mais il va plus loin et donne cette exhortation : “À faire honneur l’un à l’autre, soyez les premiers.” (Rom. 12:10). Dans un certain sens, les chrétiens sont soumis à tous leurs frères, car ils doivent servir les intérêts de ceux-ci avant les leurs. — Marc 10:44 ; I Pierre 5:5.

      L’obéissance, une marque distinctive

      6. Qu’est-​ce qui révèle de façon remarquable la différence entre les vrais chrétiens et les gens du monde ?

      6 Quelle est la différence entre la position des chrétiens et celle des gens qui adoptent l’attitude du monde en général ? Ils suivent la voie de l’obéissance, et ces derniers celle de la désobéissance. C’est ce qui fait toute la différence. Nous devons donc considérer la question de l’obéissance avec beaucoup de sérieux.

      7. Comment pourrions-​nous être tentés d’embrasser certaines “causes” du monde, mais que devons-​nous garder présent à l’esprit ?

      7 Toutefois, nous pouvons être parfois tentés d’agir autrement. Autour de nous, nous ne voyons que désobéissance à toute forme d’autorité. Les conversations reflètent cet état d’esprit. Nous sommes témoins d’injustices et nous pouvons commencer à penser que ceux qui désobéissent ont raison. Nous embrasserons peut-être leur “cause” et penserons même qu’il y a des raisons de mener la lutte dans la congrégation chrétienne. Il se peut que des jeunes gens et d’autres personnes du monde pensent avoir de bonnes raisons de se révolter contre les conditions qui y existent. Il est vrai qu’il y a des injustices. Que les gens du monde fassent ce qu’ils veulent, mais que les jeunes chrétiens ni aucun membre du peuple de Dieu ne se mettent à mener les combats du monde ! Ils n’ont certainement aucune raison de se rebeller ni même de désobéir aux dispositions prises par Dieu.

      8. Qu’auriez-​vous pensé de la désobéissance aux paroles de Moïse après ce qui s’est passé au mont Sinaï?

      8 Considérez la situation présente du peuple de Dieu, telle qu’elle est décrite dans les Écritures. Paul compare la situation des Israélites dirigés par Moïse à celle de la congrégation chrétienne, disant : “Car vous ne vous êtes pas approchés de ce qu’on peut toucher et qui a été embrasé par le feu, et de sombres nuées et d’épaisses ténèbres et d’une tempête, et d’un son de trompette et de la voix de paroles ; en entendant cette voix le peuple supplia qu’il ne lui fût plus dit d’autre parole. Ils ne pouvaient en effet supporter le commandement : ‘Et si une bête touche la montagne, elle doit être lapidée.’ De plus, le spectacle était si effrayant que Moïse dit : ‘Je suis rempli de crainte et tout tremblant.’” (Héb. 12:18-21). Malgré cela, certains ont pensé avoir de bonnes raisons de désobéir à Moïse. Si vous aviez été témoin de ce spectacle effrayant au mont Sinaï, vous seriez-​vous associé à ces hommes et à ces femmes ?

      9, 10. Pourquoi la désobéissance d’un chrétien serait-​elle encore plus grave ?

      9 Paul continue en parlant de quelque chose de plus impressionnant encore ; il dit : “Mais vous vous êtes approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et de myriades d’anges, en assemblée générale, et de la congrégation des premiers-nés qui sont inscrits dans les cieux, de Dieu le Juge de tous, et des vies spirituelles des justes qui ont été rendus parfaits, et de Jésus le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang d’aspersion, qui parle mieux que le sang d’Abel.” — Héb. 12:22-24.

      10 Puis, Paul donne cette exhortation : “Prenez garde de ne pas chercher des excuses pour repousser celui qui parle. Si eux, en effet, qui cherchèrent des excuses pour repousser celui qui donnait l’avertissement divin sur la terre, n’échappèrent pas, à bien plus forte raison nous n’échapperons pas, si nous nous détournons de celui qui parle des cieux.” “Continuons de posséder la bonté imméritée, par laquelle nous pouvons, d’une manière acceptable, rendre à Dieu un service sacré avec crainte pieuse et respect.” — Héb. 12:25, 28.

      Comment recevez-​vous les conseils ?

      11, 12. De quelles façons pourrions-​nous mépriser les conseils donnés par un frère responsable, mais pourquoi cela serait-​il contraire à nos intérêts ?

      11 Croyons-​nous vraiment que les chrétiens se trouvent dans une position aussi impressionnante ? Alors, avec quelle attitude devons-​nous écouter les conseils spirituels qui nous sont constamment donnés ? Comment devons-​nous réagir si quelqu’un ayant autorité (un frère par exemple) nous donne des conseils ? Devrions-​nous les considérer comme une insulte ou un affront, et penser : “De quel droit me parle-​t-​il ainsi ?” Ou : “J’ai le droit de faire (ou de ne pas faire) cela ; il n’a aucune autorité pour m’imposer quelque chose.”

      12 Pourquoi pareille attitude est-​elle mauvaise ? Pourquoi ne serait-​il pas bien de faire semblant d’écouter, uniquement parce que nous savons qu’il faut respecter celui qui nous parle, et même d’exprimer notre accord, alors qu’en réalité le conseil donné “entre par une oreille et sort par l’autre” ? Parce que s’il existe certaines choses que la congrégation ne peut nous ordonner, il en est d’autres qui contribuent au bonheur de toute la congrégation, y compris vous-​même. En effet, si vous voulez acquérir la vie et connaître la paix, vous devez rester attaché à la congrégation.

      13. Que laisse entendre en réalité celui qui méprise les conseils, et quelle instruction biblique devrait-​il considérer sérieusement ?

      13 En réalité, que ferait celui qui manifesterait l’attitude décrite plus haut ? Cela reviendrait à dire que Dieu ne dirige pas sa congrégation et qu’il ne nous enseigne pas la bonne voie par l’intermédiaire de son organisation. Ce serait témoigner d’un manque de foi. Est-​ce ce que nous voulons dire ? Une telle personne devrait réfléchir sérieusement aux paroles de l’apôtre rapportées dans Hébreux 3:16-19 ; 4:11-13 ; 12:1.

      Toutes les libertés ne sont pas des droits

      14. a) Quel principe nous permettra de savoir quelles choses nous sommes physiquement libres de faire, bien que n’en ayant pas le droit ? b) Si nous ne tenons pas compte des conseils de la congrégation concernant les fréquentations, à quoi nous exposons-​nous ?

      14 Considérons un cas pour lequel la congrégation ne peut nous ordonner de faire ou de ne pas faire une certaine chose. Il y a des domaines dans lesquels nous sommes libres d’agir à notre guise en ce sens que personne ne peut nous en empêcher. Par exemple, nous sommes physiquement libres de fréquenter qui nous voulons, mais en tant que chrétiens nous n’avons pas le droit de nous associer au monde. Les mauvaises fréquentations ne sont profitables ni à nous-​mêmes ni à nos frères dans la congrégation, et elles n’édifient pas. Évidemment, la congrégation ne peut pas faire supporter à un chrétien les conséquences de sa violation du principe selon lequel les “mauvaises fréquentations corrompent les habitudes utiles”, mais ce frère en récoltera les mauvais fruits, car Dieu peut et veut appliquer toutes ses lois. “On ne se moque pas de Dieu.” — I Cor. 15:33 ; Gal. 6:7.

      15. Si nous suivons les modes “excentriques”, à qui nous associons-​nous ?

      15 Si nous désirons suivre ou imiter les engouements du monde, ses modes excentriques et sa façon de faire, nous le pouvons, mais cela est-​il édifiant ? Quelle sorte de gens fréquenterons-​nous ? Essentiellement ceux du monde du spectacle. Ils peuvent nous paraître représenter la majorité ou parler en son nom parce que nous les voyons sur l’écran de la télévision et des cinémas. Mais qui contribue particulièrement à propager la corruption ? Ce sont encore les gens appartenant au monde du spectacle. Sur scène et à l’écran, ce n’est que nudité, actes sexuels et perversions ; ces gens cherchent toujours à faire des films plus choquants, plus macabres et plus révoltants. Avant la projection d’un certain film, on avertit les spectateurs qu’un petit sac leur est fourni au cas où ils vomiraient durant le spectacle.

      16. Si quelqu’un commence à imiter les gens du monde, quelles questions peut-​on se poser à son sujet ?

      16 Si un chrétien commence à imiter les artistes ou ceux qui aiment les choses qui sont montrées en spectacle, jusqu’où ira-​t-​il ? Se dévêtira-​t-​il quand ces gens le feront ? Imitera-​t-​il les spectateurs d’un théâtre de New York qui furent invités à monter sur la scène et à participer à l’action ? Rares sont ceux qui voudront le faire, mais si quelqu’un imite un tant soit peu ces gens, où s’arrêtera-​t-​il ? Le chrétien qui imite leur attitude, même dans une infime mesure, se laisse contaminer. Or, il n’a pas le droit d’introduire de telles choses dans la congrégation, et son DEVOIR est de l’en préserver.

      17. Comment peut-​on dire si une pratique est bonne ou non ?

      17 L’apôtre nous montre ce qui détermine si nous devons ou non imiter une certaine pratique. Il dit : “Que chacun cherche sans cesse, non son propre avantage, mais celui d’autrui.” Chacun peut analyser ses actions. Si elles aident vraiment les autres sur le plan spirituel, alors elles sont bonnes. — I Cor. 10:24.

      Aidons la congrégation dans son combat

      18. Quelle importante question se pose à notre époque, et dans quelle mesure sommes-​nous concernés ?

      18 À notre époque, alors que toutes les parties et les institutions du présent système mondial sont contaminées, corrompues et décadentes, la question est la suivante : La congrégation de Dieu sera-​t-​elle aussi contaminée et corrompue ? Restera-​t-​elle pure et la seule organisation au monde à glorifier le nom et les principes justes de Dieu ? C’est une question très importante. Elle est directement liée à celle de la souveraineté divine. Ne cessez jamais un seul instant de penser que le Diable mène un combat aussi dur que possible contre la congrégation. Ne croyez pas être en dehors de la bataille, car il lutte pour Vous contaminer, vous qui êtes chrétien. — Rév. 12:17.

      19. Qu’est-​ce que Jéhovah a prévu pour préserver la pureté de la congrégation, et qu’est-​ce que cela exige de notre part ?

      19 La Bible a annoncé que la congrégation de Dieu résistera (II Tim. 2:19). Dieu a établi des hommes à des positions de responsabilité pour veiller à la pureté de la congrégation et protéger les membres de celle-ci. Quand ces hommes donnent des conseils, reprennent un pécheur ou même excluent un rebelle de la congrégation, tous doivent donc coopérer. Nous devrions nous réjouir de ce que Dieu ait prévu une telle protection.

      20. Comment le conseil rapporté dans Colossiens 3:2 peut-​il nous aider à coopérer avec la congrégation ?

      20 Nous pouvons coopérer avec la congrégation en ‘gardant l’esprit fixé sur les choses d’en haut, non sur les choses qui sont sur la terre’. “Les choses qui sont sur la terre” sont souvent tentantes. Au début, nous pouvons avoir des difficultés à comprendre la différence entre la liberté et le droit de faire certaines choses. Cependant, si nous étudions, en méditant et en concentrant notre attention sur “les choses d’en haut”, celles de Dieu, nous comprendrons clairement quelle doit être notre attitude. — Col. 3:2.

      21. Comment peut-​on manifester notre fidélité à la congrégation quand un frère est corrigé ou repris par ceux qui occupent une position de responsabilité ?

      21 Nous pouvons également manifester notre fidélité à la congrégation de Dieu en la soutenant dans le combat qu’elle mène pour rester pure et pour aider ceux qui s’égarent par des conseils ou par la discipline. Au lieu d’amener un frère à penser que la correction qui lui a été infligée n’est pas juste, nous pouvons lui parler avec douceur, lui montrer en quoi sa conduite n’était pas sage, le reprendre et l’aider à voir comment il peut rendre droits ses sentiers et connaître un plus grand bonheur. Nous pouvons aider les aînés de la congrégation dans leurs efforts visant à le “rétablir”. (Gal. 6:1.) Nous éviterons tout ce qui pourrait amener ce frère à se justifier. En parlant contre les mesures prises pour le discipliner, nous agirions contre ses intérêts. Comme le disent les Écritures, nous ‘haïrions notre frère dans notre cœur’. — Lév. 19:17

      Il est dangereux de se placer sous une fausse autorité

      22, 23. Expliquez les paroles de l’apôtre rapportées dans I Corinthiens 6:12, 13.

      22 Il y a une autre façon de considérer jusqu’où va notre liberté de chrétiens et comment elle est limitée par notre obéissance à Dieu. Examinez les paroles suivantes de l’apôtre : “Toutes choses me sont permises ; mais toutes choses ne sont pas avantageuses. Toutes choses me sont permises ; mais moi-​même je ne me laisse dominer par rien.” L’apôtre prend le cas de la nourriture. Il n’y a pas d’exemple plus clair pour parler des droits. Cependant, Paul montre que si le fait de manger de certains aliments crée des problèmes avec d’autres membres de la congrégation, le chrétien doit être disposé à s’en abstenir. Comparé aux intérêts du Royaume et de ses frères, cela est de peu d’importance. Paul dit : “Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu anéantira et ceux-ci et celui-là.” — I Cor. 6:12, 13 ; 10:23.

      23 Les aliments sont détruits quand on les mange. Ils ne durent pas. De même, celui qui ne pense qu’à satisfaire son appétit ou ses désirs charnels sera détruit par Dieu en temps voulu. Que fait donc en réalité le chrétien qui insiste sur un certain point en dépit des sentiments de la congrégation et malgré les conseils bibliques s’y opposant ? Par son attitude et en voulant absolument faire certaines choses qu’il désire égoïstement, il se soumet à une fausse autorité. Il désobéit à Dieu. À qui obéit-​il donc et rend-​il un service ? À l’adversaire de Dieu. Il est en réalité esclave d’une attitude qui n’est pas bonne et qui lui attirera des difficultés s’il continue dans cette voie.

      24. À qui les paroles de Paul concernant les temps difficiles des “derniers jours” s’appliquent-​elles, et pourquoi cela devrait-​il nous faire réfléchir ?

      24 C’est pourquoi, écrivant à Timothée, surveillant d’Éphèse, Paul l’avertit que “dans les derniers jours” les hommes deviendraient “obstinés”, “amis d’eux-​mêmes”, “présomptueux” et “fermés à toute entente”. Selon Paul, ces choses seraient visibles sur une grande échelle parmi les soi-disant chrétiens de la chrétienté. On ne doit pas permettre à ces conditions de s’introduire dans la véritable congrégation chrétienne. Si un membre de la congrégation se montre obstiné, il est donc dans une situation plus grave que les obstinés du monde, car l’apôtre Pierre dit que “le jugement commence par la maison de Dieu.” Une telle personne a plus de responsabilité envers Dieu que les gens à l’extérieur de la congrégation. Elle se trouve dans une situation très dangereuse. — II Tim. 3:1-5 ; I Pierre 4:17.

      Veillez à ne pas être pour le “changement”

      25. Pourquoi les chrétiens ne devraient-​ils pas se joindre à ceux qui cherchent à transformer le monde ?

      25 Un danger menace tous les chrétiens, et plus particulièrement les jeunes, car il y a partout le désir d’un “changement”. Beaucoup de ceux qui désirent un changement sont sans aucun doute d’honnêtes gens qui, voyant la corruption et l’injustice autour d’eux, souhaitent quelque chose de meilleur, mais sans savoir ce qu’il faut. Toutefois les personnes qui connaissent le Royaume de Dieu et qui fréquentent sa congrégation savent que celle-ci est théocratique et qu’elle est conforme aux principes de la Parole divine. Ces personnes doivent comprendre que le monde est profondément égoïste, ce qui est diamétralement opposé aux principes justes ; il ne peut donc être changé en mieux. Il n’y a aucune raison d’essayer. Les chrétiens doivent également comprendre qu’ils ne peuvent essayer de changer la congrégation de Dieu selon leurs conceptions personnelles ou selon les idées de ceux qui réclament un changement dans le monde. Agir ainsi reviendrait à introduire l’esprit du monde dans la congrégation, qui doit rester en dehors du monde.

      26. En quels termes les Écritures nous avertissent-​elles du danger qui menace ceux qui veulent apporter des changements dans la congrégation d’après leurs propres idées ou celle du monde ?

      26 Que résulterait-​il de l’attitude dangereuse consistant à demander un changement, en pensant que la congrégation de Dieu est “archaïque” ou du moins qu’elle ne suit pas suffisamment les idées et procédés modernes ? Quelqu’un manifestera peut-être pareille attitude en essayant d’établir certains “droits” personnels dans la congrégation. Remarquez ce que, dans le livre des Proverbes, l’homme sage dit à son fils : “Mon fils, crains Jéhovah et le roi. Ne te mêle pas à ceux qui sont pour le changement. Car leur désastre surgira de façon si soudaine que voici : qui s’aperçoit de l’extinction de ceux qui sont pour le changement ?” — Prov. 24:21, 22, NW.

      27. Quelle sera la récompense de ceux qui profitent de la liberté que Dieu leur accorde tout en reconnaissant la nécessité de lui obéir entièrement ?

      27 Jéhovah aime ceux qui lui obéissent. Il aime celui qui lit sa Parole, la médite et applique ses excellents conseils, même si ceux-ci le touchent directement. Jéhovah garantit la liberté à ceux qui lui obéissent. Il transformera la terre en la débarrassant de ceux qui la polluent. Bientôt, tous les hommes entreront dans la “glorieuse liberté des enfants de Dieu”. Les relations entre un père plein d’amour et des fils obéissants seront rétablies. Dans son amour incomparable pour ses enfants obéissants, Jéhovah leur accordera pour l’éternité des bénédictions spirituelles et matérielles inépuisables. — Rom. 8:21 ; Rév. 11:18.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager